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L’utilisation du quai Bellerive à des fins récréatives

3.2 Les activités récréatives au

projet de quai proposé

3.2.1 La pêche

Si le promoteur n’a pas fait IÜ d6mow tration du lien entre les fins poursui- vies et la solution retenue (la C”“StruUC- tiof! d’un quai). SOP porte-parole, M.

Pierre Bourque. du Service des tra- vaux publics dr lx L~iile Ue Munrréxl ii cependant précisé à quelle fonction 16.

cli::tii~e ri-*oc~“<!r:iir 11. @,iMl même si la concepr:on technique et le dimension- ncrncnt ont Ai: d&erminés par le be- soin de déversement de neige. La com- mission ü pu identifier trois types principaux d’activités de loisir qui pounaiwr avoir lieu sur le quai. prin-

&palement Iii pZchc. PU!S la fonctior:

de ,,balcun S!I~ 1. fleuve,, et enfin I’ob- servation des activitss dc manutention du tcnnina! Task.

L‘act!ui;G halicutiquc est süremwt I’activit? i:ivoriit% oai lc prrmoteur du projet puisque dans I:I hrochllre dic!ri- huit dais Ic qi~art:cr. on dc,i;nc I

les rives dc la promenade alors qu’on l’année. abondance de poissons dont en particulier. le dort jaune, le don6

notr une fr<uuentation DI~S imDonante noir ct I’csrurgeon jaune. CES témoi- gnages ont éré confirmk par les repré- sentants du ministère du Loisir. de la Chasse et dc la Pkhc qui connaissent ces activités halieutiqucs. Si l‘on se fie aux déclarations de quelque 8 pêcheurs qui sont venus Gmoigncr devant la commission (et celle-ci n’a aucun mo- tif de douter dc Jcur bonne foi). il existe un gnwpe de pécheurs sportifs habituk de longue date à ficquenter

tensitf de l’impact qu‘engendrerait la construction du quai. De plus. I‘im- pact sur les pécheurs et les promeneurs qui utilisent pr&entement Iç site dans son état actuel n’a pas été étudié, II n‘y a pas eu d’enquéte sur l’utilisation ac- tuelle du site, ni sur son potçnriel d’u- tilisation future suite à la constmction d‘un quai.

pact sur cette question et la fason de la réaliser:

Le Rassemblement des citoyens et ci- toyenncs dc Montréal pour sa part, a d&oncé les lacunes de l‘étude d‘im-

La commission doit soulienrr son “1 grand ~trmncmcnt que le pro&teur et

Son consultant aient pu ignorer ce su- Crttc façon de faire de la firme Pluram jet. A son avis. il aurait été facile et amk le Rassemblement des citoyens peu coûteux de connaitre les habitudes CI citoyennes de Montréal à conclure:

dc pêche, la fréquentation et les résul- tats obtenus durant les dernières sai- sons. Par des enquêtes SUT place et â~ec la collahnration du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, le promoteur aurait pu fournir des don- nées et des renseignements donnant une image assez iuste de la réalité.

Des lémuignsgcs de pêcheurs expéri- Le peu d’information concernant la mentés que la commission a interro- faune ichtyologique de l’endroit visé gés. nous retenons qu‘ils souhaitent ne permet pas de saisir la nature et l’in- conserver le calme et la tranquillité du

46 Bureau c3”diences publiques sur kl”ironnement

lieu, ne pas être entravés par toutes sortes de règlements et d‘exigences. ne pas voir de gros aménagements sur la grève. Ils espèrent également que ces- sent les déver.%?mcnts de neige sur le bord du fleuve au site du dépôt Pierre- Bertrand. Ils craignent enfin l’effet du déversement de la neige sur la qualité des milieux ripariens par suite du dé- pôt de matières solides.

Les pécheurs e” gG”&ral n’ont pas montré un grand enthousiasme L+“Y~~S le quai soulignant sa hauteur par cap- port au niveau de l‘eau et les problk- mes que cela pose pour la le& du poisson lourd. comme l‘esturgeon. DC plus. ils ont insisté sur lc fait que la Ii- gne dc front du quai pl”“ge dans les grands courants tant et si bien qu’il se- rait pratiquement impossible d’y gar- der sa ligne à pêche devant soi. Enfin, le représentant du ministère du Loisir.

de la Chasse et de la Pêche a souligné que les poissons ne se tiennent habi- tuellement pas dans une zone de grands courants mais dans des zones plus tranquilles comme celles que l’on retrouve actuellement le long de la promenade Bellcrive.

Dc son côté. le Comité d’école Saint- Fra”$«is d‘Assise. préoccup6 de la sé- curité des enfants s’adonnant à la pê- che, s’interroge sur la pertinence d‘utiliser le quai Bellerive à cette fin.

C‘est pourquoi il suggère que:

.

Quelques pécheurs et d’autres panici- pants ont exprim2 des inquictudçs quûnr aux risques de noyade puisque l’avant-quai serait en eau profonde.

L‘Association environnement archipel souligne les problèmes engendrés par la localisation du quai:

Enfin, quelques participants ont fait remarquer que la présence d‘un quai en majeure partie asphalté constituerait une structure ,,dure,, qui apparait incompatible avec l’aménagement paysager d‘un cspacc YCR axC sur la détente et les activités récriatives

<<douces 13.

Nous aborderons au chapitre suivant l’utilisation du quai à des fins r&kati- commission conclut que la promenade Bellerive possède un potentiel récréatif indiscutable dans son périmètre actuel et qu‘un quai comme celui que pro- pose Ic promoteur n’ajouterait aucune nouvelle activité récréative qui ne l‘Association des biologistes du Que- bec. lorsque ccllc-ci propose:

Les membres de la commission ajou- tent également que l’utilisation du quai à des fins de déversement de neige au fleuve ajouterait des impacts négatifs sur les milieux ripariens de la prome-

nade Bcllcriur compromettant ainsi

encore plus sa vocation r&Cative.

On ne peut Ccarter non plus aveuglé- ment le fait que des d&erscmentr de neige et leurs effets cumulatifs soient susceptibles d‘engendrer des répercus- sions sur le potentiel récréatif de cette la population. Ces endroits, identifiés dans les orientations d’aménagement de la région administrative de Mon-

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