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Montage pédagogique de compréhension du fonctionnement

d'un afficheur 7 segments : Kit LX.5000

Si vous décidez de faire l'acquisition du kit LX.5000 (voir annonceurs dans

Figure 120 : A gauche, le schéma électrique du circuit que nous vous proposons de monter pour comprendre comment, en allumant ces 7 segments, on peut visualiser tous les nombres de 0 à 9 ainsi que des lettres de l’alphabet (voir les tableaux 120c et 120d). Le dessin du circuit imprimé du montage est donné figure 120b et la figure 121 donne le schéma d'implantation.

Liste des composants du kit LX.5000 : de R1 à R8, résistances de 470Ω- Afficheur à anode commune de type BS/A501RD ou équivalent - S1 dip-switch à 8 mini-interrupteurs (voir figure 121).

la revue), vous y trouverez un circuit imprimé, un af ficheur 7 segments à anode commune, les 8 résistances nécessaires, le connecteur de la pile et le petit dip-switch à 8 contacts qui vous permettront de relier les différents segments au pôle négatif de l’alimen-tation (voir figure 120). Si vous pos-sédez déjà un fer à souder et que vous savez vous en servir, vous pourrez donc

0 A B C D E F

afficheur à activer

lettre mini-inter

afficheur à activer

PILE

Figure 120c Figure 120d

LX 5000

Figure 121 : Plan d'implantation du montage pédagogique de compréhension du fonctionnement d'un afficheur 7 segments.

L E C O U R S

Figures 122a et 122b : Comment se présente le circuit du côté des composants et du côté des soudures.

g f A a b

Figure 123 : Le circuit imprimé, fourni dans le kit LX.5000 déjà prêt à l’emploi ou à réaliser soi-même.

a

Figure 124 : Ci-dessus, les connexions vues de derrière, des afficheurs à 7 segments les plus courants.

Quand vous les regarderez de face, vous trouverez les broches insérées sur le côté droit à gauche et vice-versa.

En regardant la sérigraphie (voir figure 123), et les connexions de l'afficheur que l’on a utilisé (voir bloc numéro 4), vous pouvez remarquer que les broches de droite se retrouvent sur le côté gauche.

Dans les blocs 13 – 14 et 15, nous avons donné les connexions des afficheurs capables de visualiser seulement le chiffre 1 et les symboles + et –.

Dans les carrés 16 et 17 nous avons donné les connexions des afficheurs doubles.

Après 1 à 2 secondes (le temps que la piste et la patte chauffent), appliquer la soudure de l'autre côté de la patte

du composant à souder (toujours à 45 degrés environ) et faire fondre 2 à 3 mm de soudure, puis la retirer tout

en continuant à maintenir le fer à sou-der en place pendant encore 1 à 2 secondes.

Ne jamais souffler sur une soudure qui doit être bien brillante.

Vous pouvez maintenant insérer l'affi-cheur dans les trous du circuit imprimé, en dirigeant vers le bas le point déci-mal qui apparaît à droite du 8 (voir figure 121).

Insérez ensuite le dip-switch sur la par-tie basse du circuit imprimé en dirigeant l’inscription ON vers les résistances.

Toutes les broches de l'af ficheur devront bien évidemment être soudées sur les pistes en cuivre du circuit imprimé.

Pour finir, enfilez le fil rouge du connec-teur d’alimentation dans le trou mar-qué du signe positif (+) et le fil noir dans le négatif (–), en les soudant aux deux pistes en cuivre se trouvant au-dessous.

Après avoir vérifié qu’aucune des broches du display ou du dip-switch ne soit en court-circuit, connectez une pile de 9 volts au montage.

Pour obtenir un chiffre ou une lettre, vous devrez simplement déplacer les

mini-interrupteurs du dip-switch de bas en haut, comme indiqué sur les tableaux des figures 120c et 120d.

Le dernier mini-interrupteur, placé sur la droite et indiqué par dp, ser t uni-quement à allumer le point décimal à côté du 8.

PHOTODIODES émettrices et réceptrices

Les photodiodes sont des diodes qui entrent en conduction seulement lors-qu’elles sont frappées par une source lumineuse.

Dans les schémas électriques, ces composants, qui vus de l’extérieur ont l’apparence d’une diode ou d’un tran-sistor, sont représentés comme une diode normale à laquelle on ajoute des flèches, de façon à pouvoir les distin-guer des composants non sensibles à la lumière. Si la diode est émettrice, les flèches sont tournées vers l’exté-rieur. Si elle est réceptrice, elles sont

alors tournées vers le composant (voir figure 125).

On peut comparer les photodiodes aux photorésistances car elles parviennent à faire varier leur résistance en fonc-tion de la lumière, avec la seule diffé-rence que les photodiodes doivent être reliées à la tension d’alimentation en respectant leur polarité positive et néga-tive.

Pour les faire fonctionner, il faut relier la cathode (K) au positif de l’alimenta-tion grâce à une résistance, comme pour une diode normale, et l’anode (A) au négatif.

La résistance, qui sert à limiter le cou-rant, peut aussi être reliée à l’anode.

Il existe des photodiodes sensibles uni-quement à la lumière solaire et d’autres sensibles aux rayons à infrarouges, qui comme vous le savez, sont invisibles à notre œil.

A titre d’exemple, dans un téléviseur on trouve des photodiodes à infra-rouges qui, en captant les rayons éga-lement à infrarouges émis par des diodes présentes dans la télécom-mande, nous permettent de changer de chaîne, de monter ou de baisser le volume du son, de régler la luminosité ou encore de faire varier le niveau des couleurs (figure 127).

Les photodiodes émettrices et récep-trices sont généralement utilisées pour les ouvertures de portes automatiques (voir figure 128), pour réaliser des anti-vols ou des comptes-pièces.

ÉMETTRICE RÉCEPTRICE

A K

K A

Figure 125 : Symbole graphique des photodiodes émettrices et réceptrices. Remarquez bien l'emplacement des flèches.

A K

R

Figure 126 : Les photodiodes entrent en conduction seulement si elles sont frappées par un rayon de lumière.

Figure 127 : Dans les télécommandes, on utilise des photodiodes à infrarouges.

ÉMETTRICE RÉCEPTRICE

Figure 128 : Les photodiodes sont utilisées pour réaliser des ouvertures automatiques de portes, des antivols, des compte-pièces.

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