Source : CREDOC, Enquêtes « Conditions de vie et Aspirations des Français », Juin 1999 Exemple de lecture : 87 % des « modernistes » en matière de mœurs estiment qu’il est souhaitable q[r]
• Enfin, dernier cas de figure, l’enfant part sans ses parents et il est suffisamment auto- nome pour pouvoir s’assumer seul ou être envoyé dans un centre de vacances. Au total, 14 % des enfants de 5 à 18ans ont pu effectuer un séjour de ce type en été 1998. Une part importante de ces jeunes va en colonies ou clubs de vacances, tandis qu’une petite partie s’en ira camper, rejoignant alors des amis. En tout état de cause, ces vacances sont beaucoup plus «actives» : elle favorisent significativement la décou- verte d’activités sportives et la pratique d’activités culturelles ou linguistiques. Bien plus fréquemment qu’en moyenne, ce sont la montagne et la campagne qui seront le théâtre de ces séjours.
31 14.2 CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Les gastroentérites infantiles dont la principale manifestation est la diarrhée pose un problème de santé publique et constitue une préoccupation quotidienne et alarmante dans les pays en développement. Cette étude que nous avons réalisée montre que la diarrhée, associée à la malnutrition (62,12%), touche avec prédilection l’enfant en bas âge (46,97% de cas chez les enfants de moins de 12 mois) et elles sont dans 42,42% des cas du à des étiologies infectieuses dans notre échantillon. Parmi ces étiologies, les virus occupent une place importante (24,24%) particulièrement les Rotavirus (22,73%) et à une fréquence moins considérable les Adénovirus (1,52%). Les parasites intestinaux constituent 18,18% des étiologies infectieuses avec une plus grande fréquence de Protozoaires (12,12%) que d’Helminthes (6,06%). Ces parasites intestinaux ont été isolés principalement chez les enfants de plus de 12 mois.
32
changement négatif de l'activation (de activé à sous-activé ou de activé à sur-activé), puisque selon la littérature, les événements de vie stressants sont associés à la diminution de la qualité de la relation parent-enfant. On pourrait donc s'attendre à ce que le stress vécu au cours de la dernière année ait eu un effet négatif sur le lien d'activation entre le père et son enfant. Il nous a été impossible de voir si les événements de vie stressants étaient corrélés avec les changements négatifs étant donné le faible effectif dont nous disposions. En effet, le groupe « diminution » ne comportait que 4 sujets. La puissance statistique a donc été affectée, nous empêchant de vérifier si ce groupe avait significativement expérimenté davantage de stress que les autres au cours de la dernière année. De plus, le fait que nous n'ayons pas obtenu de résultat significatif pour les variables « niveau global de stress » et les variables de changement sur les trois dimensions d'ouverture au monde est peut-être dû au moment auquel la collecte de données a été effectuée. En effet, nous avons mesuré l'activation et les autres variables en même temps au temps 2. Cependant, on sait que les comportements des enfants et des parents mettent un temps à changer lorsque les pratiques parentales changent. Par exemple, on peut supposer que même si le stress vécu a influencé négativement la relation d'activation, son effet ne s'est pas fait instantanément. Un troisième temps de mesure aurait été pertinent afin de mesurer ultérieurement l'activation, de manière à voir si les variables ont réellement eu un effet sur la stabilité de l'activation. L'absence de lien entre le stress vécu et l'activation est toutefois cohérente avec l'étude de Moffette (2013) dans laquelle ces deux concepts ne se sont pas révélés significativement corrélés.
L es données du CRédoC suR Les dépaRts en vaCanCes Les données portant sur les taux de départ en
vacances s’appuient sur l’enquête Conditions de vie et aspirations du CRÉDOC menée en face à face en juin de chaque année depuis 1978 auprès d’un échantillon de 2 000 personnes de 18ans et plus, vivant en France, représentatives de la population française, sélectionnées selon la méthode des quotas (région, taille d’agglo- mération, âge-sexe, PCS). Un redressement final est effectué pour assurer la représentati- vité par rapport à la population nationale. Les données portant sur les dépenses en matière de vacances sont tirées d’une exploitation par le CRÉDOC du module Séjours hors du domi- cile de l’enquête Budget des familles 2011 de
Le docteur en Neurosciences et directeur de recherche à l’INSERM, Michel Desmurget, propose d’autres recommandations (5). Il propose l’évitement strict de la télévision, contre- indique la présence d’un téléviseur dans la chambre à coucher, surtout dans celle d’un enfant ou d’un adolescent. Il conseille aux parents de proscrire l’exposition audiovisuelle avant 6 ans. Il propose de limiter à 3-4 heures, le temps hebdomadaire pour les élèves de primaire ou de collège. Il préconise, par ailleurs, à cet âge, d’interdire de manger devant la télévision ou de la regarder le soir avant de dormir ou encore le matin, avant l’école. Il existe d’autres recommandations internationales comme celles proposées par l’American Academy of Pediatrics (AAP) (34). Ils préconisent d’interdire la télévision aux moins de 2 ans que ce soit une exposition directe ou d’arrière plan. De même, ils s’opposent à ce que les enfants aient la télévision dans leur chambre. En cas d’exposition, ils informent de la nécessité d’avertir les parents des dangers qu’ils font encourir à leurs enfants. Ils encouragent aussi la réalisation d’autres activités comme le jeu libre qui favorise davantage le développement cérébral.
4) L’enfant est capable vers 4/5ans de parler d’antériorité et de postériorité repérées par rapport à un temps en rupture avec le moment d’énonciation.
L’analyse de Sabeau-Jouannet va dans le même sens que les observations sur le français oral spontané adulte de JeanJean (1988) pour qui le futur périphrastique est très proche du présent simple (la substitution est souvent possible) puisqu’il s’agit d’une « visée prospective située dans le présent » (p. 241) qui « situe le procès dans le réel ». Ainsi, pour cette auteure, « morphologiquement et syntaxiquement ce futur est un présent ». D’autre part, le futur simple qui « situe le procès dans l’avenir » avec ancrage dans le virtuel, s’accompagnerait presque toujours, soit de compléments de temps, soit d’éléments appréciatifs, argumentatifs ou métalinguistiques.
Certains parents peuvent utiliser des stratégies alimentaires qu’ils considèrent négatives lorsque confrontés à des enfants difficiles. Ils peuvent aussi offrir des repas qu’ils considèrent moins nutritifs lorsque confrontés à un manque de temps pour préparer ce qu’ils considèrent un plat sain. Ils utiliseraient aussi d’autres stratégies alimentaires perçues comme positives, par exemple ne pas catégoriser les aliments comme bons ou mauvais, éviter les récompenses alimentaires, être un modèle positif lors des repas, favoriser les repas en famille sans le téléviseur, inclure l’enfant dans la préparation des repas et persister dans l’offre d’aliments sains malgré une résistance de la part de l’enfant (Hart, Damiano et al. 2015). Les motivations qui amènent un parent à exercer certaines pratiques alimentaires sont multiples et sont influencées par l’environnement. Une étude canadienne menée chez des mères d’enfants de 3 à 5ans provenant de divers milieux socioéconomiques (n=18) stipule que les principaux défis rencontrés par les mères face à l’adoption de saines habitudes alimentaires sont de devoir jongler avec une multitude de facteurs sociaux et interpersonnels. Afin de surmonter ce défi, les mères seraient donc en perpétuelle optimisation pour faire les meilleurs choix possibles dans leur contexte (Walsh, Meagher-Stewart et al. 2015). Souvent, les parents sont fortement motivés par le désir de promouvoir une bonne santé chez leur enfant en assurant une balance et une variété alimentaire ainsi qu’en contrôlant l’évolution du poids de l’enfant. Les parents désirent également entretenir une relation positive avec leur enfant, évitant ainsi le plus possible les confrontations. Ils demeurent toutefois préoccupés par les contraintes du quotidien telles que le manque de temps, d’argent ou de capacités culinaires, et auront tendance à choisir des solutions pratiques et à faire des compromis (Rylatt and Cartwright 2016).
- Pour les actifs avec enfants : 2 semaines par an, pour les habitants des villes moyennes et de la métropole du Grand Paris, durée ramenée à 1 semaine en milieu rural, en raison de la présence d’un jardin et de la proximité avec la nature.
- Pour les ménages sans enfants (actifs ou retraités) : 1 semaine par an en milieu rural et en ville moyenne, davantage (2 à 3 semaines) en métropole du Grand Paris, en raison d’une vie quotidienne jugée plus contraignante (stress, logements moins confortables...)
Les
jeunes
ruraux
se
distinguent
des
autres
par
l’importance
qu’ils
accordent
au
fait
de
pouvoir
passer
le
permis.
«
Pour
le
permis
étant
donné
que
j'habite
à
la
campagne
»
Quentin
(17
ans,
Marigny
l’Eglise,
58,
espace
rural)
estime
que
c’est
le
principal
changement
que
va
lui
apporter
le
fait
de
passer
18ans.
L’obtention
du
permis
de
conduire
tient
une
place
particulière
quand
il
donne
accès
la
mobilité.
Olivier
Masclet
(2006)
montre
que
cette
compétence
mérite
le
statut
de
rite
de
passage
puisque,
dans
ce
cas,
les
relations
entre
les
générations
et
les
sexes
sont
déterminants
:
chacun
allant
de
son
conseil
sur
la
manière
d’obtenir
le
précieux
sésame
du
premier
coup,
signe
de
débrouillardise.
A
défaut
de
pouvoir
disposer
d’un
logement,
le
permis
permet
d’accéder
à
l’autonomie
pour
les
étudiants.
Dans
des
espaces
de
faible
densité
comme
les
espaces
périurbains,
disposer
du
permis
et
accessoirement
d’une
voiture
permet
d’accéder
à
l’emploi
(intérim),
aux
loisirs
(premières
vacances
sans
les
parents)
ou
aux
études.
Les
fils
d’agriculteurs
et
de
cadres
sont
les
premiers
à
avoir
le
permis.
En
revanche,
la
propriété
d’un
véhicule
n’est
pas
corrélée
au
niveau
de
vie.
Si
les
fils
d’agriculteurs
sont
précoces
dans
l’acquisition
du
permis
et
d’une
voiture,
les
fils
d’ouvriers,
obtenant
le
permis
plus
tard
que
les
autres,
rattrapent
leur
retard
en
ayant
proportionnellement
plus
d’automobiles
que
les
enfants
de
cadres.
MOTS-CLÉS : réflexion métalinguistique, éveil aux langues, compétences plurielles,
conversation exolingue, langue orale.
RÉSUMÉ
La réflexion métalinguistique a été un argument très débattu et aujourd'hui elle fait partie intégrante des analyses des appropriations langagières. Dans l'ample domaine de la didactique des langues, la partie qui s'occupe de l'apprentissage des langues chez un public de plus en plus jeune vient de s'élargir grâce à un ensemble de recherches qui visent l'activité métalangagière dans ses aspects cognitifs et didactiques. L'objectif général de cette recherche est l'observation et l'analyse des réflexions métalinguistiques des enfants de 4-5ans et leur capacité de mettre en jeu leurs connaissances et compétences déjà acquises. Est-ce qu'un enfant est capable de réaliser et de verbaliser une réflexion sur sa propre langue, en activant des savoirs et des savoir-faire déjà acquis? Comment répond-il aux sollicitations des activités proposés par le chercheur qui l'approche à des concepts d'ordre linguistiques? Quels sont ses parcours de réflexions? Est-ce qu'il y a une prise de conscience de sa part et à quel niveau? Dans une classe de 18 élèves de Moyenne Section de Maternelle avec une biographie langagière varié, une démarche pédagogique basée sur des activités d'éveil aux langues et le type de conversation exolingue entre le chercheur et l'enfant visent à solliciter des verbalisations qui peuvent dévoiler une activité métalinguistique consciente. En perspective, la description du monde linguistique de l'enfant, avec ses compétences, ses potentialités et ses représentations donneront la possibilité de concrétiser ces acquisitions dans des projets de didactique de langues.
En cas d’exposition extrême on retrouve une association positive entre la fréquence du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et la consommation journalière des écrans, en particulier la télévision si la durée est de plus de 7 heures quotidiennes [15].
Ces études récentes sont en accord avec des résultats antérieurs de Schmidt en 2007 [16,17], Winn [18] avait observé une chute drastique des résultats du SAT reasoning Test entre 1965 et 1980, qui est un test américain standardisé de compétence langagière, 17 ans après l’introduction en masse de la télévision dans les foyers américains.
Ces tests possèdent l’avantage d’être très rapides, simples d’utilisation et ils possèdent une bonne sensibilité. À voir en annexe 4 : Caractéristiques de 9 TDR du paludisme commercialisés dans le monde et annexe 5 : Utilisation d’un TDR paludisme. Cependant, ils ne permettent pas de mesurer la parasitémie et restent positifs plusieurs jours après la disparition des plasmodies dans le sang (ils ne permettent donc pas de suivre l’évolution de la maladie). Ils sont recommandés lorsqu’un examen microscopique n’est pas possible, pour les enquêtes de masse Au Bénin, les problèmes que nous avons rencontrés pour ces techniques étaient liés à la traçabilité et à la conservation des échantillons de sang dans les laboratoires associés aux deux hôpitaux et au centre de santé avec lesquels nous travaillions. Parfois, le transport des prélèvements des centres de santé jusqu’aux laboratoires était trop long et les échantillons étaient mal conservés sur le trajet. Les systèmes de traçabilité mis en place, comme des étiquettes avec l’identification de l’enfant, les heures de prélèvements, les heures de mises au réfrigérateur et les heures d’analyses, n’étaient pas toujours respectés.
La comparaison des modulations de la force entre ces deux groupes nous a permis de constater l'apport de la maturation de l'aire pariétale dans le traitement des v[r]
huit opportunités motrices sur dixsont des opportunités de locomotion et peu de temps (moins d’une activité sur dix) est consacré aux opportunités de rnanipulation.Pourtant, les études s[r]
Cette analyse s’est effectuée d’abord en ayant pour cible les trois modèles de notre métamodèle : le cycle de l’Intervention Éducationnelle et Sociale (Langevin et al., 2001), Le Design [r]
Miser sur le jeu en raison des occasions pour l’enfant d’interagir positivement avec autrui. Par ailleurs, Mélissa dit que les enfants âgés de 3 à 5ans manifestent des
comportements prosociaux dans leurs jeux en nature. À ce sujet, elle ajoute : « Pis le jeu est à l’infini pis pas encarcané. […] Tous les jeux sont au niveau de chaque enfant parce que c’est ouvert et polyvalent dans la forêt. » Autrement dit, elle considère que le matériel en forêt donne cours à des jeux ouverts et que tous les enfants peuvent y participer à leur manière. Mélissa donne un exemple : « L’enfant qui est un petit peu moins moteur va quand même pouvoir se marier aux jeux des autres qui sont super moteurs. » Elle explique ensuite son propos ainsi : « Il va pouvoir le faire à sa façon, à côté d’eux ou avec eux, ou [en l’adaptant], ou [en prenant] son imaginaire à lui pis [il peut] entrer dans le jeu des autres beaucoup plus facilement. Définitivement, c’est plus propice à ça [les comportements prosociaux]. »
Pour atteindre cet objectif à plus long terme, trois objectifs proximaux ont été déterminés: (a) Les enfants ciblés manifesteront moins de comportements d'agressivit[r]
Annexe A. Recension des écrits
Une recension des écrits qui visait à répondre à la question « Quelles sont les pratiques enseignantes pour soutenir le langage oral des enfants déployées dans les différents contextes de classe à l’éducation préscolaire ? » a été réalisée dans le cadre du mémoire. La méthode développée par le centre Evidence for Policy and Practice Information and Coordinating (EPPI) de l’University College de Londres a inspiré la démarche de recension des écrits. Cette méthode consiste d’abord à identifier les thèmes relatifs aux principaux concepts de la recherche dans les thésaurus de différentes bases de données préalablement sélectionnées (Levasseur et Hamel, 2017). À l’aide de la directrice de mémoire et d’une conseillère à la recherche en psychopédagogie de la Bibliothèque de l’Université Laval, quatre bases de données furent choisies selon leur pertinence en lien avec l’objet et le domaine de la recherche (éducation) : Education Source, PsychInfo, Linguistic and Language Behavior Abstracts (LLBA) et ERIC. Puis, le vocabulaire contrôlé en lien avec quatre concepts principaux de la recherche fut sélectionné à partir du thésaurus de chaque base de données : (1) pratiques enseignantes, 2) langage oral, 3) contextes de classe et 4) enfants d’âge préscolaire) (voir la figure A1 en annexe B). Enfin, quatre recherches y ont été conduites avec les opérateurs de liaison « ET » (en anglais, « AND »).
ABSTRACT
In preschool, the actors involved with the child have a responsibility for his or her overall development. The interrelated facets of global development include, among other things, the motor aspect, specifically in the context of this study, gross motor skills. However, since 2001, the Ministère de l'Éducation du Québec has been implementing a reform that requires 5-year-old preschool teachers to evaluate children’s motor skills (MÉQ, 2001a). In this sense, the objective of the study is to document the evaluative practices of 5-year-old female preschool teachers with respect to gross motor skills in children. To do this, 16 teachers from an Eastern Quebec School Board completed a self-reported questionnaire. The results generally show that teachers evaluate a set of movements (locomotion and no- locomotion) and actions (manipulation) that are not very complex when the child is autonomous. Information is collected using simple materials, an evaluation grid or a personal logbook, and more in local environments rather than in natural environments. Their assessments are consistent with ministerial and researcher recommendations. In addition, standardized gross motor tests are not well known by the teachers surveyed. In the act, they collaborate with the physical and health education teacher. The communication of results is more frequent during the first and third bulletins. In addition, they place slightly more importance on fine motor skills than on gross motor skills in the evaluation. With regard to knowledge related to gross motor skills, experience is justified on the increase by their training and on the decrease by the lack of time and training. Then, the ease is justified on the rise by the fact that they are aware of the subject, their teaching experience as well as the possible collaboration with other stakeholders and on the decline by the lack of training and intuitive pedagogical actions. In addition, several factors may make it difficult to assess gross motor skills. Finally, suggestions for training and recommendations are made.