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1,25(OH)2D : Calcitriol

1,25D3-MARRS : Membrane Association Rapid Response Steroid binding protein 25(OH)D : Calcidiol

7-DHC : 7-Déhydrocholestérol ADN : Acide DésoxyriboNucléique

AESA : Agence Européenne de Sécurité Alimentaire AF2 : Fonction Activatrice dépendante du ligand 2

AFSSA : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments ANC : Apports Nutritionnels Conseilles

Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

ANSM : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé Ca2+-ATPase : Calcium-ATPase

CaT1 : Calcium Transporter 1 CD36 : Cluster Determinant 36

CKI : Cyclin-dependent Kinase Inhibitors

CNAMTS : Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés CPA : Cellules Présentatrices de l’Antigène

DBD : DNA-Binding Domain DBP : vitamin D Binding Protein

DEQAS : Vitamin D External Quality Assessment Scheme ECaC1 : Epithelium Calcium Channel 1

ECaC2 : Epithelium Calcium Channel 2 ENNS : Étude Nationale Nutrition Santé

ERK-1/2 : Extracellular signal-Regulated Kinase FGF23 : Fibroblast Growth Factor 23

GRIO : Groupe de Recherche et d’Information sur l’Ostéoporose GRP58 : Glucose-Regulated Protein 58

HAS : Haute Autorité de Santé hCG : human Chorionic Gonadotropin

IDBP : Intracellular vitamin D Binding Protein IFNγ : Interféron gamma

IL-2 : Interleukine 2

IMC : Indice de Masse Corporelle

INCA 2 : enquête Individuelle Nationale de Consommation Alimentaire iNOS : inducible Nitric Oxide Synthase

K/DOQI : Kidney Disease Outcomes Quality Initiative LBD : Ligand Binding Domain

MAP kinase : Mitogen-Activated Protein kinase

NABM : Nomenclature des Actes de Biologie Médicale NCEH : National Center of Environmental Health NCX1 : échangeur Na+/Ca2+

NGF : Nerve Growth Factor NIH : National Institute of Health

NIST : National Institute of Standards and Technology NK : Natural Killer cells

NPC1L1 : Niemann-Pick C1-Like1 ODS : Office of Dietary Supplements

PAMP : Pathogen Associated Molecular Pattern

Pdia3 : Protein disulfide isomerase Family A member 3 PKC : Protéine Kinase C

PMCA1b : Plasma Membrane Ca2+ ATPase 1b

PTH : Parathormone

RANK-L : Receptor Activator of Nuclear Factor κB Ligand RCP : Résumés des Caractéristiques du Produit

RSCa : Récepteurs Sensibles au Calcium RXR : Retinoid X Receptor

SFR : Société Française de Rhumatologie SR-BI : Scavenger Receptor class B type I

SUVIMAX : SUpplémentation en VItamines et Minéraux AntioXydants TLR : Toll-Like Receptors

TNF : Tumor Necrosis Factor alpha

TRPV5 : Transient Receptor Potential Cation Channel Subfamiliy V Member 5 TRPV6 : Transient Receptor Potential Cation Channel Subfamiliy V Member 6 UI : Unité Internationale

UVB : Ultraviolets B

VDR : Vitamin D Receptor

VDRE : Éléments de Réponse de la Vitamine D VEGF : Vascular Endothelial Growth Factor VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

Introduction

Si l’huile de foie de morue a traumatisé de nombreux enfants, elle les a aussi protégé du rachitisme. En effet, ce remède fut la première forme de supplémentation orale en vitamine D. Recommandée à la fin du 19ème siècle sans en connaître les propriétés par le docteur Armand Trousseau, en plus de l’exposition au soleil, son activité antirachitique fut démontrée au début du 20ème siècle par les travaux d’Edward Mellanby, et confirmée par Elmer McCollum en 1922, qui dénomma son principe actif « vitamine D » (Schlienger & Monnier, 2011). Après l’isolement de la vitamine D2 en 1932, et de la vitamine D3 en 1936, par Adolf Otto Windhaus, la molécule fut synthétisée par Robert Burns Woodward en 1952 (Coxam, Davicco, & Wittrant, 2014). Ces dernières années, les progrès de la science ont permis la compréhension du métabolisme de la vitamine D et l’identification de ses métabolites. La supplémentation est administrée avec plus de connaissances, gouttes et ampoules ayant remplacé la traditionnelle cuillère d’huile de foie de morue.

Il y a plus d’un siècle déjà, on avait également observé que la guérison de maladies infectieuses telles que la tuberculose était favorisée par l’exposition aux rayons du soleil. On soignait les tuberculeux dans les sanatoriums d’altitude ensoleillés, comme celui de Davos fondé en Suisse par Alexander Spengler, et décrit par Thomas Mann dans son livre paru en 1924 La montagne magique. L’importance du soleil dans le métabolisme de la vitamine D fut démontrée par Harry Steenbock : il découvrit dans les années 1920 que l’irradiation aux rayons ultra-violets B permettait d’augmenter le taux de vitamine D par la transformation d’un précurseur présent dans la peau (Mallet, 2014).

Aujourd’hui, les effets de la vitamine D ont largement été associés aux troubles squelettiques. Mieux encore, l’immunité et l’inflammation, la cancérologie, les maladies neuro-dégénératives et les maladies métaboliques, troubles fréquents dans notre société actuelle, y semblent également liés. Les perspectives en terme de santé publique, son coût modeste et la quasi inexistence d’effets indésirables liés à sa supplémentation, ont fait de la vitamine D un acteur de santé majeur. C’est ainsi qu’à la fin du 20ème siècle, l’heure de gloire de la « vitamine du soleil » a sonné. Études et publications portant sur le sujet se sont multipliées, et les prescriptions de supplémentation en vitamine D se sont vues évoluer au rythme des parutions de nouvelles recommandations.

C’est de l’observation de la flagrante augmentation du nombre de délivrances des formes orales de supplémentation en vitamine D dans nos officines qu’est né notre travail. Une étude a alors été envisagée, au sein de la pharmacie des Bijoins à Seichamps (Meurthe-et

Moselle), avec pour objectif la compréhension de l’évolution des prescriptions de vitamine D, et leur mise en relation avec les dernières recommandations.

La première partie de ce travail sera consacrée aux généralités concernant la vitamine D, de son origine à ses effets, en expliquant son métabolisme. La seconde partie sera centrée sur le statut vitaminique D : la nécessité de son maintien optimal et les études épidémiologiques portées sur le sujet nous conduirons à la question de la supplémentation. Cette partie s’appuiera sur les recommandations en vigueur. Enfin, la troisième partie portera sur une observation de terrain réalisée à l’officine. Les données recueillies y seront confrontées aux recommandations, et nous y traiterons des perspectives attendues.

PARTIE I : LA VITAMINE D : ORIGINE, MÉTABOLISME ET

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