• Aucun résultat trouvé

L'AMPLIFICATEUR STÉRÉOPHONIQUE

Dans le document 80 gammes de mesure (Page 23-27)

<< PALACE AM323A >>

DE 80 W MUSICAUX

T

'appareil présenté ci-dessous le

L

« Palace AM323A » est un amplificateur stéréophonique de 80 W de puissance maximum, possédant de nombreux perfec-tionnements dans la correction, la protection des circuits et ·1es dis-positifs d'utilisation. La figure 1 montre-le schéma synoptique de l'un des canaux.

L'appareil est entièrement équi-pé de semi-conducteurs. Il compor-te en tout 14 transistors. Il est ali-menté à partir du secteur, en 50 ou 60 Hz. Sur le schéma 2, on voit un dispositif de sécurité dans le cir-cuit primaire, constitué par un disjoncteur, à intensité maximum de 1 ,5 A. La tension alternative du secteur est redressée par le pont SNP0I, qui redresse les deux alternances. La tension continue disponible est alors de + 24,5 et - 24,5 V, tension filtrée par deux condensateurs électro-chimiques de 3 000 µ F.

éntrÙ/

., .

2"\

3.:-:·

~ - ; : ? '

si

ConfrY ri'aellon n71tt.

Prùmplù

1 x 2 SC 458

r---· ---;

q4 , q5

isc 458 Z SB 56

TranJlornwrwr drinr

Sortit/

___,

H.P 68n

J.

~ "

"'

1 1 1

' '

s :

'

1 1

---

---,------ ----7

: 1

' - ---r---,,., !

'

UWI

,Hi Foç

VWI ~ ':!

s ~ ~: :

:- ~i

- - -- - ~l ' -- O-Ol:IOW , )

--]

~

CJ-'V>\/\Hl'-~H/'-<.'; C

f

(:) :.tL'7 'fL? "'

' - - - < (1--1,L .... 1-(,l). .. L(I1::_ :::-<•1..--+-~~1~~~...,~:•)..Lco>-.l.-©---<!• ! l - - - ----'

FIG. !. - Schéma synoptique d'un canal de l'amplificateur Palace.

Page B4

*

N• 1 225 FIG. 2. - Schéma de principe de /'appareil.

C~m,1n(f1 Ji/,cf,vr

Chaque canal dispose de cinq entrées, que l'on sélectionne par un commutateur rot:itif. Les tensions du signal sont appliquées à l'étage préamplificateur, équipé de deux transistors, montés l'un à la suite de l'autre (Darlington). On trouve différents circuits de contre-réac-tion, comme le condensateur de 50 pF, situé entre le collecteur et la base de Q2, et aussi comme les circuits de contre-réaction situés entre la sortie de l'étase et l'émet-par le commutateur rotatif en même temps que les entrées. Après cet étage préamplificateur, on trouve une sortie et une entrée, qui sont pour magnétophone, et qui servent à l'enregistrement et la lecture.

Le contrôle de volume est cons-titue par un potentiomètre de 50 K. ohms. Juste avant ce poten-tiomètre, l'inverseur tape-monito-ring permet de ne se servir que du préamplificateur, comme pour un enregistrement (la suite du circuit de l'amplificateur ne recevant pas les signaux), ou alors d'utiliser normalement l'amplificateur en envoyant le signal dans les étages finals. Par l'intermédiaire d'un condensateur et d'une résistance, le signal est appliqué au système de correction, du type Baxandall, où on trouve, entre autres, deux potentiomètres de 100 K. ohms par canal. Le niveau est fortement abaissé par ce circuit de correction, et se trouve ensuite relevé par un filtre coupe-bas. Le filtre coupe-haut est un dispositif qui permet d'éliminer les fréquences au-dessus de 10 kHz pour amortir l'effet du caractéristiques les résultats chif-frés obtenus avec ces contrôles.) ni-veau de sortie sur les deux canaux.

Le signal est transmis à Q4 et Q5, avant de passer par le transforma-teur driver qui commande l'étage de sortie équipé, sur chaque canal, de deux transistors de puissance. acci-dentel, simplifie l'opération de remise en marche, puisqu'il n'y a

second cas, les haut-parleurs peu-vent être mis hors-circuit, par un simple inverseur. Le circuit casque comporte une résistance de 68 ohms en série, pour réduire le niveau et assurer une protection.

Description mécanique la figure 3 nous montre une vue de l'appareil ouvert. La conception du montage est classique. Les or5anes de commande sont placés sur la face avant, les prises d'entrée et de sortie sont à ! 'arrière. Le transformateur d'alimentation est à droite du montage, quand on regarde celui-ci de face. Les étages

préamplificateurs et les entrées ont donc été placés à l'opposé, électroniques jusqu'à l'entrée des étages de puissance. Ce circuit imprimé supporte également les deux transformateurs drivers, dont les dimensions sont d'environ 3 x 3 x 4,5 cm. Pour faire de courtes liaisons, l'inverseur-sélec-teur d'entrées se trouve placé à 3 cm seulement du panneau arrière, et est donc dirigé depuis la face avant par l'intermédiaire d'un axe assez long. Sur le châssis sont également placés les deux conden-sateurs chimiques de filtrage d'ali-mentation, et le redresseur sec. encombre-ment assez important.

Les autres pièces du circuit el raccordemen1s de l'ampli·

ficateur (faces ai•a111 el magnétophones et des poussoirs des disjoncteurs, deux prises qui redistribuent la tension secteur, l'une quand l'appareil est en recouverte d'une plaque brillante imprimée, comportant toutes les indications d'emploi, de raccor-dement, pour tous les accessoires.

Ce châssis métallique s'introduit ensuite dans un cadre en bois, qui constitue les parois latérales, supé-rieure et inférieure de l'appareil.

Cette formule présente un avantage incontestable, pour les éventuels dépannages, car l'amplificateur, lorsqu'il est ouvert, est malgré puissance assez importante, puis-qu'on obtient 80 W en puissance éga-lement. Ces puissances sont appli-quées aux diffuseurs de 4 ohms d'impédance. Cependant, il est possible d'utiliser des diffuseurs allant jusqu'à 16 ohms. En aug-mentant l'impédance, la puissance maximum possible baisse. li serait dangereux pour les ~t~es de sortie d'utiliser des diffuseurs d'impé-dance inférieure à 4 ohms.

Qualité sonore : à puissance normale, la distorsion harmonique totale est inférieure à 0,8 %. Bande

phonol.:cteurs ma5nétiq ues 3 m V ; phono lecteurs à cristal : 150 mV; tuner : 300 mV; auxi-liaire : 150 mV. Toutes ces entrées sont stéréophoniques, mais en cas de lecture ou d"écoute d'un signal monophonique, un inverseur per-met, pour toutes ces entrées, le réglage en monophonie, tout en conservant le pouvoir d'équilibrer le volume sur les deux canaux.

Les prises magnétophones s'uti-lisent, pour l'enregistrement, avec le préamplificateur de l'appareil, pour la lecture, en entrant dirèc-tement sur le contrôle de puissance.

La sortie du signal est d'environ -duction, correspondant aux

nor-N- 1 226

*

Page 86

mes Hi-Fi. Cet amplificateur, construit par $ Itoka Products Corporation », à Tokyo, au Japon, pourra convenir pour des installa-tions domestiques en appartement, ou pour la sonorisation de locaux plus gands, utilisations dans les-quelles il donnera entière satis-faction.

FIG. 5. - Enceinte Palace 5777.

L'ENCEINTE PALACE S777 Réalisée par le même construc-teur, l'enceinte Palace S777 est d'une utilisation tout indiquée avec cet amplificateur. Sa présentation est indiquée par la fi5ure 5. distribuer une nouvelle- chsine trè:.

haute fidélité :

L'AMPLI PREAMPLI AM 320.

Tout transistors silicium - Puissance de sortie 2x40 watts. Distorsion harmonique

~ 40 watts Inférieure à 1 °~. Bande pas• màtre incorporé (systàme breveté).

Can1ct,rlstiques : Puissance edmiss·b e comme un commuLateur unidi-rectionnel à semi-conducteur qui est normalement non conducteur, mais qui peut le devenir à la suite d'un si5nal de déclenchement convenable.

Les thyristors peuvent contrôler des courants atteignant plusieurs ampères et fonctionner avec des tensions secteur alternatives. Par conséquent, ils peuvent servir à commuter des puissances élevées, pour commander des moteurs électriques, des radiateurs, des lampes, des relais, des avertisseurs sonores. - Normalement, quand ni pola--isation ni signal ne sont appliqués

- Qu11nd une polarisation posi-tive ou une impulsion est envoyée à la ;âchette. le thyristor devient conducteur el se comporte comme un redresseur au silicium normal. rendre le thyristor conducteur.

- J a fonction 5âchette-cathode

fonctionnement du circuit.

- Quand le thyristor conduit, pour le bloquer, il faut réduire momentanément le courant allant de l'anode à la cathode à près de zéro. Dans les circuits à courant alternatif, la mise hors conduction se produit automatiquement au niveau zéro à la fin de chaque alter-nance positive. Le thyristor ne peut pas être mis hors conduction par ,l'intermédiaire de sa 5âchette.

- Etant donné que le thyristor se bloque automatiquement quand le courant allant de l'anode à la cathode décroît jusqu·aux envi-rons de zéro. il existe un courant d'anode minimal pour lequel il peut fonctionner en toute sécurité.

Ce courant minimal de quelques milliampères, est appelé courant minimal de maintien : il permet une alimentation. Quand le thyri s-tor est bloqué. une puissance né,;ligeable est dissipée. soit dans la charge, soit dans le thyristor.

Quand il est conducteur. une puis-sance importante est dissipée dans la charge, et seulement une faible puissance. dans le thyristor. La tension apparaissant aux bornes

du thyristor quand il est

Ces caractéristiques se retrou-vent dans les circuits de base dé-crits ci-aprés.

CIRCUITS

DE COMMUTATION SIMPLES A COURANT CONTINU La figure 2 représente un circuit simple à courant continu, comman-dant une charge représentée par une brève fermeture de l'interrup-teur S1 • La résistance R1 limite la valeur du courant de gâchette. Le circuit est auto-verrouillé et la polarisation de gâchette doit être appliquée quelques microsecondes pour assurer la mise en circulation.

On peut également utiliser un géné-rateur d'impulsions pour appliquer

....:.... lampe en coupant momentanément l'alimentation grâce à S 2• courant anode-cathode est mo-mentanément réduit à zéro.

La figure 3 représente une va-riante de cette commutation. Dans ce cas, le thyristor étant conduc-teur, C1 se charge par l'intermé-diaire de R3 . Quand il est complè-tement chargé, sa borne reliée à

l'anode du thyristor a une valeur courant faible. SCR I et SCR2 fonctionnant

en flip-jlop.

tion inverse du thyristor, jusqu'à la coupure. La charge du conden-sateur se dissipe rapidement ; il lui suffit de maintenir l'anode du thyristor négative durant quelques dizaines de microsecondes pour assurer une coupure totale. Noter que si S2 est maintenu fermé après la dissipation de la charge, le condensateur commence alors à charger dans le sens inverse, par l'intermédiaire de LM 1. Par consé-quent C1 doit être un condensateur réversible (non polarisé ou au papier), sa capacité n'étant pas critique.

La figure 4 est une modification de la figure 3. Elle comporte un thyristor supplémentaire pour per-mettre la commutation par une remarquera que SCR2 supporte un courant d'intensité égale au rapport

entre la tension d'alimentation et la valeur de R3, dans ce circuit.

La figure 5 constitue une va-riante intéressante de ce circuit bi-stable. Dans ce cas, la mise en conduction et hors conduction sont commandées par un simple bouton-poussoir. On actionne une première fois le bouton, on allume de la tension d'alimentation posi-tive, ainsi CI a une charge nulle.

Quand on appuie sur S1, SCRl devient conducteur et LM I s'al-lume grâce à une brève impulsion positive de C3 et SCR2 est mo-mentanément mis en conduction par une impulsion provenant de C 2 A la fin de cette impulsion, SCR2 se bloque à nouveau en raison du manque de courant de maintien, mais SCRI reste conduc-teur et la lampe allumée. Le

FIG. 6. - Circuit a/cernacif de commu1atio11 commandant une lampe de 100 W. Circuit ins-tantanément conducteur et appli-que ainsi une tension opposée à A COURANT ALTERNATIF

La figure 6 représente un circuit chaque alternance positive, le thy-ristor est bloqué, ainsi, la totalité

F11,. 7. - Circuit alternatif de commutation s11r deux a/œrna11ces. le courant alternatif est redreH,; par /., pont SCR 1 : 2N]l28 suffisante est disponible pour déclencher le thyristor ; il devient conducteur et la lampe s'allume.

Quand le thyristor conduit, sa tension d"anode devient pratique-ment égale à zéro, supprimant le courant d'excitation de la gâchette.

Etant donné qu'un important courant d'anode traverse alors le thyristor, il reste conducteur pen-dant l'alternance et ne se bloque qu·à la fin de l'alternance, quand le courant d'anode tombe à zéro.

Cette action se répéte, le thyris-tor devenant conducteur peu après le début de chaque alternance alternances positives et se redresse comme un redresseur d"une demi-onde. La lampe ne brille qu"à moitié quand S1 est fermé.

Remarquer également que, le thyristor devenant automatique-ment non conducteur à la fin de chaque alternance positive, le cir-cuit n·est pas auto-verrouillé.

La figure 7 représente un circuit de commutation à double alter-nance. L'alimentation alternative est convertie approximativement en courant continu par Je thy-ristor devenant conducteur au cours de chaque alternance, la hors conduction automatiquement à la fin de chaque alternance.

quand le courant d"anode tombe à zéro.

Ainsi quand S1 es_! fermé, le thyristor est conducteur durant la presque totalité de chaque alter alternative. Remarquer é5alement que si un redresseur à pont coun-circuite ce monta5e. le courant de court-circuit est automatiquement limité par la lampe, ainsi il est inutile de monter un fusible sur le circuit.

F11;. 8. - Circuit de commutation sur deux alternances commanda/li uni' charge ali

mentèe t'tl conrin11. court-circuit, celui-ci apparaît d ir<:!cte-ment :1ux hnmes du circuit alternatif d'où la nécessité du fusible FI de protection ..

La fi,;ure 9 montre comment modifier la fi;;ure 8 pour obtenir un fonctionnement auto verrouillé.

Ces neuf circuits utilisent les

Dans le document 80 gammes de mesure (Page 23-27)

Documents relatifs