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améliorer la dynamique partenariale avec le monde socio-économique

la dynamique des actions destinées à coordonner et mettre en synergie les efforts de recherche et de développement nécessaires pour aider les agriculteurs à répondre aux défis du 21ème siècle sera confortée, étendue aux périmètres définis conjointement comme pertinents, avec les partenaires tels que les instituts techniques, les chambres d’agriculture et les coopératives, et complétée par une démarche d’appui auprès de l’enseignement agricole. elle s’adossera notamment à la capacité de traitement de données issues de réseaux d’expérimentation ou démonstration que l’inra développera. elle s’appuiera sur des lieux de concertation mis en place comme le gis « relance agronomique ». l’ouverture à la diversité des parties prenantes et des points de vue sera poursuivie.

le succès rencontré par les carrefours de l’innovation agronomique [ciag] encourage l’inra à instaurer un dialogue similaire direct avec les milieux professionnels, les collectivités territoriales et les acteurs associatifs dans les champs de l’alimentation et de l’environnement. l’écoute des préoccupations des secteurs de l’agro-alimentaire et de la chimie verte sera améliorée dans la perspective de construction d’instituts carnot. deux portails ont été lancés en 2009 avec des partenaires de l’enseignement supérieur et de la recherche. il s’agit à l’heure actuelle de deux réseaux de laboratoires « qualiment » (qualité nutritionnelle et sensorielle des aliments) et « 3Bcar » (Bioproduits, bioénergies et bioprocédés issus du carbone renouvelable) tournés vers les entreprises (Pmes, Pmis, etc) et en lien avec des pôles de compétitivité. une offre en santé animale sera aussi portée par l’institut et les écoles vétérinaires.

Fort de la pratique ancienne d’accueil d’équipes de partenaires privés et de l’expérience plus récente acquise

améliorer la dynamique partenariale avec le monde

socio-économique

Contexte et objectifs

la période écoulée a été marquée par trois phénomènes majeurs : (i) la montée en puissance des attentes vis-à-vis de la recherche, aussi bien pour éclairer les politiques publiques dans un environnement marqué par de fortes incertitudes et pour proposer des solutions à certains problèmes, que pour appuyer la création d’écosystèmes de la connaissance et de l’innovation ou pour amorcer la création de chaînes de valeur ; (ii) la reconnaissance du fait que, dans de nombreux cas, le modèle linéaire d’innovation qui a longtemps prévalu n’est plus adapté : c’est tout particulièrement vrai dans les domaines, tels que l’agriculture, où des approches systémiques sont indispensables et où les acteurs expérimentent des solutions ; (iii) l’émergence de nouvelles formes d’organisation et de partenariat socio- économiques aux niveaux local et national (pôles de compétitivité, campus, alliances nationales de programmation, unités et réseaux mixtes technologiques [umt et rmt], projets multi-partenaires, etc) comme au niveau européen et international (consortia spontanés, plates-formes technologiques européennes, initiatives de programmation conjointe, challenge programmes du cgiar).

Acquis

durant cette période, l’inra a suscité ou accompagné des actions fédératrices avec des acteurs divers, aussi bien académiques et scientifiques que socio-économiques, associatifs ou territoriaux, manifestant ainsi une réelle capacité d’implication, d’entraînement et de coordination (gis tournés vers la production intégrée, projet Futurol, JPi106 sur le changement climatique, agreenium, etc). c’est ce qu’a souligné l’aeres en rapportant l’appréciation favorable des partenaires qui travaillent avec l’inra, tout en invitant l’institut à améliorer la lisibilité de son partenariat, et à le développer dans les domaines de l’alimentation et de l’environnement.

de plus, l’institut en tant qu’acteur public a choisi une posture résolue en matière d’accès ouvert aux ressources (génétiques, biologiques) rassemblées.

Orientations prioritaires et actions

dans ce contexte, les lignes de force en matière de partenariat socio-économique visent à articuler trois échelles : (i) une compétence nationale sectorielle dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, (ii) une plus grande réactivité aux initiatives locales en proximité des acteurs socio-économiques, associatifs ou territoriaux, aussi bien que des équipes et unités de recherche107 et, (iii) une ouverture internationale croissante108. ces orientations se déclinent au travers de deux logiques d’action.

l’inra renforcera sa capacité de pilotage, ainsi que l’efficacité et la lisibilité des processus de construction, de suivi et d’évaluation de son partenariat :

en organisant une coordination lisible à l’échelle

de l’institut et en simplifiant les processus de contractualisation, en explicitant une politique qui articulera des principes génériques et des orientations par grands secteurs thématiques (alimentation,

avec la r&d et le développement agricoles, l’inra explorera la faisabilité d’accueil des Pme innovantes au sein de laboratoires (concept d’agrolab).

au sein des alliances programmatiques nationales, l’inra contribuera à l’harmonisation des politiques partenariales publiques des établissements (pratique du mandat unique d’hébergeur, copropriété industrielle, négociations de grands accords-cadres public - privé). il proposera ainsi des initiatives de structuration du partenariat public - privé dans les domaines d’activités stratégiques où il est un référent légitime (la nutrition pour aviesan, la biomasse à vocation énergétique pour ancre, les biotechnologies, etc. pour allenvi).

a l’instar de la constitution d’une communauté de l’innovation et de la connaissance sur le changement climatique (climate-Kic), une des composantes de l’institut européen de technologie, l’institut s’investira dans le montage d’un projet de même nature sur l’alimentation.

enfin, outre la signature d’accords cadres pluriannuels avec des grands groupes d’envergure internationale, des initiatives de type « club », associant des fédérations de partenaires professionnels ou industriels et des acteurs de r&d tels que les instituts techniques, autour du partage de données génériques, renforceront la connaissance réciproque et contribueront à co-construire des agendas de recherche à long terme dans les domaines de l’alimentation, de la chimie du végétal, des biotechnologies vertes, des éco- technologies, de la médecine vétérinaire, de la sélection et de l’alimentation animales. des rencontres internationales, organisées dans le cadre des nouveaux programmes de l’institut, seront également des lieux privilégiés d’échanges multi-partenaires sur les enjeux globaux.

106. Joint Programming Initiative.

107. Voir page 37 « Renforcer la structuration territoriale » 108. Voir page 40 « internationaliser l’Institut ».

annexe 1

une large consultation participative pour l’élaboration du document