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Publié le 23/10/2017 à 03:51 , mis à jour à 08:01

76 élèves infirmiers ont reçu une formation sur la prise en charge de l'AVC et ses facteurs à risques au centre hospitalier, avant de partir en ville sensibiliser le grand public.

Dans le cadre de la journée mondiale de prévention des AVC, une action conduite en mai dernier a été renouvelée vendredi sous l'égide de l'hôpital Agen-Nérac et du chef de service de neurologie, le docteur Jean-Marc Faucheux.

76 ambassadeurs de prévention, à savoir des étudiants en soins infirmiers de 2e année, sont partis vendredi au contact du public après avoir reçu trois sessions de formation au cours de la même journée à l'amphithéâtre de l'IFSI (Institut de formation des soins infirmiers). Puis ils ont assisté en fin de journée à la conférence d'un patient expert venu témoigner.

Les trois groupes d'étudiants se sont séparés et positionnés à la gare d'Agen, place Wilson et le dans le hall d'accueil du centre hospitalier pour sensibiliser les visiteurs et le grand public sur les risques liés à l'AVC et comment détecter les signes avant-coureurs de cette pathologie qui peut s'avérer mortelle.

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« Rien qu'à la gare, ils sont allés au-devant de 80 personnes », a souligné le docteur Jean-Marc Faucheux lequel en fin de matinée, a longuement évoqué cette pathologie et sa prise en charge devant l'auditoire.

Une formation en accéléré pour apprendre à ces jeunes élèves infirmiers à reconnaître les troubles du rythme cardiaque type « fibrillation auriculaire » et surtout les signes d'un AVC : un déficit moteur brusque, des troubles de la parole, une instabilité au niveau de l'équilibre, des céphalées brutales pour quelqu'un de non migraineux, a détaillé le docteur Faucheux.

Le spécialiste a aussi abordé les facteurs risques comme le tabac, l'hypertension artérielle et les anomalies du cholestérol.

Des facteurs associés et délétères susceptibles d'être des éléments déclencheurs dans un AVC. « L’objectif est de faire prendre conscience au public de l'importance des symptômes avant- coureurs ».

Souvent, les signes sont minimisés, méconnus et une hypertension peut être ignorée.

Jusqu'à 14/9, la tension reste acceptable par la haute autorité de santé, au-delà on parle de tension « limite » et d'hypertension potentielle à surveiller impérativement en se rapprochant de son médecin, en adoptant une hygiène de vie, en pratiquant une activité sportive, conseille le neurologue. La prise d'un traitement en cas d'hypertension dite essentielle est nécessaire. Mettre en évidence les facteurs à risques permet de juguler les pathologies cardio-vasculaires et les complications neurologiques.

Le Lot-et-Garonne enregistre 400 AVC par an. « Un chiffre qui n'est pas en voie de diminution, précise le spécialiste, c'est la première cause de handicap du sujet adulte, la 2e cause de démence avec la maladie d'Alzhemier chez le sujet âgé. Un problème grave de santé publique ».

Réagir vite et composer le «15 » !

Pour la prise en charge, le neurologue avoue être « obsessionnel du temps », de chaque heure qui compte : « On regarde tout le temps la montre ».

Pour une thrombolyse du caillot, il faut agir en moins de 3 heures et jusqu'à 4 h 30 de tolérance, mais avec moins de chances de récupération physique, motrice et plus de dégâts cérébraux possibles. S'agissant des nouveaux traitements comme la thrombectomie, le délai est de 6 heures maximum, mais dans certains cas précis.

De toute façon, un seul mot d'ordre, la réactivité et la rapidité !

À la moindre évocation d'un symptôme inhabituel pour quelqu'un en bonne santé, appeler le 15 et les équipes de neurologie se mettent aussitôt en place, préparent l'IRM et l'injection pour dissoudre le caillot avant l'arrivée du patient à l'hôpital. Patient « conditionné » dans l'ambulance par les médecins du SMUR.

À noter que les hommes sont plus touchés par les AVC, mais que les femmes les rattrapent en raison du tabagisme actif chez elles, alors qu'il est en net recul chez les hommes.

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RESUME

Introduction

L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact d’une campagne de prévention individuelle sur l’AVC entre octobre 2018 et février 2019 dans le Lot-et-Garonne

Matériel et méthodes :

Nous avons réalisé une étude quantitative quasi interventionnelle de type avant-après sans groupe contrôle. Le niveau de connaissance a été évalué par un questionnaire initial suivi d’une action de prévention directement auprès du grand public par des professionnels de santé (étudiants infirmiers) sur trois lieux simultanés du centre-ville. La réévaluation des connaissances a été réalisée à 6 mois par un second questionnaire.

Résultats :

L’étude a été réalisée sur 414 personnes pour le questionnaire initial. 254 personnes ont répondu au rappel.

Nous avons trouvé une différence significative après la campagne de prévention sur le critère principal « connaitre au moins un signe d’AVC ET savoir qu’il faut appeler le 15 » (p < 0.001) Conclusion :

Notre étude montre que le niveau de connaissance de la population sur l’AVC est plutôt élevé dans le Lot et Garonne, notre campagne de prévention individuelle par des acteurs de santé a montré un impact significatif sur le long terme sur les connaissances de l’AVC et sur la conduite à tenir.

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Abstract

Introduction

The main objective is to evaluate the impact of an individual health stroke campaign between October 2018 and February 2019 in Lot-et-Garonne (a town in France)

Material and methods

We performed a quasi experimental quantitative study before-after type without control group. The knowledge level was assessed by an initial questionnaire, followed by an educationnal session with the general public by health professionals (nursing students) at three simultaneous locations in the city center. The follow up was performed 6 months later by a second questionnaire.

Results

414 people answered the initial questionnaire. 254 people answered to the recall.

We found a significant difference after the health campaign on the main criteria "know at least one sign of stroke AND know that you should call 15" (p <0.001)

Conclusion

Our study shows that in Lot et Garonne the level of knowledge about stroke is rather high, our individual prevention campaign by health actors has shown a significant long-term impact on stroke knowledge and on the behave.

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SERMENT MEDICAL

Au moment d’être admise à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer leurs consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admise dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me sont confiés.

Reçue à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances.

Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission.

Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences.

Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses : que je sois déshonorée et méprisée si j’y manque.

Evaluation des connaissances de la population du Lot et Garonne sur l’accident vasculaire cérébral et impact d’une campagne de prévention individuelle par des acteurs

de santé.

Introduction

L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact d’une campagne de prévention individuelle sur l’AVC entre octobre 2018 et février 2019 dans le Lot-et-Garonne

Matériel et méthodes :

Nous avons réalisé une étude quantitative quasi interventionnelle de type avant-après sans groupe contrôle. Le niveau de connaissance a été évalué par un questionnaire initial suivi d’une action de prévention directement auprès du grand public par des professionnels de santé (étudiants infirmiers) sur trois lieux simultanés du centre-ville. La réévaluation des

connaissances a été réalisée à 6 mois par un second questionnaire. Résultats :

L’étude a été réalisée sur 414 personnes pour le questionnaire initial. 254 personnes ont répondu au rappel.

Nous avons trouvé une différence significative après la campagne de prévention sur le critère principal « connaitre au moins un signe d’AVC ET savoir qu’il faut appeler le 15 » (p < 0.001)

Conclusion :

Notre étude montre que le niveau de connaissance de la population sur l’AVC est plutôt élevé dans le Lot et Garonne, notre campagne de prévention individuelle par des acteurs de santé a montré un impact significatif sur le long terme sur les connaissances de l’AVC et sur la conduite à tenir.

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