3-Le type de prothèse :
La luxation récidivante de prothèses de hanche en l’absence de malposition est une des complications les plus difficiles à traiter [62] [63]. Pour les prévenir ou les traiter, les prothèses avec cupule à doublemobilité sont utilisées depuis une dizaine d’années. Elles ont montré leur efficacité sur la stabilité de la hanche, mais la longévité de ces prothèses paraît moins grande que celle des prothèses usuelles, vraisemblablement pour des raisons liées au concept des implants. La plupart des cupules à doublemobilité jusqu’à présent utilisées comportait une cupule métallique impactée, et donc fixée sans ciment. Dans une série de 55 cas, Langlais
2.3.2 Mesure de la pénétration de la tête fémorale
Au terme de ces opérations, les volumes « implants » étaient positionnés et orientés au sein l’espace défini par la cage de calibration. On pouvait dès lors calculer la migration des différents volumes les uns par rapport aux autres à partir des examens successifs. Les résultats étaient exprimés sous la forme d’une pénétration globale de la tête fémorale prothétique, correspondant au vecteur de migration totale, obtenu par la somme vectorielle des translations médiale, proximale et antérieure (respectivement axes x, y et z) (40), et non en séparant ces trois vecteurs comme décrit par Önsten(41). Cette pénétration progressive d’un implant dans l’autre reflète à la fois le fluage et l’usure. La formule du calcul de la migration totale est la suivante :
RESUME Introduction
L’âge moyen des patients bénéficiant d’une prothèsetotale de hanche (PTH) diminue, et leurs objectifs diffèrent ; au même plan que la diminution des douleurs, les patients jeunes manifestent un désir de reprise d’activité physique. Cette dernière peut entrainer une augmentation de l’usure du polyéthylène et donc du risque de descellement aseptique précoce, dont la limitation est un enjeu majeur pour cette population. La mise au point du polyéthylène hautement réticulé (HXLPE) a permis de diminuer drastiquement les taux d’usure. L’objectif est d’étudier l’influence de la pratique de sport d’impact chez des patients porteurs d’une PTH céramique – PE conventionnel (PEc) contre couple céramique – HXLPE, sur l’usure et la fonction, à cinq ans de recul minimum.
was kept spherical. One may cite a typical case study related to these investigations. The spherical insert had the dimensions 22.30 mm for the external diameter which induced a clearance of 0.20 mm between the cup and the metal back. For the others the minimal radius for the external ellipsoid was chosen to be 22.20, 22.25 and 22.30 mm to see the effect of increasing the clearance at the equator where the blocking happened. The major radius was 22.305, 22.32, 22.35, 22.40, 22.45, 22.457, 22.46, 22.49 mm which corresponded to a clearance of respectively 0.195, 0.18, 0.15, 0.10, 0.05, 0.043, 0.04, 0.01. Jin et al. said this clearance must be in the range 0.025mm and 0.14mm when they identified the parameters to reduce the peak contact stress in polyethylene [52]. In this chapter one might suggest an overview on 2 points: the number of elements and the effect of the excentricity (the ellipsoïdal shape of the insert, i.e. the cup). First of all, the number of elements is essential. The Table 4 highlights the influence of the number of elements on the time calculation and the values of the mechanical parameters at the inner and the outer parts. When the number of elements is multiplied by 4.5 the time is multiplied by 12. From few 1,000 to 77,000 elements, values are quite constant; the system reaches a plateau. Either the meshing refinement is so accurate and the time is so long or one should choose a compromise for the best efficiency. One can see that the mean pressure contact is around 30 MPa, in the inner part, and around 12 MPa, in the outer part. It is worth noting that no surface roughness is considered in this study. The maximum stress is clearly under the ultimate strength of pristine UHMWPE. Notwithstanding, considering the roughness should involve to get stresses beyond the ultimate strength. Consequently, UHMWPE should easily be submitted to wear. Usually the the number of elements, concerning the insert, is fixed around 15,000.
- Le diamètre de la tête : Il est incriminé également : les auteurs rapportent que la stabilité de la prothèse augmente avec l’augmentation du diamètre de la tête. - Orientation des pièces prothétiques : (102) Elément sous la dépendance du
chirurgien, l’orientation des pièces prothétiques est considérée comme la clef de la stabilité de la hanche. Les vices d’orientation sont les plus souvent en cause. Ce facteur devra être recherché devant toute luxation en mesurant l’antéversion du cotyle et du col fémoral, ainsi que l’inclinaison du cotyle. La luxation serait la conséquence d’un conflit cervico-cotyloïdien. Le col fémoral vient buter sur le rebord de la cupule. Celle-ci forme le billot d’une éventuelle luxation si l’amplitude du mouvement dépasse les possibilités maximales de mobilité de la prothèse.
Une des différences principales entre les PTH et les PIH réside dans le diamètre de la tête prothétique : en générale 28 – 32 mm pour les PTH et supérieur à 40 mm pour les PIH. Cette différence fait supposer un risque de luxation différent entre les deux groupes. Une étude publiée en 2019 dans le New England Journal of Medicine retrouvait un taux de luxation de 4,7% à deux ans dans le groupe PTH contre 2,4% pour le groupe PIH [26]. C’est le cas de nombreuses études dans la littérature [6], [24], [25], [27] ; cependant il est difficile d’isoler le causalité entre l’implant et le taux de luxations puisque d’autres paramètres rentrent en compte : voie d’abord, apparition de la doublemobilité et niveau d’activité des patients.
L’arthrose de la hanche peut être idiopathique ou secondaire à des affections acquises, comme des malformations préexistantes (dysplasie et protrusion acétabulaire, séquelles d’épiphysiolyse, ostéochondrite, post-traumatique, infectieuse), ou maladies telles des arthropathies métaboliques et inflammatoires (hémochromatose, chondrocalcinose, maladie de Wilson, polyarthrite rhumatoïde), ou secondaire à une nécrose aseptique de la tête fémorale. D’autres facteurs interviennent dans le développement de la coxarthrose tel que l’obésité, le sexe, le type de travail, activité sportive et la génétique [4, 6-10]. Les symptômes de la coxarthrose sont principalement la douleur qui s’installe de façon progressive, accompagnée de raideur de la hanche, de boiterie et d’impotence fonctionnelle. Le traitement initial de l’arthrose de la hanche est conservateur. Il consiste à calmer la douleur par les analgésiques, réduire les charges sur la hanche et à maintenir la mobilité par la rééducation et la marche. Des viscosuppléants et autres lubrifiants articulaires tel que l’acide hyaluronique sont aussi utilisé pour soulager les symptômes de l’arthrose. Lorsque la coxarthrose est débutante ou modérée et secondaire à des anomalies architecturales de la hanche chez le sujet jeune (moins de 40 ans), une chirurgie conservatrice est préconisée afin de corriger le défaut architectural (ostéotomie fémorale ou acétabulaire, butée). Si les méthodes thérapeutiques conservatrices ne procurent pas de soulagement et d’améliorations fonctionnelles, le remplacement articulaire artificiel (prothèsetotale de hanche (PTH)) reste l’ultime option.
Figure 20: Radiographie d'une prothèse de resurfaçage.
b- Prothèse à doublemobilité :
Conçue par Gilles Bousquet dès 1975, elle a connu d’important progrès lorsque la fixation secondaire (par repousse osseuse sur la surface prothétique) des cupules métal-back est devenue fiable avec l’apport de l’hydroxyapatite. Ce type de cupule est indiqué chez les patients ayant un risque élevé de luxation : âge élevé (>70à 75 ans), pathologies neurologiques, alcoolisme, faible trophicité musculaire, reprise de prothèse, pathologie tumorale.
b
Centre d’Orthopédie Traumatologie CHU St Etienne F-42055 St Etienne cedex 2
RESUME :
120000 prothèses de hanche sont implantées chaque année, en France, 800000 en Europe. Cet acte chirurgical représente un enjeu de santé publique majeur, dans les années à venir. Dans l’optique d’augmenter la durée de vie des implants, un concept original de l’articulation d’une prothèse de hanche, le concept de doublemobilité, représente maintenant 30 % des implants de hanche en France.
Initialement les cupules à doublemobilité étaient revêtues de céramique d’alumine. Ce matériau, excellent en matière de bio-tolérance, est par contre un mauvais ostéo-conducteur. Ceci explique certainement pourquoi les productions les plus récentes proposent des recouvrements d'hydroxyapatite ou de plasma-pore de titane, parfois les deux, composants minéraux de l'os qui peuvent être fabriqués chimiquement. L’os voisin les identifie comme un de ses constituants et repousse rapidement sur le revêtement et donc sur la prothèse. La plupart des cupules à doublemobilité utilisées jusqu’à présent comportait une cupule métallique impactée, et donc fixée sans ciment.
INTRODUCTION
L’articulation du genou est complexe de par sa structure et sa mobilité. Essentielle à la locomotion, cette articulation est très peu contrainte. L’atteinte de celle-ci par l’arthrose handicape grandement les personnes touchées causant de la douleur et une perte de leur mobilité. Pour les cas d’arthrose sévère, l’arthroplastie totale de genou est devenue le traitement de référence depuis maintenant 40 ans. En effet, les prothèses totales de genoux (PTG) ont fait leurs preuves tant pour réduire la douleur causée par l’arthrose que pour améliorer la fonction du genou et donc améliorer la qualité de vie. Cependant, certains patients demeurent insatisfaits à la suite de la chirurgie, principalement parce qu’ils ressentent toujours une douleur d’origine inconnue sur le côté antérieur de leur genou malgré la prothèse (Beswick, et Gooberman-Hill, 2015). Certaines causes de douleur ont pu être identifiées à la suite de recherches (infection, descellement, instabilité clinique) (Miller, 2005; Sternheim et al, 2012). Même en l’absence de ces causes, plusieurs patients éprouvent encore de la douleur non expliquée et force est de constater que l’insatisfaction est toujours de l’ordre de 20 %, ce qui est beaucoup plus élevé que pour les prothèses totales de hanche où le taux de satisfaction avoisine les 97 % (Bourne et al, 2010; Mahomed et al, 2011; Robertsson et al, 2000; Scott et al, 2010). Afin de mieux cerner cette problématique, l’approche proposée consiste à analyser la cinématique tridimensionnelle (3D) à la marche du genou prothétique en la complétant par une étude approfondie du profil clinique de ces sujets. En effet, la marche représente l’activité quotidienne principale de ces patients, durant laquelle ils sont susceptibles de ressentir de la douleur. De plus, la cinématique 3D du genou prothétique à la marche reste encore mal étudiée et incomprise.
A l’état actuel des connaissances, cette complication ne peut être éradiquée.
Seule une technique opératoire correcte entre des mains entraînées ainsi qu’un choix judicieux des moyens de fixation sont en mesure de diminuer la fréquence des descellements.
Une étude d’une série de 438 cupules non cimentées à doublemobilité menée par Philippot et al, Farizon et al, cette étude a montré l’absence de luxations prothétiques au dernier recul et confirme ainsi la grande stabilité du système. Elle confirme aussi l'efficacité de la fixation sans ciment des tiges en regard d'un couple polyéthylène/métal. La principale complication à long terme reste la fixation acétabulaire, car si l'on ajoute les descellements aseptiques des cupules aux luxations intraprothétiques avec descellement, nous dénombrons 17 descellements soit 3,8 % des prothèses.
2. Gänsslen A, i. Gänsslen A, Pohlemann T, Paul C, et al. Epidemiology of pelvic ring injuries. Injury. 1996;27(suppl 1):S-A13–S-A20. Injury 1996;27(suppl 1):S-A13–S-A20. 1996;
3. Phruetthiphat O-A, Willey M, Karam MD, Gao Y, Westerlind BO, Marsh JL. Comparison of Outcomes and Complications of Isolated Acetabular Fractures and Acetabular Fractures With Associated Injuries. J Orthop Trauma. janv 2017;31(1):31‑6. 4. Judet R, Judet J, Letournel E. Fractures of the acetabulum: classification and surgical approaches for open reduction. preliminary reporT. J Bone Joint Surg Am. déc 1964;46:1615‑46.
• l’élimination préalable des foyers infectieux chroniques. • l’utilisation systématique d’air filtré dans la salle d’opération. • l’utilisation d’une antibioprophylaxie préopératoire.
Les foyers infectieux chroniques (dentaires, cutanés, urinaires, etc.) doivent être soigneusement recherchés et éliminés avant l’implantation d’une prothèse articulaire. Le fréquent renouvellement de l’air en association avec des filtres bactériologiques a permis de diminuer dans les salles d’opération le nombre de particules donnant naissance à des colonies bactériennes. Une étude randomisée comparant une dose d’antibiotique à 3 doses n’a pas montré de différence. Il n’ya donc pas d’intérêt à répéter l’antibioprophylaxie [67].
Il faudra attendre les années 1950 pour obtenir une prothèsetotale susceptible de redonner à la hanche une articulation performante.
Deux anglais, K. Mc Kee et J. Charnley sont à l’origine de l’arthroplastie totale moderne. K. Mc Kee et W. Farrar de Norwich publient dès 1951 leurs premiers résultats d’une prothèsetotale dont les deux pièces en Cobalt Chrome articulées entre elles sont fixées par du polymétacrylate de méthyle. J. Charnley à Wrightington expérimente à partir de 1959 une prothèse fémorale en acier inoxydable articulée avec une cupule en plastique, d’abord du téflon puis à partir de 1962 du polyéthylène de haute densité dans laquelle venait s’articuler une bille d’acier de calibre 22,2mm.. Les deux pièces sont fixées à l’os par du ciment acrylique, mais il attendra 1969 pour autoriser la commercialisation de sa prothèse.
Cette étude veut aussi secondairement, déterminer la fréquence des positionnements verticaux obtenus entre 40° et 49° avec et sans l’utilisation de l’inclinomètre, déterminer la fréquenc[r]
Par ailleurs, les étirements sembleraient être indiqués lorsqu’il y a présence de complications suite à une ATG. À ce propos, Bonutti et al. ont effectué une étude portant sur les étirements pour le traitement de l’arthrofibrose, une complication couramment rencontrée en postopératoire. L’arthrofibrose se caractérise par une prolifération excessive de tissu cicatriciel ainsi que par des adhérences dans les tissus mous périarticulaires causant une raideur douloureuse au genou (21). La manipulation sous anesthésie est un traitement utilisé avec les patients présentant ce problème. Toutefois, les raideurs peuvent tout de même persister suite à la manipulation. Dans l’étude de Bonutti, les auteurs ont trouvé un moyen efficace pour diminuer les raideurs au genou. En effet, les patients de l’étude ont eu une augmentation de l’AA au genou suite à des étirements passifs de 30 minutes, une fois par jour, à l’aide d’une orthèse spécialisée (voir Annexe 28). Ces patients ne répondaient pas aux traitements conventionnels, mais les étirements passifs prolongés ont mené à des effets bénéfiques. Par ailleurs, la mise en place d’un programme de réadaptation comprenant des exercices d’étirements a également permis de diminuer des contractures en flexion du genou dans l’étude de Bhave et al. (19). À l’aide de traitements agressifs, comprenant des étirements passifs, des exercices de renforcement, de la stimulation neuromusculaire et de la mobilisation articulaire, il a été possible de traiter les différentes causes de contractures mentionnées précédemment et d’augmenter l’AA auprès de la majorité des patients de cette étude. Cependant, l’ajout d’un groupe contrôle aurait été intéressant afin de comparer l’évolution naturelle par rapport à l’effet de traitement des exercices plus agressifs. Le niveau d’évidence supportant les exercices d’étirements est III du à l’absence de groupe contrôle dans les études.
La répartition entre les deux groupes n’a donc été dicté ni par le poids, ni par l’indice de masse corporelle (IMC), à la différence d’autre études qui soient excluaient d’emblée de leur groupe mini-incision les patients dont l’IMC était supérieur à 30⁽²²⁾⁽⁸⁾, soit sélectionnaient les patients en fonction du morphotype⁽²³⁾⁽²⁴⁾⁽⁸⁾. Notre étude a montré que la mise en pace de prothèsetotale de hanche par voie latérale, postérieure, avec ou sans trochanterotomie, est une procédure chirurgicale fiable et reproductible .Nous n’avons pas noté d’augmentation des complications per ou post-operatoire dans le groupe mini-voie. Le positionnement des implants est comparable à celui du deuxième groupe. Les pertes sanguines, qu’elles soient estimés par l’équipe chirurgicale pendant l’intervention ou estimées à partir des données biologiques sont plus faibles dans le premier groupe. Cliniquement, l’ensemble des données est en faveur des mini-voies avec des douleurs post-operatoires moindres, la durée d’hospitalisation est plus faible. A distance de l’intervention, on constate une différence au niveau de l’indolence et des résultats fonctionnels avantageant la technique à effraction minimale (selon l’index de WOMAC).
L’analyse de flux montre, qu’il existe de fortes disparités intra-régionales lors de la prise en charge d’une pose de prothèse de genou. Les flux sont d’autant plus important que ce type de prise en charge est programmé et n’oblige pas à recourir à l’offre de proximité. En effet, au vu des résultats de production et du taux d’attractivité apportés par les tableaux 1 et 2, on peut penser que l’offre relativement réduite en Dordogne, est à l’origine des fuites et de la faible attractivité de ce territoire. Bien qu’ayant une offre relativement faible, le territoire Landais présente le taux de recours le plus élevé de la région. Il se distingue par ses fuites importantes vers Navarre cote basque, mais son attractivité envers les résidents du département limitrophe du Gers (région Midi Pyrénées), en fait le territoire le plus attractif hors région (11%). Cependant, il faut être vigilant avec ce pourcentage car en nombre de personnes prises en charge hors région, c’est la Gironde qui reste le territoire le plus attractif avec 142 patients contre 41 patients pour les Landes. Nous remarquons également que les départements (Gironde et Pyrénées-Atlantiques) où il y a les taux de recours les plus faibles, sont les départements qui sont paradoxalement les mieux dotés. Comme nous l’avons vu précédemment, ceci s’explique facilement par la présence de gros pôles de chirurgie comme le CHU et les cliniques privées spécialisées dans l’orthopédie, telle que la clinique du Sport à Mérignac, les centres de chirurgie sur Libourne ou encore la clinique mutualiste de Pessac. En effet, si on classe les 10 premiers établissements de santé en fonction de leurs productions (évaluées en fonction de leurs nombres de séjours réalisés en 2011), on voit que 5 sont implantés en Gironde (annexe A). Ces gros pôles entrainent non seulement des flux intra- régionaux mais également des autres régions. Les territoires de la Gironde et Navarre Cote Basque ont un rayonnement intra et inter-régional.
72- Wybier M, Bossard P. Musculoskeletal imaging: The EOS imaging system. Joint Bone Spine (2012 Nov 21).
73- Philippe Després, Gilles Beaudoin, Pierre Gravel et al. Evaluation of a full-scale gas microstrip detector for low-dose X-ray imaging. Nuclear Instruments and Methods in Physics Research Section A: Accelerators, Spectrometers, Detectors and Associated Equipment 536 (1-2): 52-60. 74- J. Dubousset, G. Charpak, G. Kalifa et al. Une nouvelle imagerie ostéo-articulaire basse dose en