• Aucun résultat trouvé

ANALYSE DES DONNEES RECUEILLIES

Chapitre IV. Des méta-dispositifs communicationnels et organisationnels

Dans ce chapitre, nous analysons les Tiers Lieux comme des méta-dispositifs communicationnels et organisationnels. Le concept de dispositif se présente, nous l’avons vu dans le premier chapitre, comme étant un ensemble d’éléments ordonnés « en vue d’un but précis » (Cnrtl, 2016) et selon Michel Foucault comme un « ensemble résolument hétérogène, comportant des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales, philanthropiques ; bref, du dit aussi bien que du non-dit, voilà les éléments du dispositif. Le dispositif lui-même c’est le réseau qu’on établit entre ces éléments » (Foucault, 1977, p 299).

A partir de cette définition, nous pensons que le concept de dispositif se manifeste à un double niveau de représentations. Le premier niveau résulte des éléments techniques et technologiques conduisants des acteurs humains et agencés dans des environnements sociaux, et le deuxième niveau, d’ordre « méta » surplombe l’ensemble de ces agencements et pouvant se traduire par un méta-dispositif. Autrement dit, les Tiers Lieux correspondent du fait de leurs agencements et des différents services humains et techniques, outils et machines mis à dispositions des usagers, à des méta-dispositifs communicationnels et organisationnels dans lesquels s’opèrent des interactions entre le social et l’offre technique et illustrés par les équipements techniques et technologiques installés (ordinateurs, smartphone, imprimante 3D, petit et moyen outillage, tables et chaises, bibliothèques, paillasses scientifiques). Par ailleurs, en prenant connaissance d’un ensemble d’articles scientifiques traitant des Tiers Lieux, nous avons exposé qu’un auteur comme Antoine Burret présente les Tiers Lieux comme des dispositifs destinés à permettre aux usagers d’échanger, de partager, de collaborer, et de réaliser des projets individuels et ou collectifs.

La définition du chercheur en socio-anthropologie Antoine Burret expose les Tiers Lieux comme des dispositifs proposant la mise en commun de savoir, de ressources et œuvrant pour des créativités de « biens communs pour favoriser la résolution de problèmes de société.» (Burret, 2014, p 1). Cette définition résume la correspondance des Tiers Lieux comme éléments participants à l’amélioration de la société « favorisant le développement économique des territoires » (ibid, p 3) et reposant également sur la mutualisation et le développement des idées. En complément de sa définition, nous proposons de compléter sa conception avec le préfixe grec « méta » symbolisant une représentation définitionnelle supérieure et enveloppant tout un ensemble de dispositifs d’ordre techniques et technologiques et internes aux Tiers Lieux.

Le concept du méta-dispositif communicationnel et organisationnel que nous proposons concerne un ensemble d’interactions entre les individus, d’individus à outils et à machines en plus d’éléments ordonnés disposant à la réalisation de projets individuels ou collectifs. Cette dimension « méta » permet de mieux saisir l’ensemble des phénomènes communicationnels et organisationnels qui se développent dans les Tiers Lieux, et renvoyant dans leur dimension empirique aux ateliers de fabrication numérique (Fablabs) et aux espaces de co-working. Dans un premier temps, nous exposons la genèse du concept de méta-dispositif, puis dans un second temps nous proposons d’analyser les données de terrain pour démontrer que les Tiers Lieux sont des méta-dispositifs. Il s’agit de démontrer également que l’ensemble des éléments techniques, économiques et sociaux des Tiers Lieux conduit les usagers à communiquer et à s’organiser. Enfin, dans un troisième temps, nous exposons le méta-dispositif comme un outil qui dispose les usagers à la réalisation d’un ensemble d’activités, étudiantes, amateurs et professionnelles.

IV.1. Genèse du concept

Le concept de méta-dispositif provient d’une articulation entre plusieurs propositions d’outils d’analyse que nous avons identifiés durant notre recherche. Il s’agit à la fois du concept de dispositif existant dans la littérature scientifique, et fait suite à un échange discursif avec notre directrice de recherche sur l’existence d’une dimension « méta » qui intègre les différents éléments sociaux et techniques de notre objet de recherche. Associé à la question du dispositif qui apparaît dans les lectures scientifiques et particulièrement en anthropologie avec des auteurs tels qu’Antoine Burret qui considère les Tiers Lieux comme des dispositifs, nous avons articulé cette dimension « méta » à ce concept de dispositif. Le méta-dispositif apparaît comme un dispositif de dispositif qui participe à conduire des usages, à partager, à collaborer et à réaliser des projets indépendants ou collectifs. De même, le concept de « méta-dispositif » se présente dans les travaux de recherche du sociologue Jean-Luc Metzger163 sur la thématique des centres d’appels. Le sociologue expose le fait que les centres d’appels constituent un « méta-dispositif de gestion, c’est à dire un cadre général structuré et structurant, une sorte de « modèle générique d’organisation » qui articule principes, discours et outil de gestion » (Metzger, 2012, p 18). A partir de ces deux propositions, il peut être intéressant d’articuler le concept de méta-dispositif aux Tiers Lieux afin de mettre en avant leurs caractéristiques à partir des éléments sociaux et techniques présents en interne. En effet, les Tiers Lieux se présentent comme des environnements à l’intérieur desquels suivant les modèles se développent et se réalisent des projets à des fins étudiantes, amateurs et professionnelles par les usagers. De même, ils s’illustrent comme des lieux de sociabilités entre usagers qui partagent des compétences et peuvent échanger des

163 Jean-Luc Metzger est sociologue à Orange Labs, et chercheur associé au Centre Pierre Naville et au Cnam – Lise.

expériences à la fois personnelles mais également professionnelles. Enfin, les Tiers Lieux se distinguent par une utilisation importante des TIC transformant les conditions de travail et de production des usagers (gestion de projets, travail à distance et autonomie, horizontalité des interactions, fonctionnement par réseaux).

IV.2. Le méta-dispositif : un outil d’analyse spécifique

La dimension « méta » que nous avançons et qui traduit l’existence d’un méta-dispositif communicationnel et organisationnel amplifie la nature des Tiers Lieux à partir de différents éléments techniques et technologiques intégrés. Le méta-dispositif désigne une concept théorique englobant les différents aspects du Tiers Lieu existant. Il s’agit de l’ensemble des éléments communicationnels et organisationnels identifiés dans ces environnements, à la fois intégrant les aspects humains (animateurs, médiateurs, gestionnaire) que techniques (dispositifs socio-techniques : ordinateurs, smartphone, réseaux sociaux numériques, Internet, ligne téléphonique, imprimante 3D, photocopieuse, outillage). Le méta-dispositif constitue selon nous un outil interprétatif destiné à rendre compte des éléments sociaux et techniques présents dans les Tiers Lieux et à plusieurs niveaux. Du point de vue social, il s’agit des différents dispositifs humains présents dans ces environnements qui participent à la fois à l’accueil des publics d’usagers, à leurs accompagnements dans la réalisation de leurs projets, et qui peuvent avoir des missions d’encadrements suivant les activités organisées. Ces dispositifs humains concernent des animateurs dont la fonction peut être de diffuser de la connaissance et de faciliter l’accès aux outils et machines numériques et de les entretenir, ainsi que la conduite des usagers qui utilisent les technologies pour réaliser leurs projets. Egalement, pour les gestionnaires, il s’agit d’accueillir les publics intéressés par les Tiers Lieux, de mener à bien des activités événementielles afin de favoriser les rencontres entre usagers et également de développer des outils de communication (Internet, supports de communication) pour améliorer la visibilité des Tiers Lieux. Enfin, concernant les dispositifs techniques présents dans les Tiers Lieux, il s’agit de l’ensemble des éléments techniques installés dans ces environnements depuis les ordinateurs personnels, les téléphones portables utilisés pour passer des appels avec les clients et institutions, d’Internet, des réseaux sociaux numériques qui alimentent la communication entre les usagers, des machines-outils présentes dans les ateliers de fabrication numériques destinés à réaliser des projets de créations, et du matériel de reprographie de type photocopieurs pour la réalisation de documents.

La prochaine sous-partie présente la spécificité du méta-dispositif associant un construit social et une offre technique dans les Tiers Lieux.

IV.3. Des modes d’organisations pour des projets indépendants.

En associant la dimension « méta » au concept de Tiers Lieux, présentés comme un méta-dispositif communicationnel et organisationnel, nous exposons le fait que ce concept constitue un outil d’analyse approprié destiné à identifié à la fois le construit social et l’offre technique interne à ces environnements. Le méta-dispositif dispose ses usagers à un ensemble d’activités étudiantes, amateurs, et professionnelles. Il peut s’agir à la fois de réalisation de projets professionnels individuels mais également collectif dans le cadre de la réalisation d’un objet technique 3D, ou bien lors de tâches réalisées durant le travail des usagers (utilisation de l’Internet, des réseaux sociaux numériques, appels téléphonique, recherche d’informations sur les moteurs de recherche, réunions professionnelles). Le méta-dispositif communicationnel et organisationnel devient un concept déterminant pour l’analyse des Tiers Lieux qui contiennent tout un ensemble d’autres dispositifs humains, techniques et technologiques existants. L’illustration que nous proposons pour rendre compte de la structure du méta-dispositif communicationnel et organisationnel relatif aux Tiers lieux s’organise en deux niveaux. Le premier niveau concerne les différents dispositifs techniques présents dans les Tiers Lieux en relation avec les usagers. Les différents dispositifs techniques correspondent aux ordinateurs, téléphones mobiles, tablettes tactiles, machines à imprimer, photocopieuse, présents à l’intérieur des Tiers Lieux, autrement dit tout dispositif technique utilisable par les usagers. Le deuxième niveau renvoie à la dimension méta du dispositif communicationnel et organisationnel qui englobe l’ensemble des différents dispositifs présents et utilisés dans les Tiers Lieux.

CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous avons présenté le concept de méta-dispositif comme un outil d’analyse des Tiers Lieux. Nous avons exposé l’origine de ce concept à partir d’un ensemble de lectures scientifiques, et de la manière dont nous avons décidé de l’intégrer dans notre recherche. Le méta-dispositif est un outil conceptuel articulant des éléments sociaux (humains) et des méta-dispositifs techniques (non-humains). Il permet d’analyser les Tiers Lieux comme un enchevêtrement de ressources humaines et d’éléments techniques et technologiques internes à ces environnements. Le prochain chapitre intitulé : « Analyse des données de terrains » analyse l’ensemble des données recueillies par l’observation, la conduite d’entretiens qualitatif et l’analyse de contenu liés aux différents Tiers Lieux ciblés.

Chapitre V. Analyse des données de terrains

Cette partie concerne l’analyse des donnés des terrains suite au travail de recherche empirique effectué dans les cinq Tiers Lieux afin de vérifier les hypothèses de travail. L’objectif de ce chapitre est d’analyser les données recueillies en lien avec la problématique de recherche. Elle s’organise en trois parties. La première partie expose les différents projets réalisés à l’intérieur de ces environnements sociaux. Une deuxième partie porte sur la notion de sociabilités et met en avant les relations existantes entre les différents usagers de Tiers Lieux. Enfin, une troisième partie concerne les usages liés aux machines et équipements technologiques existants suivant les Tiers Lieux concernés. Il s’agit de répondre à la problématique établie qui se compose de notre question centrale et de nos hypothèses de travail. L’ordre de ces parties correspond à la progression linéaire des hypothèses développées. En effet, la première hypothèse concerne la présence de porteurs de projets qui développent des projets dans une dynamique de l’entrepreneuriat. La deuxième hypothèse renvoie au fait que les Tiers Lieux correspondent à des lieux de sociabilités, enfin la troisième hypothèse indique que ces environnements s’appuient sur des usages des TIC et des technologies et qui participent du processus d’informatisation de toutes activités dans la société.

V.1. Les Tiers Lieux, des environnements en mode projet.

La mode projet tient une place prépondérante dans le fonctionnement et la dynamique des Tiers Lieux que constituent les ateliers de fabrication numérique et les espaces de co-working. Le projet se définit comme « ce que l'on a l'intention de faire et estimation des moyens nécessaires à la réalisation » (Cnrtl, 2016). Selon Boutinet, nous l’avons vu, le projet se présente « travers une matérialisation de l’intention » (Boutinet, 2015, p3). Concernant le mode projet dans les Tiers Lieux, celui-ci correspond à un ensemble d’activités crées pour répondre aux besoins spécifiques des usagers. La créativité devient inhérente au mode projet et s’expose à partir des réalisations d’objets techniques développés dans les ateliers de fabrication numérique, et d’activités conçus dans les espaces de co-working. A partir des observations de terrains et des entretiens conduits auprès des usagers de Tiers Lieux, nous avons analysé plusieurs formes de projets pour lesquels la créativité se manifestait à l’intérieur des Tiers Lieux (projets composites, mécaniques, informatiques, et également de formation, et d’accompagnement aux projets pour les usagers par la création par exemple d’agence de communication interne aux espaces de co-working). La classification que nous proposons s’organise à par une progression linéaire et croissante dans l’ordre des terrains observés : PMC Lab, Carrefour Numérique 2, Sandbox 212, Arsenal et Studios Singuliers.

V.1. A Le PMC Lab

Le PMC Lab est un atelier de fabrication numérique de l’Université Pierre et Marie Curie situé à Paris. Cet atelier met à la disposition des étudiants animateurs ou usagers un ensemble d’outils numériques en plus d’équipements techniques tels que des imprimantes 3D et une découpeuse laser. L’atelier est une association offrant également à ces étudiants des temps de formation sur la modélisation 3D et sur des kit électroniques de types Arduino. Les porteurs de projets étudiants du lieu peuvent ainsi développer leurs idées concrètement en utilisant les différents outils mis à leurs dispositions. A partir des observations réalisées dans l’atelier durant plusieurs semaines et des entretiens conduits auprès des étudiants usagers du lieu, nous allons exposer les différents projets développés à travers un ordre thématique : projets composite, mécanique et robotique, informatique, et physique en lien avec les formations universitaires des étudiants.

V.1.A.a. Les projets composites

Le premier projet observé est celui d’un capteur de pollution réalisé par une équipe de chercheurs. Il permet de mesurer et à connaître la qualité de l’air environnant. Ce projet a pour intérêt de présenter des informations à propos des gaz environnants aux individus soucieux de la qualité de l’air. Le matériel employé repose sur une carte Arduin pour la programmation, un module Grove Base Shield couplé à la carte Arduino, un écran LCD, des capteurs de CO2, multigaz, de particules et de températures ainsi qu’un ventilateur pour faire circuler l’air à l’intérieur de la boite, enfin une boite compartimentée pour accueillir l’ensemble des composants électroniques du capteur de pollution. Un deuxième projet est celui d’une réalisation de portes manteaux en bois. Il permet de ranger des vêtements au niveau des différents paillasses de l’atelier. Enfin, un troisième projet réalisé par l'un des responsables de l'atelier est celui d'un cachet à collyre romain en plastique. Les cachets à collyre sont développés à l'époque de l'antiquité romaine en vue d’estampiller les collyres avant leurs utilisations.

V.1.A.b. Les projets de mécanique et de robotique

Un projet de réalisation de robot de type Rover conçu pour l'évènement universitaire Les Sorbonnales a été développé lors de nos phases d’observations. Le Rover est un robot à roues mobiles d'exploration du sol. Un autre projet de robot imprimé en 3D en Open Source baptisé Inmoov et réalisé à l'origine par le designer français Gael Langevin a été également réalisé. Il est développé à partir de l’imprimante 3D MakertBot Replicator 2. Egalement, la conception de robots hexapodes a été observé durant la phase d’enquête. Il s’agit de robots mobiles dont la locomotion repose sur des paires de

pattes. Pour leurs réalisations, des machines-outils telles que la CIF Technodrill ont été utilisées en plus de la découpeuse laser pour la structure de base du robot en ABS, ainsi que des bouts de pattes du robot intégrant des capteurs de contacts conçus à partir des imprimantes 3D. Enfin, des robots de « tirer à la corde » ont été développés par les étudiants pour leurs unités de formation de physique et réalisés dans le cadre d’une compétition de tirer à la corde de robots.

V.1.A.c. Les projets d’informatique

Plusieurs projets informatiques ont été réalisés à l’intérieur de l’atelier. Un étudiant a développé un jeu vidéo de type Tamagotchi programmé en langage informatique C++. Egalement, un projet de compteur Geiger baptisé Open Geiger réalisé dans le cadre de la Fête de la Science. Le compteur Geiger permet de mesurer des particules dans l’air et dispose de LED pour afficher les résultats. Enfin, des projets de types microcontrôleur électronique Arduino avec interface ont été réalisés pour afficher des valeurs des différents capteurs (températures, humidité) sur des écrans LCD dans l’atelier.

V.1.A.d. Les projets de physique

D'autres projets de fabrication ont également pu être observés tels que la construction d’une machine à ferrofluide qui permet de voir remonter le fluide lorsqu’un aimant est posé au dessus de la machine. Egalement une machine à brouillard ou ionisateur préparé par des étudiants fait partie de l’un des projets développés par les étudiants du PMC Lab. De même, la réalisation d’un démonstrateur à ondes stationnaires (sorte d'appareil scientifique qui permet de mettre en évidence le fonctionnement des ondes stationnaires c'est à dire de phénomène d'une propagation simultanée de plusieurs ondes dans des sens opposés) fait parti des projets observés dans l’atelier. Enfin, d'autres projets comme celui d'une cloche en verre constitué de plaque de polycarbonate pour faire du vide dans le domaine de la physique ont pu être observés.

V.1.A.e. Plusieurs projets exposés par les étudiants

Concernant les entretiens réalisés avec les étudiants ils révèlent de l’intérêt pour la diversité des projets réalisés. Des étudiants expliquent qu'ils font par exemple « beaucoup d'impression 3D » et qu'ils peuvent également réaliser « des circuits imprimés » ou bien encore « des boites » Un autre étudiant rappelle qu'il utilise « les imprimantes 3D pour faire des molécules, des systèmes, des outils pédagogiques » se destinant à la formation pédagogique auprès d’autres étudiants. Egalement, un autre

étudiant de l’atelier exprime son intérêt pour les projets avec l'idée qu'il peut faire « du prototypage, des montages pour des petites expériences, des fois des trucs pour s'amuser également ».

V.1.B. L’atelier de fabrication numérique du Carrefour Numérique 2

Les observations réalisées à l'atelier de fabrication numérique du Carrefour Numérique révèlent la présence de nombreux projets de fabrication et de production développés par les usagers de ce Tiers Lieu. La classification par thématiques que nous proposons s’organise en trois niveaux : les projets composites, les projets de robotique et les projets électroniques.

V.1.B.a. Les projets composites

Un premier projet de fabrication de dinosaures en bois est développé par des usagers impliqués dans l’atelier comme éléments décoratifs. Il s’agit de projets de création. Des projets de fabrication comme des petites sculptures de chien et de chat en bois sont aussi développés pouvant servir de d’objets décoratifs. Un projet de types Talkie-Walkie à partir d'éléments issus d'autres objets en bois ou en plastique destiné à la transmission des informations peut être considéré comme un objet divertissant. De même, la réalisation de lunettes pour l'évènement Halloween fait partie des projets développés par les usagers de l’atelier et à des fins de festivités. D’autres usagers peuvent également réaliser des pièces en 3D sur ordinateurs avec le logiciel de dessin vectoriel Inskape et modéliser une tour Eiffel de couleur noire comme éléments de décorations. La réalisation de projets tangibles comme un ballon de luminothérapie ou bien de drone quadricoptère en mdf (composite de bois) comme objets de décorations et de divertissement est également intégré dans la diversité des projets de l’atelier. Il peut

Documents relatifs