III.1 Introduction
Par le découplage entre la magnétisation en flux et la production du couple électromagnétique la machine à courant continu est parfaitement adaptée aux traitements à vitesse variable, mais la présence du système balai collecteur limite la puissance et la vitesse maximale est présente des difficultés de maintenance et des interruptions de fonctionnement. Pour toutes ces raisons, la machine synchrone à aimants permanents tend à se substituer à la machine à courant continu. Cette évolution est motivée par d'indéniables qualités de robustesse et de fiabilité. Toutefois, un problème majeur se pose que le modèle du moteursynchrone à aimants permanents correspond à un système multi variable et fortement couplé, c’est pour cette raison, une méthode de commande dite ‘d’orientation du flux’, à été proposée par Blaschke en 1972 [33], elle n’a cependant pas eu tout de suite un grand essor car les régulations, à l’époque, reposaient sur des composant analogiques, l’implantation de la commande était alors difficile. Avec l’évènement des microcontrôleurs et des dispositifs permettant le traitement du signal, il est devenu possible de réaliser une telle commande à un coût raisonnable. Cela a conduit à une explosion des recherches et des applications relatives à la commande vectorielle de la machine synchrone à aimants permanents, qui est l’objectif de ce chapitre.
Le contrôle vectoriel du moteursynchrone alimenté en tension et
commandé en courant donne une dynamique meilleure pour le contrôle du
couple.
Dans ce type de commande pour les machines à courant alternatif, de performances statique et dynamiques comparables à celles des machines à courant continu,il est nécessaire d’utiliser des stratégies de commande multi variables et non linéaires sur ce la commande vectorielle est la stratégie la plus adaptée
Résumé
Les moteurs synchrones à aimants permanents sont de plus en plus utilisés dans les servomécanismes grâce à leurs performances supérieures aux autres moteurs à courants alternatifs. Ce mémoire porte sur la commande du moteursynchrone à aimants permanents. Les résultats de l’étude, exprimés en régime de démarrage étain régime de charge, sont largement présentés et discutés. Lorsque le système à commander est soumis à des forts non linéarités et à des variables temporelles, il faut concevoir des algorithmes de commandes assurant la stabilité et la robustesse du comportement du processus. Le réglage par mode glissant fait partie de ces méthodes de commande robuste. Le dernier chapitre est consacré à la description mathématique de la commande par modes glissants qui sera appliquée à la machine synchrone à aimants permanents pour la régulation des courants statoriques. Ainsi, tant que les conditions de glissement sont assurées, la dynamique du système reste insensible aux variations des paramètres du processus, aux erreurs de modélisation.
Le moteursynchrone à rotor bobiné (MSRB)
Il donne facilement la possibilité de dé fluxage que l’on peut effectuer par simple réduction du courant d’excitation. Ainsi, cette structure offre un domaine d’exploitation plus étendu que celui des machines à aimants permanents, mais elle offre aussi la possibilité d’adaptation des lois de commande permettant l’optimisation du rendement. Par contre, le rotor nécessite des bagues Pour l’alimenter, et les bobines d’excitation sont difficiles à refroidir ; cependant, la densité de courant peut être choisie faible pour diminuer les pertes. Les contacts glissants (balais – bagues) limitent le fonctionnement à très haute vitesse de ce type de machines à cause de l’usure des balais. Le rendement et le rapport couple/vitesse sont relativement faibles par rapport à ceux des machines à aimants permanents et cela à cause des pertes au rotor .
Table des figures Figure 1.1 : Vue éclatée d’un moteur à aimant permanent Figure 1.2 : Vue en coupe transversale des rotors, des moteurs à aimants permanents Figure 1.3 : Vue schématique[r]
D. Estimation de la position du moteur
Les FCEMs E ˆ α et E ˆ β provenant de l'observateur (6)
on- vergent en temps ni T 1 respe
tivement vers les FCEMs réelles du moteur E α et E β . Après
e temps de
onver- gen
e de l'observateur ( t > T 1 ), la position estimée est obtenue à partir de la phase des FCEMs du moteur
omme
Le filtre de Kalman est adopté comme observateur pour reconstruire le couple de charge du moteur à partir de la mesure de position avec une faible résolution.. Le couple est très bien [r]
Ameur, " Commande sans capteur de vitesse par DTC d’une machine synchrone à aimants permanents dotée d’un observateur d’ordre complet à modes glissants", Thèse de magistère, Université d[r]
- risques de décrochage. I.6. Domaines d'application
Le moteursynchrone à aimants permanents est utilisé dans une large gamme de puissance, allant de centaines de Watts (servomoteurs) à plusieurs méga Watts (systèmes de propulsion des navires), dans des applications aussi diverses que le positionnement, la synchronisation l’entraînement à vitesse variable, et la traction il fonctionne comme compensateur synchrone. Il est utilisé pour les entraînements qui nécessitent une vitesse de rotation constante tels que les grands ventilateurs [8], les compresseurs et les pompes centrifuges.
Le moteursynchrone est constitué de deux parties, une partie mobile au rotor constituant l’inducteur, et une partie fixe ou stator portant des enroulements constituant l’induit. La mince zone localisée entre ces deux éléments est appelée entrefer. Le stator d’une machine synchrone triphasée est constitué de trois enroulements identiques décalés de 120° dans l’espace, logés dans les encoches du circuit magnétique fixe. Ce dernier est feuilleté afin de réduire les courants de Foucault et de limiter les pertes dans le fer. Il est généralement construit en tôle à base d’alliage fer-silicium qui permet l’obtention d’une induction élevée [15]. Au rotor, les enroulements parcourus par un courant continu (dans le cas de la machine à rotor bobiné) sont remplacés par des aimants permanents alternant pôles nord et pôles sud.. La figure suivante, présente une machine synchrone à aimants en surface.
mohamed.wahbi@emn.fr red.ezzahir@gmail.com bessiere@lirmm.fr bouyakhf@fsr.ac.ma
Abstract
Nous avons propos´ e r´ ecemment Nogood-Based Asynchronous Forward Checking (AFC-ng), un algo- rithme efficace et robuste pour r´ esoudre des Probl` emes de Satisfaction de Contraintes Distribu´ es (DisCSPs). AFC-ng ex´ ecute de mani` ere asynchrone une phase de v´ e- rification en avant pendant la recherche synchrone. Dans ce papier, nous proposons deux nouveaux algorithmes bas´ es sur le mˆ eme m´ ecanisme qu’AFC-ng. Cependant, au lieu d’utiliser le forward checking comme propri´ et´ e de filtrage, nous proposons de maintenir d’une mani` ere asynchrone la consistance d’arc (MACA). Le premier al- gorithme que nous proposons, MACA-del, maintient la consistance d’arc grˆ ace ` a un type de messages suppl´ e- mentaire, des messages de suppression. Le deuxi` eme al- gorithme, MACA-not, r´ ealise la consistance d’arc sans aucun nouveau type de message. Nous fournissons une analyse th´ eorique et une ´ evaluation exp´ erimentale de l’approche propos´ ee. Nos exp´ erimentations montrent la bonne performance des algorithmes MACA et plus par- ticuli` erement ceux de MACA-not.
We choose this topic "Magna Carta as a source of British Constitution" because Britain is one of the Modern and few countries that has unwritten constitution, in ord[r]
Quand la base de faits se met à grossir, le problème du temps de chargement et du recalcul des données au démarrage commence à se poser. Nous avons donc implémenté la base de faits de notre moteur sous la forme d’une véritable base de données persistante, en utilisant des fichiers mappés UNIX. Il est assez facile de réaliser soi-même les allocations mémoire des objets à l’intérieur d’un gros bloc mémoire, qui sera ensuite directement associé à un fichier au moment du boot du moteur, qui redémarrera donc en utilisant le core image de la session précédente : à part la première fois, il n’y a donc plus besoin de réinitialiser la mémoire, de lire des fichier d’init, exit les insupportables méthodes LOAD et SAVE dont on oublie toujours une occurrence, qu’on ne sait pas toujours quand et comment déclencher, qui nécessitent des parcours, etc.
3. Mesurer la participation verbale dans deux modalités
À cette formation était adjoint le dispositif de recherche du projet CoPéAS. Ce dispositif expérimental a permis d'enregistrer l'intégralité des interactions survenues dans l'environnement audio-synchrone. Un long travail de retranscriptions et d'analyses nous permet de publier les premiers résultats concernant les modalités associées aux deux outils principaux de communication, à savoir l'audio et le clavardage. Attardons-nous sur ces données quantitatives rarement disponibles en apprentissage des langues, que cela soit à distance, ou même en présentiel, si l'on ne considère que l'audio.
Ce travail de recherche sur les usages du chat en milieu professionnel s'inscrit dans le cadre d'une réflexion plus large sur le processus de changement organisationnel e[r]
Marc-Olivier Buob 1 et Fabien Mathieu 1
1 Nokia Bell-Labs France
La recherche de documents (pages Web, courriels, fichiers Intranet. . . ) est une tâche à laquelle tout un chacun est confronté régulièrement. Une recherche efficace repose sur un moteur de recherche précis et bien organisé. La majorité des techniques actuelles combinent une recherche par mots-clés à des informations structurelles (ontologies, relations entre éléments) afin de classer les documents d’un corpus par pertinence. Nous présentons dans cet article un nouveau moteur de navigation, appelé Gismo (Generic Information Search with a Mind of its Own). Gismo exploite uniquement le contenu textuel des documents et ne nécessite ni ontologie, ni méta-données, ni pré-apprentissage. Il est ainsi possible de l’utiliser sur n’importe quel corpus sans faire d’hypothèse sur le type ou la langue des documents. Le modèle choisi et les algorithmes utilisés permettent à Gismo d’être extrêmement rapide même sur des grands corpus. Gismo permet de trouver, trier et organiser les documents par thème et par pertinence, ce qui en fait un moteur de navigation et non un simple moteur de recherche.
Le travail présenté dans cet article relève du champ de l'interaction didactique assistée par ordinateur et a pour objet d'étude l'interaction didactique distante individuelle synchrone (ID2IS). Notre travail a pour but d'identifier les spécificités de l'ID2IS.
Pour amorcer l'étude de l'ID2IS, nous procédons à son investigation croisée. Cette investigation cible une question initiale : la médiation de l'interaction didactique par un dispositif informatique l'influence-t-elle ? Si oui, comment ? Répondre à cette question sans réduire sa complexité propre exige son investigation mutuelle par le didacticien et l'informaticien. Sans quoi, l'informaticien serait tenté de l'investir sous l'angle interaction humain machine (IHM) centré sur le dispositif informatique comme médiateur d'une interaction entre humains, réduisant l'interaction didactique à une communication quelconque et neutralisant, de fait, sa singularité didactique. Quant au didacticien, il serait tenté de l'explorer sous l'angle de l'interaction didactique centrée sur les acteurs humains avec leurs conceptions relatives aux connaissances en jeu dans l'interaction minimisant l'influence du potentiel d'interaction du dispositif informatique.
Unité de recherche INRIA Lorraine, Technopôle de Nancy-Brabois, Campus scientifique, 615 rue du Jardin Botanique, BP 101, 54600 VILLERS LÈS NANCY Unité de recherche INRIA Rennes, Irisa, [r]
Calcul de l’environnement de signaux
La sémantique comportementale, introduite pour la première fois pour ESTEREL [BG92], ne fait que décrire ce qu’est une bonne réaction synchrone sans se préoccuper de comment l’obtenir. Elle semble un peu magique : il faut deviner l’environnement de signaux minimal dans lequel doit réagir l’expression avant même de calculer sa dérivation. Dans le langage étendu avec les domaines, les choses sont encore plus surprenantes puisque l’on connait déjà à l’avance le nombre d’instants que doit faire chaque domaine réactif, car il est donné par le domaine de l’environnement de signaux. On a également décidé à l’avance du moment où le domaine réactif doit attendre son domaine parent. Tout ceci peut s’expliquer par le fait que l’on doit en fait calculer un point fixe. On ne doit jamais faire d’hypothèse mais simplement propager les informations acquises sur la présence et la valeur des signaux, ainsi que le statut des domaines réactifs. La sémantique opérationnelle du chapitre suivant montrera comment se passer de point fixe et exécuter un programme de façon incrémentale et efficace. Nous allons maintenant expliquer le calcul du point fixe, d’abord dans le cas de REACTIVEML classique, puis dans le langage étendu.