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3.2 Effets des caractéristiques biogéoclimatiques

3.2.5 autres facteurs pouvant expliquer les variations de croissance

Dans la présente étude, nous nous sommes consacrés à documenter l’influence des variables biogéoclimatiques dont l’information pouvait être car-tographiable à l’échelle du polygone écoforestier, afin de cartographier la croissance potentielle des arbres sur l’ensemble du territoire forestier. selon l’espèce considérée, les variables indépendantes permettent d’expliquer de 14 à 58 % de la variance associée à la croissance potentielle. Conséquemment, une part importante de la variance associée à la croissance demeure inexpliquée.

La température maximale annuelle et les préci-pitations totales annuelles sont les deux variables climatiques retenues pour expliquer le gradient cli-matique. toutefois, certains évènements climatiques extrêmes, non considérés dans le présent exercice, peuvent aussi avoir des effets marqués sur la crois-sance des arbres. Par exemple, pour le saB, il a été démontré qu’un coup de chaleur provoqué par une courte période sans pluie, pendant laquelle la tempé-rature, la radiation solaire et l’humidité de l’air sont particulièrement élevées, peut entraîner une fin hâtive de la saison de croissance (duCHeSne et Houle 2011).

Le verglas de 1998 et le dégel hivernal de février 1981 sont d’autres exemples d’évènements climatiques

extrêmes qui ont eu une influence considérable sur la croissance des arbres (Payette et al. 1996, duCHeSne

et al. 2002, PiSariC et al. 2008).

D’autres facteurs non climatiques peuvent éga-lement influencer significativement la croissance des arbres. Plusieurs études ont démontré l’effet de la disponibilité en éléments nutritifs et de la texture du sol sur la croissance des arbres au Québec. Par exemple, MarquiS et Paré (2009) ont démontré que la combinaison de la géochimie et de la texture de la roche-mère permet de prédire l’iQs des plantations de pin gris âgées de 16 à 18 ans. ung et al. (2001) ont aussi démontré que, par son influence sur la capacité de rétention en eau, la texture du sol permet de pré-dire l’iQs des principales espèces de la forêt boréale (saB, ePn, Pet, BoP). De façon similaire, HaMel et al.

(2004) ont démontré que la chimie du sol explique une part significative de la variance associée à l’iQs de l’ePn et du PiG. Pour les espèces feuillues, duCHeSne

et al. (2002) ont démontré que la croissance en sur-face terrière de l’érable à sucre est influencée par l’acidité du sol.

en plus des caractéristiques du sol, l’historique de perturbations ainsi que la structure et la composition du peuplement peuvent aussi avoir une influence sur la croissance des arbres individuels. Par exemple, leCoMte et al. (2006) ont démontré que les peuple-ments d’ePn qui tirent leur origine d’un brûlis peu sévère sont caractérisés par une faible régénéra-tion et une faible croissance en diamètre après feu.

au contraire, après un feu sévère, on observe une installation rapide d’un peuplement dense et produc-tif. Ces différences semblent être associées au phé-nomène de paludification qui touche particulièrement les pessières noires mal drainées établies sur la plaine argileuse de l’abitibi (Fentonet al. 2005). Par l’étude de la croissance des tiges de 18 peuplements situés à la limite de la forêt continue, roSSi et al. (2009) ont démontré que la croissance en diamètre et en hauteur de l’ePn dans les peuplements de structure équienne était le double de celle dans les peuplements de structure inéquienne. finalement, suite à l’étude d’une douzaine de peuplements, légaré et al. (2005) ont suggéré que la présence du Pet dans un peuple-ment influence la productivité de l’ePn.

Conséquemment, la considération de variables actuellement non cartographiables permettrait sans doute d’accroître le pouvoir prédictif des modèles de croissance à l’échelle de la tige. toutefois, bien qu’ils amélioreraient notre compréhension des principales variables qui régissent la croissance des arbres, les modèles ainsi obtenus pourraient difficilement être utilisés dans le cadre de la planification forestière.

néanmoins, ce type d’analyse nous permettrait de mieux connaître les divers facteurs qui régissent la croissance des principales espèces forestières au Québec, et de cibler, notamment, de nouvelles varia-bles à mesurer lors des inventaires forestiers afin d’améliorer la qualité des prédictions de croissance.

Chapitre trois - Discussion

Conclusion

Dans cette étude, nous avons étalonné des modèles linéaires mixtes pour prévoir la croissance potentielle en surface terrière des dix espèces les plus abondantes de la forêt commerciale du Québec, ainsi que de quatre groupes d’espèces. À l’exception du groupe des ari, les coefficients de variation varient de 0,27 (Pet) à 0,58 (groupe des afi), tandis que la racine carrée de l’erreur quadratique moyenne varie de 17 % (groupe des art) à 35 % (BoP, ePn, PiG).

Par ailleurs, la validation des modèles a démontré que les biais de prédiction sont négligeables à l’échelle provinciale.

en plus des principales variables de peuple-ment, la grande majorité des modèles intègrent des variables climatiques. Certains intègrent également des variables édaphiques, la plus courante étant le type de régime hydrique. enfin, la croissance de la moitié des espèces étudiées se module en fonction de la sévérité de la dernière épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette.

Ces modèles de croissance potentielle ont été adaptés pour être utilisés dans le cadre de l’exercice ministériel d’identification des aires d’intensification de production ligneuse (aiPL), notamment dans les peuplements de structure inéquienne, où la notion d’iQs définie par une hauteur donnée à 50 ans ne s’applique pas.

Bien que la précision de la majorité de ces modèles soit jugée satisfaisante, car comparable à d’autres modèles développés ailleurs dans le

monde, il n’en demeure pas moins que l’ajout d’autres variables, notamment celles qui qualifieraient la fer-tilité des sites, permettrait de les améliorer. en effet, selon les espèces, force est de constater que plus de 40 % de la variance de la croissance potentielle n’est expliquée par aucun des facteurs étudiés. il en existe donc d’autres qui, seuls ou en combinaison, expli-quent les différences de croissance d’une espèce donnée en un lieu ou un autre. L’identification de ces facteurs permettra d’améliorer la qualité prédictive des modèles de croissance et de mieux cibler les sites les plus favorables à la croissance de chaque espèce ou groupes d’espèces.

Les modèles de croissance développés dans la présente étude permettront de préciser le poten-tiel sylvicole de chaque station forestière pour une espèce donnée. Dès lors, les aménagistes pourront proposer des traitements sylvicoles mieux adaptés aux capacités intrinsèques de croissance des sites sur lesquels poussent ces espèces, et préciser les hypothèses de rendement formulées dans le cadre du calcul stratégique qui vise à déterminer la possibilité annuelle de coupe.

Cette étude se limite à l’analyse de l’influence des facteurs biogéoclimatiques cartographiables sur la croissance des espèces. Pour parfaire notre connais-sance de l’autécologie des espèces, des études adressant à la fois l’influence des caractéristiques bio-géoclimatiques sur leur croissance, leur abondance et leur répartition seraient également souhaitables.

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espèce ou groupe d’espèces effetsBoJBoPePBePnerrersAfiAftPetPiGAriArtsABtho intercept0,3465-1,63580,08914-4,1204-1,2212-0,1329-6,1349-1,5491-1,6165-1,1759-1,10211,2732-1,6676-0,3231 log(dqi)0,66040,72030,93113,65510,95341,08454,5551,28740,77550,32831,08601,10841,26260,895 {log(dqi)}2-0,4957-0,6928 G-0,01523-0,02313-0,0602-0,00428-0,01355-0,0491-0,1172-0,0302-0,01345-0,04424-0,04123-0,04101 G20,0007290,0005780,0003340,0005240,000508 rwri0,054960,07726-0,1626-0,087570,02715-0,06675-0,1756 depotsurf1a0,14840,14320,14810,38620,22160,04603 1aa0,093420,0099880,30550,69970,46550,3077 1aB0,47080,25351,05950,5288-0,01984 1ar-0,92320,04594-0,05855-0,03055 2-0,03440,18340,33260,43480,080990,03009 5a-0,28740,42480,27960,57070,088510,2491 6s-0,40770,485-0,23180,5627-0,00532-0,02493 7-0,6433-0,417-0,45920,3243-0,1522-0,1102 r000000 epais depotabsent à très mince0000 très mince à mince0,16220,177-0,1458-0,2065 mince à épais0,38860,356400 reghydhumide-0,1366-0,2235-0,40230,03598-0,25820,08309-0,2131-0,17530,06105 mésique000000000 xérique-0,1125-0,071670,05478-0,1317-0,1031-0,14460,159-0,02412-0,07242 tmax-0,058440,2012-0,22440,072140,13090,14070,2797-0,09061 Prectot0,000738-0,00151-0,0001-0,000150,00072-0,00141-0,00049

Annexe 1.estimés des paramètres des modèles d’accroissement en surface terrière de chaque espèce ou groupe d’espèces. Les paramètres sont ceux des modèles étalonnés sur l’ensemble des données. La légende des abréviations des noms d’espèces et de groupes d’espèces est présentée aux tableaux 1 et 2, et celle des caractéristiques édaphiques est présentée au tableau 3

espèce ou groupe d’espèces effetsBoJBoPePBePnerrersAfiAftPetPiGAriArtsABtho G*log(dqi)0,034480,009578 G*reghydhumide0,007699 mésique0 xérique0,003866 G*depotsurf1a0,003346-0,00643 1aa0,01467-0,00168 1aB-0,00456-0,02298 1ar0,02830,001592 20,008939-0,01252 5a0,040040 6s0,01603-0,0217 70,035410,01094 r00 tmax*Prectot0,000396 0,000264 tmax*reghydhumide0,01864 mésique0 xérique-0,02707 c1,101,141,161,111,141,131,121,141,131,111,201,091,121,10 (c) facteur de correction du biais dû à la retransformation des prédictions sur l’échelle originale des données.

annexe 1

Annexe 1 (fin). estimés des paramètres des modèles d’accroissement en surface terrière de chaque espèce ou groupes d’espèces. Les paramètres sont ceux des modèles étalonnés sur l’ensemble des données. La légende des abréviations des noms d’espèces et de groupes d’espèces est présentée aux tableaux 1 et 2, et celle des caractéristiques édaphiques est présentée au tableau 3

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Les projets de modélisation de la croissance et du ren-dement menés par la Direction de la recherche forestière sont essentiels à un aménagement efficace des ressources forestières du Québec. L’identification des facteurs biogéo- climatiques cartographiables qui influencent le potentiel de croissance en diamètre des dix espèces d’arbres les mieux représentées au Québec, de même que celui de quatre groupes d’espèces moins abondantes, pourrait permettre d’améliorer la qualité prédictive des modèles de croissance, pour mieux cibler les sites les plus favorables à la croissance de chaque espèce ou groupe d’espèces.

Le papier des pages intérieures de ce Mémoire de recherche forestière est fabriqué à 100% avec des fibres recyclées.

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