Cependant, leur effet est transitoire de 2 à 4 heures en fonction de la durée d'élimination des anesthésiques locaux. Il a été rapidement remplacé par l'analgésie péridurale.
• L'analgésie intra pleurale [39]: méthode récente d'analgésie loco-régionale, elle consiste à injecter une solution d'anesthésique local dans la plèvre. Elle agit par diffusion rétrograde de l'anesthésique local, réalisant une analgésie unilatérale dont les effets sont très bénéfiques sur la ventilation et la douleur pariétale. En général, l'analgésie intra pleurale a été utilisée dans le cas des traumatismesthoraciques unilatéraux. Cette technique nécessite soit un drainage thoracique préalable, soit la mise en place d'un cathéter entre les deux feuillets de la plèvre. Le produit le plus utilisé en urgence est plutôt la Lidocaine que la Bupivacaïne. Ces inconvénients sont d'ordre pharmacocinétique du fait de la résorption pleurale qui est rapide, intense et d'ordre technique puisqu'elle nécessite un cathéter intra pleural.
RESUME
Les traumatismesthoraciques représentent une affection fréquente et potentiellement grave.
Nous rapportons les résultats d’une étude prospective de 87 cas de traumatismesthoraciquesgraves sur 2 ans recrutés entre janvier 2005 et décembre 2006. Les traumatismesthoraciques fermés représentaient 76 cas alors que dans 11 cas il s’agissait de traumatismesthoraciques ouverts. La moyenne d’âge des patients était de 39,2 ans (1 an et demi à 80 ans) avec une prédominance masculine de 86,2%. Les accidents de la voie publique étaient la première cause retrouvée (73,56%). Le tableau clinique à l’admission était dominé par la détresse respiratoire (69 cas) et la détresse circulatoire (13 cas), elle est secondaire à un choc hémorragique (11 cas) ou une défaillance cardiaque (2 cas). La radiographie thoracique systématique et la TDM (62 cas) avaient objectivé : un volet thoracique (48 cas), un épanchement pleural (73 cas) et une contusion pulmonaire (34 cas).
L’objectif de ce travail est de faire le point sur les aspects épidémiologiques, cliniques, étiologiques, thérapeutiques, et d’analyser les principaux éléments pronostiques et évolutifs des traumatismesthoraciquesgraves. A travers une étude rétrospective, nous rapportons une série de 30 cas des traumatismesthoraciquesgraves, colligés au service de réanimation de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech. Il s’agit de 24 hommes et 6 femmes, âgés de 14 ans à 58 ans, avec une moyenne d’âge de 37,13 ans. Avec une nette prédominance du sexe masculin. Les AVP représentent 67% sont de loin l’étiologie la plus fréquente survenant dans le cadre d’un polytraumatisme et occasionnant 73,3% des traumatismesthoraciques fermés. La mortalité hospitalière retrouvée dans notre travail été de 27%, imposant ainsi une analyse des facteurs pronostiques dans notre contexte. La prise en charge des traumatismesthoraciquesgraves comporte 3 étapes :
2) ETUDE DU CONTENU :
a- La contusion pulmonaire :
Les contusions pulmonaires sont des lésions traumatiques pulmonaires rencontrées dans environ 50 % des traumatismesthoraciquesgraves. Il s’agit dans la majorité des cas de polytraumatismes [54]. Elle peut être en rapport avec des fractures de cotes ou de la clavicule, mais elle peut survenir en dehors des lésions osseuses par compression antéropostérieure [44, 42, 24]. Ce qui entraine une rupture alvéolaire avec œdème et emphysème interstitiel. Le résultat final est une hypoxie majorée par l’effet shunt engendré par l’œdème pulmonaire [18, 33, 2, 55]. Elle peut se manifester cliniquement par des douleurs thoraciques, polypnée ou dyspnée avec ou sans hémoptysie [33, 55, 2]. Elle a un aspect radiologique caractéristique: une opacité non systématisée, alvéolaire, inhomogène (syndrome alvéolaire) qui apparait dans les 6 premières heures, elle est maximale à la 48 ème
L es traumatismes crâniens représentent un problème majeur de santé publique. Les victimes sont souvent jeunes et les séquelles sont fréquemment invalidantes. Le traitement des patients traumatisés crâniens est une urgence [35].
L es principes de la prise en charge reposent sur une bonne connaissance des bases physiopathologiques et des facteurs pronostiques du TCG. La lutte contre les ACSOS, dont le dénominateur commun est l’ischémie cérébrale, reste l’objectif prioritaire. Dès la phase préhospitalière, la réanimation doit être agressive, principalement axée sur l’hémodynamique, l’oxygénation, l’osmothérapie et l’orientation rapide vers un centre de neurotraumatologie de référence. L’optimisation de l’hémodynamique cérébrale et la lutte contre l’HTIC doivent être les priorités de la réanimation initiale sous couvert d’un monitorage cérébral adapté [9].
Le traumatisme thoracique affecte le bilan dans le sens négatif des patients avec lésions multiples, ce qui rend la réalisation d’un diagnostic exact et précoce de toutes les lésions thoraciques et particulièrement la contusion un fait crucial.
Le diagnostic précoce d’une contusion pulmonaire, permettant de fournir des informations ayant des conséquences thérapeutiques notamment le mode ventilatoire, le positionnement et la prise en charge des fractures (temps et mode de stabilisation), peut réduire certaines complications et améliore le bilan des patients traumatisés thoraciquesgraves. En considérant que certains patients peuvent être ventilés, la détection de pneumothorax occulte est obligatoire par la réalisation d’une TDM et qui doit être drainé. Cependant, la TDM représente aussi un examen intéressant lorsqu’on suspecte une rupture diaphragmatique et dans le bilan d’un élargissement médiastinal.
Enfin la position du patient au moment de l’échographie aurait été intéressante à relever car celle-ci pourrait diminuer la sensibilité de cette étude (3).
Concernant le diagnostic échographique des hémothorax, la sensibilité est également plus faible que certaines études ayant des sensibilités de 45% mais spécificités similaires à notre étude (3). Cinq épanchements de faible abondance ont été mis en évidence. La réalisation de l’échographie avant le TDM pour ces 5 patients (TDM réalisés de 3h26 à 6h11 post admission aux urgences) peut laisser penser qu’il puisse exister une évolution des lésions au fil des heures. L’apparition d’hémothorax est en effet décrite dans certaines études principalement chez des personnes souffrant de fractures costales multiples (19). A noter qu’aucun de ces patients n’était sous anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire mais que tous présentaient des fractures costales plurifocales (facteurs de risques de traumatismesthoraciques fermés graves (20)).
En effet, dans une étude réalisée dans notre unité de réanimation et qui a recensé 225 cas de traumatisme crânien grave et modéré durant une période de deux ans et 9 mois, la mortalité en réanimation était de l’ordre de 40%. [3]
Toujours dans notre contexte national, d’après une étude menée en une unité de réanimation du CHU de Fès, le taux de mortalité des traumatisés crâniens graves était de l’ordre de 43% [2], ce taux relativement bas peut être expliqué par l’effectif réduit de l’étude (46 patients). Une étude chinoise menée à partir d’une base de données incluant 47 hôpital recensant 7145 cas de traumatismes crâniens a objectivé un taux de mortalité respectivement de 5% et 21,8% chez les traumatisés crâniens modérés et graves. [4]
En effet ces lésions peuvent intéresser la veine cave, et lorsque le retour veineux est compromis c’est le plus souvent le décès inévitable.
Les ruptures des veines pulmonaires sont exceptionnelles et généralement dues à des mécanismes de décélération brutale avec une composante de rotation (patients éjectés, non ceinturés). Les rares survivants sont des patients qui présentaient des lésions dont le saignement a été limité par le péricarde occasionnant alors une tamponnade. Quelques cas ont été rapportés se traduisant par des hémoptysies graves ou des fistules artério-veineuses pulmonaires, de moindre gravité et le plus souvent diagnostiquées tardivement.
-‐ les
lésions
associées
:
cérébrales,
thoraciques,
abdominales,
rachidiennes,
pelviennes
et
périphériques
(traumatologiques
des
4
membres).
-‐ l’existence
d’un
choc
hémorragique
au
cours
des
24
premières
heures
de
prise
en
charge.
L'état
de
choc
se
définit
comme
un
tableau
d'insuffisance
circulatoire
aiguë
qui
altère
de
façon
durable
l'oxygénation
et
le
métabolisme
des
différents
tissus
et
organes.
Cela
conduit
à
une
insuffisance
de
perfusion
tissulaire
qui
entraîne
une
anoxie
cellulaire
avec
déviation
anaérobie
du
métabolisme
et
production
de
lactates.
Cliniquement,
un
choc
peut
associer
une
hypotension
artérielle
(définie
par
une
pression
artérielle
systolique
<
90mmHg),
une
tachycardie,
souvent
associées
à
une
tachypnée,
une
oligurie
et
des
troubles
de
conscience.
Le
choc
hémorragique
est
un
choc
hypovolémique
vrai
(choc
quantitatif),
résultant
de
la
perte
massive
de
sang.
Résultats : Le taux global des patients intubés ventilés sédatés pendant plus de 12heures était de 48,7%, l’âge moyen de nos patients était 44.9ans, une franche prédominance masculine a été notée avec un taux de 68.25%. Cette prédominance est expliquée par la majore partie des admissions faite de traumatisés crâniens graves et des polytraumatisés avec des taux respectives 25,58% et 20%. L’instabilité hémodynamique était la principale indication de la sédation avec un taux de 35%, l’efficacité de la sédation profonde était évidente chez les traumatisés crâniens grave avec une régression de l’HTIC dans 95% des cas. Ainsi l’utilisation des curares pendant 48heures chez les patients porteurs du syndrome de détresse respiratoire aigüe favorise l’amélioration de l’oxygénation dans 75,13% des cas. La situation la plus rencontrée suite à l’arrêt de la sédation est le retard de réveil avec un taux de 40,6% , le syndrome de sevrage avec un taux de 35%, la neuropathie de réanimation est dominée par la tétra-parésie avec un taux de 75,3% et arrive comme complication dans 21,56% des cas. La majorité de nos patients répondant aux critères d’inclusions proviennent des urgences avec un taux de 65%. Le taux de décès était de 62%.
VVC : Voie veineuse centrale.. LISTE DES ILLUSTRATIONS.. Figure 2 : Répartition des patients selon l’âge en pourcentage. Figure 3 : Répartition des patients obèses selon le sexe. Figure [r]
l’apparition brutale, 2 à 4 jours après une intoxication apparemment guérie, d’une pa- ralysie respiratoire et d’une parésie des muscles proximaux, nuque et ceinture scapu- laire, ainsi que des nerfs crâniens moteurs; la conscience est le plus souvent con- servée. Les troubles ne répondent ni à l’atropine ni à la pralidoxime et nécessitent fréquemment le recours à une ventilation assistée prolongée; la récupération se fait en 15 à 20 jours [76]. Les intoxiqués graves présentent plus fréquemment ce syndrome qui se présente comme une continuation clinique du syndrome nicotinique avec la même physiopathologie [90].
importante, il peut survenir un bilôme qui correspond à une collection localisée de bile, voire à un abcès hépatique.
6. Traitement des traumatismes pancréatiques [115].
Les auteurs décrivent les modalités de prise en charge des traumatismes du pancréas en fonction des circonstances de leur diagnostic. Lorsqu’il s’agit d’une intervention de laparotomie écourtée, si l’hémodynamique à ventre ouvert est contrôlée, la gravité repose sur l’existence d’une rupture du Wirsung et sur l’association à une lésion duodénale. Les indications sont décrites en fonction de ces éléments. À ventre fermé, il faut faire appel à la tomodensitométrie, la pancréatographie par résonance magnétique ou la cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique à la recherche de la rupture canalaire, qui fait là aussi la gravité et dicte l’attitude. La place du traitement non opératoire en cas d’atteinte du Wirsung reste controversée.
Le 17/07/2010 à midi le patient été victime d'une morsure de serpent au niveau du membre supérieur droit occasionnant chez lui immédiatement une tuméfaction diffuse de tout le membre [r]
Résumés
Malgré les progrès réalisés en matière diagnostique et thérapeutique, les bactéries Multi-résistants restent à l’origine d’une considérable morbi-mortalité, en particulier en milieu de réanimation, elles sont devenues un problème préoccupant de santé publique. Elles sont aussi à l’origine d’une consommation souvent excessive des antibiotiques, d’où l’augmentation importante des dépenses pharmaceutiques hospitalières. L’objectif de notre travail est de faire une évaluation quantitative et qualitative de la prescription des antibiotiques en milieu de réanimation afin d d’aboutir à émettre des recommandations de bon usage, qui participeront probablement à limiter l’incidence de ces bactéries et à réduire le coût des antibiotiques utilisés. Nous avons étudié rétrospectivement la consommation des antibiotiques et son coût direct au service de réanimation chirurgicale de de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech du Janvier 2010 au Décembre 2015, où tous les malades hospitalisés pendant cette période sont inclus. Les données sur la consommation antibiotique sont collectées auprès de la pharmacie de l’hôpital. Les doses d’antibiotiques délivrées, sont converties en doses définies journalières (DDJ), selon les normes de l’OMS et le résultat final est exprimé en DDJ/1000 journées d’hospitalisation (JH). 2235 malades étaient hospitalisés pendant la période d’études, réalisant ainsi 10460 journées d’hospitalisation en totale. Les polytraumatismes et les traumatismes crâniens représentes les motifs d’admission les plus fréquents. La moyenne annuelle de consommation du service et de l’ordre de 717,09 DDJ/1000JH. Le coût direct de l’antibiothérapie s’élève à 300 000 de Dirhams par an, et le coût pharmaceutique moyen des antibiotiques par journée d’hospitalisation est de 160,72 dhs /JH. Les antibiotiques utilisés en réanimation, occupent une part importante du budget pharmaceutique de l’hôpital.
L’acidocétose peut être spontanée et survenir sans cause évidente, cela peut être en rapport avec une décompensation inaugurale du DT1 chez les jeunes ou bien l’apanage des anciens d[r]
Trois sites anatomiques sont particulièrement touchés par l’infection nosocomiale chez l’enfant : le système sanguin, les voies respiratoires et l’appareil urinaire. La distribution de[r]
28% des patients ont présenté des complications postopératoires en particulier respiratoires (19%) et infectieuses (8,7%). Les patients opérés pour tumeurs pulmonaires malignes et pou[r]