We report a series of 13 cases of cerebral tuberculomas retrospectively collected at the neurosurgery department of MohamedVI University Hospital of Marrakech over a period of 6 years from January 2012 to December 2017.
Cerebral tuberculomas accounted for 1.7% of intracranial expansive processes. The average age of our patients was 28.4 years [6-54 years]. Male predominance was noted with a sex ratio of 1.16. There was a history of tuberculous infection in 1 case (7.6%). The clinical features was dominated by increased intracranial pressure in 9 cases (69.2%), followed by seizures and cerebral motor dysfunction in 6 cases (46.1%). brain magnetic resonance imaging was performed in all our patients. Supratentorial lesion was found in 10 cases (76.9%), infratentorial in a single case (7.6%), whereas tuberculomas were multiple in 2 cases (15.3%). Concomitant extra-cerebral localization was found in 3 cases (pulmonary, vertebral and ganglionic). In all patients, therapeutic approach was based on multidrug chemotherapy for a period of 9 to 12 months. Surgical procedure consisted of excision of the tuberculoma in 69.2%, stereotactic biopsy in 23%, endoscopic aspiration in 7.6% and treatment of hydrocephalus in 7.6%. Tubercular origin was proved by anatomopathological or bacteriological examination in all cases. Outcome was favorable in 12 cases, reflecting a rate of 92.3%, with a mean follow-up of 3 years.
1-Evolution à court terme:
a. Mortalité:
La mortalité opératoire s’étend du jour opératoire J 0 au J 30 ème post-opératoire, sa
baisse est constatée au cours de ces dernières années est directement liée aux progrès de la réanimation post-opératoire et à une meilleure prise en charge endocrinienne et métabolique, à la fois de la part des réanimateurs et des endocrinologues qui doivent collaborer intimement dans les jours qui suivent l’intervention. Le nombre de décès immédiatement post-opératoire par trouble métaboliques encore constatés doit inciter à la prudence et recommander une surveillance de tous les instants, en salle de soins intensifs, pendant une période de plusieurs jours, même si le patient est bien conscient et neurologiquement intact.
Ils siègent préférentiellement dans les noyaux gris centraux, les régions périventriculaires et le corps calleux. Ils peuvent être uniques ou multiples, s'accompagnent d'une réaction oedèmateuse discrète et sont responsables d'un effet de masse modéré compte tenu de leurs dimensions. Ils sont en isosignal ou discret hyposignal par rapport à la substance grise en T1 et isosignal ou discret hypersignal en T2. La prise de contraste, pratiquement constante en l'absence de traitement par corticoïdes, est variable selon le terrain: chez les sujets immunocompétents, les lésions sont le plus souvent rehaussées de façon homogène et intense ; chez les sujets immunodéprimés, leur aspect est plus volontiers hétérogène avec prise de contraste en anneau, foyers de nécrose et d'hémorragie.
Parfois, une extension controlatérale et un rehaussement hétérogène nodulaire et/ou annulaire après injection de contraste sont notés [50].
L’oligodendrogliome de grade III de l’OMS présente classiquement une composante charnue vascularisée, une ou plusieurs composantes kystiques et souvent une composante calcifiée, difficilement individualisée en IRM, nécessitant le recours à des coupes en T2 en écho de gradient, témoignant de la dégénérescence secondaire de gliomes de bas grade. Les composantes hémorragiques hyperintenses en T1 et hypointenses en T2 sont aussi possibles. La recherche d’une carcinomatose méningée doit être systématique. Elle se traduit par une prise de contraste au sein des citernes de la base et des sillons corticaux en T1 et en FLAIR après injection du produit de contraste [93, 108].
Abstract
Tumors of the pineal region are a rare entity in neurosurgery. We report in this work the retrospective study of a series of 14 cases of pineal region tumors, collected in the neurosurgery department of UHC Mohammed VI of Marrakesh, for 9 years from 2003 to 2011. These tumors represent 1,1% of brain tumors. The average age of our patients was 30 years with a sex ratio of 1. Clinical manifestations are dominated by the intracranial hypertension (100%). The computed tomography was made in 100%, and the use of magnetic resonance imaging concerned 85,7% of cases. The tumor markers assays realized in 64,2%, and the cerebrospinal fluid cytology realized in 42,8%, were both negative. The surgical treatment of hydrocephalus (85,7%) and the tumor by biopsy(85,7%) or resection (14,2%), followed by a suitable adjuvant therapy (78,5%), was the therapeutic conduct adopted in our series. The postoperative course was uneventful in most cases. The major complications were neurological deficits (7,1%) and overall mortality was 7,1%. The histopathological study showed 4 pinealoblastomas, 2 pinealocytomas, 2 germinomas and 3 glial tumors.
Dans notre série 9 patients ont bénéficié d’un drainage ventriculaire externe, dans le cadre de la prise en charge de l’hydrocéphalie aigue associé.
e- les résultats de la chirurgie :
La chirurgie a généralement de bons résultats dans le traitement des anévrysmes intracrâniens rompus ou non rompus. Cependant, un contrôle angiographique en postopératoire est nécessaire même avec une équipe compétente et ayant une large expérience dans la chirurgie anévrysmale. L’occlusion incomplète a été trouvée dans 16,66% des patients traités par clipping chirurgical. Certains anévrysmes peuvent être le plus souvent sujets à un clipping inadéquat. C'est le cas des anévrysmes à localisation postérieure, et les anévrysmes géants (91).
L’avantage de cette technique est avant tout sa rapidité de mise en œuvre et la brièveté du traitement. Dans une étude réalisée à Marseille par Thomsin et al, entre juillet 1993 et janvier 2002, 1 000 schwannomes vestibulaires ont été traités. Une population de 175 patients traitée de première intention d’un schwannome unilatéral avec une audition préopératoire fonctionnelle a pu être étudiée avec un recul d’au moins 3 ans. Les résultats obtenus ont permis d’affirmer la possibilité de préserver une audition efficace dans un pourcentage très élevé de patients sélectionnés, donnant à ces patients une probabilité de conservation plus importante qu’avec la microchirurgie, et plus importante certainement qu’avec un simple suivi radiologique [111]. De par ses caractéristiques balistiques, le Gamma-Knife n’est pas à même de prendre en charge les tumeurs de plus de 3 cm de diamètre dans l’angle pontocérébelleux sans voir son efficacité diminuer et le risque de neurotoxicité augmenter. Il n’est donc pas adapté au traitement des tumeurs volumineuses qui sont, de fait, les plus dangereuses à réséquer. En effet, le traitement par gamma knife a des indications bien précises : les tumeurs de petite à moyenne taille (tumeur <3 cm de diamètre maximal), la récidive ou tumeur résiduelle et le choix du patient.
Toute prise de Gadolinium sur des contrôles post-opératoires tardifs est suspecte de récidive. Toutefois, en période post-opératoire précoce, il peut être difficile de faire la part des choses vu les phénomènes inflammatoires cicatriciels.
La fréquence de surveillance est différente selon les formes d'hémangioblastomes: en effet, en cas d'hémangioblastome sporadique, seule une IRM de contrôle quelques mois après l'intervention s'avère nécessaire pour vérifier l'affaissement du kyste et l'absence de tumeur résiduelle. Alors que dans le cas de la maladie de Von Hippel Lindau, une surveillance régulière est nécessaire comportant une IRM de contrôle à rythme annuelle [4], un examen clinique, un examen ophtalmologique avec fond d'oeil, un dosage des catécholamines urinaire, une TDM abdominale, sans oublié un interrogatoire sur l'histoire familiale pour dépister une éventuelle lésion inclus dans la maladie de VHL [15, 71, 74, 97].
- Dans la série d’El Andaloussi, l'ablation circonférentielle du matériel hydatique et la prise de l'albendazole pendant 4 mois chez un de ses patients n'ont pas assuré la guérison de [r]
Expérience du service de neurochirurgieCHUMohamedVI Marrakech
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précoce, compatible avec une récidive chez sept patients sur 51 (14 %) [160]. Une nécrose est confirmée par une nouvelle chirurgie et l’anatomopathologie. Taal et al. ont présenté à l’ASCO, une série de 85 patients traités par résection et radiothérapie/TMZ concomitants : ils valident le terme de pseudoprogression pour 18 patients : dix présentent par la suite une réponse partielle ou complète (trois patients) [161]. Leur survie est comparable aux patients n’ayant pas progressé précocement [161]. Le mécanisme est peu connu : nécrose précoce ? Rupture de la barrière hématoencéphalique ? Pour ces patients, les recommandations du Canadian GBM Committee sont de poursuivre la chimiothérapie adjuvante pour trois cycles supplémentaires [162]. Nous disposons d’éléments pour faire la part d’une récidive précoce et d’une pseudoprogression : tout d’abord, le délai court si l’exérèse a été qualifiée de complète. Secondairement, l’imagerie : spectro-IRM [158], séquences de diffusion, TEP [164], ou SPECT au thallium peuvent être d’une aide intéressante. Une méthylation du précurseur de la MGMT peut engager le thérapeute à poursuivre la chimiothérapie adjuvante [165].
Les compressions médullaires d’origine tumorale représentent une urgence neurochirurgicale par excellence. Leur diagnostic et leur prise en charge ne doivent souffrir d’aucun retard et ceci dès la survenue des premiers symptômes.
Malheureusement, cette pathologie est souvent diagnostiquée tardivement, c’est le cas dans notre série où 29% des patients étaient admis au service au stade de paraplégie. Ceci est attribuable d’une part, à l’ignorance des malades, à la mauvaise orientation à cause de la discrétion et de l’aspect trompeur des signes de début et d’autres parts, aux moyens d’investigation limités surtout par leur coût élevé.
La stratégie anesthésique pour une intervention neurochirurgicale donnée dépend de l'état neurologique et général du patient et de l'intervention prévu
L'induction fait appel au Propofol ou Thiopental, à un morphinique (Fentanyl ou Sufentanil) et à un myorelaxant non dépolarisant ( Vécuronium, Rocuronium, …)Durant la phase d'entretien, concernant le choix entre anesthésiques intraveineux et volatils, les agents volatils permettent la maîtrise, la prévisibilité et la réussite d'un réveil précoce mais ils tendent à augmenter le débit sanguin cérébral, la pression intracrânienne et / ou le volume cérébral [124]. Les agents intraveineux, eux, permettent de bien contrôler ces trois derniers paramètres [125], mais le réveil peut être prolongé et / ou moins prévisible et l'on se retrouve confronté au diagnostic différentiel entre réveil retardé et complication chirurgicale nécessitant une TDM en urgence.
From January 2002 to December 2011, 458 cases of anterior skull base trauma have been managed in the department of Neurosurgery University Hospital MohamedVI of Marrakech. This type of skull base trauma is relatively frequent; the mean frequency in our series was 45,8 cases per year. The majority of patients were male (78,6%) with a clear predominance of young adults. The average age was 29,4 years. Road traffic accidents represent the predominant cause in adults; however, falls were the main cause in children. The diagnosis of anterior skull base trauma is currently improved by CT scan. However, the diagnosis of an osteomeningeal fistula still cause many problems, And is mostly clinical in cases of persistent rhinorrhoea or recurrent meningitis. Purulent meningitis is considered to be the most dreaded complication and it was about 4,76% in our series. Surgical treatment of the osteomeningeal breach has been performed in 42 cases with good evolution. The mortality rate in this series has relatively declined to be about 7,14%.
Notre étude MAROC 40 2 5%
Concernant la survenue de resaignement Kassel et Toner [163] ont rapporté que le délai des récidives hémorragiques est le même jour que l’hémorragie initiale, Plusieurs études [163 ; 164 ; 165] ont montré les mêmes résultats. Cependant, il y’en a d’autre qui montraient le contraire et que le délai de resaignement est à la fin de la première semaine et le début de 2ème jusqu’au quatrième week end [166 ; 167 ; 168 ; 169] ainsi que ces récidives affectent gravement le pronostic et la prise en charge des patients. Des études [170-171] ont montré que les HIC, HIV, HSD trouvées dans les scanner d’admissions augmentent statistiquement avec le resaignement.
2-3 L’abcès intradural extra médullaire : (56)
Il s’agit d’une entité neurochirurgicale très rare ; souvent isolée ; sans foyer retrouvé de spondylodiscite .Les radiographies du rachis sont donc normales ; faisant souvent erreur de diagnostic .Le tableau clinique est celui d’une compression médullaire d’aggravation progressive à type de paraparésie, des troubles de la marche avec une irritation pyramidale bilatérale succédant une méningite tuberculeuse. La myélographie montre un arrêt brutal, cupuliforme du produit opaque .L’IRM est d’un grand intérêt puisqu’ elle montre l’abcès intradural et extramédullaire, refoulant la moelle, prenant le Gadolinium en périphérie .
La prise en charge des suppurations intracrâniennes (A propos de 170 cas)
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Lorsque l'empyème est consécutif à un traumatisme ou à une chirurgie, l'existence d'un os dévitalisé ou d'une ostéomyélite associée conduit à la réalisation d'une craniectomie suivi d'une cranioplastie 6 à 18 mois après l'intervention. Cependant, dans le cas où le délabrement envisagé est trop important, il est possible de repositionner le volet sous couvert d'une antibiothérapie prolongée associé à une aspiration et une irrigation en espérant une revascularisation [14,19, 34,49]. Ce problème est, par contre, rarement retrouvé en cas d'EED chez l'enfant, DIEBOLD et coll. [157] rapportant un cas d'EED secondaires à une Salmonella, retrouvé chez un enfant de 5 ans qui présente une drépanocytose, et chez qui l'équipe avait tenté un traitement médical seul devant la petit taille de l'empyème et l'absence d'effet de masse, mais sans amélioration, ce qui a nécessité une petite craniectomie frontale, vu l'état dévitalisé de l'os. La reconstruction osseuse au bout de 6 mois plus tard a été obtenue avec un acceptable résultat esthétique permettant ainsi d'éviter une éventuel cranioplastie
Le blessé médullaire est un patient à risques multiples qui demande une attention toute particulière de l‘équipe soignante. Pendant la période initiale, le pronostic vital est en jeu du fait des possibles complications respiratoires, cardio-vasculaires et végétatives.
Une prise en charge multidisciplinaire reste indispensable pour ce type de malade, alliant les compétences du médecin urgentiste, de l’anesthésiste-réanimateur, du radiologue, du chirurgien orthopédiste et du neurochirurgien. Une prise en charge préhospitaliére adéquate, une stratégie diagnostic correcte, la compréhension du mécanisme lésionnel, le développement des méthodes thérapeutiques ainsi que la maîtrise des différentes voie d’abord chirurgicales sont le garant pour améliorer le pronostic chez ces patients.
L’étude faite par Hurme et Alaranta a montré que Le meilleur résultat a été obtenu chez le groupe des patients qui ont été opéré avant 6 mois avec un pourcentage de disparition de la [r]
L’IRM avec séquences de diffusion et cartographie du CDA, technique récente et non invasive, amène donc un élément capital dans le diagnostic précoce des abcès cérébraux (81). Ainsi les données actuelles suggèrent, qu’en dehors des contres indication à l’IRM, tout patient ayant une lésion intracrânienne suspecte devrait bénéficier d’une IRM avec séquence de diffusion, si possible rapidement afin de pouvoir décider d’une ponction-aspiration neurochirurgicale en urgence en cas de suspicion d’abcès ou d’exploration à la recherche d’une tumeur primitive le cas échéant (23).