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10.1. Adoption du rapport général de la Conférence

10.2. Clôture de la IXe Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage

• Allocution du Secrétaire général de la Francophonie

• Allocution du Chef d’Etat hôte du prochain Sommet

• Discours de clôture du Président de la République libanaise

1. Ouverture des travaux

1.1. Passation de la présidence par le Premier Ministre du Canada

A l’ouverture des travaux, prenant la parole en qualité de Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, le Très Honorable Jean Chrétien, Premier Ministre du Canada, présente ses remerciements aux autorités libanaises pour l’excellente organisation et l’accueil chaleureux qu’elles ont réservé à sa délégation et à lui-même.

Rappelant les engagements du Sommet de Moncton tenu il y a trois ans, il souligne particulièrement le renforcement de la vocation politique de la Francophonie, notamment suite à la Déclaration de Bamako.

Sur un autre plan, il se félicite de l’adoption, par les membres du G8 à leur Sommet de Kananaskis (Canada), d’un plan d’action pour l’Afrique, répondant ainsi concrètement aux sollicitations de l’Afrique contenues dans le Nouveau partenariat économique pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Il en appelle à une véritable synergie entre le NEPAD, le Plan d’action pour l’Afrique du G8 et les programmes de coopération et de développement de la Francophonie, ce qui suppose le respect, par les pays concernés, des exigences prônées par le NEPAD.

Abordant le thème du dialogue des cultures, il en souligne la pertinence au regard des réalités actuelles. Il marque sa satisfaction concernant la Déclaration adoptée à Cotonou en juin 2001, qui affirme le rôle de la diversité culturelle dans la promotion d’une culture de paix et la démocratisation des relations internationales, et il reconnaît le principe de la nécessité d’un instrument international pour préserver la diversité culturelle. Une telle démarche confère à la Francophonie une place d’avant-garde que le gouvernement canadien est fier d’appuyer à travers les initiatives qu’il prend au niveau international. Il cite ainsi l’exemple de la création, à Ottawa en 1998, d’un Réseau international sur la politique culturelle et l’élaboration, par les Ministres de la culture réunis tout récemment au Cap, en Afrique du Sud, d’une première esquisse d’un instrument juridique international sur la diversité culturelle. Ces initiatives constituent autant d’avancées effectuées sous l’impulsion du gouvernement canadien.

Le Premier Ministre du Canada apprécie à sa juste valeur tout le chemin parcouru par la Francophonie depuis le Sommet de Cotonou (1995) où a été prise la décision de créer le poste de Secrétaire général. Il félicite particulièrement Monsieur Boutros Boutros-Ghali pour ses nombreuses réalisations à la tête de l’Organisation, notamment son action appréciable dans les domaines de la paix, des droits de la personne et de la démocratie, sans oublier son rôle de premier plan dans la lutte contre les mines antipersonnel.

Après la passation de la présidence, le Président de la République libanaise se réjouit de la présence de S.E. M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République algérienne, démocratique et populaire qui, pour la première fois, participe au Sommet de la Francophonie en qualité d’invité d’honneur. Il le prie, en cette qualité, de prendre la parole.

Le Président Abdelaziz Bouteflika se réjouit de participer pour la première fois, avec sa double allégeance arabe et africaine, au Sommet de la Francophonie, se tenant pour la première fois en terre arabe et auquel il a été aimablement convié.

Il explique la longue absence de l’Algérie du débat francophone par l’impérieuse nécessité pour son peuple, au sortir de la colonisation, de renouer avec ses origines avant de s’ouvrir aux autres. Aujourd’hui, après avoir retrouvé et renforcé son arabité, l’Algérie peut s’associer à l’aire culturelle francophone avec la certitude que l’usage de la langue française permet aux jeunes algériens d’élargir leur horizon et de participer à l’évolution du monde moderne.

Le Président algérien mesure le privilège que constitue pour lui la participation à une rencontre de cette nature à un moment où le risque du choc des civilisations se manifeste précisément au Moyen Orient, région gravement perturbée. Il souhaite, à cet égard, que la communauté francophone dénonce la tragédie qui se joue dans cette région au détriment du peuple palestinien et ne se désintéresse pas du traitement inhumain infligé actuellement au peuple irakien.

Se faisant également le porte-parole du Continent africain, il émet le vœu que la langue française qui y a été, pour une grande partie de l’Afrique, celle de la colonisation, y devienne celle de l’émancipation et du progrès. Dans ce contexte, il souhaite que le NEPAD, qui traduit le souci des responsables africains de relever le défi du développement en comptant d’abord sur leurs propres forces, fasse l’objet d’une attention particulière au cours des présentes assises. Le Président se félicite, à cet égard, de la mise au point, par le G8, d’un plan d’action pour l’Afrique qui s’inscrit dans le cadre du NEPAD. Il rend hommage au Président Chirac pour la part importante qu’il a prise, et qu’il continue de prendre, dans la défense de la cause africaine et au Premier Ministre Jean Chrétien pour son intérêt manifeste et son implication personnelle dans la promotion du NEPAD.

A la fin de son intervention, le président algérien, S.E. M. Abdelaziz Bouteflika, exprime toute sa satisfaction de savoir que l’Organisation internationale de la Francophonie

prend désormais position sur les questions d’importance pour le monde et propose des actions concrètes de coopération d’une grande valeur.

• Séance de remise de la Charte du jeune citoyen francophone au Sommet de Beyrouth

Le Président Lahoud invite les représentants du Parlement francophone des Jeunes à adresser leur message à la Conférence. En remettant officiellement la Charte du jeune citoyen francophone du XXIesiècle au Sommet de Beyrouth, document qui traduit leur vision du monde, les jeunes ont voulu marquer leur indéfectible attachement aux valeurs de la Francophonie.

Au nom de la Conférence, le Président Lahoud remercie vivement les représentants des jeunes de leur initiative.

1.2. Annonce de la composition du bureau de la Conférence par le Président en exercice

Le bureau de la XeConférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage est constitué comme suit :

Présidence : Liban

Vice-Présidence : Burkina Faso, Canada, France, Gabon, Maroc, Maurice Rapporteur : Mali

1.3. Approbation du projet d’ordre du jour et d’ordonnancement des travaux Les projets d’ordre du jour et d’ordonnancement des travaux sont approuvés sans modification.

2. Bilan et avenir de la Francophonie

2.1. Examen des demandes d’adhésion ou de modification de statut (huis clos 1+1) La Conférence a entendu l’Avis de la Conférence ministérielle de la Francophonie sur les demandes d’adhésion ou de modification de statut à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, présenté par Son Excellence Monsieur Ghassan Salamé, Président de la Conférence ministérielle. Cet avis, résultant des recommandations formulées par le Conseil permanent de la Francophonie, concerne des demandes d’adhésion à proprement parler et de modification de statut, ainsi qu’un projet de texte révisant les statuts et modalités actuels d’adhésion.

Le Président indique que, des cinq demandes d’adhésion en qualité d’observateur, émanant de la République Slovaque, de l’Ukraine, de la République d’Arménie, de la République Croate et de la République Dominicaine, seule celle de la République Slovaque a reçu un avis favorable de la part du Conseil permanent et de la Conférence

ministérielle. Par ailleurs, la République de Macédoine et la République d’Albanie avaient déposé des demandes en vue de l’obtention du statut de membre de plein droit.

La Conférence, tout en constatant des avancées notables, n’a pas souhaité répondre positivement à ces demandes, invitant ces pays à poursuivre leurs efforts de diffusion de la langue française et à renouveler leur demande lors du prochain Sommet. Enfin, le Président a fait part de l’avis favorable donné à la demande du Gouvernement autonome de la Vallée d’Aoste de participer au Sommet en qualité d’invité spécial.

La Conférence ministérielle de la Francophonie a également fait sienne la proposition du Conseil permanent de recommander au Sommet l’adoption du document révisé portant « Statuts et modalités d’adhésion à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage », qui rend plus contraignantes les conditions d’accession et qui, dans le même temps, clarifie les différentes catégories de statuts.

A l’issue de cet exposé, les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à huis clos, ont approuvé les recommandations de la Conférence ministérielle.

Ainsi, la République Slovaque est admise en qualité d’Observateur et le Gouvernement de la Vallée d’Aoste en tant qu’Invité spécial au Sommet.

Par ailleurs, la Conférence adopte le document révisé portant « Statuts et modalités d’adhésion à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage ».

Suite à l’admission de son pays en qualité d’Observateur, le président de la République Slovaque a adressé à la Conférence ses sentiments de gratitude et renouvelé l’engagement de son pays à approfondir son ancrage au sein de la Francophonie, à travers une coopération qui doit s’affirmer dans les domaines de compétence de la Francophonie.

2.2. Rapport du Président de la Conférence ministérielle de la Francophonie Monsieur Ghassan Salamé, Président de la Conférence ministérielle, présente au Sommet les conclusions de la 17e session de la CMF réunie à Beyrouth les 16 et 17 octobre 2002.

Au cours desdits travaux, ont été ainsi examinés :

– le rapport du Secrétaire général de la Francophonie sur l’avancement des actions conduites dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration de Bamako et sur le processus d’évaluation des opérateurs ;

– la communication du Représentant de la Slovénie sur l’amélioration de la langue française dans son pays ;

– la communication du Vice-président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie sur l’implication des Parlements membres dans le processus démocratique ;

– le rapport du Vice-président de la Conférence des Ministres francophones de la jeunesse et des sports sur les actions menées en faveur de la jeunesse depuis le Sommet de Moncton ;

– le rapport du Secrétaire général de la Conférence des Ministres francophones de l’Education qui a fait ressortir le déficit des ressources nécessaires pour appuyer les efforts des pays membres, notamment en matière d’éducation de base.

L’ajournement du Sommet – initialement prévu en octobre 2001 – a conduit la Conférence ministérielle, réunie à Paris en janvier 2002, à prendre acte du prolongement du mandat de Monsieur Boutros Boutros-Ghali qui se terminait en 2001.

De même, à cette occasion, elle a procédé à la nomination de Monsieur Roger Dehaybe, en qualité d’Administrateur général de l’AIF pour une nouvelle période de quatre ans, et adopté les programmations des opérateurs pour la période 2002-2003.

Cette situation inédite a renforcé le besoin de rénovation des méthodes, ainsi que celui de la poursuite des processus d’évaluation. Ces processus ont conduit à formuler des recommandations, visant notamment à la simplification des rôles et du fonctionnement des instances.

Les membres de la CMF ont apprécié à leur juste valeur les progrès accomplis par la Francophonie institutionnelle. Ils ont vivement félicité le Secrétaire général, M. Boutros Boutros-Ghali, qui en est l’artisan principal.

De même, pour une Francophonie encore plus dynamique, ils se sont prononcés pour l’adoption, par le Sommet d’une stratégie à 10 ans qui prendrait en compte :

• la poursuite de l’engagement pour la défense de la diversité culturelle ;

• la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Bamako ;

• le renforcement du rôle de l’Assemblée parlementaire, et celui des associations qui luttent pour la promotion du dialogue au sein de l’espace francophone ;

• la relance de la dimension économique de la Francophonie ;

• l’encouragement à la participation substantielle des femmes à l’exercice du pouvoir marquée par la Déclaration de Luxembourg ;

• le maintien de la place particulière accordée par le Sommet de Moncton à la jeunesse.

Les Ministres ont également exprimé leur solidarité avec le Liban, ainsi que leur appui à l’Initiative de paix arabe adoptée par le Sommet arabe de Beyrouth en mars dernier.

Ils ont, en outre, débattu de la situation en Côte d’Ivoire et convenu d’insérer un paragraphe à ce propos dans la Déclaration de Beyrouth.

La Conférence a aussi porté une attention spéciale aux interventions des représentants des Etats de la Région des Grands Lacs, qui ont fait état de l’avancement du processus de paix dans la région. D’une manière générale, les ministres se sont interrogés sur les moyens d’accroître la réactivité des instances de la Francophonie en matière de médiation ainsi que son rôle préventif.

L’assistance technique spécifique à apporter aux pays membres s’agissant des organisations internationales, ainsi que la coopération ciblée en faveur des plus démunis ont de plus été évoquées.

Enfin, la CMF a confirmé les dates de sa prochaine session qui se tiendra à Lausanne du 11 au 13 décembre 2002.

2.3. Rapport du Secrétaire général de la Francophonie et débat

Prenant la parole à l’invitation du Président de la Conférence, Monsieur Boutros Boutros-Ghali estime avoir œuvré au quotidien durant les cinq années de son mandat pour donner sa pleine dimension à la vocation politique que la Francophonie avait choisi de se donner au Sommet de Hanoi. Au cours de cette période, il a été le porte-parole de l’Organisation sur la scène internationale et l’animateur d’un rassemblement institutionnel cohérent et rénové, pour mieux répondre aux aspirations des populations. Dans le bilan qu’il présente aux chefs d’Etat et de gouvernement, il souhaite exposer les grandes lignes de la mise en œuvre du cadre institutionnel francophone depuis Hanoi, en faisant part aussi bien des acquis que des difficultés rencontrées.

S’agissant des acquis au plan international, le Secrétaire général estime que la Francophonie est à présent connue et reconnue, grâce notamment à sa nouvelle appellation « Organisation internationale de la Francophonie » et au regroupement, sous une même bannière, de tous les opérateurs. Dans le même temps, la Francophonie a développé ses relations de travail avec l’Organisation des Nations unies, de même qu’avec les agences spécialisées de coopération qu’elles soient onusiennes ou pas, répondant ainsi à la volonté exprimée, depuis Hanoï, de rechercher des partenariats extérieurs en vue d’une efficacité accrue. Prenant l’exemple du Sommet de Johannesbourg sur le développement durable, Monsieur Boutros-Ghali témoigne de ce que la Francophonie a, parallèlement, renforcé sa participation aux grandes conférences internationales et développé sa capacité non seulement à y assurer sa présence forte et unie mais également à y faire entendre sa voix. Il convient toutefois, selon lui, de renforcer davantage la concertation francophone autour des enjeux internationaux, dans la perspective des prochains rendez-vous mondiaux comme le prochain Sommet mondial sur la Société de l’Information.

D’un point de vue politique et diplomatique, le rôle de la Francophonie s’est également étoffé : l’Organisation dispose désormais de la capacité permanente de s’exprimer sur les situations qui affectent ses membres et sur la situation internationale plus généralement. Des relations de travail étroites et soutenues ont été nouées avec le Président de la Conférence ministérielle ainsi qu’avec les chefs d’Etat et de gouvernement et leurs représentants personnels. Ces relations s’avèrent indispensables pour déterminer la position et l’engagement de l’Organisation en cas de crise. De même, la fonction décisionnelle du Conseil Permanent ayant été renforcée, Monsieur Boutros-Ghali recommande de constituer au sein de cet organe un groupe restreint, qui jouerait un rôle consultatif, de conseil et d’appui dans les situations d’urgence. Le Secrétaire général précise que les interventions effectuées, les missions d’écoute, de contact ou de facilitation, se sont toujours inscrites dans le respect de la souveraineté des Etats, avec l’accord des parties et dans le respect des mandats confiés à d’autres organisations partenaires. Il préconise que, dans les contextes de crise, des résolutions soient prises afin de préciser le mandat de l’Organisation. Il estime, enfin, que l’OIF est appelée à renforcer son rôle en matière de prévention, à travers l’Observatoire prévu par le Symposium de Bamako, de même que son rôle d’expertise, régulièrement sollicité en matière constitutionnelle et juridique. Le Secrétaire général déplore cependant que ces actions essentielles se heurtent à des limites, notamment en raison du manque de moyens financiers. La création d’un Bureau aux Comores a constitué une expérience positive qui mériterait d’être renouvelée dans d’autres situations analogues.

Sur le plan interne, la Francophonie s’est attachée à développer une coopération dans divers domaines. Monsieur Boutros-Ghali rappelle l’organisation de plusieurs grandes concertations sectorielles francophones : 1èreConférence des Ministres de l’Economie à Monaco en avril 1999, 1èreConférence des Femmes de la Francophonie à Luxembourg en février 2000, Symposium sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone à Bamako en novembre 2000, 3e Conférence ministérielle sur la Culture à Cotonou en juin 2001. Toutes ces assises ont démontré la capacité de la communauté francophone à se rassembler et à mobiliser la contribution de tous ses membres. Elles ont été également l’occasion de développer des actions conjointes entre les différents opérateurs francophones et de susciter des partenariats extérieurs. Par ailleurs, ces rencontres, celle de Monaco principalement, ont apporté la preuve que, parallèlement à sa vocation culturelle et politique, la Francophonie aspire à se doter d’une dimension économique. Ce volet constitue un défi crucial qui doit être approfondi, notamment dans le cadre du XeSommet de la Francophonie et du NEPAD.

Le Secrétaire général fait part, toutefois, des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des actions. Il signale ainsi l’insuffisance des moyens humains et financiers, ainsi que les retards dans les versements des contributions, dans un contexte où la famille francophone s’élargit et où les besoins et les défis se multiplient. Il vise également la rigidité des programmes, l’empilement des actions et la propension des opérateurs à protéger leurs domaines réservés, éléments qui constituent autant de freins à l’efficacité et aux efforts d’intégration des actions.

En terminant, le Secrétaire général plaide pour une Francophonie plus cohérente. Le projet d’une maison de la Francophonie favorisera la transversalité et les synergies entre les opérateurs, en même temps qu’il permettra à l’Organisation de s’ouvrir vers d’autres partenaires. Il souligne également la nécessité de mettre en place une communication unifiée, qui pourra davantage mettre en valeur les riches potentialités de toutes les composantes de la Francophonie institutionnelle et de la communauté francophone. Enfin, le Secrétaire général en appelle à la volonté des Etats et gouvernements membres afin de conforter l’Organisation, en lui donnant des objectifs précis et en rénovant ses instruments, faute de quoi il ne peut y avoir de réponses adéquates aux défis aux attentes de ses populations.

Débat

Son Altesse le Prince héréditaire Albert de Monaco remercie le Liban, avec lequel son pays a tissé des liens forts. Il souligne le bien fondé de tenir ces assises sur le dialogue des cultures à Beyrouth eu égard à l’histoire du Liban.

Selon le Prince Albert, les événements tragiques du 11 septembre 2001 rendent plus que jamais essentielle la pratique du dialogue, pour pallier le risque de choc des civilisations. Par ce dialogue, il ne s’agit pas seulement de promouvoir une langue, mais

Selon le Prince Albert, les événements tragiques du 11 septembre 2001 rendent plus que jamais essentielle la pratique du dialogue, pour pallier le risque de choc des civilisations. Par ce dialogue, il ne s’agit pas seulement de promouvoir une langue, mais

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