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Application des indices écologiques de composition au peuplement avien recensé dans les deux milieux étudiés

Dans le document Résultats et discussions (Page 46-54)

N. D Moineau domestique Passer domesticus D

1.3.4. Application des indices écologiques de composition au peuplement avien recensé dans les deux milieux étudiés

1.3.4.1. Qualité d’échantillonnage 1.3.4.1.1. Résultats

La qualité d’échantillonnage a/N est égale à 0.08 si les deux jardins sont prise en considération ensemble, avec (a) égal à 3, il présente le nombre des individus contactée une seule fois avec un seul exemplaire, et N qui égale à 36 relevés effectués dans les deux milieux durant la période d’étude .

1.3.4.1.2. Discussions

Les espèces aviennes dénombrées une seule fois et en un seul exemplaire durant tout les relevés faits aux niveaux des deux jardins sont :

Upupa epops

Phoenicurus ochruros Sturnus vulgaris

Les trois espèces sont dénombrées dans le jardin Landon.

La valeur de qualité d’échantillonnage de 0.08 étant proche de 0, peut être considérée comme suffisant pour avoir une idée générale de l’avifaune des deux jardins.

1.3.4.2. Richesse totale et moyenne des espèces aviennes recensées 1.3.4.2.1. Résultats

La richesse totale et moyenne calculées à partir des 10 I.P.A effectuées dans le jardin 5 juillet et les 8 I.P.A. effectuées dans le jardin Landon durant l’année 2011, sont mentionnées dans le tableau 26.

Tableau 26 : Valeurs des richesses totales et moyennes des espèces aviennes dans les deux jardins

1.3.4.2.2. Discussions

Le nombre total des espèces aviennes recensées dans les deux milieux d’étude durant les 36 I.P.A. est de 25 espèces. Pour le jardin Landon la valeur de la richesse totale est de 24 espèces par contre celle de jardin 5 juillet est de 20 espèces. La richesse moyenne est de 9.37 espèces pour le jardin Landon et de 8 espèces pour le jardin 5 juillet.

Il est à noter que les deux espèces : Passer domesticus et Passer Hispaniolensis ne sont pas prises en considération, et c’est l’espèce hybride Passer domesticus x Hispaniolensis qui entre dans les calculs des paramètres dans les deux milieux d’étude, à cause de la difficulté de différentiation entre ces trois espèces au cours des relevés.

Les valeurs enregistrées pour le jardin Landon sont plus élevées, ceci peut être dû à la physionomie différente de la végétation, comme il précise BLONDEL (1975), le deuxième facteur c’est la fréquentation humaine quotidienne de jardin 5 juillet qui est situé en plein mouvement du centre ville, ce qui présente un facteur limitant de l’enrichissement en espèces aviennes, car la plupart de celles-ci insupportent le dérangement élevé et continu (TRIPLET et al., 2003 in MERABAT et al., 2010) .

D’après THIOLLAY (1979) in SAAIDANE (2006) le développement de la végétation et sa complexité floristique et structurale favorisent la diversification des ressources trophiques et l’étalement dans le temps de leur disponibilité. C’est la raison pour la quelle la richesse totale se diffèrent d’une station à l’autre, SAIDANE (2006) par exemple a enregistré la valeur de 19 espèces

Jardin London Jardin 5 juillet Totale

Richesse totale S 24 20 25

Richesse moyenne Sm 9.37 8

dans la palmeraie de Foghala et 21 espèces dans la palmeraie de Filiache à Biskra, alors que Les résultats notés par MERABAT et al. (2010) dans les jardins de l’INA (El Harrach) rejoignent ceux de notre travail avec une valeur de la richesse totale de 24 espèces et une valeur de la richesse moyenne (Sm) de 8,9 espèces.

1.3.4.3. Densité spécifique et totale des espèces aviennes dénombrées dans les deux jardins

1.3.4.3.1. Résultats

La densité spécifique des deux jardins pour chaque espèce est citée dans le tableau 27.

Tableau 27 : Valeur de la densité spécifique des espèces aviennes dénombrées dans les deus jardins

Streptopelia tdecaocto 1.8 2

Streptopelia senegalensis 0.95 1.4

Merops opiaster 0.6 1.3

Phoenicurus ochruros 0.05 -

Turdus merula 0.9 0.3

Cercotrichas galactotes 0.05 0.05

Ficedula hypoleuca 0.1 0.3

Erithacus rubecula - 0.1

Sylvia melanocephala 0.2 1.45

Hippolais pallida 0.35 0.1

Phylloscopus collibita 0.1 0.2

Parus caeruleus 0.1 -

Sturnus vulgaris 0.05 -

Passer domesticus x Hispaniolensis 2.4 3.45

- : espèce absente

1.3.4.3.2. Discussions

La densité des espèces aviennes se diffère entre les deux jardins et également d’une espèce à autre dans le même jardin, en effet, la densité totale des espèces aviennes notée dans le jardin Landon est de 11.3 couples/ha plus faible que celle notée dans le jardin 5 juillet avec 13 couples/ha.

A titre de comparaison, les valeurs élaborées par SAAIDANE (2006) sont de 14.9 couples/ha dans la palmeraie de Faliache et 13.2 couples/ha dans la palmeraie de Foghala, alors que GUEZOUL et al. (2006) ont mentionné 8.8 couples/ha dans une palmeraie traditionnelle de Mkhadma et de 6.4 couples/ha dans une palmeraie moderne.

Les valeurs sont comprises entre 0.05 et 2.4 couples/ha dans le jardin Landon, où elles dominent Passer domesticus x Hispaniolensis avec 2.4 couples/ha, Streptopelia decaocto avec 1.8 couples/ha, Serinus serinus avec 1.1 couples/ha, Streptopelia senegalensis avec 0.95 couples/ha, Columba livia et Turdus merula avec 0.9 couples/ha. Les autres espèces sont moins représentées avec des valeurs comprises entre 0.6 et 0.05 couples/ha, ces espèces sont attirées par les frits des acéracées présentes en abondance dans le jardin.

Au niveau du jardin 5 juillet, les valeurs se modifient entre 3.45 et 0.05 couples/ha, la densité la plus élevée est enregistrée chez Passer domesticus x Hispaniolensis avec 3.45 couples/ha, ensuite ils arrivent Streptopelia decaocto avec 2 couples/ha, Sylvia melanocephala avec 1.45 couples/ha, Streptopelia senegalensis avec 1.4 couples/ha, Merops opiaster avec 1.3 couples/ha et Columba livia avec 1 couples/ha. Les autres espèces présentent des densités comprises entre 0.45 et 0.05 couples/ha.

Serinus serinus 1.1 0.45

Fringilla coelebs 0.05 0.05

Emberiza striolata 0.4 0.1

Milaria calandra 0.25 0.25

Corvus corax 0.05 0.05

Densité totale D (couples par ha)

11.3 13

1.3.4.4. Fréquences d’occurrence et constance des espèces aviennes dénombrées dans les deux jardins

1.3.4.4.1. Résultats

Les résultats concernant les fréquences d’occurrence et constance des espèces aviennes recensées dans les deux milieux d’étude d’après les I.P.A effectués durant la période d’étude sont cités dans le tableau 28.

Tableau 28 : Valeurs des fréquences d’occurrence et constance des espèces aviennes recensées dans les deux jardins

Espèces Jardin London Jardin 5 juillet

- : Espèce absente Cl : Classe Fo : Fréquence d’occurrence

O : Omniprésente A : Accessoire R : Régulière Ac : Accidentelle C : Constante

1.3.4.4.2. Discussions

D’après les résultats obtenus, on note que les espèces omniprésentes avec une fréquence d’occurrence de 100 % dans le jardin Landon sont Streptopelia decaocto, Streptopelia senegalensis, Passer domesticus x Hispaniolensis et Serinus serinus, par contre dans le jardin 5 juillet sont Streptopelia decaocto et Passer domesticus x Hispaniolensis.

Alors que la catégorie constante avec une fréquence d’occurrence comprise entre 80% et 90% est représentée par Turdus merula dans le jardin Landon et Streptopelia senegalensis, Sylvia melanocephala dans le jardin 5 juillet.

Les espèces régulières avec une fréquence d’occurrence variante entre 50% et 65% sont représentées par Columba livia et Hippolais pallida dans le jardin Landon et Columba livia et Serinus serinus.

Concernant les espèces accessoires notées dans le jardin Landon avec une fréquence d’occurrence comprise entre 25 % et 40% sont Merops opiaster, Ciconia ciconia, Sylvia melanocephala, Phylloscopus collibita,, Emberiza striolata et Milaria calandra, alors que dans le jardin 5 juillet elles sont Merops opiaster, Turdus merula, Ficedula hypoleuca, Phylloscopus collibita et Milaria calandra.

En dernier lieu et avec une fréquence d’occurrence variante entre 10% et 20 %, elles arrivent les espèces accidentelles représentées par les 11 espèces restantes soit 45.83 % de l’ensemble des espèces dans le jardin Landon et par les 8 espèces restantes soit 40 % de l’ensemble des espèces dans le jardin 5 juillet.

Les espèces accidentelles marquent le plus grand pourcentage avec 45.83% au jardin Landon et 40% au jardin 5 juillet, ensuite ils arrivent les accessoires en deuxième lieu avec 25% au jardin Landon et 30%au jardin 5 juillet, les autres catégories marquent des taux plus faibles dans les deux jardins (Fig.30).

En comparaison avec les travaux effectuées dans les palmeraies du biskra, SAAIDANE (2006) a noté des taux de 55% et 52.4% respectivement à Fogala et Filiache des espèces accidentelles, alors que les espèces omniprésentes sont les moins représentées occupant 9.5 % à Filiache dominée par Streptopelia turtur et aucun espèce à Fogala ,

1.3.4.5. Fréquences centésimales des espèces aviennes recensées dans les deux jardins

1.3.4.5.1. Résultats

Les valeurs des fréquences centésimales des espèces aviennes observées dans les deux jardins sont indiquées dans le tableau 29.

Tableau 29 : Fréquences centésimales des espèces aviennes recensées dans les deux milieux d’étude

Fig.30:La constance des espèces aviennes recencées dans les deux jardins

Espèces Jardin London Jardin 5 juillet

Ni AR% Ni AR%

Ni : Nombre d’individus AR : Abondance relative - : Espèce absente

1.3.4.5.2. Discussions

Au terme de nos résultats, il apparait qu’il existe une variabilité entre les fréquences des espèces dans le même milieu et également entre les fréquences des deux milieux. Parmi les 226 spécimens dénombrées dans le jardin Landon c’est Passer domesticus x Hispaniolensis qui domine avec 21.24 % de l’ensemble des espèces, ensuite il vient Streptopelia decaocto avec 15.92% de l’ensemble des espèces, les autres espèces présente des fréquences variantes entre 00.44% et 9.73%.

Au niveau de jardin 5 juillet, il est dénombré 230 individus et c’est Streptopelia decaocto qui domine avec 17.39 % de l’ensemble des espèces, puis il arrive Passer domesticus x Hispaniolensisa avec 16.96 %, les autres espèces présentent des fréquences fluctuant entre 00.43% et 12.61% de l’ensemble des espèces.

Ceci, met en relief la large répartition de ces deux espèces dans tous les types de milieux agricoles au même titre qu’en ville où elles ont développé une bonne relation de commensalisme avec l’homme.

continue de cette espèce dont la progression débutait depuis 1996 en Algérie et s’est, par la suite, étendue dans tout le Nord du pays progressivement notamment dans les zones urbaines.

1.3.5. Exploitation des résultats par des indices écologiques de structure de

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