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traduire par pirate — individu dont l’activité (illégale) est de tenter de pénétrer sur des systèmes.Stallmanse qualifie lui-même desystem hacker, pour explici-ter ses activités de modification de système d’exploitation de l’ordinateur PDP au sein de son labo. Le hacker est celui qui veut savoir comment les choses marchent, qui veut comprendre ce qui se cache derrière une technologie particulière — pas nécessairement l’informatique (Raymond, 2000).

1.6 Actualité et avenir des logiciels libres

Aujourd’hui18, les logiciels libres sont en pleine effervescence et le terme de « sta-tion de travail » n’a plus de valeur. Il y a encore quelques années, on entendait par station de travail, une machine onéreuse, inaccessible pour le particulier, gérée par un systèmeunix. À l’heure actuelle, les ordinateurs personnels dotés d’un système tel queLINUXpeuvent tenir tête aux dites stations de travail, en termes de puissance et fiabilité. Il y a quelques années mon laboratoire de recherche avait constaté qu’en s’équipant de PC munis deLINUX, on disposait de matériels 5 fois moins chers et 7 fois plus puissants que des stations de travail vendues par un revendeur bien connu19, dont nous tairons le nom ici.

Un aspect intéressant deLINUXest qu’il montre aux utilisateurs, qu’une machine n’est pas condamnée à être gérée parun système d’exploitation particulier. L’uti-lisateur a en effet le choix de coupler un processeur de son choix, avec un système d’exploitation particulier. On peut à titre indicatif, installer sur une machine munie d’un processeur Intel, le système gnu/LINUX, FreeBSD, BeOS, Solaris®pour ne citer qu’eux. Un PC n’est donc pas condamné à supporter Windows®.

1.6.1 Le problème des « drivers »

Il y a encore quelque temps, lorsqu’un fabricant de cartes (vidéo, adaptateur SCSI, acquisition, etc.) sortait un produit sur le marché, il fournissait un pilote logiciel (driver) pour des systèmes d’exploitation ciblés. Parmi ces systèmes,LINUX ne figurait pas. Aujourd’hui, ces fabricants sont conscients que les utilisateurs de LINUXreprésentent un potentiel d’achat de matériel non négligeable. C’est pourquoi, on voit actuellement les constructeurs adopter deux positions :

– créer eux-mêmes des pilotes pourLINUX(une célèbre compagnie de carte vidéo 3D fournit un driver pour ses cartes) ;

– divulguer les spécifications de leurs matériels, de manière à ce que les dévelop-peurs de la communauté puisse programmer ces pilotes. Dans ce cas précis, il y a toujoursun délai de plusieurs moisavant qu’une carte soit opérationnelle sousLINUX.

Dans le pire des cas, les fabricants ne divulguent pas les spécifications de leur maté-riel. Il est alors impossible d’utiliser le matériel en question, à moins de procéder à l’ingénierie inverse (reverse engineering) qui n’est pas toujours légale dans certains pays. Il est en tous cas intéressant de noter que plusieurs fabricants ont « cédé » sous la pression de la communauté ; parmi ceux-là, les sociétés Matrox et Adaptec avaient

18. 24 décembre 2010.

19. Qui offrait du matériel plus fiable et généralement accompagné d’un contrat de maintenance, pour être tout à fait honnête dans la comparaison...

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traduire par pirate — individu dont l’activité (illégale) est de tenter de pénétrer sur des systèmes.Stallmanse qualifie lui-même de system hacker, pour explici-ter ses activités de modification de système d’exploitation de l’ordinateur PDP au sein de son labo. Le hacker est celui qui veut savoir comment les choses marchent, qui veut comprendre ce qui se cache derrière une technologie particulière — pas nécessairement l’informatique (Raymond, 2000).

1.6 Actualité et avenir des logiciels libres

Aujourd’hui18, les logiciels libres sont en pleine effervescence et le terme de « sta-tion de travail » n’a plus de valeur. Il y a encore quelques années, on entendait par station de travail, une machine onéreuse, inaccessible pour le particulier, gérée par un systèmeunix. À l’heure actuelle, les ordinateurs personnels dotés d’un système tel queLINUXpeuvent tenir tête aux dites stations de travail, en termes de puissance et fiabilité. Il y a quelques années mon laboratoire de recherche avait constaté qu’en s’équipant de PC munis deLINUX, on disposait de matériels 5 fois moins chers et 7 fois plus puissants que des stations de travail vendues par un revendeur bien connu19, dont nous tairons le nom ici.

Un aspect intéressant deLINUXest qu’il montre aux utilisateurs, qu’une machine n’est pas condamnée à être gérée parun système d’exploitation particulier. L’uti-lisateur a en effet le choix de coupler un processeur de son choix, avec un système d’exploitation particulier. On peut à titre indicatif, installer sur une machine munie d’un processeur Intel, le systèmegnu/LINUX, FreeBSD, BeOS, Solaris® pour ne citer qu’eux. Un PC n’est donc pas condamné à supporter Windows®.

1.6.1 Le problème des « drivers »

Il y a encore quelque temps, lorsqu’un fabricant de cartes (vidéo, adaptateur SCSI, acquisition, etc.) sortait un produit sur le marché, il fournissait un pilote logiciel (driver) pour des systèmes d’exploitation ciblés. Parmi ces systèmes,LINUX ne figurait pas. Aujourd’hui, ces fabricants sont conscients que les utilisateurs de LINUXreprésentent un potentiel d’achat de matériel non négligeable. C’est pourquoi, on voit actuellement les constructeurs adopter deux positions :

– créer eux-mêmes des pilotes pourLINUX(une célèbre compagnie de carte vidéo 3D fournit un driver pour ses cartes) ;

– divulguer les spécifications de leurs matériels, de manière à ce que les dévelop-peurs de la communauté puisse programmer ces pilotes. Dans ce cas précis, il y a toujoursun délai de plusieurs moisavant qu’une carte soit opérationnelle sousLINUX.

Dans le pire des cas, les fabricants ne divulguent pas les spécifications de leur maté-riel. Il est alors impossible d’utiliser le matériel en question, à moins de procéder à l’ingénierie inverse (reverse engineering) qui n’est pas toujours légale dans certains pays. Il est en tous cas intéressant de noter que plusieurs fabricants ont « cédé » sous la pression de la communauté ; parmi ceux-là, les sociétés Matrox et Adaptec avaient

18. 24 décembre 2010.

19. Qui offrait du matériel plus fiable et généralement accompagné d’un contrat de maintenance, pour être tout à fait honnête dans la comparaison...

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fait grand bruit lorsqu’elles avaient enfin accepté la divulgation des spécifications de leurs matériels.

1.6.2 Le problème des « virus »

Les virus informatiques se transmettent par l’intermédiaire de fichiers exécu-tables que les utilisateurs s’échangent. On ne dispose bien évidemment pas du code source de ces exécutables qui contiennent un virus. Dans un environnement où tous les programmes sont installés sous forme de source, si un virus existe, il est alors

« visible » dans le source dans le sens où le code pernicieux peut êtrea priori loca-lisé. Cette visibilité permet son éradication immédiate. En outre il semble que les virus ne soient pas aussi nombreux sur un système commeLINUX. Ceci parce que les virus, s’ils mettent en évidence une certaine connaissance de la programmation pour son auteur, montrent surtout un état d’esprit nihiliste. Dans le cadre des logiciels libres, on peut exprimer son talent en proposant une application à la communauté.

Il faut cependant garder à l’esprit les considérations suivantes :

– un logiciel sous forme de source, téléchargé depuis un site se doit d’être au-thentifié comme ne contenant pas de virus. C’est la raison pour laquelle les sites primaires qui distribuent un package particulier fournissent également une signature électronique qui permet de vérifier que l’archive contenant le logiciel n’a pas été modifiée ;

– dans la situation où l’on ne dispose pas de signature, il faudra se poser les questions suivantes :

1. le programme que je viens de télécharger émane-t-il d’un site ayant un caractère « officiel » ?

2. le programme lors de son installation doit-il être exécuté avec des privi-lèges du super utilisateur ?

– en cas de problème, il faut souligner que la communauté a, par le biais du réseau Internet, une capacité à réagir très rapidement, en publiant des annonces ou d’éventuelles mises à jour des programmes concernés.

Aujourd’hui la tendance n’est pas aux virus, mais àl’exploitation des trous de sécuritédes services réseau proposés par le système. L’idée est donc de détourner des défauts de programmation connus d’un logiciel réseau pour obtenir un accès privi-légié sur des machines distantes. Encore une fois, Internet permet aux développeurs et aux distributeurs de ces outils de réagir rapidement face à ce genre de défaut. Un organisme centralisant les annonces de faille dans différents logiciels est le CERT (dont le nom provient de computer emergency response team) disposant d’un site web :http://www.cert.org. Cet organisme ayant pour origine un incident survenu en 1988, recense de manière officielle les vulnérabilités des logiciels communément utilisés pour la communication.

1.6.3 De l’utopie à la loi du marché : du Free Software à l’Open source

Aujourd’hui le termefree software est remplacé peu à peu par le termeopen sourcequi lève l’ambiguïté sur le motfree(libre ou gratuit ?) et insiste sur l’aspect d’ouverture de ces logiciels. Il faut imaginer que lorsqueStallmancrée le projet gnu, il est dans un état d’esprit idéaliste :

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fait grand bruit lorsqu’elles avaient enfin accepté la divulgation des spécifications de leurs matériels.

1.6.2 Le problème des « virus »

Les virus informatiques se transmettent par l’intermédiaire de fichiers exécu-tables que les utilisateurs s’échangent. On ne dispose bien évidemment pas du code source de ces exécutables qui contiennent un virus. Dans un environnement où tous les programmes sont installés sous forme de source, si un virus existe, il est alors

« visible » dans le source dans le sens où le code pernicieux peut êtrea priori loca-lisé. Cette visibilité permet son éradication immédiate. En outre il semble que les virus ne soient pas aussi nombreux sur un système commeLINUX. Ceci parce que les virus, s’ils mettent en évidence une certaine connaissance de la programmation pour son auteur, montrent surtout un état d’esprit nihiliste. Dans le cadre des logiciels libres, on peut exprimer son talent en proposant une application à la communauté.

Il faut cependant garder à l’esprit les considérations suivantes :

– un logiciel sous forme de source, téléchargé depuis un site se doit d’être au-thentifié comme ne contenant pas de virus. C’est la raison pour laquelle les sites primaires qui distribuent un package particulier fournissent également une signature électronique qui permet de vérifier que l’archive contenant le logiciel n’a pas été modifiée ;

– dans la situation où l’on ne dispose pas de signature, il faudra se poser les questions suivantes :

1. le programme que je viens de télécharger émane-t-il d’un site ayant un caractère « officiel » ?

2. le programme lors de son installation doit-il être exécuté avec des privi-lèges du super utilisateur ?

– en cas de problème, il faut souligner que la communauté a, par le biais du réseau Internet, une capacité à réagir très rapidement, en publiant des annonces ou d’éventuelles mises à jour des programmes concernés.

Aujourd’hui la tendance n’est pas aux virus, mais àl’exploitation des trous de sécuritédes services réseau proposés par le système. L’idée est donc de détourner des défauts de programmation connus d’un logiciel réseau pour obtenir un accès privi-légié sur des machines distantes. Encore une fois, Internet permet aux développeurs et aux distributeurs de ces outils de réagir rapidement face à ce genre de défaut. Un organisme centralisant les annonces de faille dans différents logiciels est le CERT (dont le nom provient decomputer emergency response team) disposant d’un site web :http://www.cert.org. Cet organisme ayant pour origine un incident survenu en 1988, recense de manière officielle les vulnérabilités des logiciels communément utilisés pour la communication.

1.6.3 De l’utopie à la loi du marché : du Free Software à l’Open source

Aujourd’hui le terme free software est remplacé peu à peu par le terme open sourcequi lève l’ambiguïté sur le motfree(libre ou gratuit ?) et insiste sur l’aspect d’ouverture de ces logiciels. Il faut imaginer que lorsqueStallmancrée le projet gnu, il est dans un état d’esprit idéaliste :

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« My work on free software is motivated by an idealistic goal: spreading free-dom and cooperation. I want to encourage free software to spread, replacing proprietary software which forbids cooperation, and thus make our society better20. »

Stallman (2009, Copyleft: pragmatism idealism).

Stallmanfait partie des partisans des logiciels libres les plus radicaux. C’est pour-quoi la GPL est très contraignante pour assurer qu’un logiciel libre le reste pour-quoi qu’il arrive. Parmi les contraintes fortes de la GPL, l’une d’elles interdit de distribuer un logiciel propriétaire utilisant une bibliothèque libre. En d’autres termes, une société désirant vendre un logiciel non libre, ne peut utiliser une bibliothèque libre pour dé-velopper son logiciel. Cette contrainte a été levée avec une version moins restrictive : la LGPL (lesser general public license).

Aujourd’hui pour ne pas effrayer l’entrepreneur avec la notion de gratuité ou l’idée de communauté libre à but non lucratif, le terme Open Source a été créé.

Ce terme dont le porte parole est sans doute Eric Raymond (cf. http://www.

opensource.org), désigne tout logiciel régi par une licence compatible avec l’idée des logiciels libres. La définition de l’open source permet à un développeur de définir une licence compatible avec l’idée des logiciels libres. Les principales idées sont les suivantes (DiBonaet al., 1999, chapitre 14) :

– la libre redistribution, c’est-à-dire la possibilité de distribuer à titre gracieux ou non le logiciel protégé par la licence ;

– disponibilité du code source, soit dans le package de distribution soit par télé-chargement ;

– une licence open source doit autoriser (mais n’oblige pas) de mettre les modi-fications sous les termes de cette licence. Ce point est très différent de ce que stipule la GPL, qui impose que les travaux dérivés soient sous GPL.

Les licences compatibles avec cette définition sont, parmi une petite vingtaine que recense le sitehttp://www.opensource.org: la licence BSD, la licenceX, la licence artistique (dePerl), la licence de Netscape, la GPL et la LGPL.

L’intérêt qu’ont vu les porte-paroles de l’open source réside dans le fait qu’on peut présenter les logiciels libres comme une solution économiquement viable et non comme le projet d’une communauté d’informaticiens libertaires ou communistes (termes effrayant les hommes portant des cravates (DiBona et al., 1999, chapitre 14)). Il existe en fait beaucoup de sociétés qui ont adopté le modèle open source (ou logiciel libre ce qui est — encore une fois — identique malgré les dissensions qui peuvent exister entreStallmanetRaymond) ; citons parmi celles-là :

– Cygnus Solutionqui propose un kit de développement basé sur le compilateur et le debugger degnu;

– RedHat Softwarequi vend une distributionLINUXbien connue ;

– Netscape Communicationqui a adopté en 1998, le modèle des logiciels libres pour développer son navigateur ;

– Corela créé sa propre distributionLINUXqui a pour but de porter ses célèbres outils de dessins, retouche d’image, etc.

– la sociétéSun(qui vient d’être rachetée parOracle) s’est investie dans deux logiciels phares :MySqletOpenOffice;

20. Traduction : « Mon travail autour des logiciels libres est motivé par un but idéaliste : diffuser la liberté et la coopération. Je veux encourager les logiciels libres à se développer, pour remplacer les logiciels propriétaires qui interdisent la coopération, et donc rendre notre société meilleure. »

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« My work on free software is motivated by an idealistic goal: spreading free-dom and cooperation. I want to encourage free software to spread, replacing proprietary software which forbids cooperation, and thus make our society better20. »

Stallman (2009, Copyleft: pragmatism idealism).

Stallmanfait partie des partisans des logiciels libres les plus radicaux. C’est pour-quoi la GPL est très contraignante pour assurer qu’un logiciel libre le reste pour-quoi qu’il arrive. Parmi les contraintes fortes de la GPL, l’une d’elles interdit de distribuer un logiciel propriétaire utilisant une bibliothèque libre. En d’autres termes, une société désirant vendre un logiciel non libre, ne peut utiliser une bibliothèque libre pour dé-velopper son logiciel. Cette contrainte a été levée avec une version moins restrictive : la LGPL (lesser general public license).

Aujourd’hui pour ne pas effrayer l’entrepreneur avec la notion de gratuité ou l’idée de communauté libre à but non lucratif, le termeOpen Source a été créé.

Ce terme dont le porte parole est sans doute Eric Raymond (cf. http://www.

opensource.org), désigne tout logiciel régi par une licence compatible avec l’idée des logiciels libres. La définition de l’open source permet à un développeur de définir une licence compatible avec l’idée des logiciels libres. Les principales idées sont les suivantes (DiBonaet al., 1999, chapitre 14) :

– la libre redistribution, c’est-à-dire la possibilité de distribuer à titre gracieux ou non le logiciel protégé par la licence ;

– disponibilité du code source, soit dans le package de distribution soit par télé-chargement ;

– une licence open source doit autoriser (mais n’oblige pas) de mettre les modi-fications sous les termes de cette licence. Ce point est très différent de ce que stipule la GPL, qui impose que les travaux dérivés soient sous GPL.

Les licences compatibles avec cette définition sont, parmi une petite vingtaine que recense le sitehttp://www.opensource.org: la licence BSD, la licenceX, la licence artistique (dePerl), la licence de Netscape, la GPL et la LGPL.

L’intérêt qu’ont vu les porte-paroles de l’open source réside dans le fait qu’on peut présenter les logiciels libres comme une solution économiquement viable et non comme le projet d’une communauté d’informaticiens libertaires ou communistes (termes effrayant les hommes portant des cravates (DiBonaet al., 1999, chapitre 14)). Il existe en fait beaucoup de sociétés qui ont adopté le modèle open source (ou logiciel libre ce qui est — encore une fois — identique malgré les dissensions qui peuvent exister entreStallmanetRaymond) ; citons parmi celles-là :

– Cygnus Solutionqui propose un kit de développement basé sur le compilateur et le debugger degnu;

– RedHat Softwarequi vend une distributionLINUXbien connue ;

– Netscape Communicationqui a adopté en 1998, le modèle des logiciels libres pour développer son navigateur ;

– Corela créé sa propre distributionLINUXqui a pour but de porter ses célèbres outils de dessins, retouche d’image, etc.

– la sociétéSun(qui vient d’être rachetée parOracle) s’est investie dans deux logiciels phares :MySqletOpenOffice;

20. Traduction : « Mon travail autour des logiciels libres est motivé par un but idéaliste : diffuser la liberté et la coopération. Je veux encourager les logiciels libres à se développer, pour remplacer les logiciels propriétaires qui interdisent la coopération, et donc rendre notre société meilleure. »

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– on notera également que les sociétésIBM,Apple,HPetSGI ont montré un intérêt prononcé pour le modèle open source, en sponsorisant ou choisissant d’utiliser les logiciels libres sur leur plate-forme.

Ces entreprises sont en mesure de créer du profit, car elles vendent un service aux clients. Elles bénéficient du modèle open source, dans la mesure où le client peut éventuellement modifier le produit, lequel produit est maintenu activement par une communauté de développeurs.

1.6.4 Des brevets sur les logiciels

Les brevets sur les logiciels constituent aujourd’hui une des menaces sérieuses au développement des logiciels libres. Il faut savoir qu’aujourd’hui il est possible de déposer des brevets sur les logiciels aux États Unix21, mais que cela est interdit en Europe. La directive européenne visant à autoriser le dépôt de brevets sur des logiciels a été rejetée le 6 juillet 2005 par le parlement européen.

La création des brevets avait pour but initial de diffuser l’information scientifique et technique tout en assurant pendant un certain temps des royalties au détenteur du brevet. L’idée était donc d’inciter les créateurs à diffuser leur savoir plutôt que de le garder secret. Aujourd’hui l’utilisation intensive des brevets est une véritable guerre

La création des brevets avait pour but initial de diffuser l’information scientifique et technique tout en assurant pendant un certain temps des royalties au détenteur du brevet. L’idée était donc d’inciter les créateurs à diffuser leur savoir plutôt que de le garder secret. Aujourd’hui l’utilisation intensive des brevets est une véritable guerre