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28 IT-expert n°70 - novembre/décembre 2007

Actualités

internationales

VMWare n’est pas effrayé par la virtualisation Microsoft Au cours du TechEd 2007 à Barcelone, Richard Garsthagen, responsable pro-duit EMEA chez VMWare a confié à www.vnunet.com : « Bien au-delà de la couche de virtualisation, notre entreprise se concentre sur la résolution des pro-blèmes avec des applications conçues au-dessus de la couche de virtualisa-tion. ». Puis, il a cité les solutions VMotion et Site Recovery Manager comme exemples phares de cette stratégie.

Selon lui, les clients préfèrent l’idée d’un logiciel de virtualisation indépendant du système d’exploitation, et se posent des questions quant au support d’autres environnements que les siens par Micro-soft. (source : vnunet.com).

IBM apporte la virtualisation à AIX

Décidément, novembre 2007 est le mois du virtuel ! IBM annonce à son tour des solutions de virtualisation. En effet, si sous environnement x86, VMWare propose la migration en temps réel des machines virtuelles d’un serveur physi-que à un autre, elle reste limitée aux architectures AMD et Intel. Bref, rien pour les utilisateurs d’AIX, HP-UX, ou Solaris sous Sparc.

Afin de dominer un monde Unix, qui fond chaque année, IBM enrichit son environnement AIX. En juin 2005, Big Blue avait racheté Meiosys, le spécia-liste français de la haute disponibilité et de la virtualisation (en juin 2005), dont il a développé la technologie Live Parti-tion MigraParti-tion. Elle est désormais inté-grée aux applications Live Partition Mobility et Lie Application Mobility.

Oracle VM :appliance virtuelle griffée Oracle

A l’occasion de l’Oracle OpenWorld à San Francisco, le leader des bases de données a annoncé Oracle VM, une solution de virtualisation destinée aux applications maison, mais aussi à celles d’autres éditeurs. Un moyen de proposer une appliance (serveur + logiciel dédiés) virtuelle affichant des performances accrues et simplifiant la haute disponibilité (entre deux machines virtuelles par exemple).

Oracle VM repose sur l’hyperviseur Xen (société proposant sa solution en Open Source, rachetée par Citrix) et peut s’exécuter sous Oracle Enterprise Linux 4 et 5, RedHat Enterprise Linux versions 3,4, et 5 ; Windows Server 2003 et Wwindows XP.

Autre avantage, ce type de solution libère l’utilisateur des contraintes liées aux serveurs physiques, et permet une installation limitée d’autres logiciels que ceux réellement nécessaires. Enfin, cela contribue à la consolidation, car les machines virtuelles peu-vent cohabiter sur un même serveur et n’utilisent que les ressources nécessaires.

Oracle VM est disponible gratuitement en téléchargement (www.oracle.com/virtua-lization), et l’administration s’effectue depuis un navigateur sur des serveurs x86 (32 ou 64 bits). Le prix du support : à partir de 499 dollars par an et par instance jusqu’à 2 processeurs, et 799 dollars pour une machine virtuelle avec un nombre de processeurs illimité.

Le feuilleton Oracle BEAest-il terminé ?

Le 15 octobre, Oracle faisait sensation en pro-posant de racheter BEA pour 6,66 milliards de dollars. Toutefois, les dirigeants de BEA ont rejeté l’offre pas assez intéressante le 23 octo-bre, et estimé sa valorisation à 21 dollars l'ac-tion, soit 8,2 milliards de dollars. Et la situation n’a pas évolué à la date butoir fixée par Oracle le 28 octobre à 15 heures (heure de New York).

Pendant ce temps, le principal actionnaire de BEA Carl Icahn menaçait le conseil d'adminis-tration de l’éditeur de poursuites judiciaires, s’il empêchait les actionnaires de décider du sort de l’entreprise. Les dirigeants de BEA ont rétorqué que la vente était toujours d’actualité, mais pas moins de 21 dollars l’ac-tion, soit un montant total de 8,2 milliards de dollars et une prime de 80 % sur le titre en bourse ! Oracle a décliné cette offre jugée excessive.

Le 16 novembre, BEA a publié un chiffre d'affaires pour le troisième trimestre de 384,4 millions de dollars, en hausse de 11 %, tandis que les analystes attendaient 375,4 millions. Le bénéfice net de 56 millions de dollars, soit une croissance de 59 %

! Si la vente de licences a reculé de 1 % (134,8 millions de dollars), les services ont pro-gressé à 249,6 millions de dollars. Un argument supplémentaire pour la position de BEA qui s’estime sous-évaluée…

Actualités internationales

Une pluie d’annonces surMicrosoft TechEd 2008 Lors du TechEd 2007 du 5 au 15

novem-bre à Barcelone, Microsoft a annoncé de nombreuses nouveautés concernant sa vision « Dynamic IT ». Outre la virtualisa-tion Hyper-V, l’éditeur a présenté les ver-sions de Windows Server 2008 disponibles dès février :

• WS 2008 Standard (64 bits) + 5 licences client, une machine vir-tuelle et une machine physique : 971 dollars

• WS 2008 Web : 469 dollars

• WS 2008 Enterprise + 25 licences client, 5 machines virtuelles et une machine physique : 3 971 dollars

• WS 2008 Datacenter (machines virtuelles illimitées) : 2 971 dollars par CPU

• WS 2008 Itanium : 2 999 dollars par CPU

L' hyperviseur HyperServer-V (inclus dans les versions Standard, Entreprise et Data-center) coûtera 28 dollars en version autonome, y compris pour les machines sans Windows, et quel que soit le nombre de processeurs. En effet, hypersiseur rime avec vente de licences, car chaque instance virtuelle actionne un système d’exploitation.

Et Microsoft parie que le client optera plutôt pour Windows.

L’administration à l’honneur

Trois nouveaux produits débarquent dans Microsoft System Center, la gamme d’admi-nistration informatique de l’éditeur : Configuration Manager 2007, Data Protection Manager 2007, et Virtual Machine Manager 2007. Objectif : automatiser divers scéna-rios, comme le déploiement de serveurs et de logiciels, la gestion de la conformité et des configurations, la sauvegarde et la restauration, ou la gestion de la virtualisation.

Côté administration des postes clients, le Microsoft Desktop Optimization Pack (MDOP - plus de 3 millions de licences vendues) sera complétée de Microsoft Appli-cation Virtualization 4.5 (issu du rachat de SoftGrid). L’an prochain DaRT (Diagnos-tics and Recovery Toolset) tournera sous Vista et Windows Server 2008. Enfin, Asset Inventory Service 1.0 automatisera l’inventaire des logiciels sous MDOP.

Microsoft n’oublie pas les développeurs…

Le nouveau Visual Studio 2008 devient compatible avec Office 2007 (client riche de la stratégie Microsoft), et avec Silverlight, concurrent de Flash. Côté ouverture, le langage Linq (Language Integrated Query) intégré manipule les données d’en-vironnements hétérogènes via des requêtes universelles. Bonne nouvelle : la licence de Visual Studio 2008 et de son SDK évolue, et Microsoft élargit les parte-nariats au-delà de ses plates-formes. Enfin, la bibliothèque d’applications .NET Framework 3.5 ouvre son code source aux développeurs, mais uniquement en consultation.

L’éditeur de Redmond confirme l’arrivée de Popfly, son outil de création d’appli-cations composites sans écriture de code (www.popfly.om), et de Sync framework (synchronisation de données) déjà en bêta.

Autre confirmation du TechEd de juin à Orlando, Microsoft SQL Server 2008, sera compatible avec Vista et Windows Server 2008. Par ailleurs, il s’enrichit de Resource Governor, Backup Compression et Transparent Data Encryption, et d’améliorations pour la veille économique DesignAlerts, le Block Computation ou l’Enhanced Report Designer, de nouvelles visualisations et une intégration à Microsoft Office 2007. De nouveaux types de données apparaissent comme FileStream pour l’information non structurée, les données spatiales pour la géolocalisation.

Hyper-V la virtualisation à prix cassé de Microsoft Avec une sortie maintenue fin du premier semestre 2008, l’hyperviseur Viridian, de Microsoft rebaptisé Hyper-V et fonction-nera avec les processeurs x64 d’AMD et Intel. Proche du fonctionnement de Xen, et contrairement à VMWare, Hyper-V s’al-lège de la gestion des pilotes confiée à chaque machine virtuelle. Clairement positionné en frontal d’EXV de VMWare, Hyper-V sera proposé aussi en produit autonome au prix canon de 28 dollars, et pourra exécuter des instances sous Win-dows Server 2003 et 2008, les Linux de Red Hat et de Novell/Suse, et Solaris.

L’éditeur assure sa solution d’administra-tion System Center intégrera des fonc-tions évoluées pour gérer des environnements virtuels et gérer les copies physique-virtuel et réciproque-ment. Toutefois, elle sera disponible après le premier semestre.

Sun aussivirtualise sous Solaris

Confirmant les préannonces de fin octo-bre, Jonathan Schwartz, PDG de Sun Microsystems a profité de l'Oracle Open World à San Francisco pour dévoiler tota-lement deux produits de virtualisation.

xVM Server est un hyperviseur destiné au serveur de virtualisation de Sun fondé sur Xen (open source et racheté par Citrix).

Disponible au printemps 2008, il utilisera Solaris comme système hôte et accep-tera les instances virtuelles les OS x86 (Windows et Linux) et Solaris. Ces systè-mes bénéficieront des ressources du gestionnaire de fichiers 128 bits ZFS (Zetta File System), de l'outil d'optimisa-tion DTrace (Dynamic Tracing) et de l’iso-lation de ressources défaillantes sans interruption de FMA (Fault Management architecture). Dans l’esprit Open Source, Sun a aussi inauguré le site openxvm.org pour faciliter le téléchargement et le dialo-gue avec les techniciens du monde entier.

Si Jonathan Schwartz a mentionné un investissement de deux milliards de dol-lars dans la virtualisation, il a aussi rap-pelé que Sun était « le premier éditeur commercial Open Source ». Eh oui !

Actualités internationales

30 IT-expert n°70 - novembre/décembre 2007

Le Wall Street Journal en lignegratuit

Contrairement à ce qu’affirment certains analystes mal avisés, le modèle gratuit revient en force, au détriment des sites payants.

En septembre 2007, le New York Times a abandonné l’abonne-ment payant en ligne pour passer au site Web d’information gra-tuit. Aujourd’hui, le non moins prestigieux Wall Street Journal, du groupe News Corp, envisage de prendre le même virage.

Son propriétaire, l’homme d’affaires Rupert Murdoch a indiqué :

« Nous étudions la possibilité de passer sur le modèle gratuit, car au lieu de n’avoir qu’un million d’abonnés en ligne nous allons toucher beaucoup plus de lecteurs. L’objectif étant de faire du site une référence, consultable gratuitement partout dans le monde. »

Si les abonnements ont dégagé plus de 50 millions de revenus en 2006, il semblerait que la publicité soit plus rentable. De plus, en passant au modèle gratuit, les sites Web améliorent leur visi-bilité auprès des internautes, mais aussi auprès des moteurs de recherche et autres flux RSS. Or, en la matière, la réputation d’une marque reconnue est un atout différenciant. De plus, le titre sera bien plus influent sur la Toile. Un modèle vertueux, puisque plus de trafic amène aussi plus de publicité.

Le BlackBerry

n’aime pas les imitateurs La société canadienne RIM (Research in motion), créatrice du Blackberry inspire forcément la concurrence, dans un secteur où les modèles de revenus récurrents

se multiplient. Le coréen LG Electronics (Lucy Gold-star) a créé des terminaux baptisés avec des noms du genre « Black Label », «Strawberry » et « Black Cherry ». Il est vrai que les consommateurs pourraient s’y tromper, même si les modèles sont différents. Le Canadien a donc attaqué le coréen en justice, comme il l’avait déjà fait contre Samsung. Ce conflit avait d’ail-leurs été réglé par entente à l’amiable.

RIM réclame à LG des dommages et intérêts ainsi que la destruction de tous les terminaux incriminés. Peut-être un brin excessif ?

IBM s’offre Cognos

Le 12 novembre, IBM annonçait son désir d’acquérir Cognos, spécialiste canadien de la Business Intelli-gence créé en 1969, pour 58 dollars par action, soit près de 4,9 milliards de dollars en cash. Société cotée en bourse, Cognos devrait réaliser 1,1 milliard de dol-lars de chiffre d’affaires en 2008, hors Applix qu’elle vient d’acquérir (voir dernier numéro d’IT-expert).

Bien qu’IBM s’en défende, cette acquisition est forcé-ment motivée en partie par la concentration actuelle du marché des solutions de consolidation et de plani-fication budgétaires (pou EPM, ou gestion de la perfor-mance), dont Cognos souvent est considéré comme l’un des leaders. En effet, les poids lourds du secteur ont déjà joué cette pièce : Oracle en rachetant Hyper-ion, et SAP en reprenant Busines Objects (qui avait racheté Cartesis).

Un rachat qui confirme la tendance à investir plus lour-dement d’IBM dans le logiciel, plutôt que sur son acti-vité historique de constructeur. Logique, puisque le matériel devenant de plus en plus standard dégage moins de marge. D’ailleurs, au 3e trimestre 2007, le service et les logiciels ont généré les trois quarts du chiffre d’affaires du groupe, avec des croissances entre 7 et 16 %, tandis que le matériel a reculé de 10 %, pour un chiffre d’affaires en hausse de 7 % à 24,1 milliards de dollars.

Tomtom absorbe Tele Atlascontre Garmin Le néerlandais Tomtom rem-porte la lutte contre l’américain Garmin dans le monde des GPS. Les deux spécialistes se sont disputés pendant deux semaines pour racheter l’édi-teur de cartes numériques Tele Atlas.

Tomtom avait lancé l’attaque en juillet 2007, via une OPA amicale de 1,8 milliard d’euros, soit 21,25 euros par action. Puis, Garmin contre-attaquait avec une offre de 2,3 milliards d’euros à 24,50 euros par action. TomTom s’est donc vu dans l’obligation de surenchérir, en proposant 2,9 milliards d’euros (30 euros l’action) le 7 novembre. Tele Atlas affichant publiquement sa préférence pour TomTom, acceptera sans doute la transaction, mais à 1,1 milliard d’euros de plus que l’offre initiale. Une acquisition majeure avec une logique indus-trielle incontestable qui a permis au titre Tomtom de grimper jusqu’à + 8 % à la bourse d’Amsterdam.

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