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Amérique. Notions historiques

Celte partie de notre globe, appelée Nouveau- Monde, était restée inconnue ju sq u ’a la fin d u i 5 me siècle. Elle fut découverte par Christophe Colomb, de Gênes en Italie. Cet habile navigateur était per­ suadé q u ’en faisant voile vers l’ouest, il trouverait de nouvelles terres, ou du moins une route m ari­ time p o u r aller aux Indes par l’ouest ; à \’Orient

p a r l’Occident, selon son expression.

Son âme profondém ent religieuse s ’épanouissait à l’espoir d ’ouvrir un nouveau m onde à la foi

catholi--que, et il complaît délivrer le St-Sépulcre avec le profit de son expédition. Dans cette pensée, il -dem anda quelques secours à la république de Gê­

nes, ensuite à l’Angleterre, et enfin au Portugal ; m ais n ’ayant rien pu-obtenir, il s ’adressa à l’E s­ pagne, et après trois ans de sollicitations, il reçut du roi Ferdinand trois petits vaisseaux avec les­ quels il partit du port de Palos en Andalousie, le 3 août 1492. Il aborda le 12 Octobre à l’île de G uanahani, q u ’il appela San-Saivador, en souve­ nirs des périls de son voyage. Il ajouta à sa dé- couveite celle de l’île de Cuba et de l’île d ’Haïli, q u ’il nom m a Hispaniola. Il reprit alors la roule de l’Europe et ren tra à Palos en 4493. Dans un se­ cond voyage, en septem bre 1493, il découvrit plu­ sieurs îles, entre autres la Guadeloupe e lla Jam aï­ que.

Dans un troisième voyage entrepris en 1498, il trouva l’île de la Trinité, et enfin le continent am é­ ricain, à l’em bouchure de l’Orénoque.

Améric Vespuce, de Florence, qui avait fait deux voyages sur les côtes du Brésil, en 1501 et 4503, au service du Portugal, obtint en 1507 l’em ploi d ’exam inateur des pilotes, à Sévilie en Espagne. E n leur traçan t les caries, dont ils devaient se ser- Vi vir, il désigna aux pilotes les régions nouvellem ent découvertes sous le nom à ’Amérique, qui leur est 1 Testé.

Description générale.

L’Amérique est bornée au nord, p a r l’océan Glacial arctique ; à l’est et au sud par l’océan At­ lan tiq u e ; et à l’ouest par le Grand-Océan.

L’Amérique a environ 70 millions d ’habitants, su r une superficie de 42 millions de kilom ètres carrés ; elle est la plus grande des cinq parties dît; monde. Elle se divise naturellem ent en deux g ran ­ des péninsules, VAmérique septentrionale et l’A-

m érique méridionale, jointes par l’isthme de P ana­

ma.

AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE.— 1° le G r o e n ­

l a n d avec le S p i t z e r g , v . pr. Julianshaab ; 2 ° la

N o u v e l l e - B r e t a g n e , v. pr. Quebec, su r le St-L'au- ren t ; 3° la république fédérative des E t a t s - U n i s ,

v cap.,’ Washington ; v. pr. New -Yoxk, Philadelphie e t la Nouvelle-O rlèans : 4° le M e x i q u e , cap. M exi­

co. v. pr. Q uadalaxara, Queretaro et Vèra-C rux;

I ’A m é r i q u e c e n t r a l e divisée en cinq républiques indépendantes : Guatemala, San Salvador, Hon­

duras, Nicaragua, et Costa-Rica.

:• No t a.— L’A m é riq u e r u ss e a é t é c é d é e a u x É t a ls - / ‘/’t l n i s e n 1 8 6 7 .

AMERIQUE MÉRIDIONALE. — 1° La C o l o m ­

b i e, divisée en trois républiques : la N o u v e l l e - G r e ­ n a d e, cap. Santa-Fé de Bogota-, I’E q u a t e u r , cap.

Quito et V e n e z u e l a , cap. Caracas; 2° la Gu y a n e, qui com prend la Guyane française, chef-lieu Cayenne, dans l’île de ce nom ; la Guyane hollandaise, chef- lieu Param aribo ; et la Guyane anglaise, chef-lieu

G eo rg e-T m n ou Stabrock ; 3° l’empire du B r é s i l ,

cap. Rio-de-Janeiro-, v. pr. Fernam bouck et Bahia;

4 ° l a république du P é r o u , cap. L im a ; 5 ° la rép u ­ blique de B o l i v i a , o u du H a u t - P é r o u , cap. La Plata; 6° la république du C h i l i , cap. Santiago ; 7° la ré­ publique A r g e n t i n e o u de L a P l a t a , cap. B uènos-

A yres ; 8° la république du P a r a g u a y , cap. L ’A s­

somption; 9° la république de I ’U r u g u a y , cap. M on­

tée ideo ; 10° la P a t a g o n i e .

MONTAGNES. — Les chaînes principales de l’A­ m érique sont : les Montagnes Rocheuses, qui p a r­ courent du nord au sud l’Amérique septentrionale ; les m onts AllèghanP dans les Etats-U nis ; la Cor­

dillère des Andes, parcourant l’Amérique méridio­

nale du nord au sud ; et les Monts du Brésil. LACS. — 1° Dans l’Amérique septentrionale, les lacs de Y Ours, de Y Esclave, de Winipeg, dans la Nouvelle-Bretagne ; les lacs Supérieur, Michi­

gan, Huron, Eriè et Ontario, au nord des Etats-

Unis*; et le lac Nicaragua dans l’Amérique cen­ trale.

2° Dans l’Amérique méridionale : le lac de M ara-

caybo dans la Colombie; le lac Titicaca entre le Pérou

FLEUVES. — 1° Dans l’Amérique septentrio­ nale : le St-Laurent, qui se jette dans l’océan Atlan­ tique ; le M ississipi ayant un cours d ’environ mille lieues, et le R io-del-N orte, qui se jettent dans le golfe du Mexique ; et, entre le lac Erié et le lac On­ tario, le N iagara, qui forme la plus grande cas­ cade du monde : l’eau tombe d ’une hauteur de 47 m ètres sur une largeur de 200, et le bruit en est, entendu, dit-on, à plus de 15 lieues de distance.

2° Dans l’Amérique m éridionale : le fleuve des

Am azones, le plus grand fleuve de la terre : l’Oré- noque, et le Rio de la Plata ; ils se jettent dans

l’océan Atlantique.

GOLFES. — Le golfe ou m er de Baffin ; le golfe ou baie d ’H udson; le golfe du Saint-L aurenl; le golfe du Mexique et le golfe de Californie, dans l’Améri­ que septentrionale. Les golfes de Darien et de Pa­ nam a, séparés par l’isthme de Panama, et le golfe de Maracaibo, dans l’Amérique méridionale.

DÉTROITS. — Dans l’Amérique septentrionale : les détroits de Behring, de Davis et d ’Hudson. Dans l’Amérique m éridionale : le détroit de Magellan, entre la Patagonie et la Terre de Feu.

CAPS. — Les principaux caps de l’Amérique sont: le cap F arew el.au sud du Groenland; le cap Charles, à l'est du Labrador; le cap Sable au sud de la

Fio-ride ; le cap Catoche, au nord du Yutacan ; le cap San-Lucas, au sud de la Californie; le cap du Prince de Galles, sur le détroit de Behring ; le cap Horn, au sud de la Terre de Feu.

ISTHMES. — L ’isthm e de Panam a, qui sépare la m er des Antilles du G rand-Océan. Cet isthm e est traversé par un chemin de fer.

LES ANTILLES.

E ntre l’Am érique du Nord et l’Am érique du Sud se trouve l’archipel des Antilles, le plus im portant de l’univers p ar ses rapports avec l’E urope.

Cet archipel se divise en trois parties : les g ra n ­ des Antilles, les petites Antilles, cl les îles Lucayes ou de Bahama:.

Les grandes Antilles sont au nombre de quatre :

Cuba, chef lieu la Havane ; aux Espagnols :

c’est la plus riche colonie de l’Espagne.

L a Jam aïque, chef-lieu Kingston ; aux Anglais. Haïti ou Saint-Domingue, divisée en deux parties

la partie occidentale, autrefois à la France, forme la république d ’Haïti, chef-lieu Port au Prince ;- la partie orientale, autrefois à l’Espagne, a u jo u rd ’hui rép ublique Dominicaine, chef-lieu Saint-Domingue.

Porto-Rico, à l’E spagne ; chef lieu San Juan.

Les principales iles des petites Antilles sont : la Trinité, la Martinique et la Guadeloupe.

Les îles Lucayes, au nom bre de 650, sont aux Anglais. La plus célèbre est celle de St-Salvador, où Christophe Colomb aborda en 1492.

Océanie.

Notions historiques.

L’Océanie n ’a commencé à être connue des E u ­ ropéens q u ’après l’invention de la boussole au X llb siècle. Avant celle invention l’on ne s ’aven­ turait guère sur m er dans quelques voyages de longs cours, parce q u ’ils étaient extrêm em ent dif- liciles et dangereux.

En 1497 Vasco da Gaina, Portugais, doubla le cap de Bonne-Espérance, au sud de l’Afrique, et ouvrit ainsi la route des Indes: Mais ce fut Ferdi- dand Magellan, célèbre navigateur de la même n a­

tion, qui aborda le prem ier aux îles du g ran d a r ­ chipel Indien. Il découvrit les Philippines et les M oluques en 1520. La Nouvelle-Guinée, peu éloi­ gnée des Moluques, fut découverte en 1527. La

Nouvelle-Hollande ne fut connue q u ’un siècle

plus tard.

Les autres îles du Momie maritime ont été dé­ couvertes dans les trois derniers siècles par divers

navigateurs européens. ^

Description générale.

L ’Océanie, située au sud-est de l’Asie, c o m p re n d , la plupart des iles répandues dans le Grand-Océan^

entre l’Asie et l’Amérique. Sa population est d ’en­ viron 30 millions d ’habitants.

Le mont Ophir, dans l'île de Sum atra, élevé de 3950 mètres, est la plus haute m ontagne connue de cette partie du monde.

Un grand nom bre des lies de l’Océanie sont vol­ caniques. De nouvelles îles sortent parfois du fond d e s eaux, tandis que d'autres disparaissent pour

toujours.

L’Océanie se divise en trois parties :

La Ma l a i s ie au N.-O. ; I’Au s t r a l ie au S.-O. ; et la Po l y n é s i e à l’Est.

GEOGRAPHIE PARTICULIÈRE DE LA SUISSE.

Notions historiques.

La Suisse, autrefois appelée Helvélie, fut soum i­ se aux Romains par Jules-César. Elle fut ensuite envahie par les Bourguignons et par les Allem ands; les prem iers s ’em parèrent de la partie occidentale et m éridionale dont ils form èrent le prem ier royau­ me de Bourgogne, et les seconds, de toute la partie, orientale ju sq u ’à la Reuss. Toute l’Helvélie passa plus tard aux em pereurs d ’Allemagne. Les cantons d e Sclrwylz, d ’U nterw ald et d ’Uri avaient conser­ vé le précieux dépôt de la liberté en se choisissant les em pereurs pour suzerains. Mais l’em pereur Al­ bert, au lieu de les protéger, étant devenu leur ty­ ran, ces trois cantons expulsèrent les gouverneurs autrichiens, et fondèrent, en 1308, la C o n f é d q r a - ^ tion suisse, ainsi appelée du nom du prem ieB .yjlè^' ces trois cantons. En 1353, elle comptait déjà hiiil cantons par l’admission de Lucerne, de Zurich, de Zug. de Claris et de Berne.

Les cantons de Fribourg, Soleure, Bâle, Schaff- house et Appenzell entrèrent dans la Confédéra- tion, qui dès l’année 1513, se composa de 13 cantons.

En 1803, de grands changem ents s ’opérèrentdans la constitution de la Suisse. Napoléon I er organisa une nouvelle Confédération. Plusieurs petits E tals, *

auparavant sujets ou alliés de la Suisse mais qui ne faisaient point partie de la Confédération, y entrèrent, et form èrent avec quelques parties re ­ tranchées du canton de Berne, les nouveaux can­ tons d ’Argovie, Sl-Gall, Grisons, Tessin, Thurgovie et Vaud. La république helvétique, au lieu de 13

cantons, en eut alors dix-neuf.

En 1815, le congrès de Vienne y réunit les trois cantons de Genève, Valais et Neuchâtel.

Les Suisses se sont de tout tem ps distingués p a r leur courage et leur valeur, par leur am our dp la religion et de la liberté, par leur attache­

m ent à la patrie, et par la fidélité et la loyauté de leur caractère.

La Suisse est aujourd’hui une république fédéra­ tive, composée de 22 cantons qui ont chacun leur gouvernem ent particulier.

Les affaires générales de la Confédération sont dirigées par un Conseil perm anent de sept mem­ bres, appelé Co n s e il f é d é r a l, résidant à Berne. C’est le pouvoir exécutif de la Confédération.

Le pouvoir législatif est exercé par deux Con­ seils : le Co n s e i l n a t i o n a l, élu par le peuple, à raison d ’un député sur 20,000 âmes de population et le Co n s e il d e s Et a t s, composé de deux députés p a r canton.

Les lois fédérales, les décrets ou les arrêtés fé­ déraux ne peuvent être rendus q u ’avec l’assenti­ m ent des deux conseils, délibérant séparém ent.

Les deux Conseils se réunissent et se constituent en As s e m b l é e f é d é r a l e, lorsqu’il s ’agit : '

1° D’élection du Conseil fédéral, du T ribunal fédéral, du Chancelier de la Confédération,, du gé­ néral en chef, du chef de l’Etal-m ajor et des rep ré­ sentants fédéraux ;

2° De l’exercice du droit de grâce ;

3° De prononcer sur un conflit de compétence. La durée de tous ces pouvoirs est de trois ans. Les capitulations militaires pour le service des puissances étrangères sont interdites.

La population de la Suisse est de deux millions

et demi d ’habitants. . H'

3L es quatre dixièmes de cette population sont c a ­ tholiques, les autres sont protestants.

Le canton de Vaud, celui de Genève et celui de Neuchâtel partent français. Le Valais, Berne et Fribourg ont le français et l’allemand. Le canton du Tessin cl une partie de celui des Grisons p a r­ lent italien.

Tous les autres cantons sont allem ands.

La Suisse est bornée au levant p ar l’A utriche, au midi par l’Italie, au couchant par la France, et au nord par le grand-duché de Bade, le W urtem ­ b e rg et la Bavière.

Tableau des 22 cantons d ’après leur étendue et leur population.

Noms des cantons.

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35*. itthWü-jr» m . 10 ><jp-■110,8 îk " % . . m 3*

4

: iL ■ n: i & m 95,100. ïig M 1 Uri 2 S ch w y lz 3 U nterw ald N idw alden Obwald 4 Lucerne 5 Zurich 6 Glaris 7 Zoug 8 Berne 9 Fribourg 111 Soleure 11 B âle-)V ille •• jCainpagn. 12 Sehaffhouse 13 A ppeuzeU ___ HhadeSr.Extéfr R h od es-in tc r. S i—Ga II 15 Les Grisons ■-1 6 A rgovie 1 7 T burgovie f g 5 S 18 Tessin i h h f O O , 19 Vaud a k t i S V . -20 Valais ijir i& k ' 21 N euchâtel

9 3 ,2 3 9 . 2 2 G e n è v e Date de l’en trée dans la Fédéra-Eten­ due en lieues carrées. 1301 20 1308 17 1308 13 'h 5 8 y * 1332 23 1351 30 1352 i2 y 2 1352 4 1/8 1353 123 1481 30 1481 1501 ■ s y 2 1501 5 1/2 st513 7 </2 4 3A 2 % 1803 37 1803 126 1803 25 1803 18 1803 53 V2 1803 58 1815 80 1815 H 'h 1815 5 ropula-chefs-iieux. 16,101 47,70* M ,4 lÿ 11.70* ,338 132 35,150-20,993 l l o l g L 74,71». 47,760 54,119 37,721-48 ,7 1 6 119«-" 191,0*1 91,7». 198,87, 231.1690 y < w , 97,28#-W Altdorf S c h w y t z Sarnen Stanz Lucerne Zurich Glaris Zoug Berne Fribourg Soleure (Bale [Liestal Sehaffhouse ,° g o n ppenzell St—Gn II ’ Coire Aarau Fi Aiienfeld IB ellinzone [Locarno JLugano Lausanne Sion N euchâtel G cncve Population des cliefs-licu r. 2,724- 6,15%--? :$ > !4 > H r £ l* -. 56* 9621,199 5^83 £ 116' 4,27fr-3 8^4,27fr-36,W1. 10,89*90*, 7,oie.f4. 44.**$&h> 3,87$,» 1 0 ,tt£ $ 0 3 , fìtSiùtlòeuv Ì S Ì Ì 8 6 . 16,675-7 ,5 » n . 5 Ä 4 9 . « 3 6 -2,369581, 2,990S f ä 6,0 2 4 -26,79355IL A 4.9+*ad3-,a

. Les Alpes com m encent à la M éditerranée, entre îe golfe de Lyon et celui de Gênes ; elles s’avan­ c e n t au N. et tournent ensuite vers l’E. Ce sont les plu s hautes m ontagnes de l’Europe. Leurs cimes les plus élevées sont :

Le M ont-Blanc 14,800

Le Mont-Rose 14,272

Le M onl-Cervin 13,900

Les Alpes se divisent en trois parties :

1° Les Alpes occidentales, entre la M éditerranée e t le Mont-Blanc ; elles vont du S. au N.

2° Les Alpes centrales, entre le Mont-Blanc et le Glöckner (à l’E. du Tyrol) ; elles vont du S.-O. a u N.-E. : c’est la partie la plus élevée de toute la

chaîne.

3° Les Alpes orientales, du Glöckner au Danube. Les Alpes centrales sont en partie comprises dans les limites de la Suisse, et présentent trois g randes chaînes : les Hautes-Alpes, i~(és Alpes- . M oyennes et les Basses Alpes. . >

Les Hautes-Alpes com m encent au col de Ferret (Valais), et vont au N.-E. en faisant, vers le mi­ lieu un grand coude du côté du N. Elles ont de nom breuses et im portantes ramifications.

Le col du Sl-Gothard et la rivière du Tessin di­ visent les Hautes-Alpes en deux parties, ce sont : les Alpes Valaisanes à l’O. et les Alpes Grisonnes à l’E.

Les principales cimes des Hautes-Alpes sont : 1° Dans les Alpes V alaisanes : le Combin, la Dent-Blanche, le Cervin, le Mont-Rose et le Mont- Léone.

2° Dans les Alpes Grisonnes : le Piz-V alrhein, le Piz-Tam bo, le m assif d u Septim er, le M onte-del- Oro, le Bernino, et le Piz-Pisoc à l'extrém ité orien­ tale de la Suisse.

Trois chaînes se détachent d e s . Hautes-Alpes : Ce sont les Alpes Bernoises, les Alpes Glaronai-

ses et les Alpes d'Engadine. E x e r c i c e s». Où c o m m e n c e n t les Alpes-?.

Quelles s o n t les plus h a u te s -cimes îles Alpes f M unire z les sur la c a ri e -? -

. E n c o m b ie n d e p arties tes Alpes se d iv isen t-elles ? M o n t r e z - l e s Alpes o ccid e n tales , les A lp es c e n tr a le s e t le s A lp es o ri e n ta le s ? -

-Dans q u e l l e p a r t ie des A lp es la.Suisse s e t r o u v e - t - e l l e ? Q uelles so n i les trois g r a n d e s ch a în e s qui f o r m e n t e n S u is s e les Alpes cen tr a le s .

M o n trez les H a u te s - A l p e s : eu c o m b ie n de p a rtie s s o n t-e ll e s div isées ? P a r tjuoi s o n t - e ll e s ainsi d i v i s é e s ? M o n tre z -l e s Alpes Valaisanes, — les Alpes Grisonnes- N o m m e z e t m o n t r e z le s -p rin c ip a l e s cim es d e s Hautes- A lp e s , d a n s les Alpes Valaisanes, dans les Alpes G ris o n n e s ,

Quelles so n t les trois chaîne s qui se d é t a c h e n t des- H a u t e s - A l p e s ?

Alpes bernoises.

Les Alpes Bernoises forment u n e chaîne consi­ dérable qui se rattache aux Haules-Alpes, à l'O. du St-Gothard, où l’on rem arque le Gallenstock et le col de la Furka. Ces Alpes s’étendent du S.-O.

a u N.-E. efelre le Rhône et le lac de Lucerne, su r u n e longueur d ’environ 40 lieues.

Les Alpes Bernoises proprem ent dites, à l’O. du Grim sel, appelées aussi Alpes m oyennes, form ent les limites méridionales du canton de Berne. Elles se dirigent du N.-E. au S.-O.

Les Alpes Bernoises ont des chaînons im portants d u côté du nord.

Le plus considérable commence au Titlis, et se dirige à l’ouest ju sq u ’au lac de Tlioune.

Ce chaînon a plusieurs bras du -côté du nord ; l’un d ’eux sépare les cantons d ’U nterw ald et de Lucerne, et se term ine p a r le m ont Pilate, à l’ouest du lac de Lucerne. Un autre b ras sépare les can­ tons de Berne et de Lucerne, et porte le nom d ’Al­ pes d ’Em m enthal.

Le Napf (mont).

Les Alpes Bernoises ont encore du côté du nord cinq autres chainons im portants : celui qui se dé­ tache du Finster-A arhorn est le plus élevé ; on y rem arque le Schreckhorn et le Vetterhorn.

Dans les Alpes Vaudoises (*) un chainon se dé­ tache de l’O ldenhorn, se courbe à l’ouest, jusque vers le Lém an, où il tourne au nord.

Tour d ’Aï. e

Moléson.

(* ) On d o n n e le n o m d ’Alp es V audoises a ux m o n t a ­ g n e s situ ées e titr e l’O ld e n h o r n , la Dent d e M o r d e s e t le L é m a n .

E xercices: Qu’e st-c e q u e les Alpes B ern o is es ?

E n t r e qu el fleuve e t q u e l lac c e tte c h a în e se t r o u ­ v e - t - e l l e ?

Qu’e s t - c e q u e les Alp es B e r n o is e s p r o p r e m e n t diIes ?" Q uel n o m l e u r d o n n e -t-o n e n c o r e ?

Quel e«t le canton q u ’elles li m ite n t au Su d ? C o m m e n t s e d ir ig e n t-e lle s- ?

Où c o m m e n c e le c h a i n o n J e plu s im p o rta n t des A lp e s B e r n o is e s , du côté du Nord ?

C o m m e n t se d ir ig e l i f ?

C o m m e n t s’a p p e lle le Iwas du chaîn o n d e s Alpes B e r ­ no is es, qui s é p a r e les c a n to n s de B e r n e e t d e L u c e r n e ? P a r m i les a u tr e s ch aîn o n s qui se d é t a c h e n t des A lp es B e rn o is e s , q u e l est le pius é lex é ? Quels en so n t les p l u s h a u t s poin ts ?

Où s o n t situ é e s le s - A lp e s V audoi-es ?

Q uelles s o n t les plu s h a u te s cim es pui s e d é t a c h e n t d e s Alpes V audoises'?

Alpes Glaronaises.

C’est une chaîne moins étendue que les Alpes Bernoises ; elle se détache des Hautes Alpes à l’est du Saint-Gothard, et se prolonge vers le nord-est

if su r une longueur d'environ 20 lieues. Les points

les plus élevés sont : l’Oberalpstock, le Dœdi ou Piz-Rosein, le Hausstock, le Scheibe, le Calauda.

Les Alpes Glaronaises ont deux chaînons p rin ­ cipaux.

Le plus grand commence à l’ouest du Dœdi et se dirige au nord : il envoie à l’ouest quelques b ras qui forment les Alpes de Schwytz.

Le second chaînon commence au Scheibe, et va au nord ju sq u ’au lac de W allenstadt.

E xercices, Q u’est-ce q u e les A lp es G h r o n a i s e s ?

Quel est l’e n d r o i t où elles s e - d é t a c h e n t d e s H a u t e s - Alpes ?

Nom m i z e t m o n t r e z s u r la co rte les p o in ts les plus- élev é s de c e t t e chaîne ?

C o m b ie n d e ch aîn o n s les Alpes G laronaises o n t- e ll e s ? ' Où c o m m e n c e le plus gram i ?

C o m m e n t n o m m e - 1 on le s A lp e s qui s o n t f o r m é e s des b ra s d e ce chaîn on ?

-Où c o m m e n c e le se c o n d c h a în o n , e t j u s q u ’où va-t-il?1 Alpes d ’Engadine.

Celte chaîne commence au Septim er et se dirige au nord-est. Elle a plus de 50 lieues de longueur, mais le prem ier tiers seulem ent appartient à la Suisse, Piz-Languard (10,053).

Le chaînon le plus rem arquable des Alpes d ’E n ­ gadine est celui du Rhètikon, qui commence au nord-est du Piz-Languard; il se dirige au nord-ouest ju sq u ’au Rhin, en séparant la Suisse du Tyrol. On »

y rem arque le Scesaplana (Chésaplana). E xercices.

O ù c o m m e n c e n t le s Alpes d ’E n g a d i.j e ?

C e ll e c h a în e a p p arti n l- e lte to u t e n t i è r e à la S u i s s e ? Q uelle e s t la plus h a u te cline des Alpes d ’E n g a d in e ? Q u el est le c h a în o n d e plus r e m a r q u a b l e d e s Alpes d ’E n g a d i n e ?

-Chaînes isolées.

On donne le nom de Basses-Alpes h celte chaîne de m ontagnes, qui commence à la Tour d ’Aï, près du Lcâman, et se term ine au Sænlis (canton d ’Appen- zell), en passant par la Dent de Jam an, la Dent de Brenleire, le Pilate, le Righi. Celle chaîne est plu- 1

sieurs fois interrom pue par la Sarine, l'Aar, la Reuss et la Linlh. Elle a de nom breuses ramifications.

U ne chaîne s ’étend du sud-ouest au nord-ouest entre le coude de la Sarine et le lac de Thoune. La

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