Cancer de sein : service de chirurgie viscérale HMA étude rétrospective à propos de 80 cas
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• Examen extemporané : C’est l’examen qui permet d’apporter un diagnostic fiable de malignité au cours de l’intervention, ce qui présente un intérêt considérable en terme de stratégie thérapeutique et de contrôle du geste chirurgical. Il est toutefois à noter que la généralisation des techniques de biopsie guidée fait que l’obtention d’un diagnostic préopératoire de malignité est une situation de plus en plus fréquente. Cependant, la chirurgie d’emblée avec examen extemporané reste une solution valable dans les cas où le diagnostic est très vraisemblable et où la conduite du traitement chirurgical est facilement planifiable [81].
IV. Evolution :
1. Complications post-opératoires :
Les suites opératoires d’une cholécystectomie laparoscopique menée à terme sont habituellement extrêmement simples, même en cas de cholécystite aigue. La reprise du transit intestinal et la réhabilitation fonctionnelle du patient sont rapides, au point que la toute grande majorité des patients quittent l’hôpital entre le premier et le troisième jour post-opératoires [55]. Cependant, la conversion en chirurgie ouverte après un essai de dissection par laparoscopie peut combiner deux maux en un seul. Comme prévu, la conversion entraîne la perte de tous les avantages potentiels de cette procédure peu invasive, ce qui se traduit par des exigences élevées en analgésie post-opératoire, un rétablissement retardé et un séjour hospitalier prolongé. En outre, la tentative de cholécystectomie laparoscopique implique des coûts supplémentaires importants. Ce qui est encore pire, c'est que, bien qu'il n'y ait pas de complications intra-opératoires pendant l'essai de dissection, le taux de complications post- opératoires après une cholécystectomie ouverte convertie est élevé par rapport à celui après une cholécystectomie ouverte standard [56].
La chirurgie est parfois nécessaire dans un but diagnostique ou en cas de complication inaugurale. Elle est alors suivie d’une chimiothérapie adjuvante (4 cures de R- CHOP).
Lymphomes du manteau
Il s’agit du type histologique le plus fréquent des polyposes lymphomateuses intestinales. Ces lymphomes sont souvent disséminés avec atteinte multifocale de plusieurs segments du tube digestif. Des localisations ganglionnaires, médullaire voire sanguine sont fréquentes. Ils sont caractérisés par une chimiorésistance relative et une évolution péjorative après chimiothérapie à doses conventionnelles.
les cas hospitalisés, 16,9% des cancers digestifs et 41,3% des cancers colorectaux. Les données épidémiologiques des cancers du rectum sont en général délivrées avec celles des
cancers du côlon de façon indissociable. En 2008, 1235108 cas de cancers colorectaux ont été enregistrés à l’échelle mondiale, correspondant à 9,4% de l’ensemble des cancers, les deux sexes inclus et occupant, de ce fait, le troisième rang parmi l’ensemble des cancers. Au Japon, le cancer colorectal occupe le deuxième rang après le celui de l’estomac (16,4%) avec 101656 nouveaux cas en 2008 [2]. Dans notre étude la fréquence du cancer se rapproche de celle de la France qui se situe parmi les pays à taux élevé d’incidence [3]. Cependant, les cancers colorectaux représentent le quatrième cancer en termes de fréquence aux Etats-Unis, 10,7% en 2008 selon l’IARC. Le cancer du rectum à Rabat est le deuxième cancer digestif en termes de fréquence après celui de l’estomac [4]. Par contre, selon le registre du grand Casablanca, le cancer du rectum occupe le dixième rang de l’ensemble des cancers masculins (3,1%) et le sixième chez la femme (2,8%) [5].
Prise en charge thérapeutique du cancer du colon localement avancé: à propos de 07cas/57cas
L’étude anatomo-pathologique de la pièce a objectivé un processus tumoral malin infiltrant, en faveur d’un adénocarcinome peu différencié du côlon, envahissant le foie et le rein droit, avec une composante neuroendocrine probable sans métastases ganglionnaires (12-/12), ni emboles vasculaires. Les limites d’exérèse colique, grêliques et hépatique ont été saines.
Il s’agit d’une affection extrêmement fréquente et le goitre « simple » est la pathologie endocrinienne la plus répandue dans le monde.
L’anesthésie pour la chirurgie du goitre concerne des patients de tout âge. L’évaluation préopératoire vise à apprécier leur état thyroïdien, le retentissement local de la pathologie thyroïdienne sur la filière aérienne et les risques liés au terrain. L’exérèse de la glande thyroïde ne constitue jamais une urgence absolue de telle sorte que l’euthyroidie doit être assurée avant l’intervention. La préparation médicale, en diminuant l’hormonosynthèse ou les effets centraux et périphériques des hormones thyroïdiennes, est particulièrement indiquée pour prévenir l’exceptionnelle mais redoutable crise thyrotoxique.
Rares, elles apparaissent surtout dans la chirurgie des récidives où les modifications anatomiques et la fibrose rendent l’individualisation des différents éléments difficile, leur incidence est estimée à 0,3% lors d’une première cure (80). La plaie du canal déférent ne peut pas être considérée comme négligeable chez l’adulte jeune et mérite d’être réparée immédiatement, en utilisant éventuellement une loupe, qui permet de suturer à distance la paroi du déférent et la peau. Les chances de perméabilité à distance sont alors de 50% par cette technique classique. De meilleurs résultats (perméabilité dans 80 à 90% des cas) semblent pouvoir être obtenus par les techniques microchirurgicales (81), les sténoses même incomplètes d’un seul canal déférent pouvant aboutir à une hypofertilité ou à une stérilité par mécanismes immunologiques (augmentation du taux sérique des anticorps anti-sperme) mis en évidence par des andrologues : 7% d’adultes hypo- zoospermiques, sans atrophie testiculaire avaient été opérés de hernie dans l’enfance (82).
Ces altérations génétiques sont essentiellement acquises au cours de l’existence et progressivement sélectionnées dans certains clones cellulaires jusqu’à l’acquisition suffisante de caractéristiques tumorales malignes. Le temps nécessaire à l’accumulation de ces mutations se traduit cliniquement par le fait que le principal facteur de risque des cancers demeure l’avancée en âge. Ces mutations, dites somatiques ou acquises, se retrouvent uniquement dans les cellules de la tumeur et ne peuvent pas être transmises à la descendance. Pour parler d’une forme héréditaire de cancer, il faut que l’une des mutations soit présente au niveau de la lignée germinale et donc déjà présente à la naissance : ce sont les mutations constitutionnelles ou germinales. Le cancer est donc une maladie du patrimoine génétique au niveau cellulaire, mais il est rarement d’origine héréditaire [152].
Le guidage tomodensitométrique doit être préféré au guidage échographique, même si la procédure est plus lourde. Cependant, l’échographe facilement déplaçable peut rendre service chez des malades hospitalisés en réanimation [11]. Tous les auteurs s’accordent pour utiliser des aiguilles fines (18 à 22 G) après désinfection soigneuse de la peau pour éviter une contamination. Sur le plan pratique, il faut ponctionner au centre des lésions nécrotiques, de préférence en zone liquidienne. Gerzof et al. [82] recommandent d’éviter de ponctionner le pancréas, même lorsqu’il est lui-même le siège d’une nécrose. Il est recommandé de ponctionner plusieurs sites lorsqu’il existe des coulées à distance [82]. Aucune complication iatrogène n’est rapportée dans les séries étudiées.
4-3 Perspectives d’avenir : thérapies ciblées dans les cancers de la vésicule biliaire :
a. Inhibiteurs de l’epidermal growth factor receptor (EGFR)
La famille des récepteurs tyrosine kinase comprend l’EGFR, human epidermal growth factor receptor (HER)2, HER3, HER4 [113,114]. L’EGFR et HER2/neu sont dérégulés dans les cancers des voies biliaires. La fréquence de la surexpression de l’EGFR par immuno-histochimie (IHC) varie entre 21 et 100 % [115]. Plus de 67 % des tumeurs biliaires avec une surexpression d’EGFR par IHC ont une amplification de l’EGFR par hybridation fluorescente in situ (FISH) [116]. Le transforming growth factor-a (TGF-a) a été trouvé également élevé dans le cancer vésiculaire. Les acides biliaires activent l’EGFR et la prolifération cellulaire par l’intermédiaire du TGF-a [117].
a.3. le cancer des VBIH :
L’aspect échographique dépend de la nature de la lésion. Si le CCI est de forme nodulaire, les signes radiologiques sont peu spécifiques. Il est visualisé en tant qu’une masse hépatique solide, le plus souvent unique, polycyclique, volumineuse, hétérogène plutôt qu’hypoéchogène. Avec la mise en évidence parfois de quelques calcifications. La tumeur est parfois partiellement mais très rarement totalement kystique. Des nodules satellites peuvent être mis en évidence dans 25% des cas. Le CCI dans sa forme infiltrante et végétante s’accompagne le plus souvent par une dilatation des voies biliaires intrahépatiques(VBIH) en amont de l’obstacle. Si la Tm est de petite taille, non détectable à l’échographie, cette dernière permet de suspecter une lésion obstructive en l’absence de lithiases et de préciser le siège de l’obstacle.
après le traitement de tuberculose était de 11 ans environ dans notre étude. Ce délai est variable d’un patient à l’autre et d’une série à l’autre. Ainsi dans les séries d’Ade, de Tomlinson, de Ba, et de Hebbazi, il est respectivement de 9 ans, 10 ans, 12 ans, et 14 ans [44-47]. Quant à Butz et Coll [48], ils ont décrit des cas d’Aspergillomes contemporains de tuberculose pulmonaire. Mais ces Aspergillomes surviennent chez des patients éthyliques et souffrants de tuberculose évoluée. Enfin d’autres pathologies telles que les bronchectasies, le cancer excavé, l’emphysème pulmonaire, le kyste hydatique, la sarcoidose, lésions fibro-kystiques d’une polyarthrite rhumatoïde ou d’une spondylarthrite ankylosante, la fibrose pulmonaire post-radique étaient rapportées par d’autres auteurs [25, 26, 32, 37, 43, 44].
Les phytobézoards peuvent s’observer en l’absence de tout antécédent opératoire sur le tube digestif. Les facteurs prédisposants sont le diabète et l’hypothyroïdie (stase gastrique et ralentissement du transit intestinal), la stase gastrique idiopathique, le cancer de l’oesophage ou des bronches (envahissement des pneumogastriques) et certains médicaments (anti-H2). Une alimentation riche en cellulose, associée à un défaut de mastication, prédispose à la formation de phytobézoards. Ils surviennent avec une particulière fréquence chez les patients ayant des antécédents de chirurgie gastroduodénale. Cinquante six pour cent des patients qui se présentent avec un phytobézoard ont des antécédents de chirurgie gastroduodénale et plus particulièrement de gastrectomie avec anastomose gastroduodénale [109]. La vagotomie tronculaire avec pyloroplastie ou gastroentérostomie prédispose au bézoard gastrique. Il n’a pas été rapporté de bézoard après vagotomie hyper sélective. Les phytobézoards peuvent être multiples. Une cause favorisante à l’arrêt d’un phytobézoard en un endroit donné doit être systématiquement recherchée. Le bézoard occasionne le plus souvent une occlusion jéjunale ou iléale proximale [125].
La seconde approche de l'étude du traitement chirurgical consiste à étudier les résultats obtenus en prenant en compte les spécificités de telle ou telle localisation. Il est alors nécessaire de raisonner sur les limites du traitement par voie endoscopique lorsque certaines localisations sont présentes. C'est le cas du sinus frontal, du canal nasofrontal, voire de certaines parois du sinus maxillaire. Ainsi, la voie d'abord choisie doit tenir compte de l'extension précise du papillome inversé mais également de l'expérience de l'opérateur en chirurgie endoscopique nasosinusienne. La navigation assistée par ordinateur pourrait être d'une aide précieuse dans ce contexte.
RÉSUMÉ
Le cancer du sein est actuellement le cancer le plus fréquent chez la femme, et pose un véritable problème diagnostique et thérapeutique. Le traitement conservateur radio-chirurgical est devenu un standard pour la plupart des tumeurs stades I et II du cancer du sein. Ceci a été rendu possible grâce au progrès de dépistage, grâce aux résultats des différents essais prospectifs randomisés mais aussi à a meilleure connaissance de ce cancer. Par ailleurs, l’utilisation des traitements préopératoires permet d’étendre les indications du traitement conservateur qui étaient initialement limitées aux tumeurs de moins de 3 cm, uni focales, non inflammatoires, à des tumeurs plus volumineuses. Parallèlement à l’extension de ces indications, on a observé le développement de nouvelles approches thérapeutiques notamment la technique du ganglion sentinelle et chirurgie stéréotaxique, dont les résultats initiaux sont très encourageants. Nous rapportons une étude rétrospective de 20 cas de cancer du sein colligés au sein du service de chirurgie viscéraledu l’hôpital Avicenne de Marrakech, sur une période de 2 ans allant de janvier 2015 à décembre 2016 et ayant bénéficié d’un traitement conservateur. Par la présente étude, nous avons essayé de montrer notre aptitude à réaliser ces techniques chirurgicales et à bien prendre en charge ces patientes, mais aussi évaluer ces techniques en terme de résultat carcinologique et de résultat esthétique. Ainsi nous avons évalué la survie globale, la survie sans métastase et la récidive locale.
Au total : La surveillance active, avec possibilité d’une intervention différée en cas de progression, est une stratégie possible chez des personnes âgées avec des comorbidités [74].
1.2. Place de la chirurgie :
La chirurgie est le traitement de référence des tumeurs rénales, et souvent l’unique traitement pour celles de petite taille et non métastatiques. Le traitement standard du cancer du rein localisé est la néphrectomie élargie telle qu’elle a été décrite par Robson [110]. L’accroissement du nombre d’examens radiologiques (échographie, scanner, IRM) pratiqués pour raison non urologique conduit à la découverte d’un nombre croissant de petites tumeurs du rein. De ce fait, le nombre de cancers de rein traités par néphrectomie partielle est de plus en plus élevé. Autrefois, la néphrectomie partielle était associée à un taux de morbidité plus élevé que celui de la néphrectomie élargie. Actuellement avec l’amélioration des techniques chirurgicales, le taux de morbidité est équivalent à celui observé après néphrectomie élargie [111].
Dans notre série, la chirurgie cœlioscoique élective pour cancer rectal a été pratiquée chez un seul patient.
2.1.1 Chirurgie à but curatif :
La chirurgie curative suit les mêmes lignes directrices établies chez les adultes plus âgés [18]. 65% de nos patients ont subi un traitement chirurgical à visée curative. La littérature a noté une moyenne de 86% de chirurgie curative chez le sujet jeune [8] avec 96% dans une série américaine [4], 76% dans une étude française (1], 60% dans une étude faite à Rabat [9] (voir tableau). En effet, dans cette tranche d‘âge les patients sont souvent non opérables au moment du diagnostic et un diagnostic à un stade précoce augmenterai ce taux d‘opérabilité d‘où la différence de nos chiffres par rapport à d‘autre [63].
envahit le petit bassin, fixant la tumeur à l’utérus et colonisant le cul de sac de Douglas. On constate la présence d’une masse indurée irrégulière polylobée bloquée dans le petit bassin.
o Après la découverte de cette masse ovarienne, il ne faut pas oublier de rechercher également une lame d’ascite, un ganglion de Troisier, un ganglion inguinal pathologique, une hépatomégalie métastatique, un épanchement pleural, d’examiner les seins à la recherche d’un cancer associé et d’évaluer l’état général de la patiente, ce qui pourrait nous mettre sur la piste d’une tumeur maligne.
3.5 Tumeurs malignes non résécables
Il s’agit d’une tumeur manifestement maligne dont l’envahissement contreindique l’exérèse. Dans cette situation on doit se contenter d’un geste palliatif visant à prévenir ou à supprimer les conséquences du cancer : la réalisation d’une dérivation biliaire notamment une cholédoco-jéjunostomie et d’une anastomose gastro-jéjunale permettent de traiter la rétention biliaire et une sténose duodénale associée. Le drainage biliaire non opératoire paraît aussi efficace et surtout mieux toléré.
Facteurs prédictifs de mortalité chez le sujet âgé en réanimation: Expérience Hôpital militaireAvicenne Marrakech
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vascularisation périphérique avec extrémités froides entraînent une augmentation importante des pertes caloriques lors de la vasoplégie contemporaine de l'anesthésie [24]. Le seuil de vasoconstriction per anesthésique en réponse au froid est plus bas chez les sujets âgés que chez les sujets plus jeunes [25, 26], de même que le seuil d'apparition des frissons, en particulier au cours des anesthésies locorégionales [28]. Les effets délétères de cet état de fait sont nombreux : augmentation de la demande en oxygène au réveil alors que l'hypoxémie est fréquente, réveil retardé et retard à la récupération des réflexes protecteurs des voies aériennes, hypo volémie démasquée lors du réchauffement, et même augmentation du catabolisme protidique dans les premiers jours postopératoires par rapport aux sujets normothermiques [29].