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B/ Role De L’imagerie Dans La Surveillance :

Au cours du premier trimestre, les modifications induites par le traitement se traduisent par des prises de contraste pouvant simuler un reliquat tumoral.

Les valeurs prédictives positive et négative ainsi que la sensibilité et la spécificité de la TDM pour la détection des récidives tumorales sont médiocres, y compris durant la période allant du 3e au 6e mois après la fin du traitement.

En IRM également, les cicatrices fibreuses immatures sont hyper cellulaires et sont caractérisées par un hypersignal en T2 ainsi qu’une prise de contraste après injection pouvant être observés jusqu’à 18 mois après traitement et similaires à ceux d’une récidive tumorale. Le premier contrôle sert surtout d’examen de référence auquel seront comparés les examens ultérieurs en cas de suspicion de récidive [82].

La majorité des récidives tumorales survient durant les 3 ans qui suivent le traitement mais la surveillance doit être prolongée. En effet, les modifications radiologiques peuvent précéder les signes cliniques.

Le cancer du cavum est une affection fréquente et demeure un sérieux problème de santé publique dans de nombreux pays et plus spécifiquement au Maroc.

La gravité de cette affection est due à un diagnostic souvent tardif et la fréquence des rechutes métastatiques.

Le bilan lésionnel repose sur la rhinoscopie avec biopsie, l’imagerie par tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique cérébro-cervicale et le bilan de recherche des métastases. Ils ont un potentiel élevé d’envahissement ganglionnaire et de localisations métastatiques (os, poumon, foie), à l’origine de certains échecs thérapeutiques.

L’IRM est l’examen de première intention indispensable au bilan d’extension locorégional et ganglionnaire de ces lésions, elle a pour buts de déterminer avec précision le point de départ et l’extension de la tumeur et donc d’établir la classification tumor-nodes-metastases (TNM) qui a une valeur pronostique et d’orientation thérapeutique.

En effet avec l’avènement de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité, l’IRM permet d’obtenir une meilleure définition des volumes cibles. L’IRM a aussi une place majeure dans la délinéation des organes à risque (hypophyse, chiasma optique, parotide, tronc cérébral...).

Le pronostic dépend essentiellement du volume tumoral locorégional (T et N) ainsi que de la réponse à la chimio- et radiothérapie.

Le scanner reste l’examen le plus accessible et a comme principal avantage est une meilleure analyse de la corticale osseuse permettant de détecter une érosion de la base du crane, mais l’IRM reste le meilleur choix notamment avec un meilleur contraste des tissus mou et une sensibilité élevée pour l’extension périnerveuse.

Dans notre étude l’IRM a permis de dresser un bilan d’extension précis de quasiment toutes les patientes faisant partie de l’étude, ce qui nous a permis de classer les tumeurs en fonction de la classification TNM, avec notamment 6 patientes T1, seulement 4 patientes T2, la majeure partie soit 16 au stade T3 et enfin 10 au stade T4.

Les tumeurs du cavum sont essentiellement radiosensibles avec un contrôle locorégional satisfaisant, de ce fait la radiothérapie reste le traitement de référence locorégional avec un bénéfice en termes de survie globale, sans oublier l’adjonction de la chimiothérapie première ou concomitantes dans les formes a haut risque métastatique (N3-T3,T4). Le pronostic dépend essentiellement du volume tumoral locorégional (T et N) ainsi que de la réponse à la chimio- et radiothérapie.

RÉSUMÉ

Titre : Apport de l’IRM dans le bilan d’extension du cancer du cavum Auteur : BOUJIDA ISMAIL

Mots clés : IRM, cancer du cavum, bilan d’extension

Le cavum constitue l’étage supérieur du nasopharynx. Cette localisation profonde asymptomatique et difficile à examiner fait retarder souvent le diagnostic.

La symptomatologie clinique est trompeuse puisqu’elle entraine des signes d’emprunts des différentes régions avoisinantes (otologique, rhinologique voir même neurologique).

Survient chez l’adulte jeune (2 pics : 10-20 et 50 ans), prédominance masculine. La pathologie du cavum est dominée par les tumeurs malignes essentiellement UCNT.

Ils ont une incidence variable, intermédiaire pour le Maghreb très élevée pour l'Asie du sud-est et faible dans les pays occidentaux. Ils ont une relation évidente avec le virus Epstein Barr (EBV).

Le diagnostic positif est endoscopique, l’imagerie a pour but de faire le diagnostic topographique et le bilan d’extension tumorale et générale (classification TNM) permettant une orientation thérapeutique adéquate, ainsi que la surveillance post thérapeutique.

L’IRM par sa grande résolution en contraste est l’examen de choix pour l’analyse des parties molles et l’extension endocrânienne, alors que la TDM garde tout son rôle pour l’étude de l’extension osseuse.

L’IRM permet d’obtenir une meilleure définition des volumes cibles, avec l’avènement de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité.

Le traitement repose sur la radiothérapie essentiellement, associée à une chimiothérapie première ou concomitante.

L’UCNT est le cancer le plus fréquent du nasopharynx. Le diagnostic positif repose essentiellement sur la rhinoscopie associée à une biopsie. L’imagerie et essentiellement l’IRM constitue l’examen de choix dans le bilan pré thérapeutique.

SUMMARY

Title: Contribution of MRI in the assessment of nasopharyngeal carcinoma Author: BOUJIDA ISMAIL

Key words: MRI, nasopharyngeal carcinoma, extension assessment

The nasopharynx constitutes the upper stage of the pharynx. This deep, asymptomatic localization, is difficult to examine, often delays the diagnosis.

Clinical symptomatology is misleading because it mimics signs from different neighboring regions ( otological, rhinological or even neurological).

Occurs in young adults (2 peaks: 10-20 and 50 years) with a male predominance.

The pathology of the nasopharynx is dominated by malignant tumors essentially UCNT. They have a variable incidence, intermediate for the Maghreb very high for Southeast Asia and low in Western countries. Ethnic background and being exposed to the Epstein Barr virus (EBV) can affect the risk of nasopharyngeal cancer.

The positive diagnosis is endoscopic, the purpose of the imaging is to make the topographic diagnosis and the tumor and general extension assessment (TNM classification) allowing an adequate therapeutic orientation, as well as the post-therapeutic monitoring.

MRI with its high resolution in contrast is the imaging of choice for soft tissue analysis and endocranial extension, while CT retains its role for the study of bone extension.

MRI provides a better definition of target volumes, with the advent of conformal radiation therapy with intensity modulation.

The treatment is based primarily on radiotherapy, associated with first or concomitant chemotherapy.

UCNT is the most common cancer of the nasopharynx. The positive diagnosis is essentially based on rhinoscopy associated with a biopsy. Imaging and essentially MRI is the examination of choice in the pre-therapeutic assessment.

ﺺﺨﻠﻣ

ناﻮﻨﻌﻟا

:

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ﻒﻟﺆﻤﻟا

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وﻷا ﻞﺒﻗ ﻦﻣ ﻒﮭﻜﻟا ضاﺮﻣأ ﻰﻠﻋ ﻦﻤﯿﮭﯾ ﺎﺳﺎﺳأ ﺔﺜﯿﺒﺨﻟا مار UCNT . ﻲﻓ ﺔﻀﻔﺨﻨﻣو ﺎﯿﺳآ قﺮﺷ بﻮﻨﺟ ﻲﻓ ﺔﯾﺎﻐﻠﻟ ﺔﻌﻔﺗﺮﻣ ﺔﯿﺑرﺎﻐﻤﻟا ﺔﻘﻄﻨﻤﻠﻟ ﺔﺒﺴﻨﻟﺎﺑ ﺔﻄﯿﺳو ، ةﺮﯿﻐﺘﻣ تﻻﺎﺣ ﻢﮭﯾﺪﻟ ) رﺎﺑ ﻦﯾﺎﺘﺸﺑإ سوﺮﯿﻓ ﻊﻣ ﺔﺤﺿاو ﺔﻗﻼﻋ ﻢﮭﯾﺪﻟ .ﺔﯿﺑﺮﻐﻟا لوﺪﻟا EBV .( اﺮﻏﻮﺒﻄﻟا ﺺﯿﺨﺸﺘﻟا ءاﺮﺟإ ﻮھ ﺮﯾﻮﺼﺘﻟا ﻦﻣ ضﺮﻐﻟاو ،ﻲﻔﻧﻷاﺮﯿﻈﻨﺘﻟﺎﺑ ﻲﺑﺎﺠﯾﻹا ﺺﯿﺨﺸﺘﻟا مرﻮﻟﻻ ﻲﻓ ﻒﯿﻨﺼﺗ) مﺎﻌﻟا داﺪﺘﻣﻻا ﻢﯿﯿﻘﺗو TNM .جﻼﻌﻟا ﺪﻌﺑ ﺎﻣ ﺔﺒﻗاﺮﻣ ﻚﻟﺬﻛو ، جﻼﻌﻟا ﮫﯿﺟﻮﺘﺑ ﺢﻤﺴﯾ ﺎﻤﻣ ( ةﻮﺧﺮﻟا ﺔﺠﺴﻧﻷا ﻞﯿﻠﺤﺘﻟ ﻞﻀﻔﻤﻟا رﺎﺒﺘﺧﻻا ﻮھ ﻞﺑﺎﻘﻤﻟا ﻲﻓ ﺔﯿﻟﺎﻋ ةدﻮﺠﺑ ﻲﺴﯿطﺎﻨﻐﻤﻟا ﻦﯿﻧﺮﻟﺎﺑ ﺮﯾﻮﺼﺘﻟا ﻲﻓ هروﺪﺑ ﺐﺳﻮﺤﻤﻟا ﻲﻌﻄﻘﻤﻟا ﺮﯾﻮﺼﺘﻟا ﻆﻔﺘﺤﯾ ﻦﯿﺣ ﻲﻓ ، ﺔﻤﺠﻤﺠﻟا ﻞﺧاد دﺪﻤﺘﻟاو .مﺎﻈﻌﻟا داﺪﺘﻣا ﺔﺳارد ﻲﻋﺎﻌﺷﻹا جﻼﻌﻟا رﻮﮭظ ﻊﻣ ، ﺔﻓﺪﮭﺘﺴﻤﻟا تاﺪﻠﺠﻤﻠﻟ ﻞﻀﻓأ ﺎً ﻔﯾﺮﻌﺗ ﻲﺴﯿطﺎﻨﻐﻤﻟا ﻦﯿﻧﺮﻟﺎﺑ ﺮﯾﻮﺼﺘﻟا ﺮﻓﻮﯾ .ةﺪﺸﻟا ﻞﯾﺪﻌﺗ ﻊﻣ ﻖﺑﺎﻄﻤﻟا .ﺐﺣﺎﺼﻤﻟا وأ لوﻷا ﻲﺋﺎﯿﻤﯿﻜﻟا جﻼﻌﻟﺎﺑ ﻂﺒﺗﺮﻤﻟا ﻲﻋﺎﻌﺷﻹا جﻼﻌﻟا ﻰﻠﻋ ﻲﺳﺎﺳأ ﻞﻜﺸﺑ جﻼﻌﻟا ﺪﻤﺘﻌﯾ UCNT ﻮﻌﻠﺒﻟا نﺎطﺮﺳ عاﻮﻧأ ﺮﺜﻛأ ﻮھ ﺮﯿﻈﻨﺗ ﻰﻠﻋ ﻲﺳﺎﺳأ ﻞﻜﺸﺑ ﻲﺑﺎﺠﯾﻹا ﺺﯿﺨﺸﺘﻟا ﺪﻨﺘﺴﯾو .ﺎًﻋﻮﯿﺷ م .جﻼﻌﻟا ﻞﺒﻗ ﺎﻣ ﻢﯿﯿﻘﺘﻟ ﺺﺤﻓ ﻞﻀﻓأ ﻮھ ﻲﺴﯿطﺎﻨﻐﻤﻟا ﻦﯿﻧﺮﻟﺎﺑ ﺮﯾﻮﺼﺘﻟا .ﺞﯿﺴﻧ لﺎﺼﺌﺘﺳﺈﺑ ﻂﺒﺗﺮﻤﻟا ﻒﻧﻷا

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