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Lieux, acteurs, modèles

Chapitre 2 Les acteurs de cette guerre de siège

Après avoir étudié les principaux lieux de la guerre de la Ligue en Bretagne, il nous faut aborder la question des acteurs de cette guerre. La guerre de la Ligue est le dernier conflit de ce que l’on appelle « les guerres de Religion » qui mettent à mal le royaume de France entre 1562 et 1598. De ce fait, tout le royaume a entendu parler de ces troubles, les Bretons ne dérogeant pas à la règle. Ces derniers sont cependant moins affectés que le reste du royaume car les opérations militaires ne s’étendent pas en Bretagne avant la fin de la décennie 1580. Cela ne veut pas dire pour autant que les Bretons ne se sentent pas concernés par les changements religieux qui s’opèrent dans le royaume. Certains nobles bretons s’engagent même dans les différents conflits avant que la guerre ne touche la province 175. Cet engagement se retrouve en 1589 où l’on voit de nombreuses

grandes familles prendre part au conflit. Toutefois, toute la province ne prend pas les armes et beaucoup de nobles essayent de déclarer leur neutralité. On ne sait pas combien de nobles prennent part au conflit mais on estime qu’ils représentent les deux tiers voire la moitié de ces derniers176.

Pour ceux qui s’engagent dans le conflit, il faut choisir son camp. Bien souvent ce choix ne dépend pas uniquement de convictions religieuses car la majorité des combats opposent des catholiques entre eux. La fracture entre ligueurs et royaux était bien amorcée avant le conflit conflit donc dès le début de celui-ci les choix sont faits. Pour beaucoup de belligérants le choix de camp se base surtout sur la légitimité ou non qu’à Henri de Navarre, le futur Henri IV, à monter sur le trône de France. Cependant les nobles français ne sont pas les seuls acteurs de cette guerre, on voit aussi des contingents anglais et espagnols intervenir dans la province au cours du conflit. Les armées régulières ne sont pas les seuls belligérants dans cette guerre, on trouve de petites troupes de gens de guerre qui agissent pour leur compte ainsi que des populations locales qui sont inéluctablement mêlées au conflit. De ce fait, les habitants des villes et des campagnes se retrouvent parmi les nombreux acteurs de cette guerre.

Nous nous intéresserons donc dans ce chapitre aux différents acteurs de la guerre de la Ligue en Bretagne qui ont chacun eu un rôle important à jouer.

175 Pour plus d’informations sur cet engagement nobiliaire pendant la Ligue voir : MAUGER Martin, Les

gentilshommes bretons entre le roi et la Ligue. Approche de l’engagement nobiliaire en Bretagne au cours de la huitième guerre de Religion (vers 1585-1598), Mémoire de Master sous la direction d’Ariane Boltanski, Université

de Rennes 2, 2008.

1) L’armée royale

En 1584, la mort du duc d’Anjou, frère du roi et héritier direct à la couronne, pose un sérieux problème de succession. Le roi, Henri III, n’a pas d’enfant et l’héritier direct à sa succession n’est autre qu’Henri de Navarre, un protestant. C’est principalement sur cette légitimité au trône de France que va se fonder l’armée royale, elle est favorable à ce qu’Henri de Navarre devienne Henri IV, roi de France. Cependant la Bretagne n’est pas touchée immédiatement par la guerre de la Ligue : alors que le conflit éclate en 1585 dans le royaume, la guerre ne se déclare vraiment qu’en 1589 en Bretagne. Nous verrons donc comment l’armée royale se déploie en Bretagne et comment elle est dirigée tout au long du conflit. Nous étudierons aussi les troupes anglaises qui, à partir de 1591, sont envoyées en Bretagne pour soutenir l’armée royale.

a) Un début de conflit difficile : l’absence d’armée

Lorsqu’en 1589 la guerre touche de plein fouet la Bretagne, des troupes sont déjà présentes. Certes la province a jusqu’ici été majoritairement épargnée par les troubles religieux qui mettent le royaume à feu et à sang depuis 1562, mais des troupes sont tout de même stationnées en Bretagne, et ce dès les années 1550. En effet durant cette décennie, alors que le royaume de France est toujours en guerre contre les Anglais, le duc d’Étampes, gouverneur de Bretagne, propose de renforcer la présence de troupes royales dans la province. Le but est d’assurer le gouvernement et la conservation des places et de protéger la frontière maritime. Pendant les guerres de Religion, cette mesure est mise en place et les troupes sont renforcées. Les places maritimes ne se défendent plus contre les éventuelles descentes anglaises mais contres les navires protestants, bien souvent Rochelais. Les capitaines se plaignent de la faiblesse des effectifs mais les institutions bretonnes, quant à elles, se plaignent du grand nombre de soldats dont il faut assurer la nourriture et le logement 177. Les troupes présentes sont aussi liées à la présence de leur capitaine sur le terrain,

cependant elles n’ont pas d’activité militaire sauf si elles en reçoivent l’ordre. On trouve aussi des milices dans certaines villes de la province 178. Dans l’ensemble, peu d’hommes sont toujours actifs

et cela pose problème quand, en 1589, Mercoeur se déclare ouvertement opposé à Henri III.

Au moment où le conflit éclate dans la province, cette dernière est dirigée par le duc de Mercoeur qui en est le gouverneur depuis 1582. Cependant il est rebelle au roi et Henri III ne veut pas que les troupes présentes en Bretagne suivent le duc dans sa sédition. Il veut mobiliser le

177 VENDEVILLE Pol, « S'ils te mordent, mords-les »…, op.cit., p. 251.

plus de Bretons fidèles à sa cause que possible en attendant l’envoi d’une armée. Cependant, avant d’étudier davantage les détails de cette armée royale, il nous faut préciser ce que nous entendons lorsque l’on parle d’« armée ». Dans son mémoire, Éric Ledoux donne une définition qui convient tout à fait pour notre propos : « il s’agit d’un corps de troupes rassemblant plusieurs armes différents, formé spécifiquement en vue d’une campagne militaire et disposant d’un commandement propre. » 179. En attendant cet envoi de troupes en Bretagne, le roi demande aux villes et aux nobles

ne pas suivre le mouvement ligueur et de rester fidèles à sa cause. Montbarot, capitaine et gouverneur de Rennes, reçoit ainsi une lettre du roi donnant des informations pour la province tels que : « et donnant ordre que l’entrée de mes villes soit fermée à mondit beau-frere [le duc de Mercoeur], et qu’ils advertissent toute la noblesse et mes autres serviteurs qu’ils montent à cheval et s’assemblent pour s’opposer aux desseings de mes ennemis, leur courir sus et empescher les entreprinses qu’ils ont sur mes villes »180. Le roi espère donc mobiliser bon nombre de ses partisans

dès le début du conflit. Pour cela, il peut compter sur quelques personnes importantes pour lui assurer des réseaux de fidélité à travers la province.

Effectivement les nobles bretons ne soutiennent pas tous la Ligue et une partie d’entre eux affirment ou confirment leur fidélité au roi en servant sa cause. Cette fidélité est néanmoins plus faible que dans les autres provinces. Là où les Royaux représentent 38 % des nobles appartenant à l’ordre de Saint-Michel et les Ligueurs 17 %, en Bretagne ce pourcentage tombe à 29 % pour les Royaux contre 32 % de Ligueurs 181. Parmi les différents motifs de l’engagement

nobiliaire, le service du roi est resté tout de même assez actif dans la province. Majoritairement « la vieille noblesse allait suivre le parti du roi […]. Ils étaient sincèrement catholiques et ennemis naturels des huguenots, mais ils se défiaient des projets de Mercoeur. Ils pèseront de tout leur pouvoir sur Henri IV pour obtenir son abjuration. Sa conversion sera le but de tous, ils veulent le roi,mais le roi catholique. »182 Les nobles bretons sont, pour beaucoup, fidèles à Henri III et, après la

mort de celui-ci, plusieurs de ceux qui avaient changé de camp au profit du duc de Mercoeur reviennent dans le giron royal afin de servir Henri de Navarre devenu Henri IV. Ce changement de camp se produit tout au long de la guerre, toutefois dès 1589 la famille de Rieux-Châteauneuf après avoir soutenu quelque temps la Ligue choisit de servir Henri IV 183. Le soutien des nobles au roi de

France est visible aussi à travers l’engagement des deux lieutenants généraux de Mercoeur. Alors

179 Ibid., p. 140.

180 MORICE Pierre Hyacinthe, Mémoires pour servir de preuves à l'histoire civile et ecclésiastique de la Bretagne…,

op.cit., col. 1488.

181 CORNETTE Joël, Histoire de la Bretagne et des bretons…, op.cit., p. 492.

182 HODEBERT Marcel, « Au temps de la Ligue… Le duc de Mercoeur au pays de Fougères », Bulletin et mémoire de

la société d’archéologie du pays de Fougères, tome LI, 2013, p. 34.

que ce dernier choisit de soutenir la Ligue, Honorat de Bueil, comte des Fontaines, lieutenant général pour le roi en Basse-Bretagne et en charge de Saint-Malo, ainsi que le sieur de La Hunaudaye, lieutenant général pour le roi en Haute-Bretagne, choisissent de suivre Henri III 184. Cet

engagement est répandu chez « les serviteurs de la couronne qui vont bien vite s’opposer à Mercoeur » 185.

Henri III, influencé par Henri de Navarre, ne se déplace pas personnellement en Bretagne. Il nomme « un prince de son sang »186, à savoir Charles de Bourbon, comte de Soissons, à

la tête des troupes royales qu’il envoie en Bretagne. Le comte de Soissons est avec Jean de Beaumanoir, sieur de Lavardin, son maréchal de camp, et Monsieur de la Rochepot à la tête de l’armée envoyée en Bretagne. Les trois hommes quittent Angers le 30 mai 1589 pour aller en Bretagne, ils mènent avec eux trois cents chevaux, quelques compagnies à pied et un train d’artillerie qui ralentit leur marche. Pour ne pas laisser le temps à Mercoeur d’assembler ses effectifs et de venir à leur rencontre, ils jugent plus prudent d’abandonner à Segré l’infanterie avec les canons qui ralentissent la troupe. L’idée est de rejoindre Rennes avec la cavalerie où ils peuvent trouver des renforts et revenir avec ces troupes à Segré chercher l’infanterie et l’artillerie laissées préalablement. Soisson et Lavardin vont donc à Rennes et se rendent d’une traite à Châteaugiron qui tient encore pour le roi. Mercoeur sait que le comte vient en Bretagne, ses coureurs lui apprenant rapidement que le comte de Soissons et Lavardin sont en route vers Rennes, le duc fait marcher ses troupes vers ladite ville pour intercepter ces gentilshommes royaux. En chemin, il apprend, par l’intermédiaire d’un soldat de Soissons qui venait d’être fait prisonnier par les Ligueurs, que Soissons et Lavardin sont encore à Châteaugiron. Mercoeur fond sur la ville et surprend la troupe de royaux qui y était. Lavardin qui logeait dans les faubourgs arrive à se jeter dans la ville pour en renforcer la défense, mais ce n’est pas le cas de Soissons qui, totalement pris au dépourvu lors de l’arrivé des troupes de Mercoeur, est fait prisonnier et emmené par le duc à Nantes. Une fois les troupes ligueuses parties, Lavardin se retire à Rennes, néanmoins l’épisode est un véritable échec pour les Royaux. En effet le chef de l’armée envoyée en Bretagne est fait prisonnier dès le début de sa campagne, nombre de ses hommes sont tués dans les combats qui ont lieu pendant la capture de ce dernier et l’armée royale se retrouve totalement désorganisée 187.

Hormis le secours apporté au siège de Vitré les 9 et 10 juin, soit peu de temps après la prise du

184HAMON Philippe, « La Ligue (1589-1598), entre guerre civile et guerre européenne », op.cit., p. 128.

185 GUINEBAUD Simon, « Dinan : place forte de la Ligue (1585-1598) », Pays de Dinan, tome XXXI, 2011, pages 93-111, p. 96.

186 MORICE Pierre Hyacinthe, Mémoires pour servir de preuves à l'histoire civile et ecclésiastique de la Bretagne…,

op.cit., col. 1491

comte, les troupes royales ne mènent pas d’actions de grande envergure et attendent toujours des renforts et surtout un chef.

Le comte de Soissons ne reste pas longtemps dans sa prison et, vers le début de juillet 1589, il réussit à s’échapper et gagne Angers. Entre temps, Henri III, averti de la défaite des royaux à Châteaugiron, avait nommé dès le 7 juin un autre homme pour remplacer le comte de Soissons pour le commandement de la Bretagne. Le choix du roi s’est porté sur Henri de Bourbon, prince de Dombes, ce jeune homme de dix-sept ans avait la tâche de ramener la Bretagne à l’obéissance188. Le

prince quitte Blois pour Angers afin d’y rassembler ses forces avant d’aller en Bretagne. Les institutions royales bretonnes, prévenues de son arrivée, dépêchent 300 gentilshommes qui vont accueillir et escorter le prince à Angers, lors de son départ de cette ville, le 8 août. Dombes part vers la Bretagne avec, selon les sources, 1200 à 2000 hommes de pied et 120 à 200 chevaux ainsi que de l’artillerie et des munitions. Il ne prend pas la même route que Soissons et passe par Bain, où il est accueilli par La Hunaudaye, puis arrive à Rennes le 13 août 1589. Cette arrivée signifie enfin l’envoi d’une armée en Bretagne pour défendre la cause royale. Cependant, l’arrivée du prince de Dombes ne va pas pour autant résoudre les problèmes rencontrés par les Royaux dans la province. En effet, des problèmes de commandement et de manque d’homme vont rapidement apparaître. Lorsque Dombes arrive en Bretagne en août 1589, il fait lever le siège de Vitré. Cependant voilà sa principale opération militaire jusqu’au début de l’année 1590. Les rares régiments royaux qui s’étaient mis en campagne à l’automne 1589 ne sont pas victorieux et le prince a pour ordre de tenir la ville de Rennes et de confiner Mercoeur en Bretagne, loin de la Basse-Normandie et du Maine. En effet le roi est à Alençon puis à Laval au début de l’année 1590. Dombes attend des renforts promis par le roi pour se lancer en campagne, mais il n’en reçoit guère. Les Suisses, promis par Henri IV, tardent et le régiment que les recruteurs de la Tremblaye sont allés lever en Anjou n’arrive à Rennes que le 1er mars 1590. Le prince est incapable de regrouper

des forces pour s’opposer frontalement à Mercoeur, et, même s’il a l’autorisation du roi pour lever des hommes189, il n’arrive pas à faire venir à lui les bans et arrières-bans des évêchés de Basse-

Bretagne. Dombes parvient difficilement à lever 3000 hommes de pied et cinq à six cents chevaux début 1590 et il se met en campagne. Cette campagne, ponctuée de prises de villes comme Derval ou Hennebont mais aussi d’échecs comme devant Ancenis ou Vannes, est finalement assez décevante. De plus cela n’empêche pas Mercoeur d’aller en personne en Normandie. A la fin de

188 MORICE Pierre Hyacinthe, Mémoires pour servir de preuves à l'histoire civile et ecclésiastique de la Bretagne…,

op.cit., col. 1500.

Pour plus d’informations sur le prince de Dombes se reporter à BOURBON Henri de, dans la biographie à l’annexe 1

l’été 1590, après un an passé en Bretagne, le bilan de Dombes est assez médiocre, il organise la répartition de ses quelques troupes en Basse-Bretagne et, suite au renfort espagnol dont bénéficient les ligueurs, le prince doit adopter une attitude défensive à partir de début 1591 190. Dombes ne jouit

donc pas de beaucoup d’hommes et doit composer avec les troupes dont il dispose. Conjugué à cela, le prince ne fait pas l’unanimité parmi ses proches conseillers et des tensions au sein de l’armée royale apparaissent rapidement. En effet, la médiocre campagne de Dombes en 1590 ne le sert pas car il est critiqué par bon nombre de ses hommes. Un chef d’armée est jugé sur sa capacité à fédérer les énergies et à recruter des troupes, le souci pour Dombes est quelque peu son jeune âge et surtout l’influence du conseil de guerre qui l’entoure. D’une part les parlementaires qui rechignent à accorder des fonds à l’armée du prince et qui demandent au roi l’intervention de M. de La Noue ou d’un autre grand capitaine. D’autre part les conseillers qui l’entourent tel que Lavardin qui est peu enclin à rester en Bretagne. Ces derniers ont des avis qui divergent et le prince ne fait preuve ni d’initiatives ni d’audace, il attend des directives royales. Certes l’image du prince a sévèrement été jugée par la suite et dès le début, mais ses actions ne font pas l’unanimité. Pour preuve la campagne de l’été 1591 où, après avoir reçu le renfort anglais et pris la ville de Guingamp, les troupes royales sont quasiment dans l’inaction. Le prince ne sait que faire et il est tiraillé entre les différents objectifs des hommes qui l’entourent. Une campagne vers la Basse-Bretagne entraînerait la défection des capitaines de Haute-Bretagne et une campagne vers la Haute-Bretagne provoquerait la colère du contingent anglais. On voit ici que le prince est soumis à des choix difficiles pour concilier les objectifs de tout le monde et son manque d’autorité se fait cruellement ressentir. A l’instar de l’intervention anglaise,qui sera développée plus tard, ou de l’attente des Suisses au début de l’année 1590, on peut voir que les troupes royales ne se composent pas que de Français. La composition et le recrutement de ces troupes seront étudiées, là aussi, dans un autre paragraphe, néanmoins on peut déjà entrevoir la composition de l’armée royale. En arrivant en Bretagne, le prince de Dombes amène avec lui une armée levée spécialement pour intervenir dans la province. Une fois à Rennes, il y trouve des renforts qui sont composés de Bretons, recrutés par des capitaines locaux pour le compte du roi. On note aussi la présence de troupes étrangères dans les rangs de l’armée française. On trouve des mercenaires suisses ainsi que des troupes de lansquenets et de reîtres qui sont des corps d’armée principalement composés d’Allemands.

On voit que malgré l’intervention, certes difficile, du prince de Dombes, l’armée royale est en mauvaise posture dans les premières années du conflit. Les succès espérés ne sont pas

au rendez-vous et Dombes ne fait pas l’unanimité parmi les hommes de son camp. De ce fait, le roi va devoir congédier Dombes dès 1592 et trouver un autre chef de guerre pour le remplacer.

b) Les changements de commandement et l’intervention essentielle du maréchal d’Aumont.

Le prince de Dombes n’arrive pas à remettre la Bretagne à l’obéissance dans ce début de conflit. Pire, le phénomène ligueur n’est pas endigué et il se propage partout dans la province, Mercoeur et ses troupes arrivent à prendre de nouvelles villes comme Blain en novembre 1591. Voulant reprendre l’initiative et une place importante, le prince de Dombes et le prince de Conti, lieutenant général pour le roi en Touraine, Anjou et Maine, décident d’unir leurs forces et de se

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