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Les bibliothèques des facultés d’allemand et de français des

1. Méthodologie globale

3.3 Institutions visitées et personnes de référence

3.3.4 Les bibliothèques des facultés d’allemand et de français des

universités de Bâle et Berne et de la Société de Lecture de Genève Les bibliothèques des départements d’allemand et de français des Universités de Bâle et Berne possèdent, selon nous, les collections les plus proches de celle de l’Institut et travaillent déjà au sein du réseau IDS Bâle/Berne. Pour ces raisons, nous leur avons adressé quelques questions par messagerie électronique afin de sonder les possibilités de collaboration et de connaître leurs expériences relatives aux classifications. Les quatre bibliothèques ne nous ont prodigué que quelques conseils relatifs aux systèmes de classement.

Les quatre services documentaires appliquent des systèmes « maison » développés au fil du temps. Ces classements sont spécifiques aux lieux et aux fonds des deux établissements.

Mme Sandhaas, bibliothécaire scientifique au Deutsches Seminar de Bâle, estime que lors de la création d’une classification, la principale difficulté réside dans la capacité à prévoir le développement du fonds. Elle conseille donc de ne pas créer trop d’indices à l’avance, mais plutôt de se laisser la possibilité de les développer le moment venu. Elle insiste aussi sur le fait d’appliquer des indices compréhensibles, particulièrement dans l’utilisation des chiffres ; ceci afin d’éviter des cotes trop longues. A son avis, on ne peut juger de l’efficacité d’une classification qu’après une phase d’utilisation.

S’il vous plaît… dessine-moi une bibliothèque : création de la bibliothèque de l’Institut littéraire suisse

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M. Schläfli, collaborateur de la bibliothèque de l’Institut für Germanistik de Berne, rejoint l’avis de Mme Sandhaas sur la nécessité d’effectuer une étude approfondie préalable à la mise en place d’un système de classement. Il ajoute que la classification de Ratisbonne pourrait s’avérer être une solution pour la bibliothèque de l’Institut littéraire suisse.

Mme Gamarra, de l’Institut für Französische Sprach- und Literaturwissenschaft de Bâle, recommande d’utiliser des cotes courtes et simples.

M. Müller, de l’Institut für Romanische Sprachen und Literaturen de Berne, estime qu’une classification doit répondre à des exigences parfois contradictoires de précisions et de clarté. L’élaboration d’une nouvelle classification représente de par son expérience un défi intéressant, mais ne garantit pas une classification parfaite.

Immanquablement, celle-ci démontre un jour ou l’autre ses limites et exige des aménagements et des corrections. Ne connaissant pas assez bien notre situation, la seule recommandation qu’il se permet de formuler est de prendre en compte les besoins très spécifiques des utilisateurs et d’appliquer un système très adaptable.

La Société de lecture de Genève utilise elle aussi une classification « maison ». Celle-ci est basée sur des catégories très larges à l’intérieur desquelles les documents sont identifiés par un numéro courant.

Finalement, ces différents contacts n’ont pas apporté de solutions directement applicables à la bibliothèque de l’Institut littéraire. Néanmoins, ils ont mis en évidence les difficultés liées au choix et à l’application d’une classification.

3.4 Bilan

Après avoir pris connaissance de la littérature professionnelle et des pratiques d’autres établissements, nous avons mis en perspective nos résultats11. A partir de là, nous étions à même de percevoir les développements à apporter à la bibliothèque de l’Institut littéraire suisse.

Il nous a semblé important, tout d’abord, de définir les missions de la bibliothèque en prenant en compte ses publics et ses futures activités.

Afin de garantir un développement cohérent de la collection, une politique d’acquisition a dû être élaborée à partir des missions de la bibliothèque, des publics et des

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programmes d’enseignement de l’Institut. Pour y parvenir, et vu la spécificité du sujet, nous avons dû collaborer étroitement avec la directrice et l’assistante de la filière.

En fonction de nos recherches, nous savions qu’un système de classement hautement significatif était essentiel pour permettre l’accès à la collection. Ceci nous a imposé de choisir ou de créer une classification adaptée. Parmi les institutions contactées, la plupart utilisent une classification « maison » développée au moment de la constitution du fonds. Par ailleurs, l’utilisation de ces systèmes ne semble pas toujours satisfaisante. Leur application au fonds de la bibliothèque de l’Institut n’était donc pas forcément conseillée.

La gestion d’un SID tel que celui qu'envisage l’Institut requiert, selon nous, l’engagement de personnel qualifié. Les tâches à accomplir doivent être déterminées et spécifiées dans un cahier des charges. Différentes normes existent d’ailleurs pour l’établissement d’un tel document.

Concernant le budget, il n’existe pas de modèle prédéfini, celui-ci doit tenir compte de l’environnement de l’Institut. Sa planification est toutefois incontournable.

L’ensemble de cette réflexion nous a permis d’affiner nos objectifs et d’orienter le développement de la bibliothèque de l’Institut littéraire suisse.

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4. Redéfinition du mandat

A ce stade de notre travail et avant d’entamer la réalisation pratique, nous avons précisé nos objectifs généraux, définis au début de notre mandat, par des objectifs spécifiques.

Le chapitre suivant établit la liste les objectifs généraux (en petites majuscules) précisés par les objectifs spécifiques. Le premier objectif, « Evaluer la structure documentaire existante », a déjà été atteint durant la réalisation de l’état des lieux de notre travail.

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