circulation et impaction secondaire des amygdales cérébelleuses dans le foramen magnum.
Chez le patient avec malformation de Chiari, lorsqu’on enregistre les pressions ventriculaires et lombaires celles-ci sont égales au repos. Lors de la manœuvre de Valsava, on remarque une augmentation abrupte de la pression spinale, plus grande que celle de la pression ventriculaire, ceci induit un mouvement ascendant de très courte durée. Lors de la relaxation, d’une part la pression lombaire retombe rapidement à la valeur de base (de repos), d’autre part, la pression ventriculaire ne peut pas s’équilibrer en raison du blocage au niveau de la région du foramen magnum et pendant quelques secondes à quelques minutes il existe un excédent de pression intra-crânienne par rapport à la pression intra-spinale. La différence de pression peut aller jusqu’à 47 mm Hg. Elle représente le vecteur de force qui induit la descente progressive des amygdales cérébelleuses dans le canal cervical. Ce mouvement est d’autant plus important que la résorption de LCR ne peut pas se faire normalement au niveau du sinus longitudinal supérieur en raison de l’hyper pression veineuse.
Résumé Résumé Résumé Résumé ::::
Les traumatismes de l’étage de la base du crane sont assez fréquents, leur fréquence dans notre série est de 45,8 cas par an en moyenne, leur prise en charge pose des difficultés, le but de cette étude est d’analyser le profil épidémiologique de ces traumatismes ainsi que les problèmes diagnostiques et thérapeutiques que posent .Cette étude concerne 42 cas des traumatismes de l’étage antérieur de la base du crane colligés au service de neurochirurgie au CHUMohammedVI de Marrakech du Janvier2002 à décembre 2011.l’âge moyen de nos patients était de 29,4 ans avec une prédominance masculine(78,6%).les accidents de la voie publique représentent la première cause chez l’adulte, par contre chez l’enfant, ce sont les chutes qui en sont la principale cause. le diagnostic est actuellement facilité par le scanner, cependant le diagnostic d’une brèche ostéoméningée pose beaucoup de problèmes et reste surtout clinique devant des rhinorrhée persistant ou méningite récidivante.la méningite représente la redoutable complication, le traitement chirurgical est très discuté et le taux de mortalité est de l’ordre de 7,14%.
Plusieurs séquences sont définies et chacune a sa propre particularité.
b. Séquences conventionnelles
Elles correspondent aux séquences réalisées en spin écho ou en écho de gradient.Sur les premières, les vaisseaux circulants sont vides de signal (flow void) ; sur les secondes, à l’origine des techniques d’angiographie par résonance magnétique (ARM) un hyper signal intra- vasculaire est observé. Les séquences conventionnelles permettent : de localiser le nidus dans le parenchyme (séquence T1 et T2); d’analyser la morphologie de la malformation et ses rapports avec les structures cérébrales adjacentes (acquisition volumique en écho de gradient T1 avec injection de gadolinium) ; de rechercher des anomalies parenchymateuses (séquences T2 et flair) et de détecter un saignement (séquence écho de gradient T2).
Une revue critique de la littérature a eu pour objectif d’évaluer les effets de l’AP seule ou
combinée à des modifications de l’alimentation sur la perte du poids (167). Cette étude montrait que les interventions qui associaient la prise en charge alimentation à l’exercice physique étaient plus efficaces que les interventions basées uniquement sur le régime alimentaire en terme de perte de poids à 6 mois, avec une perte de poids allant de 8 à 11%. Cependant, les interventions qui assuraient une activité physique d'intensité modérée à intense, sans régime prescrit, menées à une fréquence d'au moins trois à cinq fois par semaine avaient également entraîné une perte d'environ 2 à 3% du poids initial dans une durée de 6 mois. De plus, les interventions ciblant la marche et l’activité habituelle de faible intensité, qui visaient généralement l’augmentation graduelle des pas journaliers, semblent également produire des faibles taux de perte de poids de 1 à 1,5% du poids initial à 3–6 mois.
Cas particulier de la technique chirurgicale en L5-S1 [172]:
A l’étage L5-S1, les conditions anatomiques sont différentes. D’une part, la distance transversale entre le bord latéral des deux isthmes augmente au fur et à mesure que l’on descend le long du rachis lombaire ; au niveau L5-S1, cette distance est maximum ainsi que la longueur du canal foraminal. D’autre part, la présence de l’aileron sacré, de la crête iliaque et des ligaments rend l’accès au bord latéral de l’isthme très difficile, souvent impossible. Dans ces derniers cas, la technique précédemment décrite ne peut donc être utilisée et il faut se résoudre à réséquer le massif articulaire L5-S1 de dedans en dehors pour exposer la racine L5 dans le foramen.
A l’inverse, une certaine réticence chirurgicale peut se manifester à l’égard des lésions profondes. En effet, la chirurgie des cavernomes intracrâniens de localisation profonde ou situés dans des zones dites fonctionnelles prête encore à discussion. En pareilles circonstances, il n’est pas de règle rigide et l’indication thérapeutique se discute en réalité cas par cas d’autant plus qu’interviennent encore de façon prépondérante les notions d’âge, de terrain, des antécédents hémorragiques, de la maîtrise ou non de l’épilepsie et de la demande des patients objectivement informés dont certains souhaitent ardemment être « débarrassés » d’une lésion intracrânienne perçue par eux comme une menace imminente.
La valeur pronostique de ces variantes (astrocytome non pilocytique), n'est pas encore étayée par des preuves solides vu qu’ils sont très rares dans une population de série de gliome d[r]
La fiabilité de l’examen tomodensitométrique a été démontrée puisque la HD a été authentifiée avec une probabilité de (82%) dans notre série, ainsi que les autres séries (Tableau XXXV).
Au total, la réalisation précoce d’un scanner lombaire ne permet pas de prédire l’évolution d’une radiculalgie par HD, Cependant cet examen doit être proposé en première intention, après la radiographie standard ou lorsqu’une intervention chirurgicale est envisagée, vue sa fiabilité et son innocuité. (67)
Tous nos patients ont été opérés par voie d’abord antéro-latérale, 78% ont bénéficié d’une discectomie avec arthrodèse par greffon iliaque renforcée par plaque cervicale antérieure. L[r]
2.3.3. Modalités d’exérèse :
a. Exérèse guidée par imagerie sans guidage fonctionnel :
Sous ce vocable se réunissent les techniques qui font appel à une imagerie tumorale orientée dans l’espace cérébral et asservie à des outils chirurgicaux ou à un matériel chirurgical de localisation spatiale instantanée. Les techniques suivantes répondent à cette définition : repérage stéréotaxique pré-chirurgical, exérèse en conditions stéréotaxiques, exérèse guidée par un système de neuronavigation, exérèses sous échographie peropératoire et exérèses sous IRM opératoire. Toutes ont été ou sont utilisées pour l’exérèse des GBG. Si le recours à l’ensemble de ces techniques n’est pas indispensable à la résection d’un volumineux GBG frontal ou temporal en hémisphère mineur, l’usage de l’une ou l’autre de ces techniques s’avère d’une aide précieuse pour adapter l’étendue de la résection à chaque patient. La diffusion actuelle de ces techniques au sein des Blocs opératoires de neurochirurgie fait qu’il est difficile de justifier une chirurgie d’exérèse d’un GBG sous la seule appréciation visuelle opératoire du neurochirurgien.
Prise en charge des maladies neurologiques par plasmaphérèse : expérience du service de neurologie au CHUMohammedVI de Marrakech
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Dans la plupart des cas, le remplacement du plasma retiré se fait à l’aide d’albumine 5% ou d’un mélange de l’albumine 5% avec du NaCl 0,9%. Si la perte de facteurs de la coagulation au cours des séances d’échanges plasmatiques répétées peut aboutir à des saignements actifs, s i le risque hémorragique est élevé comme dans le cas d’un purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT), ou s’il y a un potentiel déficit d’une protéine spécifique chez le patient (comme le déficit de la métalloprotéase ADAMTS-13 chez les patients avec PTT), il est alors préférable de donner au patient du PFC contenant la protéine déficitaire. Les cristalloïdes, en raison du faible pouvoir d’expansion volumique, ne sont pas utilisés [4,17].
Malgré que la récidive soit de règle après la rupture de KHC, Abbassioun ne trouve pas de récidive dans les 2 cas de rupture signalés dans son étude après une longue période de suivie [1].
Tlili-Graiess et al., rapportent quatre cas de récidives dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention chirurgicale : trois sur kyste solitaire hémisphérique et une sur une localisation multiple [12]. Dans deux cas une rupture peropératoire du kyste a été signalée et dans un cas un kyste résiduel a été noté. Les récidives étaient sous forme de kystes multiples voire innombrables, sus-tentoriels bilatéraux associés à des localisations inhabituelles (intra ventriculaire, sous durale, au niveau de la voute et du cuire chevelu. Ces kystes étaient uni ou multi-vésiculaires, prenant toujours et parfois de façon massive le contraste en périphérie et étaient entourés d’œdème.
Certains concluent à l'absence de critères fiables, les mesures de temps de relaxation transversales T2 ne montrent pas de différence significative entre kystes fertiles ou stériles. D'autres, sont plus optimiste, et après corrélation chirurgicale et anatomopathologique, retiendraient des différences significatives d'intensité : Sur les images pondérées en T1, les kystes vivants contiennent un liquide en hypo signal et leur paroi est en iso ou hyper signal modéré. La dégénérescence du kyste se traduit par une nette diminution de l'hyper signal intra kystique tandis que la paroi du kyste s'affaisse et devient plus hypo intense en T2 [78,113].
siècle. C’est en 1843 que paraissent les premiers travaux de Little à propos d'enfants présentant une paralysie des membres inférieurs à la suite d'accouchements difficiles. C'est à Freud, en 1893, que revient la première classification des symptômes avec description de la spasticité et des syndromes pyramidaux. En 1947 apparaissent aux U.S.A. les premières études sur le traitement de la Cerebral Palsy. En France, depuis 1950, le Pr Tardieu a tracé la voie aux équipes qui actuellement s'occupent de la prise en charge des I.M.C. La prise en charge des polyhandicapés est plus récente encore, et suit principalement les enseignements d'équipes anglo-saxonnes comme celle de Fröhlich, de Bobath ou de Snoezelen.
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Résumé :
Les ingestions caustiques sont une véritable urgence médico-chirurgicale, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire. Le but de notre étude rétrospective réalisée entre 2007 et 2012, au service de chirurgie générale du centre hospitalier Ibn Tofaïl, est d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des ingestions caustiques sévères. Les patients colligés dans cette étude sont au nombre de 26, (16 hommes et 10 femmes), soit un sexe ratio de 1,6. Ils sont âgés entre 20 et 72 ans (moyenne de 35 ans). 23% de nos patients ont eu un passé psychologique connu. Les circonstances accidentelles sont moins fréquentes (46,16%) que les formes volontaires (53,84%). L’esprit de sel (HCl) est le produit le plus utilisé (73,07%), suivi de l’eau de Javel (19,23%).
1-Evolution à court terme:
a. Mortalité:
La mortalité opératoire s’étend du jour opératoire J 0 au J 30 ème post-opératoire, sa
baisse est constatée au cours de ces dernières années est directement liée aux progrès de la réanimation post-opératoire et à une meilleure prise en charge endocrinienne et métabolique, à la fois de la part des réanimateurs et des endocrinologues qui doivent collaborer intimement dans les jours qui suivent l’intervention. Le nombre de décès immédiatement post-opératoire par trouble métaboliques encore constatés doit inciter à la prudence et recommander une surveillance de tous les instants, en salle de soins intensifs, pendant une période de plusieurs jours, même si le patient est bien conscient et neurologiquement intact.
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permet une analyse précise du volume tumoral et de ses conséquences sur le parenchyme cérébral adjacent (œdème, effet de masse). Une prise de contraste après injection de gadolinium peut exister soit dans le cas d’une tumeur hypervascularisée (bas ou haut grade), soit dans le cas d’une prolifération microcapillaire (tumeur de haut grade), soit dans le cas de rupture de la barrière hémato-encéphalique (visible dans certaines tumeurs de bas grade). Aux séquences les plus couramment utilisées sont quelquefois rajoutées des séquences spécifiques pouvant répondre à certaines problématiques opératoires: séquences d’inversion récupération (haute définition anatomique), séquences d’angio-IRM (rapports vasculaires). Dans la compréhension des rapports tumoraux avec les structures avoisinantes, des logiciels de reconstructions en trois dimensions peuvent être d’un réel intérêt, notamment pour la représentation tumorale dans l’espace du chirurgien, voire pour le choix de la voie d’abord chirurgicale.
Abstract
Tumors of the pineal region are a rare entity in neurosurgery. We report in this work the retrospective study of a series of 14 cases of pineal region tumors, collected in the neurosurgery department of UHC MohammedVI of Marrakesh, for 9 years from 2003 to 2011. These tumors represent 1,1% of brain tumors. The average age of our patients was 30 years with a sex ratio of 1. Clinical manifestations are dominated by the intracranial hypertension (100%). The computed tomography was made in 100%, and the use of magnetic resonance imaging concerned 85,7% of cases. The tumor markers assays realized in 64,2%, and the cerebrospinal fluid cytology realized in 42,8%, were both negative. The surgical treatment of hydrocephalus (85,7%) and the tumor by biopsy(85,7%) or resection (14,2%), followed by a suitable adjuvant therapy (78,5%), was the therapeutic conduct adopted in our series. The postoperative course was uneventful in most cases. The major complications were neurological deficits (7,1%) and overall mortality was 7,1%. The histopathological study showed 4 pinealoblastomas, 2 pinealocytomas, 2 germinomas and 3 glial tumors.
Les compressions médullaires d’origine tumorale représentent une urgence neurochirurgicale par excellence. Leur diagnostic et leur prise en charge ne doivent souffrir d’aucun retard et ceci dès la survenue des premiers symptômes.
Malheureusement, cette pathologie est souvent diagnostiquée tardivement, c’est le cas dans notre série où 29% des patients étaient admis au service au stade de paraplégie. Ceci est attribuable d’une part, à l’ignorance des malades, à la mauvaise orientation à cause de la discrétion et de l’aspect trompeur des signes de début et d’autres parts, aux moyens d’investigation limités surtout par leur coût élevé.
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gliomes nasaux, considèrent ces deux lésions comme des variétés cliniques d’une même malformation. Des formes de passage entre gliomes et encéphalocèles ont été décrites.
• un polype [37, 69], souvent les encéphalocèles sont confondues avec des polypes et opérées comme tels. Le diagnostic est alors fait par l’examen anatomo-pathologique. Il faut pourtant savoir que chez les enfants et de surcroît en période néonatale, les polypes nasaux sont très rares. La découverte d’une masse nasale doit donc amener la réalisation d’examens complémentaires pour en faire un diagnostic précis.