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2.2 PRÉSENTATION DE LA COMMUNE ET DE SES ENJEUX 2.2.1 l ocalisation géographiQue et organi

2.2.2 c aractéristiQues socio démographiQue et évolution de la commune

Le territoire communal a subi de fortes évolutions depuis la fin des années 1960. En effet, en 1968, la commune comptait seulement 179 habitants et les modes de vies étaient dictés principalement par une activité économique agricole.

En effet, historiquement la commune de Montaud est composée de 3 hameaux (Les Maîtres, le Village et les Coings) et de fermes dispersées sur le territoire. Actuellement, les hameaux des Maîtres et des Coings se sont légèrement épaissis tout en gardant une organisation typique de hameau. Le hameau du village a pris plus d’ampleur pour devenir le point de rassemblement de la commune. Il conserve au coeur de village son organisation historique alignée sur rue mais il s’est aussi fortement épaissi et dispersé. De plus, une urbanisation importante autour des fermes historiques a induit la création de poches d’habitat peu denses et peu structurées sur d’autres secteurs de la commune. Aujourd’hui, le plus souvent, plusieurs fermes anciennes sont comprises dans ces poches urbaines notamment au niveau des Etroits/Fayart et de Côte Maillet.

Certaines fermes historiques isolées tendent de leur coté à disparaître car elles ne sont plus desservies par les routes actuelles. Suite à ces tendances en matière d’évolution urbaine on constate une forte dispersion de l’urbanisation créant un fort mitage du territoire.

L’avènement de l’automobile et des réseaux a permis une autonomisation des individus et donc du logement, permettant de produire sans économie de moyens

179 171 254 308 383 526 0 100 200 300 400 500 600 1968 1975 1982 1990 1999 2009

Evolution de la population de Montaud de 1968 à 2009 23 logements individuels soit 77 % 7 logements collectifs soit 23 %

La typologie des logements créés depuis 2004

En 2013, Montaud a triplé sa population et compte aujourd’hui 563 habitants. La commune a donc vécu l’installation importante d’une nouvelle population (solde migratoire plus important que le solde naturel) sur son territoire. Cette nouvelle population est aussi synonyme de nouvelles constructions (sur les 50 dernières années création de 144 logements, soit 3 nouveaux logements par an en moyenne) et donc de nouvelles formes urbaines et architecturales.

un hameau dispersé un hameau dense

[ fig. 17]

des maisons individuelles, sur de grandes parcelles à la campagne (et non plus à la ville), avec de grandes voies d’accès et au minimum deux places de parking. Ce phénomène a créé une dissociation géographique du lieu de résidence et des lieux de travail, de loisirs et d’accès aux services et permettant aux habitants de s’installer de plus en plus loin de leurs lieux de travail et loisirs tout en les obligeants à être dépendant de la voiture. Ainsi 78 % de la population active travaille à l’extérieur de la commune de Montaud, principalement dans l’aire urbaine grenobloise.

L’accueil de cette nouvelle population a donc modifié les modes de vie des Montaudains qui ont su trouver un terrain d’entente entre une population rurale localement implantée sur le territoire et une population nouvelle, souvent composée de famille aisée (en 2009, 43 % de la population détenait un diplôme de l’enseignement supérieur et le revenu moyen net par personne sur la commune de Montaud est de 30 956 euros) et majoritairement avec enfants (en 2009, 29 % de la population avait entre 30 et 44 ans et 24 % entre 0 et 14 ans).

Ce nouveau mode de vie dit « néo-rural » par certains élus de la commune doit aujourd’hui trouver son équilibre afin de préserver le cadre de vie de tous les habitants de la Montaud. C’est en cela que le projet de PLU peut être une force. 0 5 10 15 20 25 30 0-14

ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 74 ans et +

en % 1999

2009

figure 17 : Evolution de la population de Montaud figure 18 : La typologie des logements créés depuis 2004 figure 19 : Comparaison entre les formes urbaines des hameaux figure 20 : Une urbanisation dispersée qui favorise le morcellement du territoire communal

[ fig. 20]

Thématiques RISQUES D’EVOLUTION OPPORTUNITES D’EVOLUTION

Socio- Economie

- Difficulté de renouvellement de la population si l’on continue à offrir les même typologies d’habitat => de moins en moins d’enfants et de plus en plus de personnes vieillissantes.

- Risque de fermeture des équipements, des services et des associations si la vitalité du village n’est pas conserver = nécessité de renouvellement de la population.

- Evolution de la commune en cité-dortoir : renforcement de l’installation de ménages «vivant» uniquement sur l’agglomération grenobloise (travail, consommation, loisir).

- Le manque d’agriculteur et/ou la non succession des fermes existantes pourrait favoriser la disparition de l’activité agricole.

- Le développement d’une offre de logement alternatif à la maison individuelle permettra de favoriser le renouvellement des habitants en favorisant un parcours résidentiel sur la commune (une offre plus importante de locatif, des logements et des parcelles de plus petites tailles pour des budgets plus modeste ou des familles moins importantes...)

- Un accueil modéré de nouvelles populations doit permettre de maintenir une vie sociale active et les équipements existants.

- Un dynamisme en terme de développement d’équipements et de services de proximités déjà présente et que la municipalité souhaite soutenir et favoriser. - Un tissus d’activités économiques (plutôt libérales et indépendantes) présent sur le territoire qui nécessite une mise en réseau.

- La présence des nouvelles technologies ( internet THD, fibre...) peut favoriser l’installation d’activités économiques sur la commune.

Environnement

- Fermetures de certains milieux ( pelouse sèches versant ouest, et prairies) suite à la forte progression des boisements et à la diminution de l’activité agricole.

- Fragmentation des habitats naturels et des corridors de biodiversités notamment au niveau du plateau agricole si trop fort developpement des activités humaines et/ou si disparition des haies.

- Développement trop important de l’assainissement individuel si l’assainissement collectif n’est pas améliorée sur Saint-Quentin en Isère.

- Des corridors écologiques (boisements et haies, ripisylves) déjà bien constitués qui sont seulement à entretenir.

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