Fonctions de plusieurs
2. Étudier d'abord la continuité suivant toute direction
s o l u t i o n
indications et solutions
f est continue en →0 suivant toute direction.
2. Soit x0 0.
Étudions la continuité de f en X→0(x0,x0) suivant la direction →u (a, b) →0 . Pour cela, calculons : lim
t → 0 fX→0t→u.
On en déduit que f n'est pas continue en →X0suivant la direction considérée.
D'après le théorème 5 :
f n'est pas continue sur .
2.6
indications
• Étudier l'existence des dérivées partielles en →→0 . Pour cela, calculer :
Pour cela, se reporter aux indications de l'exercice 2.3.
s o l u t i o n
• Déterminons l'existence des dérivées partielles de f en →0 . On obtient :
indications et solutions
f est différentiable en →0 si, et seulement si, lim→H→→0
Conclusion : f est différentiable en →0 , et la différentielle de f en →0 est l'application nulle.
2.7
indications
• Étudier la différentiabilité de f en →0 en raisonnant comme pour l'exercice 2.6.
• Appliquer le théorème 9 pour la différentiabilité de f en X→0 →0.
s o l u t i o n
• Étudions la différentiabilité de f en →0 .
Pour cela, raisonnons comme pour l'exercice 2.6.
On obtient :
indications et solutions
Le même raisonnement donne : ∂
• Raisonner comme pour l'exercice 2.7.
• Pour la différentiabilité en →0, on notera que :
∀t , |sin t||t|.
s o l u t i o n
• En raisonnant comme pour l'exercice 2.7, on obtient : f est différentiable en tout point de 2→0.
indications et solutions
Il en résulte que f est différentiable en →0.Conclusion : f est différentiable sur 2.
2.9
indications et solutions
2.10
indication
∀X = (x, y)→ 2, (x + y)24 X→2. s o l u t i o n
• Le raisonnement de l'exercice 2.3 donne : f est continue en tout point de 2{→0}.
• Étudions la continuité de f en →0.
On a :
∀X→(x, y) 2, |fX→| (xy)2(|x||y|)24 X→2. Ainsi, f est continue en →0.
• Le raisonnement de l'exercice 2.7 donne : f est différentiable en tout point de 2{→0}.
• Étudions la différentiabilité de f en →0.
On a : Par conséquent, f est différentiable en →0.
Conclusion :
f est continue sur 2; f est différentiable sur 2.
2.11
indications
• Montrer que f est différentiable en X→0 →0 en procédant comme pour l'exercice 2.7.
• Pour la différentiabilité en →0, on pourra noter que :
∀t 0, ln (1 + t)t.
f→→0t→j f→0 t
indications et solutions
s o l u t i o n
• Le raisonnement de l'exercice 2.7 donne : f est différentiable en tout point de 2{→0}.
• Étudions la différentiabilité de f en →0.
On obtient :
f admet en →0 une dérivée suivant tout vecteur non nul.
[ln (1t2|ab|)]2 t |t| (|t| a2|b|)
indications et solutions
2. On a :
∂
∂ x
f →0
∂
∂ y
f →00.
Posons :
∀H → →0 , H→ .
Si H→(h1, h2) tend vers →0 , alors h1et h2tendent vers 0, puisque |h1| ||H || et |h→ 2| ||H ||.→ Or
ln (1t)tt(t) avec lim
t → 0 (t)0, donc (ln(1|h1h2|))2h21h22(1(h1h2))2.
On obtient :
∀H →2{→0}, |H→| |h1|2(1(h1h2))2. Il existe alors un voisinage V de →0 tel que :
∀H →V, |(h1h2)| 1 car lim
→H→→ 0
(h1h2)0.
On en déduit : ∀H →V{→0}, |H→| 4 || H||→2.
D'où f est différentiable en →0.
2.13
indication
Remarquer que : (2) ⇔dxf(x) = f(x).
s o l u t i o n
• Supposons (1).
Par hypothèse, les fonctions t f(tx) et t tf(x) sont dérivables sur ]0 ;[.
Par conséquent :
∀x n, ∀t 0, dtxf(x)f(x).
En particulier pour t1, on a :
∀x n, dxf(x)f(x).
Or dxf(x)i
n1xi∂∂xfi
(x).
Donc nous avons établi (2).
• Supposons (2).
Soit x n. On a :
∀t 0, dtxf(tx)f(tx).
ce qui équivaut à :
(3) ∀t 0, t dtxf(x)f(tx) ; Considérons t (t)f(tx).
(ln (1|h1h2|))2 (h21|h2|)(h21h22)1/2
indications et solutions
On obtient : ∀t 0, (t)dtxf(x).
Ainsi la proposition (3) équivaut à :
∀t 0, t (t)(t).
Ce qui équivaut à :
∀t 0,
(tt)0.On en déduit :
∀t 0, ( t
t) 1
(1)f(x).
D'où
∀t > 0, f(tx)tf(x).
En résumé :
si f est un application différentiable de ndans p, alors {∀x n, ∀t > 0, f(tx)tf(x)} ⇔{∀x n, dxf(x)f(x)}.
2.14
indications Considérer X→0n.
Déterminer une application linéaire de ndans telle que : H→
tende vers 0 lorsque H tend vers → →0.
Pour cela noter que : fX→0H→f X→0 H→22 X→0H .→ s o l u t i o n
Soit X→0n.
Montrons qu'il existe une application linéaire de ndans telle que :
→lim
H →→0
H→→0, où H→ pour H→ →0.
On a :
∀H→n, fX→0H→fX→0 H→ 22 X→0 H .→ car →u 2→u →u , désignant le produit scalaire.
Posons : ∀H→n, H→2 X→0H .→ est une application linéaire de ndans . On en déduit :
∀H→ →0, H→ H→ . Ce qui montre que f est différentiable en X→0.
fX→0HfX→0H→ →
H
fX→0H→fX→0H→ →
H
indications et solutions
Conclusion :
X → f X→ 2est différentiable sur net
∀X→0n, ∀H→ n, d→
X0
fH→2 X→0H .→
2.15
indications
• Raisonner comme pour l'exercice 2.14.
• Noter que est un espace vectoriel de dimension finie.
• Appliquer le résultat de l'exercice 1.19.
• Ne pas oublier que le produit matriciel n'est pas commutatif.
s o l u t i o n
est un espace vectoriel réel de dimension n2.
Par conséquent, d'après l'exercice 1.19, deux normes quelconques de sont équivalentes.
Considérons par exemple une des normes définies à l'exercice 1.7.
On a :
(1) ∃k 0 / ∀(M, N) 2, ||MN|| k ||M|| ||N||.
Soit H0.
Montrons que f est différentiable en H0.
Pour cela, il faut établir qu'il existe un endomorphisme de tel que :
H → 0lim 0.
On obtient :
∀H , f(H0H)f(H0)H0HHH0H2. Posons :
∀H , (H)H0HHH0. est un endomorphisme de .
De plus :
∀H {0}, (H)
| H
|H
2
.||
Or, d'après (1) :
||H2|| k ||H||2. Donc
∀H {0}, ||(H)|| k ||H||.
D'où lim
H → 0||(H)||0.
Ce qui équivaut à : lim
H → 0(H)0.
f(H0H)f(H0)(H)
||H||
indications et solutions
Il en résulte :
f différentiable en H0 et dH
0f(H)H0HHH0. Conclusion :
M f M2est différentiable sur et
∀(H, H0) 2, dH
0f (H)H0HHH0.
2.16
indications Considérer X0E.
Déterminer une application linéaire continue de E vers F telle que : f (X0H )f (X0)(H )||H ||(H ) où lim
H → 0(H )0.
s o l u t i o n Soit X0E.
On a : ∀H E, f(X0H)f(X0)f(H).
Posons : f.
On obtient alors :
f(X0H)f(X0)(H)||H|| (H) où ∀H E, (H)0.
De plus, par hypothèse, est linéaire et continue.
Conclusion :
si E et F sont deux espaces vectoriels normés, toute application linéaire et continue de E vers F est différentiable.
2.17
indications Considérer X0E.
Noter que :
f (X0H )f (X0)(H )||H ||(H ) où est une application linéaire continue et lim
H → 0(H )0.
s o l u t i o n Soit X0E.
Pour tout élément H de E tel que X0H soit dans une voisinage de X0, on a : f(X0H)f(X0)(H)||H|| (H) où lim
H → 0(H)0.
Or est linéaire et continue,
donc lim
H → 0(H)(0)0.
indications et solutions
D'où lim
H → 0f(X0H)f(X0), ce qui montre que f est continue en X0. Conclusion :
toute application différentiable est continue.
2.18
indications
• Traduire : lim
X→X0
f(X)L.
X Aj
• Noter que : ∀X A, ∃j [1; q] / X Aj. s o l u t i o n
Soit 0.
D'après (ii), on a :
(iii) ∃j0 / ∀X Aj, ||XX0|| j ⇒ ||f(X)L|| . D'après (i), on a :
∀X A, ∃j [1 ; q] / X Aj. Posons = min
1 i qj. On obtient alors :
∀X A, ||XX0|| ⇒ ∃j [1 ; q] / X Aj et ||X X0|| j. Par suite, d'après (iii) : || f(X)L|| .
Ainsi
∃ 0 / ∀X A, ||XX0|| ⇒ || f(X)L|| . Ce qui montre que lim
X →X 0
f(X)L.
Conclusion
si Ai1q Ai et lim
X →X 0
f(X)L pour tout i[1 ; q],
X Ai
alors lim
X →X 0
f(X)L.
2.19
indications
1. • Traduire l'hypothèse : lim
X →X 0
f(X) L.
• Noter que : L f(A) ⇔ ∀ 0, B(L ; ) f(A) .
s o l u t i o n
1. • L'hypothèse X0Aassure :
(1) ∀ 0, ∃X A / ||XX0|| < .
• Nous avons par hypothèse : lim
X →X 0
f(X)L.
Soit 0.
On a alors :
(2) ∃ 0 / X A et ||XX0|| < ⇒ ||f(X)L|| . Remarquons que :
X A ⇒ f(X) f(A).
Par ailleurs : || f(X)L|| ⇔ f(X) B (L ; ).
Ainsi la proposition (2) équivaut à :
(3) ∃ 0 / X A et ||XX0|| ⇒ f(X) B (L ; ) f(A).
Par conséquent, la combinaison de (1) et (3) donne : B(L ; ) f(A) . Conclusion :
si X0A et lim
X →X 0
f(X)L, alors L f(A).
2. Soit 0.
On a : lim
Y → Lg(Y)M.
Cela équivaut à :
(4) ∃ 0 / ||YL|| ⇒ ||g(Y)M|| . Comme lim
X →X 0
f(X)L, on obtient :
∃ß 0 / ||XX0|| ß ⇒ ||f(X)L|| . On en déduit, d'après la proposition (4) :
∃ß 0 / ||XX0|| ß ⇒ ||g(f(X))M|| . D'où
X →limX 0
g◦f(X)M.
2.20
indications Noter que :
∂
∂→
u
f (X→0)lim
t → 0 et f(X→0H)→f(X→0) = (H)→ H→ (H).→ Poser H→t→u.
f(X→0t→u)f(X→0) t
indications et solutions
indications et solutions
La proposition (1) devient :
fX→0t→ufX→0t →u|t| ||→u|| t→u où lim
Pour cela, appliquer le résultat de l'exercice 2.20.
s o l u t i o n
D'après le résultat de l'exercice 2.20 : d→
X0
indications et solutions
De plus d→
X0
f→00 car d→
X0
f est une application linéaire.
Conclusion :
si f admet un extremum en X→0, alors la différentielle de f en X→0 est nulle.
2.22
indication
Appliquer le théorème 12.
s o l u t i o n
• Montrons que f est bijective.
Soit (r, , ) D.
Posons : xr sin cos , yr sin sin et zr cos . On a, par hypothèses :
r0,
0 ; 2 et 0 ; 2.On en déduit : x 0, y 0 et z0.
Posons = {(x, y, z) 3/ x 0, y 0 et z0}.
Pour tout (x, y, z) , étudions l'équation vectorielle : (1) (x, y, z) (r, , ),
les inconnues étant r, et . L'équation (1) équivaut à :
xr sin cos yr sin sin zr cos . On en déduit :
(2) tgy x; (3) x2y2z2r2; (4) cos z
r.
On déduit de (2) : Arctg
yx.Or y
x 0 ; donc
0 ; 2.On déduit de (3) :
rx2y2z2 car r0.
De plus : z r.
Par suite : 0 z
r 1 et = Arccos
zr,d'où
0 ; 2.indications et solutions
En résumé :
∀(x, y, z) , ∃! (r, , ) D / (x, y, z)(r, , ) ; ce qui montre que est une bijection de D sur .
• Montrons que est différentiable en tout point de D.
Pour tout (r, , ) D, posons :
1(r, , ) = r sin cos , 2(r, , ) r sin sin , 3(r, , )r cos . Pour
0 ; 2 et 0 ; 2, r1(r, , ) est dérivable sur ]0 ; + [.De plus ∂
∂
r
1 est continue sur D.
De même ∂
∂
1 et ∂
∂
1 existent et sont continues sur D.
On en déduit, d'après le théorème 9 : 1est différentiable sur D.
Le même raisonnement donne : 2 et 3sont différentiables sur D.
D'après le théorème 7 : est différentiable sur D.
• Déterminons le déterminant jacobien de en tout point (r, , ) D.
On a :
sincos r cos cos r sin sin J(r, , )
sin cos sin r cos r sin sin r sin 0cos .On en déduit :
det J(r, , )r2sin . Ainsi
∀(r, , ) D, det J(r, , ) 0.
En résumé :
est un difféomorphisme de D = {(r, , ) 3/ r0,
0 ; 2et
0 ; 2} sur = {(x, y, z) 3/ x 0, y0 et z 0}.2.23
indication
Raisonner comme pour l'exercie 2.22.
s o l u t i o n
• Montrons que est bijective.
∀(x, y) D, x2y20.
indications et solutions
Soient u 0 et v.
Résolvons le système d'équations :
(1)
xx2yy2v.uCe système d'équations équivaut à :
2xy2v2vxx v2u0.Si 2uv20, alors il y a deux solutions :
xv
2
2uv2 xv
2 2uv2 (2)
yv22uv2 et (3) yv22uv2.La solution (2) est unique dans D.
Ainsi
est une bijection de D sur {(u, v) 2/ u 0, 2u v2}.
• En procédant comme pour l'exercice 2.22, on obtient : est différentiable en tout point de D.
• Pour tout (x, y) D, on a :
det J(x, y)2 (xy) 0.
En résumé :
est un difféomorphisme de D{(x, y) 2/ x y}
sur {(x, y) 2/ x 0 et 2x y2}.
2.24
indication
Raisonner comme pour l'exercice 2.22.
s o l u t i o n
• Soit (x, y) D.
Posons : uxy2 et vxy2. On en déduit : uv 0.
Considérons (u, v) 2 avec uv 0 et résolvons le système : y2xu
(1)
x(x, y) y2vD.Ce système a une solution unique :
xv
2
u et y
u2v.D'où
est une bijection de D sur D{(u, v) 2/ uv 0}.
• Le raisonnement de l'exercice 2.22 donne :
est différentiable en tout point de D.
• Le déterminant jacobien est non nul en tout point de D.
Conclusion :
est un difféomorphisme de D{(x, y) 2/ y 0}
sur D {(x, y) 2/ x y}.
2.25
indications
• Raisonner comme pour l'exercice 2.23.
• Noter que : si u x2xy et v y2xy, alors v u.
s o l u t i o n
• Étudions la bijection de f.
Soit (x, y) D.
Posons : ux2xy et vy2xy.
On a : u 0 et v 0.
De plus : vu 0 et uv 0.
Considérons (u, v) 2/ u v 0 et uv 0 et résolvons le système d'équations : x (yx)u
(1)
y (y(x, y) x)D.vOn en déduit :
yx u
v (1)
x(x, y) 2(vu)D.u2On obtient la solution unique :
x
v u
u
et y
v
v u .
Si on pose D{(u, v) 2/ u v 0u}, alors est une bijection de D sur D.
• Le raisonnement de l'exercice 2.22 fournit :
est différentiable en tout point de D.
indications et solutions
• En tout point de D, le déterminant jacobien est non nul.
En résumé :
est un difféomorphisme de D{(x, y) 2/ x y 0}
sur D {(x, y) 2/ x y 0x}.
2.26
indications 2. Noter que :
si est une fonction numérique dérivable sur un intervalle I, alors est convexe sur I si, et seu-lement si,
∀(a, x) I2, (x) (a) (a) (x a).
s o l u t i o n 1. • Supposons (ii).
Soit (x, y) A2.
Posons (t)f(tx(1t) y).
Comme est convexe sur [0 ; 1], on a :
∀t [0 ; 1], (t)(t 1(1t)0) t (1)(1t) (0).
Or
t (1)(1t) (0)t f(x)(1t) f(y).
Donc
∀t [0 ; 1], f(tx(1t) y) tf (x)(1t) f(y).
D'où
f est convexe sur A.
• Supposons que f soit convexe sur A.
Soit (x, y) A2. Montrons que :
∀(a, b, t) [0 ; 1]3, (ta(1t) b) t (a)(1t) (b).
Posons : x1ax(1a) y et y1bx(1b) y.
On a : (x1, y1) A2car A est convexe ; de plus
(a)f(x1) et (b)f(y1).
Par ailleurs :
(ta(1t) b)f(tx1(1t) y1).
Or f est convexe.
Donc f(tx1(1t) y1) tf (x1)(1t) f(y1).
D'où (ta(1t)b) t(a)(1t) (b).
Ce qui montre que est convexe.
Conclusion :
les propositions (i) et (ii) sont équivalentes.