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Les paragraphes qui suivent décrivent en détails l’interprétation des résultats de diagra- phies, puits par puits.

D.0.1 Puits avec collerette de bentonite

(a) L’Islet : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.2aet3.4a) révèle la présence d’au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure3.5a) présente trois maxima locaux. Ces résultats suggèrent la présence de trois populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence d’une collerette de bentonite, de schiste gris-noir et de schiste rouge autour de ce puits (AnnexeA). Les trois maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des montmorillonites (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Fi- gure3.5a), mais la Figure3.7aindique une corrélation discontinue entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur, ce qui suggère un partitionnement suboptimal des données.

(b) Nantes : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.2bet3.4b) révèle la présence d’au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure3.5b) présente trois maxima locaux. Ces résultats suggèrent la présence de trois populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence d’une collerette de bentonite, d’argile silteuse et de roc schisteux autour de ce puits (AnnexeA). Deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie ces populations d’argile comme des montmorillonites, tandis que le troisième maximum local se situe entre 12 et 25, ce qui classifie cette population comme une kaolinite (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A n’a pas été identifié sur le maxi-

mum global (Figure3.5b), et la Figure3.7bindique une corrélation discontinue entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur, ce qui suggère un partitionne- ment suboptimal des données.

(c) Stanstead : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures 3.2c et

3.4c) révèle la présence d’au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure 3.5c) présente trois maxima locaux, dont deux sont très rapprochés. Ces résultats suggèrent la présence de deux populations d’argile, qui pourraient être expliquées par la présence d’une collerette de bentonite et du roc autour de ce puits ; la composition du roc n’étant toutefois pas détaillée sur le schéma d’amé- nagement (Annexe A). Deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie ces populations d’argile comme des montmorillonites, tandis que le troisième maximum local se situe entre 2 et 3,5, ce qui classifie cette popu- lation comme une illite (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur un des maxima globaux, et la Figure3.7cindique une corrélation entre les points de me- sure de la grappe A et la profondeur jusqu’à environ 4,75 m, ce qui suggère également la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(d) Saint-Camille : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.2det

3.4d) révèle la présence d’au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure3.5d) présente trois maxima locaux, dont deux sont très rapprochés. Ces résultats suggèrent la présence de deux populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence d’une collerette de bentonite et de schiste à py- rite autour de ce puits (AnnexeA). Les trois maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des montmorillonites (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié entre les deux maxima globaux, et la Figure3.7dindique une corrélation entre les points de me- sure de la grappe A et la profondeur jusqu’à environ 5,5 m, ce qui suggère également la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(e) Saint-Charles-de-Bellechasse : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.2eet3.4e) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tan- dis que celle des concentrations en Th et K (Figure 3.5e) présente trois maxima lo- caux. Ces résultats suggèrent tout de même la présence de trois populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence d’une collerette de bentonite et d’une al- ternance de schiste noir et rouge autour de ce puits. Les lits de schiste noir et rouge doivent être suffisament épais pour constituer deux populations d’argile distinctes ; l’épaisseur des lits n’est toutefois pas détaillée sur le schéma d’aménagement (An- nexe A). Les trois maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des montmorillonites (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Fi- gure 3.5e), et la Figure 3.7e indique une corrélation entre les points de mesure de la

grappe A et la profondeur jusqu’à environ 5 m, ce qui suggère également la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(f) Sainte-Famille : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.4f) révèle la présence d’au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure3.5f) présente deux maxima locaux. Ces résultats suggèrent la présence de deux populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence de silt graveleux et d’une alternance de shale rouge et gris autour de ce puits ; la pré- sence d’une collerette de bentonite n’est donc pas suspectée. Les lits de shale rouge et gris doivent être suffisament minces pour constituer une population d’argile confon- due ; l’épaisseur des lits n’est toutefois pas détaillée sur le schéma d’aménagement. (AnnexeA). Les deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des montmorillonites (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A n’a pas été identifié sur le maximum global (Figure3.5f), mais la Figure3.7findique une corrélation entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jusqu’à environ 5.75 m, ce qui suggère la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(g) Saint-Rémi-de-Tingwick : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Fi- gures3.2get3.4g) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure3.5g) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule population d’argile, qui peut être expliquée par la présence de till gris ou de shale noir calcareux autour de ce puits ; la présence d’une collerette de bentonite n’est donc pas suspectée (AnnexeA). Le maximum glo- bal est situé sur un ratio Th/K égal à 3,5, ce qui classifie ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite ou une illite (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure 3.5g), et la Figure 3.7g

indique une corrélation entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jus- qu’à environ 5.6 m, ce qui suggère la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(h) Saint-Vallier : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.2het

3.4h) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure 3.5h) présente deux maxima locaux. Ces résultats suggèrent tout de même la présence de deux populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence d’une collerette de bentonite et de silt argileux autour de ce puits (AnnexeA). Les deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des montmo- rillonites (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure3.5h), et la Figure3.7hindique une corrélation entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jusqu’à environ 4,6 m, ce qui suggère également la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits. Il est à noter toutefois que ce puits

comporte une collerette de bentonite de seulement 2 m de profondeur (AnnexeA). (i) Weedon : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figures3.2iet3.4i)

révèle au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure 3.5i) présente deux maxima locaux. Ces résultats suggèrent la présence de deux populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence d’une colle- rette de bentonite et de roc schisteux autour de ce puits (AnnexeA). Les deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les popu- lations d’argile de ce puits comme des montmorillonites (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure3.5i), et la Figure3.7iindique une corrélation nette entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jus- qu’à environ 5,2 m, ce qui suggère également la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

D.0.2 Puits sans collerette de bentonite

(a) Asbestos : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure 3.3a) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure3.6a) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule population d’argile, qui peut être expliquée par la présence de till gris autour de ce puits (AnnexeA). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure 1.2). Les centroïdes des grappes ont été identifiés de part et d’autre du maximum global (Figure 3.6a), et la Figure 3.8an’indique aucune corréla- tion entre les points de mesure des grappes et la profondeur, ce qui suggère l’absence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(b) Compton : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure 3.3b) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure3.6b) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule population d’argile, qui pourrait être expliquée par la présence de silt ou du roc autour de ce puits ; la composition du roc n’étant toutefois pas dé- taillée sur le schéma d’aménagement (AnnexeA). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure3.6b), mais la Figure3.8bn’indique aucune corrélation entre les points de mesure des grappes et la profondeur, ce qui suggère l’absence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(c) Leclercville : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure 3.3c) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure 3.6c) présente deux maxima. Ces résultats suggèrent tout

de même la présence de deux populations d’argile, qui peuvent être expliquées par la présence de silt argileux gris et d’argile marine autour de ce puits (Annexe A). Les deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des montmorillonites (Figure1.2). Le centroïde de la grappe B a été identifié sur le maximum global (Figure3.6c), mais la Figure3.8cn’indique aucune corrélation entre les points de mesure des grappes et la profondeur, ce qui suggère l’absence d’une collerette de bentonite autour de ce puits. (d) Magog : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure3.3d) ne révèle

pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure3.6d) présente un seul maximum malgré un étalement prononcé des données. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule population d’argile, qui pour- rait être expliquée par la présence d’argile ou du roc autour de ce puits ; la composition du roc n’étant toutefois pas détaillée sur le schéma d’aménagement (Annexe A). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure3.6d), et la Figure3.8d

indique une corrélation entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jus- qu’à environ 6,5 m, ce qui suggère la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(e) Manseau : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure 3.3e) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure 3.6e) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule population d’argile, qui peut être expliquée par la présence de till autour de ce puits (Annexe A). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure 1.2). Les centroïdes des grappes ont été identifiés de part et d’autre du maximum global (Figure3.6e), et la Figure3.8en’indique aucune corréla- tion entre les points de mesure des grappes et la profondeur, ce qui suggère l’absence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(f) Saint-Albert : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure3.3f) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concen- trations en Th et K (Figure3.6f) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule population d’argile, qui peut être expliquée par la présence de till gris autour de ce puits (AnnexeA). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maxi- mum global (Figure 3.6f), mais la Figure 3.8f n’indique aucune corrélation entre les points de mesure des grappes et la profondeur, ce qui suggère l’absence d’une colle- rette de bentonite autour de ce puits.

(g) Sainte-Marie-de-Blandford : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure3.3g) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure 3.6g) présente deux maxima locaux. Ces résultats suggèrent tout de même la présence de deux populations d’argile, qui ne peuvent pas être expliquées uniquement par la présence de sable fin avec silt autour de ce puits (Annexe A) ; la présence d’une collerette de bentonite est donc suspectée. Les deux maxima locaux sont situés dans un ratio Th/K compris entre 2 et 3,5, ce qui classifie les populations d’argile de ce puits comme des illites (Figure1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure 3.6g), et la Figure 3.8g

indique une corrélation entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jus- qu’à environ 4,75 m, ce qui suggère également la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(h) Sainte-Monique : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure3.3h) révèle au moins deux populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure3.6h) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent tout de même la présence d’une seule population d’argile, qui peut être expliquée par la présence de silt argileux gris autour de ce puits (AnnexeA). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure3.6h), mais la Figure3.8hn’indique aucune corrélation entre les points de mesure des grappes et la profondeur, ce qui suggère l’absence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

(i) Val-Joli : L’estimation de la densité de probabilité du ratio Th/K (Figure3.3i) ne révèle pas la présence de plusieurs populations distinctes, tandis que celle des concentrations en Th et K (Figure3.6i) présente un seul maximum. Ces résultats suggèrent la présence d’une seule populations d’argile, qui peut être expliquées par la présence d’argile sa- bloneuse autour de ce puits (Annexe A). Le maximum global est situé dans un ratio Th/K compris entre 3,5 et 12, ce qui classifie la population d’argile de ce puits comme une montmorillonite (Figure 1.2). Le centroïde de la grappe A a été identifié sur le maximum global (Figure3.6i), et la Figure3.8iindique une corrélation entre les points de mesure de la grappe A et la profondeur jusqu’à environ 4,4 m, ce qui suggère la présence d’une collerette de bentonite autour de ce puits.

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