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PAR L'AMATEUR

Dans le document • les multiples activités de la R.T.C. (Page 51-54)

conformer strictement au mode d'emploi qui y est joint. Néan-moins, à titre documentaire, nous allons examiner succinctement les méthodes les plus couramment mises en œuvre.

UTILISATION DES PLAQUETTES DE BAKELITE CUIVREES

SUR UNE FACE Le premier et le plus important travail consiste à déterminer l'em-placement judicieux de tous les composants; une bonne méthode consiste à s'inspirer directement du schéma théorique. Faire d'abord quelques projets d'implantation par dessins au brouillon (nous nous souvenons d'un circuit im-primé de récepteur de radio-commande d'avion que nous avons refait sept fois... uniquement pour des raisons de réduction d'encom-brement !).

Pour mener à bien l'étude du projet, un système consiste

à

utiliser une petite plaque de poly-styrène expansé (récupération d'em-ballage ou morceau de dalle de plafond employée en isolation dans les constructions modernes) sur laquelle on fixe provisoirement une feuille de papier quadrillé.

En respectant le schéma de l'appa-reil à réaliser, on place les divers composants en faisant coïncider leurs fils de connexions avec les lignes ou les croisements du qua-drillage (le polyéthylène expansé est un matériau très friable et les composants s'y. piquent facile-ment).

Le cas échéant, repérer aussi les trous à effectuer pour la fixa-tion de certains composants (boî-tiers, transformateurs, etc.).

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PAR L'AMATEUR

Tout étant en place, tracer les lignes de câblage sur le papier à l'aide d'un crayon gras. Vérifier plusieurs fois le traçage du c&-blage effectué par comparaison au schéma théorique. Repérer et noter l'emplacement des divers sants. Puis, retirer les compo-sants, ainsi que la feuille de pa-pier. En mettant cette dernière sur la vitre d'une fenêtre ou sur une vitre éclairée par transparence à l'aide d'une ampoule, reproduire au crayon gras sur l'envers de la feuille le tracé du câblage.

Sur là plaque de bakélite cuivrée préalablement nettoyée au white-spirit, placer une feuille de papier carbone côté cuivre, puis la feuille de papier porteuse du dessin du câblage (son envers étant en re-gard de l'opérateur). Fixer l'en-semble au ruban Scotch. Pointer fortement les divers trous; puis avec un crayon dur, suivre le dessin du câblage sur le papier afin

qu'il se reporte sur le cuivre grâce au papier carbone.

Ensuite, on peut enlever le tout, et il ne reste qu'à tracer définitive-ment le câblage sur le cuivre, c'est-à-dire à effectuer le dépôt protecteur d'une matière quel-conque sur les parties de cuivre qui doivent être conservées pour constituer le câblage proprement dit.

Pour exécuter ce travail, on peut utiliser du vernis à l'alcool (gomme laque), de la peinture très fluide à séchage rapide (Humbrol), de l'encre Pilot (made in Japan), de l'encre spéciale à base de plasti-ques, etc ... ou tout produit spécia-lement étudié pour cet usage et notamment insensible au perchlo-rure de fer.

Un autre procédé consiste

à

coller sur toute la surface cuivrée de la plaque de bakélite, une feuille adhésive (genre Vénilia ou autre marque) de couleur blanche

A'eD[FC~JKlMO'QASTUVX'l

'0000000000000.00000000:

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900000000000000000000000 10000000000 • • • • • 0 . 0 0 . 0 . 0 .

Fig. 1 a

Fig. 1 b

Fig. 1. - Plaquettes d'isolant perforées. Fig. la: plaquette d'isolant avec pastilles cuivrées perforées et repérées; Fig. 1 b : plaquette d'isolant cuivrée sur une face et perforée; Fig. 1 c : circuit universel comprenant une plaquette d'isolam percée de trous au pas de 5 mm avec

différentes liaisons établies par le circuit imprimé, qui évitent de nqmbreuses connexions ultérieures (RadiO PRIM).

ou crème qu'il est facile de se pro-curer en droguerie. Il faut bien appuyer la feuille adhésive sur toute la surface, en évitant la for-mation de poches d'air. Au.crayon

« marker », on dessine sur la feuille adhésive le circuit électrique à reproduire, ou bien on décalque le circuit comme nous l'avons ex-pliqué précédemment. Puis, on découpe les contours du dessin avec un bistouri ou un morceau de lame de rasoir monté sur un manche. On arrache ensuite les parties d'adhésif qui correspondent aux surfaces à décuivrer.

La plaque est ensuite plongée dans le bain de perchlorure de fer et le cuivre non protégé dis-paraît. On rince à grande eau, on enlève les bandes d'adhésif recou-vrant les circuits, puis on neutra-lise à la solution d'ammoniaque.

Dans le cas où les circuits cuivrés seraient un peu oxydés, on peut les nettoyer en les ponçant à l'aide d'un morceau de papier abrasif extrêmement fin ou d'un tampon de laine d'acier; on peut utiliser aussi de l'alcool ou du solvant. Il est indispensable, en effet, d'avoir des circuits propres et brillants, afin de pouvoir ensuite effectuer de bonnes soudures pour les composants connexes.

Au lieu de recouvrir toute la surface de la plaque cuivrée et de découper ensuite le circuit pro-prement dit, une autre méthode est la suivante : Toujours après avoir décalqué le dessin du cir-cuit sur la surface cuivrée, on re-couvre uniquement le tracé des circuits à l'aide de bandes décou-pées dans l'adhésif ou à l'aide de barres décalquées à partir d'une feuille Alfac-Decadry (librairies papeteries).

Après le

bain dans

le perchlo-rure de fer, on procède au perçage des trous qui avaient été pré-cédemment pointés; grâce à ce pointage, le perçage est facile et précis (le foret ne glisse pas).

Les bandes de cuivre restantes constituant les circuits étant bien nettoyées comme nous l'avons dit, il ne reste plus qu'à mettre les divers composants en place et à procéder à leur soudure.

Nous devons ouvrir ici une pa-renthèse pour bien préciser qu'il s'agit là de procédés de réalisa-tion destinés aux amateurs.

A l'origine, les circuits imprimés ont été créés dans le but de réaliser

le câblage rapide, donc économi-que, d'appareils électroniques les plus divers fabriqués en grande méthode générale assez voisine.

Mais, ce qui est certain, c'est que

D'ailleurs, avec les circuits imprimés, l'amateur ne cherche pas, lui, la production en grande série; il désire simplement réaliser ses propres montages selon une technique moderne de câblage laquelle, en outre, débouche sur une miniaturisation intéressante.

UTILISATION

DE PLAQUETTES CUIVREES ET PERFOREES ET DE PLAQUETTES A PASTILLES CUIVREES

ET PERFOREES Précédemment, nous avons cite les plaques de bakélite cuivrée entièrement sur l'une de leurs faces.

Technologiquement, et pour être complet, nous devons indiquer d'autres fabrications qui aident l'amateur dans ses réalisations;

citons:

a) Les plaques isolantes entiè-rement cuivrées sur une face et perforées.

b) Les plaques isolantes avec pastnIes cuivrées et perforées.

Dans ces plaquettes, les perfo-rations ont un diamètre de 1,3 mm et elles sont distantes de 5 mm d'axe en axe.

On peut donc déterminer di-rectement l'implantation des composants' sur ces plaquettes préalablement perforées. D'autre part, avec le second modèle, on conçoit bien que le câblage se borne à relier électriquement les pastilles cuivrées qui doivent être effectivement reliées d'après les indications du schéma théorique;

mais ici, il ne s'agit donc plus de circuit imprimé et nous en repar-lerons plus loin.

Citons également l'existence de décalcomanies spécialés en forme de grille à mailles carrées au pas de 5 mm, donc en accord avec les per-forations des plaques cuivrées;

d'autres encore sont présentées sous forme de longues bandes parallèles, etc... Ces décalcoma-nies peuvent s'utiliser pour la pré-composition du circuit imprimé, sur les plaques totalement cuivrées (perforées ou non) et sont conviennent pour assurer une conductibilité suffisante aux inten-sités courantes. Néanmoins, d'une manière plùs générale, disons que

lJisposit/on de; eÎément.t

MLKJHGF'EIlCSA recevoir les divers composants.

Nous allons donc les mettre en {llace sans erreur et en procédant a de nombreuses vérifications. Les fils de connexion de chaque composant doivent passer dans les tro11s appropriés de la plaquette, le composant proprement dit étant du côté isolant (et non du côté cuivre). Ces fils doivent être pro-pres et dégraissés pour faciliter la soudure ultérieure. On les plie, on les incline, légèrement du côté câblage afin d'immobiliser le composant. Pour éviter des erreurs de valeurs. une sage pré-caution iconsiste à mesurer

résis-ConMxlons

Fig. 2. - Exemple d'utilisation d'une plaquette isolante avec pastilles cuivrées perforées pour le montage et le câblage des éléments d'un préamplificateur à transistors.

En règle générale, lors de ammo-niacale pour neutraliser définiti-vement l'action du perchlorure de soigneusement au chiffon sec.

tances et capacités avant leur mise en place.

Lorsque tous les composants sont convenablement implantés, il faut procéder à leur soudure. Pour l'ordre de 60 W doivent être utilisés avec une extrême prudence sur les évite toute corrosion ultérieure des circuits ou altération des qualités circuits voisins; ne pas surchauf-fer les connexions. Il ne faut pas chauffer doucement cette partie et essuyer rapidement l'excès de sou-dure avec un chiffon ou un pinceau.

Les trous bouchés par accident peuvent également être débouchés en chauffant légèrement la soudure et en enfilant rapidement une épingle dans le trou à partir du côté isolant de la plaquette; retirer l'épingle avant que la soudure ne se refroidisse.

Périodiquement, durant les plaquette perforée; mais nous l'avons dit, il ne s'agit plus de circuit imprimé proprement dit.

Nous avons déjà cité pré.::édem-ment les plaquettes isolantes avec pastilles cuivrées et perforées; les pastilles de cuivre sont là pour faclllter la soudure des composants et la soudure des connexions de liaison. Mais il existe aussi des plaquettes isolantes perforées (d'ailleurs à divers pas de perçage) mais sans pastilles cuivrées (Vero-board, par exemple). Ces pla-quettes constituent le support idéal pour la recherche de la meilleure implantation des compo-sants du circuit à réaliser (dispo-sition judicieuse, connexions courtes, etc.).

L'implantation des composants étant déterminée, on enfile. leurs doivent effectivement être reliés électriquement (d'après le schéma).

Bien souvent même, les fils de connexion des composants suffi-sent pour effectuer les diverses liaisons.

Le faible espacement des trous permet d'atteindre une miniaturisa-tion poussée. En outre, il est inté-ressant de citer trois avantages de ce procédé de câblage :

a) Des modifications, transfor-mations, adjonctions, par rapport au schéma d'origine sont possibles Vero Electronics fabrique en An-gleterre la gamme bien connue de circuits « Vero board», intéressant aussi bien l'amateur que le profes-sionnel, vour la réalisation de ma-quettes en particulier.

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Les circuits Veroboards consti-tuent la base du procédé de câblage universel Vero. Réalisés par gra-vure mécanique d'un stratifié XXXP, les Veroboards se présen-tent sous la forme de circuits à conducteurs parallèles percés sui-vant une grille régulière aux pàs standard actuels. Quatre pas nor-malisés avec quatre formules dif-férentes pour chaque pas, sont dis-ponibles. Les circuits sont réalisés en cent, formats différents.

Etablis par simple fraisage ma-nuel des conducteurs, les circuits Veroboard évitent les opérations de dessin, de reproduction et d'usi-n.age requises par les circuits clas-sIques.

Toute modification peul' être ap-portée sur une même plaquette, Veroboards permet l'implantation de tous les composants standard. caractéristiques détaillées des Vero-boards de base et des VeroVero-boards enfichables, avec connecteurs pré-vus pour ces derniers. On remarque les pas suivants ;

Mentionnons également les Vero-boards double face, les 3 modèles double face étudiés pour l'implan-tation des circuits intégrés Dual in Line et T05. Cinq Veroboards enfi-chables (réf. 1911 à 1915) et un Veroboard de base (réf. 1260) sont utilisés indifféremment pour

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cuits intégrés DIL et les T05. Dans la formule DIL, la bande de cuivre correspondant aux trous d'entrée des pattes est supprimée, les pat-tes étant soudées aux bandes de cuivre côté sortie. Les T05, par contre, doivent être préalablement montés sur des supports entretoises de façon à obtenir un écartement de 2,54 mm. Dans les deux cas, les connexions inter-faces peuvent être obtenues en utilisant des plots l'implan-tation. Les cinq Veroboards enfi-chables (réf. VB/C 10611 à 10615) sont destinés à recevoir les Dual in Line. Certaines bandes de cuivre ont été supprimées côté entrée pour permettre un montage immédiat des DIL.

ACCESSOIRES DES CIRCUITS

VEROBOARD

Calques: les coordonnées alpha-numériques d'implantation peuvent être reportées au verso du circuit

Fraises : utilisées manuellement ou montées sur perceuse, ces frai-ses sont destinées à pratiquer les coupures des conducteurs soit uni-tairement soir en série.

Plots : ces pièces en laiton étamé peuvent être utilisées sur les Vero~

board cuivrés et non cuivrés et sont emmanchées à force au moyen

d~un. outil manuel ~ deux l~vres:.

Le sertissage correct dans les trous est assuré par le moletage du corps de ces plots qui garantit leur posi-tionnement après dégagement de l'outil. . ser-tis. Çorps diallyl phtolate. Contacts dorés 10 A 1 800 V.

Lyres pour enfichage de Véro-ooard dans connecteurs.

Bien que n'étant pas du « l'industrie, de nombreux prototypes sont conçus, étudiés et réalisés, sur de simples plaques perforées;

lorsque le montage est parfaite-ment au point, il sert alors de mo-dèle pour le tracé du circuit impri-mé de la fabrication de série.

Roger A. RAFFIN.

Pas

o

trous

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