Dès le diagnostic posé, l’intervention doit être réalisée d’autant plus rapidement qu’il existe une inégalité pupillaire. Au-delà de 70 minutes après l’apparition de cette inégalité, le risque de décès augmente de façon significative.
En cas d’HED d’évolution suraiguë : si le délai de transport vers le centre le plus proche disposant d’un scanner et d’un service de neurochirurgie dépasse 2 heures, aucune temporisation n’est acceptable. Un geste salvateur s’impose d’urgence sur place, en se basant pour le choix du côté à trépaner sur :
3 émises par le Conseil national de l’Ordre des médecins, en fonction de l’état clinique du patient géré en soins intensifs ou secteur d’hospitalisation [12].
Dans le service de neurochirurgie concerné par l’étude, la prise en charge médicale des patients est réalisée par les internes de chirurgie (sous l’encadrement d’un senior neurochirurgien lors des visites matinales) ainsi que par les spécialistes d’organes qui sont sollicités en fonction des problèmes médicaux rencontrés. A titre d’exemple ci- tons, les infectiologues sur les infections post-opératoires notamment les IOA, les en- docrinologues sur la gestion du diabète possiblement cortico-induit, de dysthyroïdie ou d’insuffisance antéhypophysaire, les internistes sur l’exploration des troubles de la coagulation réalisés lors du bilan pré-opératoire ou l’exploration d’une fièvre inexpli- quée en post-opératoire, les cardiologues ou pneumologues pour les décompensa- tions cardio-respiratoires, les gastro-entérologues pour les poses de GPE, les ORL pour l’exploration des troubles de la déglutition, les néphrologues pour la résolution des troubles hydro-électriques ou la prise en charge d’une insuffisance rénale aigue… L’hospitalisation en service de neurochirurgie est ainsi rythmée en trois temps :
PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISMES DU RACHIS CERVICAL INFERIEUR AU SERVICE DE NEUROCHIRURGIE IBN TOFAIL DU CHU
Le traumatisme vertébro-médullaire cause rarement une section médullaire complète, mais la perte des fonctions peut être totale. De plus, le statut neurologique du traumatisé peut s’aggraver secondairement. Les études essayant d’expliquer ces phénomènes ont abouti au concept fondamental de « lésion médullaire ». La lésion initiale, conséquence directe du traumatisme mécanique déclenche une cascade de réactions médullaires et cellulaires, commençant dans les premières minutes suivant le traumatisme, pouvant se poursuivre pendant quelques jours ou quelques semaines et aboutissant à la lésion définitive responsable du handicap clinique. Ce concept a été initialement postulé par Allen [31].
Dans notre série, deux patientes avaient bénéficié en préalable d’une TDM rachidienne avant l’admission dans notre service pour prise en charge.
3. Radiographie standard du rachis :
Les radiographies simples du rachis ne permettent pas de poser le diagnostic de méningiome rachidien car ce dernier, étant intradural, entraine exceptionnellement des modifications osseuses. Pour cette raison, ils n’ont pas d’indication dans le diagnostic des méningiomes intrarachidiens. Solero et al. [38] rapportent que le nombre des méningiomes rachidiens calcifiés est assez important, pourtant leur identification sur les clichés standards est peu habituelle (2-5%).
Du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2011, 16 cas de cavernomes du système nerveux central ont été pris en charge dans le service de Neurochirurgie du CHU Mohammed VI de Marrakech.
Les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives ont été analysées. Les cavernomes étaient cérébraux (y compris le tronc cérébral et le cervelet) chez 14 patients et médullaires dans deux cas. Le sex-ratio est de 1,66 montrant une légère prédominance masculine, l’âge moyen est de 42 ans et la symptomatologie clinique est dominée par des crises d’épilepsie. Le cavernome était solitaire dans tous les cas. La localisation sus- tentorielle était la plus fréquente (13 cas). Un saignement de la lésion a été objectivé de façon claire dans un cas.
Une étude a été faite par Eskey et Ogilwy (62), ils ont comparé la ponction lombaire standard à celle réalisée sous guidance fluoroscopique, ils ont noté une différence considérable entre les deux méthodes : fréquence de PL traumatisante était de 10,1% pour la méthode standard et 3,5% pour PL sous guidance fluoroscopique. Ils ont constaté donc que la ponction lombaire sous guidance fluoroscopique en cas de suspicion d’hémorragie méningée avec tomodensitométrie négative devrait réduire la fréquence des diagnostics faux positifs d’hémorragie méningée et ainsi que le nombre d’angiographie inutile. En raison de leurs résultats, la pratique du service de neurochirurgie dans leur établissement a changé : toutes les PL nécessaires sont demandées au service de neuroradiologie et exécutées en utilisant des guidances fluoroscopiques.
Les MAVc sont peu fréquentes par rapport aux autres malformations vasculaires mais sont graves du fait du risque hémorragique lié à l’évolution naturelle de la maladie.
Leur prise en charge nécessite le plus souvent une stratégie thérapeutique mettant en concertation une équipe multidisciplinaire : neurochirurgien, neuro radiologues et radiothérapeutes. La détermination des facteurs pronostiques constitue l’outil pour établir un plan thérapeutique adapté. Ce travail a mis en exergue les facteurs incriminés dans le pronostic des MAVc qui sont d’ordre épidémiologiques cliniques et para cliniques.
Sa localisation préférentielle siège au niveau cervical. L’IRM montre l’élargissement médullaire ainsi que les composantes tumorales charnues et kystiques. Les images pondérées en T1 montrent un élargissement souvent irrégulier de la moelle avec des zones hypo-intenses, souvent mal limitées, parfois nodulaires liées à la nécrose tumorale. Les images pondérées en T2 montrent que l’élargissement médullaire est le siège d’un hyper-signal, celui-ci n’est pas spécifique et correspond à la fois à l’infiltration tumorale et à l’œdème. L’injection intraveineuse de Gadolinium met en évidence dans tous les cas une prise de contraste homogène et rapide permettant une délimitation nette entre la tumeur, l’éventuel œdème périlésionnel et la moelle normale adjacente, ainsi que les nodules d’essaimage dans les espaces sous arachnoïdiens. [83]
Figure 32 : Etapes de la Résection Endoscopique par voie Endonasale d’un Adénome Hypophysaire chez un patient opéré au service.. Figure 33 : IRM cérébrale, séquence T1 avec injectio[r]
La valeur pronostique de ces variantes (astrocytome non pilocytique), n'est pas encore étayée par des preuves solides vu qu’ils sont très rares dans une population de série de gliome d[r]
L’évolution en postopératoire des patients ayant une malformation de Chiari est variable et peut dépendre de plusieurs facteurs pronostic tel que la présentation clinique, la présence o[r]
Le traitement conservateur comprend quatre volets :
- Une prescription d'antalgiques de palier 1 ou 2 selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en prise continue tant que dure la douleur, associée à des cures courtes de 5 à 7 jours d'anti-inflammatoires non stéroïdiens en cas d'aggravation de la douleur. VAN TULDER et al [49] Ont complété une revue systémique d'essais randomisés en double aveugle pour étudier les AINS dans le traitement des lombalgies. Leur examen comprenait 51 essais (6 057 patients). Les auteurs ont conclu que les AINS sont efficaces dans le soulagement des lombalgies à court terme, et que dans de nombreux cas, le paracétamol peut être suffisant. En outre, il a été noté que les preuves préconisant l'utilisation d'AINS pour un traitement à long terme n’étaient pas disponibles au moment de la publication.
Cervical disc arthroplasty versus anterior cervical discectomy and fusion for treatment of symptomatic cervical disc disease: a meta-analysis of randomized controlled trials. Arch Ortho[r]
Les résultats fonctionnels du traitement chirurgical d’une sténose lombaire à moyen terme ont été largement étudiés dans la littérature internationale [26,100, 101, 102, 103, 104].. Il[r]
Du point de vue psychologique, on observe une très grande fréquence de troubles anxiodépressifs chez les patients ayant été traités pour une tumeur cérébrale dans l’enfance, nécessitant fréquemment une hospitalisation en psychiatrie.
Par ailleurs, il existerait un plus grand risque de psychose chez ces patients. Les principaux facteurs de risque de ces séquelles sont : le jeune âge au diagnostic, l’HTIC au diagnostic et le délai de sa prise en charge, la survenue d’un traumatisme chirurgical ayant pu entraîner des lésions cérébelleuses –cette observation illustrant ainsi le rôle majeur du cervelet dans le développement cognitif. La radiothérapie, plus particulièrement la radiothérapie crâniospinale, est un facteur très défavorable, d’autant plus que la dose totale et le volume cérébral irradié ont été importants. La chimiothérapie adjuvante est également un facteur péjoratif dans la survenue de séquelles, bien que cela soit discuté selon les études.
Résumé
Les tumeurs de la région pinéale représentent une entité rare en neurochirurgie. Nous rapportant dans ce travail l’étude rétrospective d’une série de 14 cas de tumeurs de la région pinéale, colligées au service de neurochirurgie du CHU Mohammed VI de Marrakech, durant 9 ans de 2003 à 2011. Ces tumeurs représentent 1,1% des tumeurs cérébrales. L'âge moyen de nos patients était de 30 ans avec un sex-ratio de 1. Le délai moyen de consultation était de 5 mois. Les manifestations cliniques restent dominées le syndrome d’hypertension intracrânienne (100%). Une tomodensitométrie (TDM) a été effectuée dans 100% et le recours à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a concerné 85,7% des cas. Le dosage des marqueurs tumoraux réalisés dans 64,2%, ainsi que la cytologie du liquide céphalo-rachidien réalisée dans 42,8%, étaient tous deux négatifs. Le traitement chirurgical de l’hydrocéphalie (85,7%) et de la tumeur par biopsie (85,7%) ou par exérèse (14,2%), suivi d’une thérapie adjuvante adaptée (78,5%) était la conduite thérapeutique adoptée dans notre série. Les suites postopératoires étaient simples dans la plupart des cas. Les principales complications étaient les déficits neurologiques (7,1%) et la mortalité globale était de 7,1%. L’étude histopathologique a permis de trier 4 pinéaloblastomes, 2 pinéalocytomes, 2 germinomes et 3 tumeurs gliales.
1-Evolution à court terme:
a. Mortalité:
La mortalité opératoire s’étend du jour opératoire J 0 au J 30 ème post-opératoire, sa
baisse est constatée au cours de ces dernières années est directement liée aux progrès de la réanimation post-opératoire et à une meilleure prise en charge endocrinienne et métabolique, à la fois de la part des réanimateurs et des endocrinologues qui doivent collaborer intimement dans les jours qui suivent l’intervention. Le nombre de décès immédiatement post-opératoire par trouble métaboliques encore constatés doit inciter à la prudence et recommander une surveillance de tous les instants, en salle de soins intensifs, pendant une période de plusieurs jours, même si le patient est bien conscient et neurologiquement intact.
L’âge moyen des patients était de 67,59 ans, avec une nette prédominance masculine (sexe ratio de 3,33). L’étiologie ou le facteur de risque le plus dominant était le traumatisme crânien (56,54%) avec un intervalle libre de 51 jours en moyenne. La symptomatologie clinique était dominée par les déficits moteurs chez 76,92% des cas. La tomodensitométrie cérébrale était l’examen de choix pour le diagnostic de l’HSDC, permettant ainsi d’étudier les différentes caractéristiques de l’hématome, ce qui constitue des éléments indispensables à la discussion thérapeutique. Le traitement chirurgical était pratiqué chez 87% des patients (34 cas). La technique chirurgicale était la même chez tous nos patients, sous anesthésie générale dans 76% des cas ; elle consistait à une trépanation (nombre de trou variant entre 1 et 4), avec la mise en place d’un système de drainage post-opératoire ainsi qu’un traitement médical adjuvant. Cependant 13% de nos patients (5cas) ont bénéficié d’une prise en charge exclusivement médicale à base de corticothérapie et d’une bonne réhydratation orale.
Pour toutes les raison citées, l’IRM a été pratiquée chez tous les patients de notre série, elle a été hautement évocatrice d’un méningiome dans 78,5% des cas. 2- Tomodensitométrie rach[r]
2.5. Les lymphomes primitifs :
Ils siègent préférentiellement dans les noyaux gris centraux, les régions périventriculaires et le corps calleux. Ils peuvent être uniques ou multiples, s'accompagnent d'une réaction oedèmateuse discrète et sont responsables d'un effet de masse modéré compte tenu de leurs dimensions. Ils sont en isosignal ou discret hyposignal par rapport à la substance grise en T1 et isosignal ou discret hypersignal en T2. La prise de contraste, pratiquement constante en l'absence de traitement par corticoïdes, est variable selon le terrain: chez les sujets immunocompétents, les lésions sont le plus souvent rehaussées de façon homogène et intense ; chez les sujets immunodéprimés, leur aspect est plus volontiers hétérogène avec prise de contraste en anneau, foyers de nécrose et d'hémorragie.