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Chapitre 3. Les contraintes physiques et physiologiques en

IV. METHODOLOGIE

2. Les évaluations physiques

2. Les évaluations physiques

a. Anthropométrie

La taille des joueurs (en cm) a été mesurée à l’aide d’une toise. La masse grasse (MG)

a été évaluée par absorptiométrie biphotonique à rayon (D-XA) (Discovery W, Hologic Inc., Marlborough, MA, USA).

b. Détermination de la vitesse maximale aérobie (VMA)

La VMA de chaque joueur a été déterminée lors d’un test incrémental adapté du test

décrit par Léger et Boucher (Leger et Boucher, 1980). Ce test est constitué de paliers de 3

minutes de course espacés d’une minute de récupération passive. La vitesse a été augmentée

de 2 km.h-1 entre 8 et 12 km.h-1 puis de 1 km.h-1 à partir de 12km.h-1. Les joueurs étaient

familiarisés avec ce type de test. Ce dernier s’est déroulé sur une piste extérieure en tartan. A

l’arrêt de ce test au moment de l’épuisement du joueur, la VMA était définie comme la vitesse

minimale qui sollicitait la fréquence cardiaque maximale.

c. Détermination de la consommation maximale d’oxygène (VO2max)

La mesure de la VO2 a été obtenue au cours d’un test d’effort maximal jusqu’à

épuisement sur un tapis roulant mécanique (Medical Developpement S2500, Andrezieux

Bouthéon, France) (identique au test VMA). La VO2 était mesurée continuellement par un

71 2002). Ce système est constitué de différents capteurs permettant la mesure de la ventilation

par minute de l’air expiré (VE) et les concentrations d’O2 et de CO2 dans l’air expiré. Les

analyseurs d’O2 et CO2 étaient également calibrés avant chaque expérimentation en fonction

des concentrations d’O2 et CO2 de l’air ambiant (respectivement en moyenne de 20,89 et

0,003%) et celles des bouteilles de gaz étalon (respectivement en moyenne de 15 et 5%). Pour

chacune des expérimentations, la calibration globale du système (gaz de l’air ambiant, gaz de

référence, délai et volume) a systématiquement été effectuée et cela pour chaque sujet. La turbine du débitmètre et le tube capillaire ont été changés pour chaque test. La température

ambiante et l’hygrométrie ont systématiquement été renseignées pour chaque test.

Généralement mesurée lors du dernier palier, la VO2max était déterminée comme étant la plus

haute valeur mesurée sur une période de 15 secondes lorsqu’un plateau était obtenu (variation

de moins de 2 mL.kg-1.min-1), selon les critères retenus et utilisés par la FFR.

d. Détermination de la vitesse maximale (Vmax)

La Vmax a été mesurée sur piste indoor, au cours d’un sprint de 80 m. Un système de

chronométrage de sport sans fil (Smartspeed, Fusion Sport, Australie) a été installé avec des cellules photoélectriques tous les 10 mètres, afin de bénéficier des différents temps de passage. Le temps du sprint a été mesuré à 0,01 seconde près. Les joueurs avaient débuté chaque sprint en position debout, stable, avec le bout du pied avant situé à 0,5 m derrière la première porte. Au cours des 30 premiers mètres, la méthode de Samozino et coll. (2016),

basée sur la mesure de la vitesse instantanée, a été appliquée à l’aide de l’utilisation d’un

radar (Stalker Pro II Sports Radar Gun, 48 Hz, Plano, TX). Ce dernier était placé à 5 mètres derrière le joueur, sur un trépied à un mètre du sol (hauteur qui correspond approximativement au centre de masse). Ainsi, nous avons pu déterminer le profil force-vitesse de chaque joueur.

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e. Détermination du statut acido-basique sanguin

Les perturbations du statut acido-basique ont été mesurées à l’issue d’une course de

300m « all-out » sur piste indoor. Un système de chronométrage de sport sans fil (Smartspeed, Fusion Sport, Australie) a été installé avec des cellules photoélectriques au départ et à

l’arrivée. Le temps de la course a été mesuré à 0,01 seconde près. Les joueurs avaient débuté

chaque sprint en position debout, stable, avec le bout du pied avant situé à 0,5 m derrière la première porte.

Au repos et suite à la course, des prélèvements sanguins ont été effectués sur les joueurs, par prélèvements capillaires, au niveau de la pulpe des doigts. Les échantillons ont été réalisés pré (au repos) et post-300m à différents moments : 0, 3, 5, 8 et 20 minutes. Les échantillons ainsi obtenus étaient immédiatement analysés avec le système i-Stat (Abbott, Les

Ulis, France). À l’aide d’un échantillon de 85µL contenu dans un capillaire, nous avons

mesuré le pH et les [HCO3-] et de [La] sanguines.

f. Détermination des capacités de force musculaires des membres inférieurs et supérieurs

Trois exercices de force ont été choisis pour évaluer les capacités de force des membres supérieurs et inférieurs de chaque joueur.

Deux groupes musculaires agonistes et antagonistes ont été choisis pour la force des membres supérieurs : le développé couché et le tirage planche. Les joueurs réalisaient deux

séries d’échauffement avec des charges légères sur chaque exercice (équivalent à 50% de leur

charge maximale théorique). Ensuite, ils débutaient le test en réalisant une série d’une seule

répétition et augmentaient progressivement la charge à déplacer. Le temps de récupération

entre chaque essai était de trois minutes. Le test s’arrêtait lorsque le joueur n’arrivait plus à

déplacer une charge déterminée, la charge maximale (le « 1RM ») ne pouvant être déplacée

qu’une seule fois.

Un demi-squat en isométrie a été réalisé pour évaluer la force des membres inférieurs.

Pour ce faire, la plate-forme de force est l’outil de laboratoire le plus communément utilisé

pour mesurer les forces appliquées au sol dans le plan vertical (Fz), antéro-postérieur (Fy) et latéral (Fx). Le joueur réalisait donc un demi-squat (genou 90°) sous une barre bloquée et sur une plate-forme de force de marque Kistler (1000Hz, Wintertur, Suisse). Une poussée maximale de 5 secondes était demandée de façon à ce que les capteurs qui correspondent à un agencement de plusieurs anneaux de quartz, dont la polarisation varie en fonction des charges qui lui sont appliquées, enregistrent la performance en newton.

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g. Détermination de la puissance des membres inférieurs

La hauteur de saut (détente) au cours d’un « counter movement jump » (CMJ),

mesurée par le système Optojump (Microgate, Bolzano, Italie), est considérée comme un

indice fiable de la puissance des membres inférieurs. L’exécution de ce saut imposait aux

joueurs d’enchainer une phase de flexion des genoux, à un angle propre à chacun proche de

90°, avec une phase d’extension au sein d’un même mouvement. Les bras étaient bloqués à

l’aide d’un bâton pour limiter le rôle des membres supérieurs et n’évaluer que le travail des

membres inférieurs. Trois essais étaient réalisés, séparés entre eux par une récupération de 90 secondes, et seule la meilleure performance était retenue.

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