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CHAPITRE 2. R EVUE DES TRAVAUX ANTERIEURS 3

3.1.  Introduction 67 

3.2.10.  Analyses statistiques 76 

3.2.10.1. Paramètres zootechniques

Le taux de perte des CIDR a été calculé en utilisant toutes les brebis qui ont reçu un CIDR. Cependant, les 18 brebis ayant perdu leur CIDR ont été exclues des analyses ultérieures (taux d’induction des chaleurs, fertilité, prolificité…). Les femelles n’ayant pas montré de signes d’œstrus n’ont pas été inséminées et ne sont donc pas considérées dans les analyses concernant les résultats d’inséminations (fertilité, intervalle chaleur-IA et retrait-IA, prolificité, efficacité globale).

À la bergerie D, la détection des chaleurs a été effectuée avec un seul bélier fertile muni d’un tablier. Comme le bélier était introduit dans chaque groupe à tour de rôle, un décalage entre les traitements a été créé dans la détection des chaleurs. Les informations concernant la répartition de la venue en chaleur n’ont donc pas été considérées dans les analyses. Dans les essais A1, B et C1, les retraits des CIDR des brebis du traitement Témoin ont été faits en trois sous-groupes. Comme les béliers vasectomisés ont tous été introduits à la même heure pour tous les traitements (15 h suivant les retraits des CIDR des brebis T14 et T5), l’intervalle de temps entre le retrait des CIDR et l’introduction du bélier vasectomisé pour les brebis du traitement Témoin a donc été différent pour les trois sous-groupes de retrait (respectivement 16 h, 18 h et 20 h du retrait). Ainsi, les informations concernant la répartition de la venue en chaleur des brebis Témoin de ces trois essais ont été retirées des analyses. À la bergerie B, une brebis a été inséminée au mauvais moment, cette brebis a donc été retirée de l’analyse de la fertilité. Donc au total, 360 brebis ont été synchronisées et 330 ont été inséminées (111, 110 et 109 pour T14, T5 et Témoin).

Les résultats ont d’abord été analysés par essai. Le poids vif, l’âge et les intervalles de temps (début de la chaleur-IA, retrait du CIDR-IA) ont été comparés à l’aide de la procédure MIXED de SAS (2001) en utilisant le traitement (T14, T5 et Témoin) comme facteur fixe. Concernant les données catégoriques multinomiales (état de chair, prolificité, efficacité), la procédure GLIMMIX a été choisie en utilisant une fonction des logits cumulés (link = cumlogit). Lorsque l’effet des traitements était significatif, les moyennes ont été comparées en utilisant l’énoncé CONTRAST approprié. Au sujet de la répartition de la venue en chaleur, des tests de comparaison multiples Tuckey-Kramer ont été faits, ce qui signifie que ce sont des valeurs de P ajustées qui ont été utilisées pour comparer les trois traitements entre eux. Les intervalles utilisés pour la répartition de la venue en chaleur ont été déterminés avec la fonction arrondi, donc l’intervalle 12-13 h équivaut aux heures de venues en chaleur situées entre 11,5 à 13,49 par exemple. Les paramètres exprimés en pourcentages (taux de venue en chaleur induites dans les 27 h suivant le retrait du CIDR, fertilité) ont été traités comme des données binomiales (0 et 1) en utilisant la fonction de lien logit (link = logit) de la procédure GLIMMIX. Dans cette situation, les moyennes des traitements ont été comparées en utilisant le test de comparaison multiple de Tukey-Kramer

(LSMEANS/PDIFF). L’analyse de la fertilité selon les intervalles de temps entre le retrait du CIDR et l’IA des brebis T14 et T5 a aussi été faite grâce à la procédure GLIMMIX sur les intervalles de 39 à 43 h pour les T5 et de 36 à 42 h pour les T14. C’est la différence de fertilité entre les intervalles arrondis qui a été comparée.

3.2.10.2. Dosages hormonaux

Progestérone. Deux brebis n’ont pas montré de signe d’œstrus pendant les 50 h de

prélèvements; leurs échantillons sanguins n’ont donc pas été dosés. Ainsi, ce sont les informations obtenues sur 18 brebis qui ont pu être utilisées afin d’étudier l’effet des traitements sur les concentrations de progestérone pendant un traitement au CIDR. Les dosages hormonaux ont montré la présence de progestérone endogène (>1 ng/ml) chez sept brebis au moment de la pose des CIDR. Pour les analyses des profils de progestérone lors des traitements au CIDR, seules les brebis ne présentant pas de progestérone endogène à la pose ont été utilisées (n=11). Les moyennes de progestérone ont été comparées à chaque journée de prélèvement avec la procédure MIXED de SAS (2001). Le traitement (T14, T5 et Témoin) a été utilisé comme facteur fixe et les moyennes des traitements ont été comparées en utilisant le test de Tukey-Kramer lorsque nécessaire.

LH. Les données de trois brebis n’ont pas été utilisées pour le dosage de la LH puisqu’elles

n’étaient pas venues en chaleur à 27 h du retrait du CIDR. Les prélèvements ont donc cessé en cours de route sur ces trois brebis. Le moment du pic de LH a été déterminé chez les 17 brebis en utilisant le graphique des concentrations de LH sanguine en fonction de l’heure de prélèvement post-retrait. L’heure à laquelle le point était le plus élevé a été utilisée comme moment du pic de LH. Les intervalles de temps (h) entre le retrait du CIDR et le pic de LH et entre le début de la chaleur et le pic de LH ont été calculés. Ces variables ont été analysées à l’aide de la procédure MIXED de SAS (2001) en utilisant le traitement (T14, T5 et Témoin) comme facteur fixe. Les moyennes ont été comparées en utilisant le test de Tukey-Kramer. Les brebis ont été catégorisées selon l’absence ou la présence de progestérone endogène au moment de la pose du CIDR (0 ou 1). Ce facteur et son interaction avec le traitement ont été considérés dans une analyse séparée.