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Adoption et diffusion du plan d’action

Le Plan d’action à l’égard des personnes handicapées 2021-2022 a été élaboré avec la collaboration des secteurs du ministère, par l’intermédiaire du Comité responsable du Plan d’action à l’égard des personnes handicapées. Sa version officielle a été approuvée en février 2021 et transmise à l’Office des personnes handicapées du Québec.

Conformément à la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, le ministère rend accessible son Plan d’action à l’égard des personnes handicapées 2021-2022 à son personnel et au grand public en le diffusant sur ses sites intranet et Internet12. Cette démarche s’inscrit dans une perspective de développement durable en invitant notamment les lecteurs du plan d’action à le consulter en ligne.

12. www.securitepublique.gouv.qc.ca/ministere/mission/orientations-politiques/

Annexe 1

Autres manchettes publiées dans l’intranet (Complément - Action 10.1.3)

Mythes sur les personnes handicapées

Les personnes handicapées devraient occuper des emplois dans lesquels elles n’échoueront pas.

Toute personne, handicapée ou non, a le droit de choisir son parcours professionnel et peut échouer ou réussir. Une personne handicapée ne doit pas être privée de l’accès à un poste ou à une promotion, même s’il est possible qu’elle échoue. Si cette personne est la plus qualifiée, il faut lui donner la même possibilité qu’aux autres.

Les personnes handicapées doivent aussi jouir des mêmes occasions sur le plan du développement des compétences.

Source : Conseil canadien de la réadaptation et du travail

Seules les personnes ayant une incapacité visuelle peuvent être accompagnées d’un chien guide ou d’assistance.

Selon l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux, les chiens guides ou d’assistance sont spécialement entraînés pour effectuer diverses tâches qui visent à atténuer les effets d’une incapacité ou d’un trouble. La plupart des gens savent qu’une personne ayant une déficience visuelle a le droit d’amener son chien guide partout où elle va, parce que celui-ci l’aide dans ses déplacements. Cependant, de nos jours, ces chiens sont aussi formés pour accompagner des personnes qui ont des incapacités ou des problèmes de santé divers, comme la surdité, le diabète, l’épilepsie, un trouble du spectre de l’autisme, un handicap physique ou encore un trouble de stress post-traumatique.

Les chiens guides ou d’assistance sont reconnus comme un moyen pour pallier un handicap. En vertu de la Charte des droits et libertés de la personne, il est donc interdit de discriminer les personnes qui y ont recours. Dès lors, une phobie ou une allergie d’un membre du personnel ne peut généralement pas être invoquée pour interdire l’accès à un lieu public ou pour refuser l’intégration en emploi à une personne accompagnée d’un chien guide ou d’assistance.

Sources : Institut national d'excellence en santé et en services sociaux, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Office des personnes handicapées du Québec, Université Laval

Il est presque impossible de recevoir une personne handicapée en entrevue sans enfreindre les lois sur les droits de la personne.

Interviewer une personne handicapée n’est pas plus complexe qu’avec les autres candidates et candidats. La clé d’une bonne entrevue est de se concentrer sur les capacités plutôt que sur les incapacités. Pour ce faire, il faut suivre une grille d’entrevue et poser les mêmes questions aux personnes handicapées qu’aux autres candidates et candidats, soit sur des sujets exclusivement liés à l’emploi.

Pour toute entrevue, certaines questions sont à éviter, car elles sont jugées discriminatoires en vertu de la Charte des droits et libertés de la personne. Vous en trouverez des exemples à l’annexe 5 du Guide sur l’entrevue de sélection.

Dans tous les cas, il faut miser sur des pratiques de communication gagnantes, utiliser les attitudes et les mots appropriés et observer les indices, et ce, en fonction de l’incapacité de la personne sélectionnée. Le guide Mieux accueillir les personnes handicapées offre des outils à cet égard.

Sources : Conseil canadien de la réadaptation et du travail, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

Les employées et employés handicapés sont plus difficiles à superviser que les autres.

Les personnes handicapées ne sont pas plus difficiles à superviser, puisqu’elles doivent répondre à des normes en matière d’emploi, au même titre que les autres. Il arrive que ces normes doivent être adaptées, mais les compétences de gestion requises pour en faire le suivi sont les mêmes que pour la supervision de l’ensemble du personnel.

Par ailleurs, notons que les personnes handicapées n’ont pas systématiquement besoin d’un accompagnement personnalisé. Elles ont généralement acquis des moyens qui leur permettent d’être autonomes et efficaces dans leur travail.

Source : Conseil canadien de la réadaptation et du travail

Les personnes qui vivent avec un handicap ont un rendement inférieur au travail.

L’idée selon laquelle les personnes handicapées sont moins performantes et scolarisées et qu’elles ont des taux plus élevés d’absentéisme ou de roulement que celles qui n’ont pas d’incapacité est bien enracinée. Pourtant, plusieurs études ont démenti cette idée en démontrant qu’il n’y a pas d’écart entre les deux groupes, même que les personnes handicapées seraient parfois plus assidues et loyales que les autres employées et employés.

Le rendement d’une employée ou d’un employé dépend toujours des attentes à son égard, des moyens qui lui sont donnés pour atteindre les objectifs et des accommodements qui lui sont accordés, et ce, que la personne soit handicapée ou non.

Sources : Université d'Ottawa, Gouvernement du Canada

Visitez la section Accès à l’égalité en emploi du portail Carrières pour en apprendre davantage sur les mesures qui visent les personnes handicapées dans la fonction publique.

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