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BASSIN DE LA NYANGA

Dans le document 1957 1957 (Page 113-116)

PRECIPITATIONS MOYENNES MENSUELLES EN mm SUR LES DIFFERENTS BASSINS

1 - AFRIQ!JE NOIRE

5. BASSIN DE LA NYANGA

Les observations sont trop courtes pour que l'on puisse chiffrer l'hydraulicité d'une année particulière.

11 semble, néanmoins, que les caractéristiques hydrologiques soient voisines de celles qui ont été dégagées précédemment. En particulier, la première saison des pluies est probablement faible; Mars et Avril sont certainement excédentaires.

Le maximum annuel: 614 m3/s, doit être sensiblement moyen.

II . MADAGASCAR (Année 1956·1957)

A .

RÉGION DU NORD (MASSIF DU TSARATANANA)

Les relevés du SAMBIRANO permettent d'étudier l'hydraulicité de cette reglOn, à l'exception de la montagne d'AMBRE qui, en général, ne présente pas les mêmes variations d'hydraulicité.

Les basses eaux de l'année hydrologique 1956-1957 présentent un très léger déficit. L'étiage absolu est tardif (6 Novembre) et un peu faible avec 25,0 m3/ s .

En Janvier, on observe un déficit assez important (hydraulicité du mois: 82'10) tandis que Février est fortement excédentaire, prè s de 200'10 d'hydraulicité, grâce surtout à la crue violente des 6 et 7 Février. Le débit maximum de cette crue a été évalué à 2 200 m3/s, ce qui représente très probablement une valeur exceptionnelle;

c'e st en tous cas, et de loin, la plus forte c rue enregistrée depuis le dé but de s observations, en 1952 (maximum précédent : l 258 m3/ s). Le débit spécifique correspondant est de 800 m/s.km2pour un bassin de 2 750 kml

Mars présente encore un excédent notable (112'10). Avril est normal, Mai défi-citaire et Juin à nouveau excédentaire.

Au total, l'hydraulicité 1956-1957 a une valeur élevée: 122'10.

B . BASSIN DE L'IKOPA

Le début de l'année hydrologique, jusqu'à Novembre, est faible à ANTSATRANA (bassin inférieur) et légèrement excédentaire à BÉVOMANGA (bassin supérieur).

En Décembre, on observe des excédents aux deux stations: 113'10 à ANTSATRANA et 140'10 à BÉVOMANGA.

Janvier est déficitaire, comme sur le SAMBIRANO et Février présente de légers excédents. On observe une crue aux deux stations le 10 Février: 2 049 m3/ s à ANT5ATRANA (maximum annuel, valeur plutôt faible) et 287 m3/s à BÉVOMANGA.

A cette dernière station, le maximum annuel est atteint le 29 Mars avec 411 m3/ s, valeur la plus forte observée depuis 1949: nous rappelons que la crue due au cyclone de Janvie r 1954 avait été très forteroent laminée par la rupture de s digues dans la plaine de TANANARIVE, de sorte que le débit enregistré à BÉVOMANGA était

RIANlLA à BRlCKAVlLLE VOHlTRA à ROGEZ

NAMORONA à VOHlPARARA NlANANJARy à ANTSINDRA

pour le haut bassin de l'IKOPA, des excédents notables en Mars. Sur l'IKOPA Inférieur. l'excédent de ce mois est moins important.

L'hydraulicité excédentaire persiste sur l'IKOPA Supérieur jusqu'à la fin de l'année, tandis qu'elle devient déficitaire en Mai dans le bassin inférieur. On note les valeurs suivantes:

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

BEVOMANGA 67% 132% 145% 177 % 120 % 117 %

ANTSATRANA 74% 100 % 118 % 122 % 93 % 95%

L'hydraulicité à ANTSATRANA suit donc des variations analogues à celle s de l'lKOPA Supérieur, mais avec des valeurs beaucoup plus faibles.

Pour l'année, l'hydraulicité est sensiblement normale sur l'IKOPA Inférieur, alors qu'elle présente un excédent important dans le bassin supérieur (125%).

C .

RIVIERES DE LA CÔTE EST ET DU VERSANT·EST

Les indications données ci-après ne sont établies que de TAMATAVE à MANAKARA.

Le premier semestre de l'année hydrologique (Juillet à Décembre) est partout déficitaire. Malgré cela. le débit d'étiage absolu n'est pas toujours faible. Il est souvent de valeur moyenne et parfois fort, comme sur la RIANlLA où il se produit le 14 Septembre avec 154m3/s, alors que les hydraulicités de Septembre et Octobre sont égales respectivement à 62'70 et 77%. Les hydraulicités de ces mêmes mois sont de 72% et 68 % sur la VOHlTRA et de 67 %et 76 % sur la NAMORONA.

Au cours de ce premier semestre, le seul excédent est enregistré en Décembre sur laRIANlLA: 137%.

Au cours de la saison des pluies, le déficit est la règle. sauf en Avril où l'on note partout des excédents importants. Les hydraulicités mensuelles du second

semestre de l'année hydrologique peuvent être estimées aux valeurs suivantes:

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

RIANlLA à 56% 86% 79% 148% 96'70 60%

Les maxima annuels sont moyens ou faibles.On trouve, aux différentes stations:

2 050 m 3/s le 7 Avril (moyen) 169 m 3/s le 9 Février (faible) (149 m3js le 4Avril)

54 m3js le 21 Janvier (faible) 668 m 3/s le 5 Février (moyen) (306 m3/s le 7 Avril)

Au total, l'année 1956-1957 est déficitaire.

RIANlLA

114

-D . BASSIN DU MANGOKY

En 1956-1957, l'étiage est long et sévère. On observe les débits minimaux suivants

MANGOKY au BANIAN

MANANANTANANA à TSITONDROÏNA MA TSIA TRA à MALAKIALINA

lliOSY àIHOSY

Ces valeurs sont parmi les plus faibles observées.

35 m~/

s

environ 5 m 3/ s 22 m3/ s 0,2m3

/s

A la station du BANIAN, qui contrôle la totalité du bassin, Septembre a une hydraulicité de 75 '70. Les régions les plus touchées par la sécheresse sont le Sud et le Centre du bassin. Sur la MANANANTANANA (Centre du bassin), l'hydraulicité s'abaisse aux environs de 25'70 en Septembre et sur l'lliOSY (Sud du bassin), à près de 40'70 en Octobre.

La saison des pluies est également faible dans l'ensemble sauf sur la MANANANTANANA. il est toutefois possible que sur cette dernière rivière les débits de très hautes eaux soient surestimés, en particulier le maximum de 2469 m 3/s le 15 Mars: nous ne retiendrons pas le chiffre trouvé pour l'hydraulicité de ce mois.

Le tableau suivant donne les variations d'hydraulicité aux principales stations pour la période des crues:

Janvier Février Mars Avril

BANIAN 71'70 65 '70 90

'7.

73

'7.

TSITONDROINA 69 '70 76

'7.

? 218'70

MALAKIALINA 65 '70 74

'7.

102'70 ( 1 20 '70 )

lliOSY 64 '70 27 '70 83

'7.

66

'7.

Le principal déficit de la saison des pluies provient donc du Sud; en particulier, la très faible hydraulicité de Février au BANIAN serait difficilement explicable si l'on ne disposait pas des relevés de l'IHOSY, affluent du ZOMANDAO, qui est lui-même le plus méridional de s principaux affluents du MANGOKY.

Les maxima annuels sont, en général, plutôt faibles, sauf sur la MANANANTA-NANA où la crue survenue le 15 Mars est la plus forte que l'on ait enregistrée, indépendamment de la valeur numérique contestable que l'on peut lui attribuer. Le maximum observé au BANIAN (4225 m 3/ s le 14 Mars) doit être sensiblement nor-mal, peut-être un peu faible. Sur la MATSIATRA, le maximum annuel survient également le 14 Mars. Sa valeur 2088 m 3/ s est sans doute peu éloignée de la normale. Dans le Sud, au contraire, le maximum annuel est très faible : 96 mo/ s le 26 Décembre sur l'IHOSY, et aucune crue notable n'a eu lieu en Mars.

Au total, on peut attribuer à l'hydraulicité annuelle les valeurs suivantes (arrondies à 5'70) :

Ensemble du bassin (BANIAN) Nord du bassin (MALAKIALINA) Centre du bassin (TSITONDROÏNA) Sud du Bassin (IHOSY)

E . RIVI~RES DU SUD

75'70 85 '70 105'70 55 '70

On constate, en 1956-1957, des divergences très nettes de l'hydraulicité entre la partie Est et la partie Ouest de cette région.

La saison sèche est. en général, peu sévère dans tout le Sud, même sur le s rivières pour lesquelles l'étiage absolu est très faible. C'est le cas, en particulier,

de la MÉNARANDRA où l'on enregistre un minimUm de 0,10 m3/ s, un des plus faibles observés, alors que l'hydraulicité du mois correspondant est de 140'10.

Décembre est faible dans l'Est (MANDRARÉ : 51'10), légèrement excédentaire dans l'Ouest (MÉNARANDRA :110'10).

La saison des pluies a une physionomie très différente dans l'Est et dans l'Ouest. Nous donnons ci-dessous les hydraulicités mensuelles aux de.ux stations principale s :

Janvier Février Mars Avril

MANDRARÉ à AMBOASARy 90 '10 24 '10 47'10 31 '10

MÉNARANDRA à TRANOROA 100'10 62 '10 143 '10 58 '10 Les plus grands écarts sont donc observés en Février et surtout en Mars.

L'hydraulicité très forte de ce dernier mois sur la MÉNARANDRA est due à une série de crues, comportant le maximum annuel, avec une valeur de 706 m 3/s (10 Mars). Ce maximum peut être considéré comme faible. Au contraire, aucune crue notable n'a lieu en Mars sur le MANDRARÉ dont le maximum se situe le 4.1anvier avec une valeur un peu faible de 1 700 m 3/ s ; les crues de Janvier étant les plus fréquente s, cette circ onstance n'a nullement renforcé l'hydraulic ité du mois. Ajoutons que le maximum annuel de la MANANARA, affluent du MANDRARÉ, s'est produit le 3 Janvier avec la valeur sensiblement moyenne de 113 m 3/ s .

On peut estimer 1'hydraulicité annuelle aux environs de 110% pour la MENARAN-DRA (Ouest de la région du Sud) et à 60% pour le MANDRARÉ (Est de la région du Sud).

On peut donc dire que l'année hydrologique 1956-1957 a été déficitaire dans la plus grande partie de l'ne. Seuls le Nord et la partie Nord des Plateaux, ont béné-ficié d'importants excédents et de crues particulièrement élevées. On observe quelques excédents plus modestes dans le Sud-Ouest.

Les régions les plus atteintes par la sécheresse sont le Sud-Est et le Sud du bassin du MANGOKY ainsi que, probablement, le bassin de l'ONILAHY.

III - R~UNION, ANTILLES, GUYANE ET NOUVELLE.CAL~DONIE

Dans le document 1957 1957 (Page 113-116)