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B. Extraction

B. 3. Etude de la toxicité aiguë d’Aloe perryi Baker et de Jatropha unicostata

II. 2. 3. 2. Action analgésique centrale

Les résultats du test de Tail flick regroupés dans le Table. (14) sont illustrés dans les fig. 78 et 79 reflétant l’action analgésique centrale de l’extrait méthanolique de

Jatropha unicostata (100 et 200mg/kg V.O.) et de l’extrait éthanolique d’Aloe perryi à

(100 mg/kg et 250 mg/kg V.O). Est indiqué le temps moyen de réflexe de retirement de la queue et son écart type standard à la moyenne avant l’administration de l’extrait global à étudier (temps de réaction normal) et à 15, 30 , 45 , 60 et 120 min après l’administration de l’extrait global. A la dose de 250mg/kg, V.O. d’extrait éthanolique de Aloe perryi, le temps maximum de réaction de l’inhibition de la douleur est de 5,39sec.± 0,14 à 45mn, ce qui exclut toute activité analgésique centrale de la plante ; par contre à la dose 200mg/kg, V.O. d’extrait méthanolique de Jatropha unicostata, le temps maximum de réaction de l’inhibition du douleur est de 7,11sec. ± 0,15 à 45mn, en comparaison avec le médicament de référence 7,49sec. ± 0,25, ce qui témoigne d’une action analgésique centrale à cette dose d’extrait méthanolique de Jatropha

Tableau.14 : Influence de l’extrait méthanolique de Jatropha unicostata Balf, de

l’extrait éthanolique d’Aloe perryi Baker et de la morphine(M), vis-à-vis de la douleur induite par la chaleur chez le rat (test de Tail flick).

Lots (N=6) 0 min 15 min 30 min 45 min 60 min 120 min

Témoin 1,82 ± 0,07 1,92 ± 0,04 2,17 ± 0,06 2,33 ± 0,01 2,07 ± 0,06 1,89 ± 0,00 M5mg/kg 2,00 ± 0,15 3,5 ± 0,30 5,5 ± 0,32 7,5 ± 0,25 5 ,0 ± 0, 30 3,5 ± 0,30 J100mg/kg 1,90 ± 0,06 2,65 ± 0,06 4,72 ± 0,04 5,91 ± 0,10 3,21 ± 0,04 2,09 ± 0,06 J200mg/kg 1,93 ± 0,04 3,18 ± 0,10 6,11 ± 0,07 7,11 ± 0,15 6,03 ± 0,12 2,98 ± 0,18 A100mg/kg 1,94 ± 0,04 2,12 ± 0,06 2,89 ± 0,06 3,13 ± 0,00 2,58 ± 0,00 2,18 ± 0,08 A250mg/kg 1,92 ± 0,00 2,02 ± 0,04 5,02 ± 0,14 5,39 ± 0,14 4,69 ± 0,10 2,03 ± 0,10

N= nombre d’animaux par lot, p≤0.001.

Les donnée du tableau rèprésentent le temps moyen de retrait de la queue sous l’extrait méthanolique de Jatropha unicostata (100 et 200mg/kg, vo) , et sous l’extrait éthanolique d’Aloe perryi Baker (100 et 250mg/kg, vo) (p≤0.001) administré par voie orale chez le rat.

0 20 40 60 80 100 120 1 2 3 4 5 6 7 8 Morphine 5mg/Kg S.C Temoine Ja 200 mg/Kg V.O Ja 100 mg/Kg V.O T e m p s d e r é a c ti o n e n s e c Temps en min

Figure.78: Action analgésique centrale de l’extrait méthanolique de Jatropha unicostata, (100 et 200mg/kg, vo) chez le rat.

Figure.79: Action analgésique centrale de l’extrait éthanolique

d’Aloe perryi Baker (100 et 250mg/kg VO) chez le rat.

0 20 40 60 80 100 120 1 2 3 4 5 6 7 8

Morphine 5mg/Kg S.C

Temoin

AL 250 mg/Kg V.O

AL 100mg/Kg V.O

T

e

m

p

s

d

e

r

é

a

c

ti

o

n

e

n

s

e

c

Temps en min

Discussion

La tendance à l’abandon des manipulations sur les animaux au profit des méthodes substitutives, se fait de plus en plus sentir. La Directive cosmétique européenne 2003/15/CEE du 27 Février 2003 dans son article 4, interdit la mise sur le marché de produits cosmétiques dont la formule finale aura fait l’objet de tests sur les animaux par une méthode autre qu’une méthode alternative, après que celle-ci ait été validée et adoptée au niveau communautaire. Cependant l’expérimentation sur les animaux lors des essais toxicologiques des deux voies orale et dermocosmétiques présent un intérêt important. En effet, manipuler sur l’animal entier permet d’apprécier les effets oraux, locaux et systématiques, ce qui n’est pas le cas dans les expérimentations sur des tissus ou organes.

L’étude de la toxicité aigue par voie orale d’extrait méthanolique de Jatropha

unicostata et d’extrait éthanolique de Aloe perryi montre une DL50=1353mg /kg

(1234 DL50 1486) ; DL50=3067mg/kg (2591 DL50 3630, respectivement, soit des valeurs toxiques relativement élevées, témoignant d’une très faible toxicité des ces extraits par voie orale.

Au cours de l’étude de la toxicité cutanée aiguë et subchroniques de Jatropha

unicostata et Aloe perryi, l’augmentation du poids corporels des rats reste

physiologique. Nous n’avons noté aucune perte d’appétit liée directement ou indirectement aux effets des extraits méthanolique de Jatropha unicostata et déthanolique d’Aloe perryi Baker.

Ces résultats indiquent que les deux plantes ne provoquent aucun signe d'intoxication par voie cutanée ni en administration aiguë ni en subchroniques.

L'inflammation est connue pour être un tueur silencieux responsable de nombreuses maladies aiguës ou chroniques tels que le choc, le cancer septique, le diabète, l'obésité et l'athérosclérose (Ferencik et al, 2007; Guzik et al, 2006; Tao Yu et al, 2011). Au cours des réactions inflammatoires, l'activation des phospholipaseA2 induit la mobilisation des acides gras, en particulier l'acide arachidonique de la

cyclo-oxygénase -2 (COX-2) inductible, conduisant à la production de prostaglandines médiateurs de l'inflammation, impliqués dans de nombreuses affections liées la douleur (Rang et Dale, 1987).

La première ligne de traitement clinique des troubles inflammatoires est non stéroïdienne (AINS), mais les agents stéroïdiens et les immunosuppresseurs sont également utilisés (Singh et al., 2007). Les AINS sont connus par une activité puissante et leur administration à long terme est nécessaire dans les troubles chroniques comme l'arthrite. Malheureusement, l'utilisation prolongée de ces produits chimiques peut avoir des effets délétères sur certains domaines vitaux du corps comme, le tractus gastro-intestinal, les reins, le foie, le système nerveux central et le système immunitaire. Selon l'un des rapports les AINS tels que l'ibuprofène et l'aspirine tuent environ 16,500 Américains chaque année et sont responsables de 103,000 hospitalisations suite à une hémorragie digestive, bien que, les AINS à action inhibitrice spécifique de COX-2 ont moins d’effets indésirables gastro-intestinales en comparaison à d'autres AINS. Les résultats récents d'une incidence élevée d'infarctus du myocarde après utilisation à long terme du rofécoxib mettent en doute la sécurité de ces médicaments (Singh et al., 2007). Par conséquent, le développement de nouveaux et plus puissants médicaments est encore nécessaire ; l'utilisation de produits naturels et des médecines traditionnelles attenant des effets thérapeutiques favorables, mais cera moins d'effets indésirables gagnent plus d'attention dans les affections chroniques. L’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur (IASP, 1979) a défini la douleur comme une sensation désagréable et une expérience émotionnelle en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en ces termes (Emamuzo et al., 2010). Les opioïdes sont la norme actuelle de soins pour la gestion de la douleur modérée ou sévère, mais le traitement avec ces médicaments conduit à l'induction d'effets secondaires tels que la tolérance analgésique, la dépendance physique, la constipation, les vomissements et la somnolence. En outre, les augmentations bien en vue dans l'abus d'opioïdes ont élargi la nécessité d'interventions pharmacothérapeutiques (Mahani et al., 2012). Les produits naturels, par conséquent, exigent des tests scientifiques précis expérimentaux ainsi que des essais cliniques avant de pouvoir s'attendre à un choix très répandu dans la gestion des effets

indésirables des opiacés. Les plantes médicinales ont été utilisées comme une forme de thérapie pour le soulagement de la douleur à travers l'histoire et sont considérés comme une source importante de substances chimiques nouvelles avec une efficacité thérapeutique potentielle. Tenant compte du fait que les analgésiques les plus importants (acide salicylique et morphine) ont été à l'origine de nombreux dérivés, l'étude d'espèces de plantes traditionnellement utilisées comme analgésiques doit encore être considérée comme une stratégie de recherche fructueuse dans la recherche de nouveaux médicaments analgésiques (K.Chandrasekaran and L.Suseela., 2011).

Les œdèmes de la patte de rat induits par la carragéenine ou le traumatisme expérimental, sont un modèle animal expérimental adéquat pour évaluer l’effet anti-œdémateux des produits naturels.

Les tests d'acide acétique sont utilisés pour évaluer les composés à activité analgésique periphérique (Le Bars, et al., 2001). L'injection d'acide acétique produit une inflammation péritonéale qui déclenche la réponse caractérisée par la crampe (Dongmo et al., 2005).

L’analyse de l'effet anti inflammatoire de différentes doses d'extrait méthanolique de Jatropha unicostata (100mg/kg vo) et de l’extrait à l'éthanolique d’Aloe perryi

Baker (100mg/kg vo). ont montré une réduction legère de l'œdème chez les rats. En

augmentant les doses à 200mg/kg de Jatropha unicostata Balf et 250mg/kg de Aloe

perryi Baker, on a montré une réduction et une inhibition significative (P ≤ 0,001) de

l'œdème dans les phases précoces et tardives d'une inflammation aiguë maximale à 3h après l'induction de l'œdème ; comparativement au contrôle et l'indométacine (10mg/kg, vo). Dans l’œdème induit par traumatisme expérimental chez le rat, les extraits de ces plantes (200mg/kg vo pour Jatropha unicostata et 250 mg / kg, vo pour

Aloe perryi) inhibent significativement (P ≤ 0,001) l'œdème dans les différentes phases

de la réponse inflammatoire. Ces résultats comparativement au contrôle et à l'indométacine (20mg/kg, vo). Ils suggèrent donc que l'extrait méthanolique de

Jatropha unicostata et l’extrait éthanolique d’Aloe perryi Baker ont des activités

L’analyse de l'effet analgésique des différentes doses d'extrait méthanolique de

Jatropha unicostata Balf (100 et 200mg/kg, VO) montre une réduction significative du

nombre de crampes abdominales pendant 20 min par une action analgésique périphérique (p <0,001) (32,16 ± 1,47 et 18,16 ± 1,03). Tandis qu’à l’échelle centrale à 100 mg/kg, il ne présente pas d’activité analgésique centrale significative par rapport à la morphine. En augmentant la dose à 200 mg /kg, l'extrait méthanolique de Jatropha

unicostata présente une action analgésique centrale significative (p <0,001),

augmentant le temps réflexe de retrait de la queue des rats par inhibition de la douleur (7,11sec ± 0,15 à 45 min), en comparaison avec la morphine (7,49sec ± 0,25).

Par ailleurs, au niveau central, éthanolique d’Aloe perryi à 100 mg/kg v.o. n’induit pas de dépassant du seuil d’inhibition de la douleur.

A 250mg/kg v.o., l’extrait éthanolique d’Aloe perryi présente une augmentation du temps de réaction de retirement de la queue qui ne dépasse toujours pas le seuil d’inhibition de la douleur. Il est totalement denué de pouvoir analgésique central.

Par contre, aux doses 100mg/kg et 250mg/kg v.o., d’extrait éthanolique d’Aloe

perryi Baker présente une activité analgésique périphérique, le nombre de crampes

pendant 20 min chez les souris diminuent de façon significative à p<0.001(38,17±4,83 ; 21± 01,26), par rapport au témoin et a la référence (51,5 ± 2,8 ; 25,66 ± 2,9).

A partir de 100mg/kg des deux extraits administré par voie orale (v.o.), le

pourcentage de protection augmente d’une manière progressive et atteint son

maximum à la dose 200mg/kg à (37,55 et 64 ,4%) pour Jatropha unicostata et 250mg/kg à (25,90 et 59,22 % pour Aloe perryi). Les extraits méthanoliques de

Jatropha unicostata et éthanoliques d’Aloe perryi Baker présentent un pouvoir

analgésique périphérique à 200mg/kg de Jatropha unicostata et 250mg/kg d’Aloe

perryi supérieur à celui de l’acide acétylsalicylique à 200 mg/kg. Des études ont

démontré que l'acide acétique induit indirectement la libération de médiateurs endogènes de la douleur (comme la prostaglandine, kinine, histamine) qui stimulent les neurones nociceptifs sensibles aux anti-inflammatoires non stéroïdiens et aux opioïdes (Sánchez Mateo et al., 2006, Sulaiman et al., 2008). Ces observations suggèrent que l'extrait méthanolique de Jatropha unicostata Balf a une activité inhibitrice significative de la douleur inflammatoire. Le mécanisme de l’activité anti

inflammatoire et de l’activité analgésique pourrait être basé sur l’inhibition des cyclo oxygénases et/ou lipo-oxygénases et la production des deux prostanoides (PGE2 et PGE2α) et médiateurs inflammatoires (Queiroz A C et al., 2010, Ballou et al., 2000, Dou et al., 2004, Ojewole 2006, Chavan et al., 2010, Koster et al., 1959, Derardt et al., 1980, Sawynokn., 2003, Delporte et al., 2007). L’activité anti inflammatoire et l’activité analgésique périphérique et centrale de Jatropha unicostata Balf et peripherique d’Aloe perryi Baker serait due à la présence des kétostéroïdes, des flavonoïdes (lutéoline), tritrepénoides, stérols (campe stérol, B-sitostérol, lupeol), saponines, anthraquinones, saccharides, acide aminés, minéraux, enzymes carboxypeptidase et bradykinine inactive, huiles essentielles, chromones et composés phénoliques ou alcaloïdes. (Franke et al., 2004, Barzinji et al., 2009, Bazeeb., 2002 Atherton., 1997, Yimei Jia et al., 2008 ). Ces composes ont également été identifiés dans d'autres plantes et révélé une activité anti inflammatoire et analgésique. C’est cas de Stylosanthes fruticosa (Malairajan et al., 2006), Pistacia integerrima (Zhang et al., 2008, Naseem Saud Ahmad et al 2010), Hedyotis puberula (Jince Mary Joseph et al., 2010, Gupta., 2007, Duke., 1992, Goncalves et al., 2008) et Argania spinosa (Alaoui et al ., 1998), Jatropha gossypifolia (Panda et al., 2009; Hossinzadeh H et al., 2002),

Jatropha curcas (UCHE et Aprioku., 2008, Oweyele et al., 2005, Okw and Josiah.,

2006), l'Aloe vera (Atherton., 1997, Yimei Jia et al., 2008), Aloe ferox Miller (Chi et al., 2001, Iwalewa et al., 2007, Kambizi et al., 2005, Polya., 2003, Speranza et al., 2005), Cnestis ferruginea (Hosseinzadeh et Younessi., 2002, Ishola et al., 201, Larkins et Wynn., 2004, Raaman., 2006), Jasminum amplexicaule Buch-Ham (Qiang Jia et al., 2008, Rubilar et al., 2006, CechinelFilho et al., 1996), Elephantopus tomentosus(Yam 2009 Garcia-et al., 1973, Viana et al., 1998 ), Cappariceae (Rana Arslan et al., 2010, Satyanarayana et al., 2008, Morteza-Semnani et al., 2006 Mills and Bone., 2000),

Melicope lunu-ankenda (Anil J.Johnson et al., 2010). Par conséquent, il peut être

suggéré que les effets anti inflammatoire et analgésique des plantes testées JUME et APEE sont dûs à leur teneur en ces différent composants. Un nombre d’analyses chimiques et pharmacologiques supplémentaires des extraits seront menées dans une prochaine perspective pour isoler et caractériser les principes actifs responsables de l’activité anti inflammatoire et analgésique potentielle des extraits méthanoliques de

CONCLUSION

GENERALE

CONCLUSION GENERALE

Sur l’ile de Socotra au Yémen, la médicine traditionnelle occupe une place prépondérante dans la prise en charge des pathologies telles l’inflammation et la douleur. Son développement et sa promotion occupent également des places importantes dans la politique sanitaire nationale.

Au cour de ce travail, nous avons procédé à la de recherche de toxicité et d’activité pharmacologiques anti inflammatoires et analgésiques des deux espèces de deux plantes endémique (Aloe perryi Baker et Jatropha unicostata Balf) au Yémen, dans un but essential de valoriser leur potentiel thérapeutique.

L’étude de la toxicité aiguë d’extrait méthanolique de Jatropha unicostata montre une DL50= 1353mg /kg ; 1234<DL50<1486 ; avec limite de confiance à 95% témoignant d’une très faible toxicité de cet extrait, et l’étude de la toxicité aiguë par voie orale d’extrait éthanolique d’Aloe perryi Baker montre une DL50=3067mg/kg (2591< LD50 < 3630 à 95%) exclut cette toxicité de cet extrait par voie orale.

Les extraits méthanoliques de Jatropha unicostata Balf (100 et 200mg/kg, v.o) et éthanoliques d’Aloe perryi Baker (100 et 250mg/kg, vo), exercent une activité anti-inflammatoire vis à vis des phénomènes aigus (œdème induit par la carragéenine ou par traumatisme expérimental).

Nous avons observé que les animaux traités avec l’extrait méthanolique de

Jatropha unicostata Balf (100mg/kg VO) et l’extrait éthanolique d’Aloe perryi baker

(100mg/kg VO) ont montré une faible réduction et inhibition de l'œdème chez les rats. En augmentant les doses à 200mg/kg pour Jatropha unicostata BALF et 250mg/kg pour Aloe perryi Baker, nous avons montré une réduction et une inhibition significative (P ≤ 0,001) de l'œdème dans les phases précoces et tardives d'une inflammation aiguë avec signification maximale pendant (3h) après l'induction de l'œdème, ces résultats ont été comparés avec le contrôle et l’indométacine.

Les résultats de notre étude confèrent par ailleurs a l’extrait méthanolique de

Jatropha unicostata Balf un pouvoir analgésique central de type morphinique

apparaînant à dose 200mg/kg (vo), tandis que l’action analgésique périphérique de type acide acétylsalicylique apparait à faible dose (100 mg/kg vo) et est maximale à 200 mg/kg (vo). L’extrait éthanolique d’Aloe perryi Baker lui dénote d’un pouvoir analgésique périphérique de type acide acétylsalicylique dés 100mg/kg, v.o. pour atteindre son maximum à 250mg/kg, v.o. Par contre même à cette dose, il reste dénué d’activité analgésique centrale type morphine.

Très fréquemment, l’activité analgésique est associée à des propriétés antipyrétiques et/ou anti-inflammatoires, plus ou moins conséquentes selon les composés. Ainsi, les salicylates sont des médicaments à la fois analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.

Les résultats obtenus de l’étude pharmacologique de nos extraits nous permettent de conclure à l’existence de propriétés analgésiques centrales, apparemment morphinomimétiques, ainsi qu’à l’existence d’effets anti-inflammatoires vis-à-vis des phénomènes aigus.

Les résultats de notre étude confèrent aux deux plantes yemenites endemiques

Jatropha unicostata Balf et Aloe perryi Baker un fort potentiel anti-inflammatoire et

analgésique et soutiennent l’application traditionnelle des deux plantes dans le traitement de diverses maladies associées à l'inflammation et la douleur. Sachant que les anti-inflammatoires et les analgésiques constituent des familles chimiques très hétérogènes et sont des médicaments très utilisés, ils est nécessaire de rappeller qu’ ils arrirent cependant largement en tête des molécules retirées du commerce suite à différentes alertes de pharmacovigilance. Leur utilisation nécessite une surveillance et une vigilance constante.

Outre l’identification et le dosage des principaux actifs incrimnés dans ce potentiel pharmacologique, Ces travaux sont également à compléter par une évaluation d’activité cicatrisante pour vérifier scientifiquement une autre application traditionnelle yéménite de Jatropha unicostata et Aloe perryi pour le traitement des plaies et des brûlures.

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