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Étudier d'abord la continuité suivant toute direction

Dans le document DEUG Sciences 2 année Analyse (Page 52-71)

Fonctions de plusieurs

2. Étudier d'abord la continuité suivant toute direction

s o l u t i o n

indications et solutions

f est continue en 0 suivant toute direction.

2. Soit x0 0.

Étudions la continuité de f en X0(x0,x0) suivant la direction u (a, b) 0 . Pour cela, calculons : lim

t → 0 fX0tu.

On en déduit que f n'est pas continue en X0suivant la direction considérée.

D'après le théorème 5 :

f n'est pas continue sur .

2.6

indications

• Étudier l'existence des dérivées partielles en 0 . Pour cela, calculer :

Pour cela, se reporter aux indications de l'exercice 2.3.

s o l u t i o n

• Déterminons l'existence des dérivées partielles de f en 0 . On obtient :

indications et solutions

f est différentiable en 0 si, et seulement si, lim

H→→0

Conclusion : f est différentiable en 0 , et la différentielle de f en 0 est l'application nulle.

2.7

indications

• Étudier la différentiabilité de f en 0 en raisonnant comme pour l'exercice 2.6.

• Appliquer le théorème 9 pour la différentiabilité de f en X0 0.

s o l u t i o n

• Étudions la différentiabilité de f en 0 .

Pour cela, raisonnons comme pour l'exercice 2.6.

On obtient :

indications et solutions

Le même raisonnement donne : ∂

• Raisonner comme pour l'exercice 2.7.

• Pour la différentiabilité en 0, on notera que :

t , |sin t||t|.

s o l u t i o n

• En raisonnant comme pour l'exercice 2.7, on obtient : f est différentiable en tout point de 20.

indications et solutions

Il en résulte que f est différentiable en 0.

Conclusion : f est différentiable sur 2.

2.9

indications et solutions

2.10

indication

X = (x, y) 2, (x + y)24 X2. s o l u t i o n

• Le raisonnement de l'exercice 2.3 donne : f est continue en tout point de 2{0}.

• Étudions la continuité de f en 0.

On a :

X(x, y) 2, |fX| (xy)2(|x||y|)24 X2. Ainsi, f est continue en 0.

• Le raisonnement de l'exercice 2.7 donne : f est différentiable en tout point de 2{0}.

• Étudions la différentiabilité de f en 0.

On a : Par conséquent, f est différentiable en 0.

Conclusion :

f est continue sur 2; f est différentiable sur 2.

2.11

indications

• Montrer que f est différentiable en X0 0 en procédant comme pour l'exercice 2.7.

• Pour la différentiabilité en 0, on pourra noter que :

t 0, ln (1 + t)t.

f0tj f0 t

indications et solutions

s o l u t i o n

• Le raisonnement de l'exercice 2.7 donne : f est différentiable en tout point de 2{0}.

• Étudions la différentiabilité de f en 0.

On obtient :

f admet en 0 une dérivée suivant tout vecteur non nul.

[ln (1t2|ab|)]2 t |t| (|t| a2|b|)

indications et solutions

2. On a :

x

f 0

y

f 00.

Posons :

H 0 , H .

Si H(h1, h2) tend vers 0 , alors h1et h2tendent vers 0, puisque |h1| ||H || et |h 2| ||H ||. Or

ln (1t)tt(t) avec lim

t → 0 (t)0, donc (ln(1|h1h2|))2h21h22(1(h1h2))2.

On obtient :

H 2{0}, |H| |h1|2(1(h1h2))2. Il existe alors un voisinage V de 0 tel que :

H V, |(h1h2)| 1 car lim

H 0

(h1h2)0.

On en déduit : ∀H V{0}, |H| 4 || H||2.

D'où f est différentiable en 0.

2.13

indication

Remarquer que : (2) dxf(x) = f(x).

s o l u t i o n

• Supposons (1).

Par hypothèse, les fonctions t f(tx) et t tf(x) sont dérivables sur ]0 ;[.

Par conséquent :

x n, ∀t 0, dtxf(x)f(x).

En particulier pour t1, on a :

x n, dxf(x)f(x).

Or dxf(x)i

n1xixf

i

(x).

Donc nous avons établi (2).

• Supposons (2).

Soit x n. On a :

t 0, dtxf(tx)f(tx).

ce qui équivaut à :

(3) ∀t 0, t dtxf(x)f(tx) ; Considérons t (t)f(tx).

(ln (1|h1h2|))2 (h21|h2|)(h21h22)1/2

indications et solutions

On obtient : ∀t 0, (t)dtxf(x).

Ainsi la proposition (3) équivaut à :

t 0, t (t)(t).

Ce qui équivaut à :

t 0,

(tt)

0.

On en déduit :

t 0, ( t

t) 1

(1)f(x).

D'où

t > 0, f(tx)tf(x).

En résumé :

si f est un application différentiable de ndans p, alors {x n, t > 0, f(tx)tf(x)} {x n, dxf(x)f(x)}.

2.14

indications Considérer X0n.

Déterminer une application linéaire de ndans telle que : H

tende vers 0 lorsque H tend vers 0.

Pour cela noter que : fX0Hf X0 H22 X0H . s o l u t i o n

Soit X0n.

Montrons qu'il existe une application linéaire de ndans telle que :

lim

H →→0

H0, où H pour H 0.

On a :

Hn, fX0HfX0 H 22 X0 H . car u 2u u , désignant le produit scalaire.

Posons : ∀Hn, H2 X0H . est une application linéaire de ndans . On en déduit :

H 0, H H . Ce qui montre que f est différentiable en X0.

fX0HfX0H

H

fX0HfX0H

H

indications et solutions

Conclusion :

X f X 2est différentiable sur net

X0n, H n, d

X0

fH2 X0H .

2.15

indications

• Raisonner comme pour l'exercice 2.14.

• Noter que est un espace vectoriel de dimension finie.

• Appliquer le résultat de l'exercice 1.19.

• Ne pas oublier que le produit matriciel n'est pas commutatif.

s o l u t i o n

est un espace vectoriel réel de dimension n2.

Par conséquent, d'après l'exercice 1.19, deux normes quelconques de sont équivalentes.

Considérons par exemple une des normes définies à l'exercice 1.7.

On a :

(1) ∃k 0 / ∀(M, N) 2, ||MN|| k ||M|| ||N||.

Soit H0.

Montrons que f est différentiable en H0.

Pour cela, il faut établir qu'il existe un endomorphisme de tel que :

H → 0lim 0.

On obtient :

H , f(H0H)f(H0)H0HHH0H2. Posons :

H , (H)H0HHH0. est un endomorphisme de .

De plus :

H {0}, (H)

| H

|H

2

.||

Or, d'après (1) :

||H2|| k ||H||2. Donc

H {0}, ||(H)|| k ||H||.

D'où lim

H → 0||(H)||0.

Ce qui équivaut à : lim

H → 0(H)0.

f(H0H)f(H0)(H)

||H||

indications et solutions

Il en résulte :

f différentiable en H0 et dH

0f(H)H0HHH0. Conclusion :

M f M2est différentiable sur et

(H, H0) 2, dH

0f (H)H0HHH0.

2.16

indications Considérer X0E.

Déterminer une application linéaire continue de E vers F telle que : f (X0H )f (X0)(H )||H ||(H ) où lim

H → 0(H )0.

s o l u t i o n Soit X0E.

On a : ∀H E, f(X0H)f(X0)f(H).

Posons : f.

On obtient alors :

f(X0H)f(X0)(H)||H|| (H) où ∀H E, (H)0.

De plus, par hypothèse, est linéaire et continue.

Conclusion :

si E et F sont deux espaces vectoriels normés, toute application linéaire et continue de E vers F est différentiable.

2.17

indications Considérer X0E.

Noter que :

f (X0H )f (X0)(H )||H ||(H ) où est une application linéaire continue et lim

H → 0(H )0.

s o l u t i o n Soit X0E.

Pour tout élément H de E tel que X0H soit dans une voisinage de X0, on a : f(X0H)f(X0)(H)||H|| (H) où lim

H → 0(H)0.

Or est linéaire et continue,

donc lim

H → 0(H)(0)0.

indications et solutions

D'où lim

H → 0f(X0H)f(X0), ce qui montre que f est continue en X0. Conclusion :

toute application différentiable est continue.

2.18

indications

• Traduire : lim

XX0

f(X)L.

X Aj

• Noter que : X A,j [1; q] / X Aj. s o l u t i o n

Soit 0.

D'après (ii), on a :

(iii)j0 / ∀X Aj, ||XX0|| j||f(X)L|| . D'après (i), on a :

X A,j [1 ; q] / X Aj. Posons = min

1 i qj. On obtient alors :

X A, ||XX0|| ⇒ ∃j [1 ; q] / X Aj et ||X X0|| j. Par suite, d'après (iii) : || f(X)L|| .

Ainsi

∃ 0 / ∀X A, ||XX0|| ⇒ || f(X)L|| . Ce qui montre que lim

X →X 0

f(X)L.

Conclusion

si Ai1q Ai et lim

X →X 0

f(X)L pour tout i[1 ; q],

X Ai

alors lim

X →X 0

f(X)L.

2.19

indications

1. • Traduire l'hypothèse : lim

X X 0

f(X) L.

• Noter que : L f(A) ⇔ ∀ 0, B(L ; ) f(A) .

s o l u t i o n

1. • L'hypothèse X0Aassure :

(1) ∀ 0, ∃X A / ||XX0|| < .

• Nous avons par hypothèse : lim

X →X 0

f(X)L.

Soit 0.

On a alors :

(2) ∃ 0 / X A et ||XX0|| < ⇒ ||f(X)L|| . Remarquons que :

X Af(X) f(A).

Par ailleurs : || f(X)L|| f(X) B (L ; ).

Ainsi la proposition (2) équivaut à :

(3) ∃ 0 / X A et ||XX0|| ⇒ f(X) B (L ; ) f(A).

Par conséquent, la combinaison de (1) et (3) donne : B(L ; ) f(A) . Conclusion :

si X0A et lim

X →X 0

f(X)L, alors L f(A).

2. Soit 0.

On a : lim

Y → Lg(Y)M.

Cela équivaut à :

(4) ∃ 0 / ||YL|| ||g(Y)M|| . Comme lim

X →X 0

f(X)L, on obtient :

∃ß 0 / ||XX0|| ß ⇒ ||f(X)L|| . On en déduit, d'après la proposition (4) :

∃ß 0 / ||XX0|| ß ⇒ ||g(f(X))M|| . D'où

X →limX 0

gf(X)M.

2.20

indications Noter que :

u

f (X0)lim

t 0 et f(X0H)f(X0) = (H) H (H). Poser Htu.

f(X0tu)f(X0) t

indications et solutions

indications et solutions

La proposition (1) devient :

fX0tufX0t u|t| ||u|| tu où lim

Pour cela, appliquer le résultat de l'exercice 2.20.

s o l u t i o n

D'après le résultat de l'exercice 2.20 : d

X0

indications et solutions

De plus d

X0

f00 car d

X0

f est une application linéaire.

Conclusion :

si f admet un extremum en X0, alors la différentielle de f en X0 est nulle.

2.22

indication

Appliquer le théorème 12.

s o l u t i o n

• Montrons que f est bijective.

Soit (r, , ) D.

Posons : xr sin cos , yr sin sin et zr cos . On a, par hypothèses :

r0,

0 ; 2

et

0 ; 2

.

On en déduit : x 0, y 0 et z0.

Posons = {(x, y, z) 3/ x 0, y 0 et z0}.

Pour tout (x, y, z) , étudions l'équation vectorielle : (1) (x, y, z) (r, , ),

les inconnues étant r, et . L'équation (1) équivaut à :

xr sin cos yr sin sin zr cos . On en déduit :

(2) tgy x; (3) x2y2z2r2; (4) cos z

r.

On déduit de (2) : Arctg

yx

.

Or y

x 0 ; donc

0 ; 2

.

On déduit de (3) :

rx2y2z2 car r0.

De plus : z r.

Par suite : 0 z

r 1 et = Arccos

zr

,

d'où

0 ; 2

.

indications et solutions

En résumé :

(x, y, z) , ∃! (r, , ) D / (x, y, z)(r, , ) ; ce qui montre que est une bijection de D sur .

• Montrons que est différentiable en tout point de D.

Pour tout (r, , ) D, posons :

1(r, , ) = r sin cos , 2(r, , ) r sin sin , 3(r, , )r cos . Pour

0 ; 2

et

0 ; 2

, r1(r, , ) est dérivable sur ]0 ; + [.

De plus ∂

r

1 est continue sur D.

De même ∂

1 et ∂

1 existent et sont continues sur D.

On en déduit, d'après le théorème 9 : 1est différentiable sur D.

Le même raisonnement donne : 2 et 3sont différentiables sur D.

D'après le théorème 7 : est différentiable sur D.

• Déterminons le déterminant jacobien de en tout point (r, , ) D.

On a :

sincos r cos cos r sin sin J(r, , )

sin cos sin r cos r sin sin r sin 0cos

.

On en déduit :

det J(r, , )r2sin . Ainsi

(r, , ) D, det J(r, , ) 0.

En résumé :

est un difféomorphisme de D = {(r, , ) 3/ r0,

0 ; 2

et

0 ; 2

} sur = {(x, y, z) 3/ x 0, y0 et z 0}.

2.23

indication

Raisonner comme pour l'exercie 2.22.

s o l u t i o n

• Montrons que est bijective.

(x, y) D, x2y20.

indications et solutions

Soient u 0 et v.

Résolvons le système d'équations :

(1)

xx2yy2v.u

Ce système d'équations équivaut à :

2xy2v2vxx v2u0.

Si 2uv20, alors il y a deux solutions :

xv

2

2uv2 xv

2 2uv2 (2)

yv22uv2 et (3)

yv22uv2.

La solution (2) est unique dans D.

Ainsi

est une bijection de D sur {(u, v) 2/ u 0, 2u v2}.

• En procédant comme pour l'exercice 2.22, on obtient : est différentiable en tout point de D.

• Pour tout (x, y) D, on a :

det J(x, y)2 (xy) 0.

En résumé :

est un difféomorphisme de D{(x, y) 2/ x y}

sur {(x, y) 2/ x 0 et 2x y2}.

2.24

indication

Raisonner comme pour l'exercice 2.22.

s o l u t i o n

• Soit (x, y) D.

Posons : uxy2 et vxy2. On en déduit : uv 0.

Considérons (u, v) 2 avec uv 0 et résolvons le système : y2xu

(1)

x(x, y) y2vD.

Ce système a une solution unique :

xv

2

u et y

u

2

v.

D'où

est une bijection de D sur D{(u, v) 2/ uv 0}.

• Le raisonnement de l'exercice 2.22 donne :

est différentiable en tout point de D.

• Le déterminant jacobien est non nul en tout point de D.

Conclusion :

est un difféomorphisme de D{(x, y) 2/ y 0}

sur D {(x, y) 2/ x y}.

2.25

indications

• Raisonner comme pour l'exercice 2.23.

• Noter que : si u x2xy et v y2xy, alors v u.

s o l u t i o n

• Étudions la bijection de f.

Soit (x, y) D.

Posons : ux2xy et vy2xy.

On a : u 0 et v 0.

De plus : vu 0 et uv 0.

Considérons (u, v) 2/ u v 0 et uv 0 et résolvons le système d'équations : x (yx)u

(1)

y (y(x, y) x)D.v

On en déduit :

yx u

v (1)

x(x, y) 2(vu)D.u2

On obtient la solution unique :

x

v u

u

et y

v

v u .

Si on pose D{(u, v) 2/ u v 0u}, alors est une bijection de D sur D.

• Le raisonnement de l'exercice 2.22 fournit :

est différentiable en tout point de D.

indications et solutions

• En tout point de D, le déterminant jacobien est non nul.

En résumé :

est un difféomorphisme de D{(x, y) 2/ x y 0}

sur D {(x, y) 2/ x y 0x}.

2.26

indications 2. Noter que :

si est une fonction numérique dérivable sur un intervalle I, alors est convexe sur I si, et seu-lement si,

(a, x) I2, (x) (a) (a) (x a).

s o l u t i o n 1. • Supposons (ii).

Soit (x, y) A2.

Posons (t)f(tx(1t) y).

Comme est convexe sur [0 ; 1], on a :

t [0 ; 1], (t)(t 1(1t)0) t (1)(1t) (0).

Or

t (1)(1t) (0)t f(x)(1t) f(y).

Donc

t [0 ; 1], f(tx(1t) y) tf (x)(1t) f(y).

D'où

f est convexe sur A.

• Supposons que f soit convexe sur A.

Soit (x, y) A2. Montrons que :

(a, b, t) [0 ; 1]3, (ta(1t) b) t (a)(1t) (b).

Posons : x1ax(1a) y et y1bx(1b) y.

On a : (x1, y1) A2car A est convexe ; de plus

(a)f(x1) et (b)f(y1).

Par ailleurs :

(ta(1t) b)f(tx1(1t) y1).

Or f est convexe.

Donc f(tx1(1t) y1) tf (x1)(1t) f(y1).

D'où (ta(1t)b) t(a)(1t) (b).

Ce qui montre que est convexe.

Conclusion :

les propositions (i) et (ii) sont équivalentes.

indications et solutions

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