136 adapter les démarches d’obtention des AMM pour qu’elles intègrent l’évolution continue des recommandations et pouvoir notamment garantir une égalité d’accès aux soins ?
Nous notons par exemple dans notre étude que le nombre de patients traités hors AMM pour la prise en charge d’un cancer du sein est très faible en comparaison au nombre de patients traités pour cette indication en France ou même dans la régionHaute- Normandie. Cela s’explique notamment par une recherche très active dans cette pathologie et un large éventail d’options thérapeutiques. Le niveau de preuve exigible pour prouver l’efficacité d’une nouvelle thérapeutique dans cette indication ne peut donc être le même que pour un médicament destiné à traiter une pathologie rare sans traitement existant reconnu. Cet exemple illustre la difficulté à définir le niveau de preuve acceptable à exiger quelles que soient l’indication du traitement et la situation clinique concernée. Le pharmacien est au cœur de cette problématique lors de l’analyse de ce type de prescription (72,73,160). Sa collaboration avec l’équipe médicale est alors primordiale pour valider une prescription respectant le bon usage du médicament, et ce dans l’intérêt du patient (161).
La grande majorité des généralistes interrogés parvient à distinguer parmi leurs patients originaires d’Afrique ceux qui sont des migrants et ceux qui sont nés en France et qu[r]
Étonnamment le risque d’une exposition solaire sous millepertuis bien relaté dans la littérature, est relativement peu connu des officinaux. En effet, 40% d’entre eux seulement sont conscient du risque de phototoxicité.
Chez les personnes à la peau claire, des réactions cutanées de type rougeurs semblables à des coups de soleil sont possibles lorsque la prise de millepertuis est suivie d'une exposition à la lumière du soleil. Cependant ce risque se révèle dangereux uniquement à des posologies très élevées, bien au-delà de celles figurant dans les RCP qui préconisent 900 mg en trois prises par jour pour un syndrome dépressif léger. Par conséquent, en cas de surdosage massif, une exposition de la peau au soleil ou à toute autre source de rayonnement UV devra être évitée. Ou si ce n’est pas applicable, l’utilisation d’une crème solaire à haute protection devra être préconisée.
2.2 Le processus de recrutement des participants et participantes
2.2.1 Le recrutement des participants ayant une surdité
Une des particularités de ce projet était que le recrutement des participants ayant une surdité dépendait de l’implication, à titre d’intermédiaire entre eux et moi, d’associations et d’établissements de la région. En effet, la dispersion des jeunes sourds entre les villes et les écoles françaises empêchait le recours à une méthode d’échantillonnage probabiliste. Or, comme l’écrivent Blanchet et Gotman, « [l]es relais institutionnels sont plus ou moins coercitifs selon l’objet et le terrain d’enquête. On peut recourir à ce type d’introduction pour accéder plus facilement aux interviewés […] ce qui d’un côté augmente les chances de réponse, mais de l’autre peut fausser le poids relatif des acceptations, en toute hypothèse liées à de bons rapports avec l’institution » (Gotman et Blanchet 2012 : 55). De plus, il faut reconnaître que la participation de tels intermédiaires occasionne souvent des échéances indépendantes de la seule volonté du chercheur. Pour ma part, effectivement, énormément de temps a été consacré, lors de mon séjour à Rouen, à tenter d’entrer en communication avec les milieux visés. Bien que j’aie tenté, durant l’été précédent mon départ et par le biais d’Internet, de nouer des contacts avec une quinzaine d’associations, de regroupements et d’établissements qui me paraissaient être des acteurs clé de la scène sourde de la région, une tonne d’appels, de rappels téléphoniques et de courriels se sont souvent avérés nécessaires avant que je sois invitée à aller discuter de mon projet et de mes besoins avec ceux-ci. Puis, si tous m’ont finalement invitée à rencontrer certains de leurs employés et que ces derniers se sont toujours dits ouverts et disponibles pour soutenir ce projet, dans les faits leur volonté a souvent été freinée par différents obstacles. Il arrivait souvent, effectivement, que peu de membres ou de clients de leur organisation correspondent exactement aux critères de ma recherche. Aussi, bien qu’ils aient assuré la diffusion de mon annonce à travers leurs réseaux, peu de milieux ont opéré la relance de leurs membres ou de leurs clients, si bien que leur initiative n’a souvent offert aucun aboutissement. Par conséquent, tous n’ont pas participé également à la constitution de l’échantillon de cette étude.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignemen[r]
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignemen[r]
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignemen[r]
53
Les cas qui se sont présentés ont donc fait l’objet de négociations pour la plupart, notamment avec les élus locaux.
Pourtant, rééquilibrage et désenclavement des territoires sont l’essence même des activités d’une Région. Pour palier à ces fermetures de gare ou de desserte, antinomiques à la Région, certaines ont mis en place des moyens de substitution. Tel est le cas notamment des Régions Pays de la Loire et Picardie qui proposent un service de « taxi TER ». Le principe consiste à passer un contrat avec les artisans taxis du secteur pour que ceux-ci, sur demande des usagers, fasse la liaison entre le domicile et la gare la plus proche. Et ce gratuitement si l’usager possède un abonnement train, ou à un coût très modéré s’il ne possède pas d’abonnement. La pratique semble ainsi avoir fait ses preuves depuis 10 ans en Pays de la Loire.
En effet, la recherche en médecine générale, actuellement en plein essor, manque cruellement de données sur la typologie des consultations. Nous souhaiterions donc identifier la place de l'activité dermatologique des médecins généralistes de la région.
D'autre part, le médecin généraliste, en tant que coordinateur des soins, sera vraisemblablement amené dans les années à venir à prendre en charge de plus en plus de pathologies dermatologiques du fait de la diminution prévue du temps médical disponible dans cette spécialité. Ainsi, nous souhaitons également identifier les difficultés et les besoins des médecins généralistes pour la prise en charge des problèmes dermatologiques.
Notre étude a comporté plusieurs biais. Tout d’abord, il s’agissait d’une étude descriptive et il est difficile d’interpréter certains de nos résultats en raison de facteurs de confusion. Il est difficile de savoir si nos résultats sont influencés de façon spécifique par la région ou par le contexte de prématurité. L’idéal serait de pouvoir comparer statistiquement nos données avec celles d’une cohorte d’enfants à terme. Dans la littérature, les études telles que les enquêtes nationales périnatales ont étudié les mêmes données que celles de notre cohorte. Cependant, les populations ne sont pas comparables. En effet, l’étude Epipage 2 n’incluait que les nouveau-nés de moins de 33 SA et l’entretien maternel a été réalisé uniquement auprès des mères d’enfants vivants à la sortie du premier service de néonatalogie. Les enquêtes nationales périnatales ont été menées auprès de femmes ayant accouché d’un enfant vivant ou mort-né si la naissance avait eu lieu après au moins 22 SA ou si l’enfant pesait au moins 500 grammes. L’étude durait une semaine et l’interrogatoire était réalisé lors de l’hospitalisation des mères en suites de couches.
L’infection par le VIH démeure un problème majeur de santé publique, aussi bien sur le plan national que mondial. La lutte contre cette pandémie passe par des campagnes de dépistage orientées vers les populations cibles: les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les professionnels du sexe et les usagers de drogues injectables. La diminution des nouvelles infections passe aussi par la mise en oeuvre de nouvelles pratiques de préventions (prévention combinée, PrEP). Enfin, le maintien dans les files actives des personnes vivant avec le VIH constitue un enjeu majeur. D’importants progrès ont été réalisés en matière de thérapeutique antirétrovirale ces dernières années que ce soit en terme de nouvelles molécules, de leur connaissance pharmacologique, de leur tolérance et de leurs associations. Aujourd’hui, les progrès sont tels qu’il est possible de simplifier la trithérapie par une bithérapie. En raison de cette complexité croissante, une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire régionale (RCP) a été instaurée en Haute-Normandie depuis 2012. Ainsi, de 2012 à 2018, ce sont 369 patients séropositifs pour le VIH qui ont vu leurs dossiers médicaux discutés par un collège multi disciplinaire de professionnels de santé expérimentés autour la question du traitement de l’infection par le VIH. Certains dossiers ont été discutés plusieurs fois, portant le nombre total de présentations à 460 sur la période de notre étude. L’analyse descriptive de ces dossiers a montré que les patients étaient âgés de 16 à 83 ans, étaient de très diverses origines géographiques, bien que de 80 % étaient originaires de France et d’Afrique. A l’issue des RCP, 81 % des decisions prises ont été appliquées et 88 % des patients sont régulièrement suivis dans la région contre 7 % perdus de vue et 3 % décédés. Ce résultat montre l’intérêt de cette modalité de prise de décision collégiale dans le domaine de la thérapeutique antirétrovirale, tout en préservant le libre choix du patient.
- la mobilisation et les actions menées au sein des établissements de santé depuis de nombreuses années (mise en place de CLIN et d'équipe opérationnelle d'hygiène hospitalière) ;
- la création en décembre 1998 d'un poste de médecin correspondant régional du CCLIN Paris-Nord. Ce poste a été complété en 2007 par la formalisation de l'antenne régionale du CCLIN conformément à la réglementation. Cette antenne est composée d'un médecin et d'un infirmier formés en hygiène hospitalière ainsi que d'un agent administratif. Elle est hébergée par le CHU de Rouen. Elle exerce des missions de conseil, d'animation de réseaux de professionnels, d'expertise et de formation auprès de l'ensemble des établissements de santé (publics et privés) de la région ;
Les dirigeants de PME étant ancrés dans une gestion quotidienne particulièrement prenante, ils ont peu de temps à consacrer à la recherche d’information sur des projets réalisés dans leur région et susceptibles de les intéresser. De surcroît, lorsqu’il s’agit de dispositifs visant à les mettre en relation avec de grandes entreprises, à l’égard desquelles ils présentent une naturelle méfiance, il importe que l’interface chargée de promouvoir de telles coopérations soit particulièrement bien intégrée dans le réseau relationnel de ces dirigeants de PME. La double expérience menée en HauteNormandie tend à prouver qu’en la matière un organisme tel que la CRCI est tout indiqué pour jouer ce rôle de façon appropriée. Les intervenants de la CRCI présentent en effet certains atouts majeurs :
(82,5% ;p=0,02) avançait également cette motivation pour recourir à l’automédication de première intention. De la même manière, l’automédication était préférentiellement choisie lorsqu’il s’agissait d’un problème de santé reconnu comme déjà rencontré précédemment chez les 35-49 ans
(34,2% ;p=0,04) ,à l’inverse des retraités (8,8% ;p=0,02), par définition plus âgés et pouvant présenter des dossiers polypathologiques volontiers enclins à développer des complications , y compris devant un problème d’allure bénin, et qui préféraient tout de même avoir l’avis de leur médecin. En outre, il était également intéressant de souligner que les femmes avaient significativement plus tendance que les hommes à ne pas consulter leur médecin si elles considéraient que leur problème de santé ne les empêchaient pas de faire leur travail (50,6% vs 31,1% ;p=0,03).Les thématiques de difficulté d’accès aux soins de médecine générale étaient également fréquemment mise en avant. Quarante-sept pourcents des patients de l’échantillon déclaraient choisir l’automédication car elles ne pouvaient pas attendre le rendez-vous chez le médecin. Les personnes exerçant les fonctions de professions intermédiaires/ouvriers/employés (82,5% ;p=0,02) ont significativement avancé cet argument, possiblement du fait que comparativement aux autres CSP elles ne bénéficient pas de la maitrise de leur emploi du temps, qui est souvent semblable aux horaires d’ouverture des cabinets médicaux. En outre, la démographie médicale morose de notre région, la troisième plus basse de France après celle de la région voisine Picardie et de la région centre (33), semble pouvoir accréditer cette
56
le Dossier Communicant en Cancérologie (DCC) favorisent ces échanges et la diffusion de données médicales concernant un patient donné.
Le réseau Onco-Normand est un réseau de cancérologie à l’échelle régionale fondé en 2001. Le réseau est constitué par les acteurs de santé impliqués dans la prise en charge des affections cancéreuses. Il repose sur leur adhésion volontaire. Il s’articule autour du patient et son environnement, rassemble des usagers, des associations, des professionnels de santé, des établissements de santé publics, privés et des établissements médico-sociaux en charge de la santé, de la prévention et de la lutte contre le cancer. Le Réseau Onco-Normand s’inscrit dans une logique de coordination de tous les acteurs de santé à l’échelle régionale et vise à l’amélioration continue des pratiques en cancérologie. Les participants s’engagent à respecter des référentiels de qualité ou des guides de pratiques et à harmonier ces pratiques au niveau régional pour garantir la qualité et la sécurité des soins pour tous les patients quel que soit leur lieu de prise en charge au sein de la régionHauteNormandie. La participation du pharmacien aux réseaux de santé en cancérologie lui assure une reconnaissance auprès de prescripteurs presque exclusivement hospitaliers. En acquérant de nouvelles compétences, le pharmacien répond davantage aux attentes des patients, renforçant ainsi son rôle de professionnel de santé de proximité.
Le point faible principal de l’étude est son manque de puissance, possiblement associé à un biais de recrutement. D’autres points faibles sont inhérents au type de l’étude : il s’agit en effet d’une enquête déclarative anonyme. Enfin certains critères se sont révélés peu voire pas exploitables pour des problèmes de formulation des questions posées et/ou de structure des réponses proposées. Concernant l’objectif principal qui était de dresser un état des lieux de la connaissance et de l’utilisation de l’HDRS dans notre région, nos résultats nous montre une utilisation qui semble superposable aux résultats retrouvés dans la littérature, sauf pour sa connaissance plus faible que lors de l’enquête réalisée chez les médecins du réseau Sentinelle 33 .
Les compagnies de taxis sur l’agglo (adresses et téléphones) ; Un lien vers le site de la RATP.
L’agglomération rouennaise est la plus grande en terme de population de la régionHaute-Normandie avec désormais 37 communes et près de 400 000 habitants. Le réseau de transports urbains, appelé « Metrobus », est composé de deux lignes de métro (formant un Y inversé), de 3 lignes de bus en site propre à guidage optique à l’approche des stations (TEOR) et de 35 lignes de bus (dont la ligne LISOR – Liaison Sud-Ouest Rapide entièrement accessible). Le système billettique est constitué de tickets à piste magnétique à valider.
Cet aperçu sur l’état des recherches en Haute- Normandie, démontre l’aspect lacunaire du Méso- lithique dans cette région, tant au niveau des séries archéologiques, qu’au niveau des études appliquées, essentiellement basées sur l’outillage lithique. En effet, contrairement à plusieurs régions voisines, la Haute- Normandie n’a pas bénéficié de nouvelles découvertes. C’est pourquoi des comparaisons avec les récents tra- vaux réalisés dans les régions voisines sont apparues indispensables. En effet, ces quinze dernières années, de nombreux sites mésolithiques de plein air ont été découverts dans le nord de la France. La réalisation de fouilles extensives, en particulier dans un cadre pré- ventif, a permis la découverte de sites de plein air très étendus, localisés en fond de vallée (Ducrocq et al., 1991 ; Ducrocq et Ketterer, 1995 ; Fagnart et al., 2004 ; Lang, 1997 ; Séara et al., 2002). Ces gisements carac- térisés par de bonnes conditions de préservation et la réalisation de nombreuses datations radiométriques, ont ainsi conduit certains auteurs à reconsidérer les contextes chronoculturels existants, à l’image de plu- sieurs régions d’Europe du nord-ouest (Crombé, 1998 et 1999 ; Reynier, 1997). Certains de ces gisements ont livré, sur plusieurs milliers de mètres carrés, différentes concentrations bien individualisées spatialement. Celles-ci révèlent des modalités d’organisation variées, qui résultent soit de réoccupations successives par des groupes de même tradition ; soit de réoccupations par des groupes culturellement distincts et diachroniques (fig. 3).
! "(+!
ÉVALUATION DE LA DÉMARCHE POUR LA VALIDER ET L’OPTIMISER
L’assurance qualité a pour but d’améliorer la prise en charge des patients et doit être perçue par ces derniers. Il est donc nécessaire d’évaluer ce qui a été mis en place et par la suite de suivre l’évolution. La prise en charge optimale des patients, notamment grâce à une bonne qualité, permet de fidéliser la clientèle. Il a donc été demandé aux pharmaciens Haut-Normands si selon eux, le développement de l’assurance qualité au sein de leur officine pouvait les démarquer de leurs confrères. La majorité a répondu oui, soit 39 pharmacies. Pourtant ce n’est pas en HauteNormandie que la concurrence est la plus perceptible puisque c’est la deuxième région avec le moins d’habitants par officine.
Rôle des médecins généralistes et besoins en formation dans le domaine de l'urgence vitale en Haute-Normandie.
Le médecin généraliste se trouve parfois confronté à la prise en charge d’une urgence vitale en ville. Ce questionnaire a pour objectif de délimiter le rôle du MG dans la prise en charge d’une urgence vitale et de connaître vos souhaits en terme de formation à la prise en charge d’urgences vitales.