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Figure 5: Répartition des patients selon le mode d’admission Les patients venus d’eux-mêmes sont majoritaire soit 83,33%.

Figure 6: Répartition des patients selon température corporelle La température était supérieure à 37,5˚c dans 20,14%.

Figure 7: Répartition des patients selon la pression artérielle L’hypertension artérielle était présente dans 14,10%.

Figure 8: Répartition des patients selon la fréquence respiratoire Les patients présentant une tachypnée représentaient 65,97%.

Figure 9: Répartition des patients selon la fréquence cardiaque La tachycardie était retrouvée dans 47,69% des cas.

Figure 10: Répartition des patients selon les diagnostics

Parmi les diagnostics 38,77% des patients faisaient une infection parasitaire

REMARQUE :

Infections bactériennes : Fièvre typhoïde, amygdalite, angine, Pharyngite, bronchite,

Infections parasitaires : paludisme, parasitoses intestinales, Affections virales : syndrome grippal, varicelle,

Infections fongiques : Onychomycose, Candidas albicans, Affections chroniques : drépanocytose, HTA, Asthme, diabète,

Figure 11: Répartition des patients selon Infections bactériennes

Les infections bactériennes digestives ont été les plus représentées soient 59,88%

Figure 12 : Répartition des patients selon les infections parasitaires

Parmi les infections parasitaires rencontrées le paludisme vient en tête soit 84,15%.

Figure 13: Répartition des patients selon les affections virales La grippe représentait 12,96% des cas.

Figure 14 : Répartition des patients selon les infections fongiques

L’infection fongique la plus représentée était le Candida albicans soit 85%.

Figure 15 : Répartition des patients selon les affections chroniques L’affection chronique la plus représentée était le diabète soit 60,38%.

NB : autres (asthme, rhumatisme articulaire, goutte)

Tableau II: Répartition des patients selon les pathologies fréquemment

Les patients atteints de paludisme ont représenté 35,65%.

Autres à préciser : Cataracte, glaucome, BAV, cardiopathie, péricardite, lymphome, Erysipèle, Eczéma, varicelle, rougeole, bourbouille, oreillon, anémie, adénopathie périphérique.

Tableau III: Répartition des patients selon les examens complémentaires biologiques demandés

Le sérodiagnostic Widal et Félix représentait 32,61% de nos examens biologiques demandés.

Tableau IV: Répartition des patients selon les examens radiologiques demandés

Examens radiologiques Effectif Pourcentage

Examens biologiques Effectifs Pourcentages

Sérodiagnostic Widal et Félix 75 32,61

Glycémie à jeun 44 19,13

ECBU 30 13,04

Urée 28 12,18

Créât 28 12,18

PV 19 8,26

NFS-VS 3 1,30

Crachat BARR 3 1,30

Total 230 100,00

Echo abdomino-pelvienne 23 53,49

Radiographie thoracique 10 23,26

Radiographie ostéoarticulaire 6 13,95

Echographie cardiaque 4

9,30

Total 43 100,00

L’échographie ab domino- pelvienne représentait 53,49% de nos examens radiologiques demandés.

Figure 16: Répartition des patients selon les examens parasitologiques demandés

La goutte

épaisse

représentait 91,80% des examens parasitologiques demandés.

Tableau V: Répartition des patients selon laprescription reçue

Conduite à tenir Effectifs Pourcentages

Antipaludiques 144 33,34

Antibiotiques 82 18,98

Référé 55 12,73

Association antibiotiques 39 9,03

Anti-hypertenseurs-régime mi salé

32 7,41

Association antibiotique-antiacide-IPP 29 6,71

Antiparasitaire 20 4,63

Antalgiques 10 2,32

Association antibiotiques-antipaludiques 9 2,08

Perfusion de soluté 5 1,16

Association antibiotique-antiacide 3 0,69

Antitussif 3 0,69

Anti-inflammatoires 1 0,23

Total 432 100,00

Les patients ayant reçu les anti- paludiques représentaient 33,34% de notre échantillon.

Figure 17: Répartition des patients selon l’évolution clinique

Les patients chez qui l’évolution a été favorable représentaient 64,12% de notre échantillon.

V. DISCUSSIONS

Cette étude prospective réalisée sur une période de 6 mois révèle quelques insuffisances inhérentes à cette méthodologie : malades perdus de vue, diagnostics non établis en cours de traitement, inaccessibilité des examens para cliniques de certains malades, faible pouvoir économique du patient.

Au cours de cette étude nous en avons enregistré quatre cent trente

deux(432) patients qui a rapporté une prédominance dans la tranche d’âge de 14 et 23 ans soit 28% contre la tranche d’âge la moins représentée 73 ans et plus soit 3,20%.

La moyenne d’âge était de 51ans avec un minimum de (14ans) et un maximum de 89 ans. Par contre Sympara [9] en 2006 a obtenu un maximum de fréquentation dans la tranche d’âge 25-49 soit 23,5%.Cela pourrait s’expliquer par le fait que cette tranche d’âge était la plus fréquente dans notre série.

Le sexe féminin représentait 61,60% contre 38,40% pour le sexe masculin.

Le sex- ratio a été de 1,60 H/F.

Cette prédominance fut retrouvée par Sympara [9] en 2006 au CSRéf de Macina, sur l’évaluation des activités des services de médecine avec un taux de 51,71% le sex-ratio était de 1,07 H/F, par Baldé en 1997 [10] et Soumana M en 2005 [11] ont rapporte une prédominance féminine.

Cette prédominance féminine, pourrait s’expliquer par une prédominance du sexe féminin dans la population générale au Mali.

Les femmes au foyer et les étudiants (es) étaient les plus représentées avec respectivement 38 % et 18,10%. En 2001 Diarra [12] et en 2002 Ly [13]

avaient remarqué que les femmes au foyer représentaient respectivement 5,60 % et 16,40 %. Cette prédominance fut également remarquée par Coulibaly [14] 1995 et Koumaré [15] 1999, qui avaient trouvé

respectivement 32 % et 48,2 %. La fréquence élevée des femmes au foyer pourrait s’expliquer par le fait que ces couches socioprofessionnelles viennent en tete dans notre echantillon etude.

Les ethnies par ordre de fréquence sont :

les Malinkés ont représenté le plus grand nombre élevé parmi les ethnies recensées avec 22,2% (nº 96) suivi des Bambara avec 20,8% (nº 90) des Sarakolés 16,4% (nº 71) et des Peulh 15,3% (nº 66). Koumare [15] en 1999 et Sissoko [16] en 2001 ont rapporte une prédominance de ethnie Bambara soit respectivement 41,20% et 36,80% ceci se résume par le fait que ces ethnie sont les plus représentées dans la commune IV La plus part de nos patients résidait à Lafiabougou soit 58,60%. A.N.

KONE [17] avait fait la même remarque avec un taux de patients résidants à Lafiabougou à 59,50 %. Cela s’expliquerait par le fait que le centre est situé en cœur de ce quartier.

Malgré l’existence du système de référence - évacuation dans les centres de santé de référence, nous avons constaté que sur 432 malades 83,33% se sont présentés eux-mêmes, au centre et 16,67 % des malades ont été référés.

Par contre Sanogo. B [18] avait constaté que sur 1072 malades 30,40% ont été évacués par les ambulances du centre de santé de référence (CS Réf) et plus de la moitié des malades ont été référés. La différence entre ses deux études pourrait s’expliquée par le fait que le système de référence n’est pas bien comprit par la population de la commune IV.

Durant notre étude nous avons procédé à un contrôle systématique des paramètres standards qui a révélé que 20,14% de nos patients faisaient la fièvre, 14,10% faisaient hypertension artérielle, 47,69% faisaient une tachycardie et 65,97 faisaient une tachypnée.

Les patients atteints de paludisme ont représenté 35,65% de notre échantillon. Par contre la revue de médecine d’Afrique noire [19] sur la morbidité et mortalité en service de médecine interne au centre hospitalier national de Ouagadougou en 1996, trouvait que 27,60% des admis présentaient le neuropaludisme. La différence entre ces deux études pourrait être expliquée par la taille de l’échantillon le lieu et la durée de l’étude.

Il faut noter que beaucoup de pathologies ont été rencontrées lors de cette étude mais les plus fréquentes sont les infections bactériennes digestives soient 59,88%, les infections parasitaires soient 38,77%, les infections virales (grippe) soient 12,96%, les infections fongiques (Candida albicans) soient 85%, les affections chroniques (le diabète) soient 60,38%

Il faut également noter que les examens para cliniques fréquemment demandés ont été le sérodiagnostic Widal et Félix soit 47,65%, la goutte

épaisse soit

91,80%, l’échographie pelvienne soit 41,86%

Les patients ayant reçu les anti-paludiques représentaient 33,34% des prescriptions.

Les patients chez qui l’évolution a été favorable représentaient 64,12% de notre échantillon.

VI. CONCLUSION

Au terme de notre étude, qui a porté sur 432 patients, dont la durée s’est étendue sur une période allant du 1er avril au 30 septembre 2010 au niveau du service de Médecine du CS Réf CIV du District de Bamako,

- Nous n’en avons constatées que les femmes fréquentes plus le centre de sante de référence que les hommes.

-La majorité est âgée de moins de 23ans.

-Le paludisme reste la pathologie prédominante.

-L’évolution a été favorable dans plus de la moitie des cas.

L’hygiène individuelle et collective permettra de réduire de manière significative l’incidence des pathologies fréquemment rencontrées.

VII. RECOMMANDATIONS

Au regard des résultats et de la conclusion de notre étude, les recommandations suivantes ont été formulées et s’adressent respectivement aux :

Autorités:

 Renforcer le plateau technique des centres (CSComs et CSRéf) pour une prise en charge efficiente et efficace des malades

 Assurer la communication sur le paquet de services offerts dans les CSComs

Agents de santé:

 Renforcer les actions d’IEC,

 Etendre le système référence-évacuation aux autres malades en dehors des femmes enceintes

Populations :

 Fréquenter les structures sanitaires les plus proches pour avis professionnel devant toute situation de santé.

 Encourager, surveiller et aider les proches vivants avec des maladies chroniques.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

1- : http : //www.un.org/esa/population/adult mort/complete.pdf OMS. Statistique Sanitaire Mondiale: Methods for estimating 2005 adult mortality. United nation population division, july2002 (esa/p/wp.175)

2- Abdallah, B; Mondher, L; Kamel, Ben S; Hassan, E; and Mohamed,S La morbidité hospitalière dans un district urbain Tunisie 1998, vol4,

issue n˚1; 95-100 p

3- JAMMAL A. ALLARD, LOSLIER G Dictionnaire d’épidémiologie 1988 EDISM/Malone.

4-BRUCKER GILLES, FASSIN DIDIER Santé publique, 1989, p256, éditions Ellipses.

5. WONCA EUROPE (The European society of general Practice/Family Medicine) (Prepared for); The European definition of general practice/family medicine, WONCA EUROPE, 2002

6. Dembélé B.T. Etude épidémiologique, clinique et pronostique des ruptures utérines au centre de santé de référence de la commune V du District de Bamako à propos de 114 cas. Thèse médecine. Bamako 2002 N°28

7. DNSI, actualisation de la population selon le recensement RGPH Avril 1998.

8. Analyse de situation socio sanitaire de la commune IV PDSC 2004-2008

9. Sympara A. Evaluation des activités des services de médecine au centre de santé de référence de Macina, Thèse Méd, Bko, 2006 ; 66p.

10. Baldé B : Etude épidémiologiques du CScom de l’ASACOBAFA

(Association de santé Communautaire de Banangabougo- Faladie, Commune VI). Thèse Méd, BKO, 1997 ; N°15.

11. soumana M : Etude analytiques des activités du CSCom de Baco Djicoroni. Thèse Méd, BKO, 2005 ; N°77).

12. Diarra K S. Morbidité et Mortalité dans les services de chirurgie générale. Thèse Méd, Bko, 2001 ; n° 132.54p

13. Ly B A. Morbidité et Mortalité des services de médecine, de soins intensifs et de santé mentale. Thèse Méd, Bko, 2001 ; n°108.70p

14 .Coulibaly, F. Etudes quantitatives des causes de mortalité maternelle à Bko. Thèse Méd., Bko, 1995 ; n°40.195p

15. Koumaré S. les urgences chirurgicales à L’ H.N.P.G. Thèse Méd, Bko, 1999 ; n°86.36p

16. Sissoko, M . Approche épidémiologique de la morbidité maternelle (Bamako 1975-1979).Thèse Méd, Bko, 1980 ; n°190. 132p

17. Koné A N : Décentralisation de la prise en charge des malades diabétiques : cas du CSREF CIV. Thèse Médecine, Bamako 2009. N°09-M-322

18. Sanogo B. Profil de la morbidité et de mortalité au centre de santé de référence de Bougouni. Thèse médecine. Bamako 2006, n° 07M02

19. Y.J. DRABO, M.L. SOME, J.KABORE, S. SAVADOGO, A. LENGANI, R. TRAORE, C. OUEDRAGO.

Morbidité et mortalité en service de médecine interne au centre national hospitalier de Ouagadougou. Médecine d’Afrique noire 1996; 47(12)

FICHE SIGNALETIQUE Nom : KONE

Prénom : Alpha Madani

Titre de la thèse : La morbidité au service de médecine du centre de santé de

référence (CSRéf) de la commune IV du District de Bamako.

Année Universitaire: 2010 – 2011 Ville de soutenance : Bamako Pays d’origine : Mali

Lieu de dépôt : Bibliothèque de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto- Stomatologie du Mali

Secteur d’intérêt : Médecine et Santé Publique RESUME

Le service de médecine du centre de santé de référence (CSRéf) de la commune IV du District de Bamako est un service de deuxième niveau. Les auteurs ont réalisé une étude prospective du 1er avril au 30 septembre 2010 chez les patients reçus en consultations de médecine générale afin d’apprécier la morbidité dans ce service. 432 patients ont été concernés par cette étude. Il s’agissait de patients reçus en consultations médicales au CSRéf de la Commune IV durant la période d’étude. Elle fait ressortir une prédominance dans la tranche d’âge de 14 et 23 ans soit 28% contre la tranche d’âge la moins représentée 73 ans et plus soit 3,20%. La moyenne était de 51ans avec un minimum de (14ans) et un maximum de 89 ans, 61,60% étant de sexe feminin.

Sur le plan de la morbidité, la pathologie observée était variée avec une prédominance d’affections bactériennes digestives soient 59,88%, les infections parasitaires soient 38,77%, les infections virales (grippe) soient 12,96%, les infections fongiques (Candida albicans) soient 85%, les affections chroniques (le diabète) soient 60,38%.Les patients ayant reçu les

anti-paludiques représentaient 33,34% des prescriptions, l’évolution a été favorable représentaient 64,12% de nos malades.

Mots clefs : Morbidité – Médecine – Centre de santé de référence.

SERMENT D’HIPPOCRATE

En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au non de l’être suprême, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail ; je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.

Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.

Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité.

Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.

Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes condisciples si j’y manque.

Je le jure !

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