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Accumulateurs Zinc-Argent

Dans le document de développement à très faible coût (Page 67-70)

11,5

- -

5,35

25, 1

- -

6,7

43, 1'

- -

7,9

50,3

- - · -ro

-

134,5 34,3 -82,6

-

90,5 50,5 11.2,2

-

41,4 16,8 64, 1

-

77 30 126

-

26,6 15,5 49

15,5 41

-

-15,5 58

-

-identique au dessin de la figure 9.

L'électrode positive est, dans le cas présent, obtenue à partir d'une feuille garnie de poudre de nickel frit-tée et imprégnée d'hydroxyde de Ni. L'électrode négative est fabriquée de la même façon avec du cadmium et de l'hydroxyde de Cd. L'électrolyte est de la lessive de soude ou de la potasse. Le tout est enfermé dans un bac en acier nickelé soudé à l'électrode négative, et une soupape de sécurité, généralement placée à la partie supérieurè, écarte tout dan-ger d'éclatement. Une jupe en ma-tière isolante recouvre le b,c afin de permettre l'association en série des éléments.

Les cotes de fabrication générale-ment conformes aux spécifications CEi (Commission Electronique Inter-nationale, 1, rue de Varembé, 1211 Genève 20 - CH), sont aussi quel-quefois, pour les besoins spécifi-ques, basés sur des calibres très variés.

Les tableaux 1, 2 et 3 résument les principaux formats courants nor-malisés, disponibles chez Varta, Sanyo, etc.

Selon des spécifications propres à Sanyo et Varta le tableau 3 donne quelques formats spéciaux.

Accumulateurs Zinc-Argent

Une catégorie moins connue d' ac-cumulateurs alcalins dont le principe remonte à 1900 ! . . . mais que Volta lui-même avait imaginé, met en pra-tique la réaction reversible :

AgO

+

Zn

+

H20 ;:::? Ag

+

Zn(OH)i

L'électrolyte est toujours une solu-tion de KOH ou de NaOH. Les élec-trodes positives sont formées de grilles garnies d' Ag20H et les élec-trodes négatives-de zinc pulvérulent,

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 22 - PAGE 67

COUVERCLE

RESSORT

DE CONTACT

ETANCHE

SEPARATEUR

Fig. 8.

ou plus simplement constituées par des minces lames de zinc. La f.é.m. est comprise entre 1,6 et 1,85 V.

Les éléments Zn/ Ag sont beau-coup plus petits et plus légers que tous les autres accumulateurs, ce qui leur confère une énergie massique quatre fois supérieure à celle des élé-ments au plomb. Leur prix est forcé-ment beaucoup plus élevé, mais on a pensé qu'ils pourraient, faute de mieux, résoudre certains problèmes de traction électrique. Pour I' électro-nique, il ne semble pas actuellement que ce soit un composant d'avenir.

A titre de comparaison rapide on peut dresser (tableau 4) une récapi-tulation et une comparaison des ac-cumulateurs disponibles sur le mar-ché.

Traitement

des accumulateurs

L'utilisation d'un accumulateur doit être conduite avec le souci de lui assurer une durée de vie aussi lon-gue que possible. C'est une vérité à la fois économique et technique. La constitution de l'élément, tant du point de vue technique que dimen-sionnel, conditionne sa réponse à la sollicitation qui lui est imposée.

Revenons un instant à l'exemple de l'équipement auto. Un taxi pari-sien « consomme » beaucoup plus de batteries qu'un routier, malgré un nombre de kilomètres nettement in-férieur pour le premier, qui puise quelques centaines d'ampères 100 à 150 fois par jour alors que le second n'effectue qu'une dizaine de démar-rages dans le même temps. Par ail-leurs, la recharge cyclique du taxi ne représente qu'une faible restitution à côté de celle du routier qui demeure

ELECTRODE(±)

ELECTRODE

e

constante pendant une dizaine d'heures.

Par conséquent, une décharge

« lente» suivie d'une recharge à vi-tesse contrôlée représentent le prin-cipal facteur de longévité de l' accu-mulateur électrique. Toutefois les accumulateurs alcalins acceptent beaucoup plus facilement les rechar-ges et les accélérations de régime.

Alors que, d'une façon générale l'élément Pb ne doit pas débiter, en service continu, un courant d' inten-sité supérieure au 1 / 10 de sa capa-cité, les éléments alcalins supportent facilement des débits plus impor-tants. La capacité est indiquée par le fabricant en ampères-heure, pour une durée de décharÇ1e déterminée

SECURITE POLE

+

BOITIER

par le symbole Cn, « n » étant la durée de décharge théorique expri-mée en heures. La valeur de « n » est celle du régime général de réfé-rences qui peut être affecté d'un coefficient k tel que Id

=

kCn. On

adopte maintenant n = 10 avec un k compris entre :

- 0, 1 et 3 pour les accumulateurs en plomb;

- 0, 1 et 5 pour les éléments

alca-lins en général.

On rencontre toutefois d'autres spécifications telles que n

=

5 ou n

=

20.

est le cas, par exemple, des caractéristiques à C20 dès éléments étanches de Varta Accu-Pb »l dont la figure 6 a indiqué la contex-ture. Ils sont destinés à l'alimenta-tion des systèmes électroniques

do-mestiques et portables

professionnels.

Chaque modèle d'élément fait l'objet d'une famille de courbes indi-quant :

- la capacité en fonction du temps de décharge et l'intensité correspon-dante ;

- la variation de la tension aux bornes d'un élément en fonction du régime de décharge (1

=

kCn) ;

- la tension d'un élément après un temps déterminé de débit pour diffé-rents états de décharge en fonction de l'intensité.

Le choix d'un type d' accumula-teur doit donc être fait en tenant compte des paramètres d'utilisation

CONNEXION+

COUVERCLE:

SEPARATEUR ELECTRODE

-CONNEXIONe

Fig. 9.

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en

La capacité correspondante est : C

=

0, 75 4

=

5,33 Ah concernant les batteries et éléments de petite capacité, et notamment

Une précaution importante consiste à surveiller la tension qui ne

La longévité des accumulateurs exige donc qu'une régulation soit possibilité temporelle d' accroisse-ment pour les pointes. C'est le cas alcalins acceptent des taux beau-coup plus importants. Quatre régi-mes sont en général possibles :

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 22 - PAGE 69

Tableau 4

Type d'élément Energie Pm (1) Tension Nombre

massique (W/kg) (V) de cycles (2) Observations

Plomb 35 200 2 700 à 800 bas prix

Fe/Ni Cd/Ni

Cd/ Ni (frittées) Ag/Zn

( 1) Puissance massique

(2)

Charge+ décharge

30 25 à 30

35 120

- normal : 10 à 14 heures 0, 15 C,oA;

- accéléré : (« Fast charge ») 3 à 7 heures - 0,25 C,0A ;

- rapide : (« Ouick charge ») 4 heures - 0,35 C10A ;

- ultra-rapide : 15 à 30 minutes -0,8 à 1,2 C10A ; on peut aller jus-qu'à 2 C,0A (20 X lo).

Dans les régimes rapides, il y a toutefois lieu de prévoir, pour les cas extrêmes, des corrections de tempé-ratures à partir du chargeur (environ 4 mV /°C entre O et 45 °C).

50 1,24

260 1,24

850 1,24

900 1,5

La conception du chargeur ainsi que celle des circuits d'utilisation ont une très grande importance sur la fiabilité et la durée de vie des accu-mulateurs qui peuvent fournir du kWh à des prix très réduits.

Nous développerons ce sujet dans un prochain article.

P. Lemeunier Quelques

fournisseurs d'accumulateurs

Fu/men, 15, quai de Clichy, 92110 Clichy. Tél.: 731.11.41.

VISA

4 000 robuste

1 800 robuste

1 200 robuste, étanche 70 prix élevé

Saft-Leclanché, 156, avenue de Metz, 93230 Romainville. Tél. : 843.93.61.

Sanyo France, Z.I., rue Léon Harmel, 92160 Antony. Tél. : 666.21.62.

Sonnenschein France, 104, avenue de la République, 93800 Epi -nay/s/Seine. Tél.: 243.43.39.

Tudor, 2, rue Curnonsky, 75017 Paris. Tél. : 758.11.50.

Varta Industrie, 15 7, rue Jean-Pierre Timbaud, 92400 Courbevoie. Tél. :

333.02.49.

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K 7 . . Alimentation Liaison terminal RS 232 C

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+

Programmateur d'EPROM

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+

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+

Langages·

ASSEMBLEUR

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