8)-Des stratégies pour le contrôle des mauvaisesherbes :
8-1)- L'Agriculture de conservation : 8-1-1)-Le semis direct :
En semis direct, il se produit une évolution de la flore de mauvaisesherbes. En premier lieu il se produit une sélection d'espèces, en petit nombre, qui ne sont pas bien contrôlées par l'herbicide de contact employé en pré semis. En deuxième lieu, il se produit une sélection d'espèces qui préfèrent végéter dans des sols peu modifiés par l'homme, et ainsi certaines espèces rudérales se voient favorisées, comme le brome (Bromussp.). Cette espèce ne supporte pas l'enfouissement de ses semences, qui se dégradent rapidement, mais si on les laisse en surface, ce qui est le cas en semis direct, elles germent et s'enracinent facilement. Ceci ne serait pas un grand problème s'il y avait suffisamment d'outils herbicides sélectifs pour les céréales d'hiver efficaces contre le brome (Aibar, 2005).
Les dates de sarclage influencent aussi l’enherbement et les densite´s des mauvai- ses herbes. En effet, les sarclages pre´co- ces, re´alise´s a` un moment ou` les graines des mauvaisesherbes ne sont pas encore matures, contribuent a` diminuer la quan- tite´ de graines pouvant tomber au sol. En conse´quence, le stock semencier du sol diminuera e´galement et les leve´es ulte´rieures d’adventices seront de moins en moins nombreuses. Dans la pre´sente e´tude, les sarclages ont eu lieu a` 30 JAS, pour e´viter la maturation des graines d’E. heterophylla qui intervient entre 40 et 50 jours apre`s leve´e (Egunjobi et Kupoluyi, 1973). Ces e´le´ments justifient le de´lai assez court au bout duquel des changements sont apparus dans la flore de l’essai, contrairement a` ce qui a e´te´ observe´ en Europe ou` les flores adventi- ces de certains essais n’ont commence´ a` re´gresser qu’apre`s au moins six anne´es de de´sherbage chimique (Barralis et Cha- doeuf, 1976).
1.5.1 Détection des mauvaisesherbes
Trois paramètres doivent être considérés pour faire de la gestion localisée des mauvaisesherbes. Ces paramètres sont déterminants pour la rentabilité de cette technologie et l’économie possible d’herbicides. Premièrement, il faut localiser et identifier les mauvaisesherbes et la culture. Ensuite, il faut établir un seuil d’application prenant en compte tous les paramètres pour la prise de décision d’appliquer ou non un herbicide. Finalement, le pulvérisateur devra être en mesure d’appliquer les herbicides de façon précise (Christensen et al., 2009). Déjà, les scientifiques ont développé un pulvérisateur permettant l’application localisée (Goudy et al., 2001; Gerhards et Christensen, 2003; Gerhards et al., 2012). Les seuils d’application eux doivent être déterminés selon les cultures et les mauvaisesherbes (Slaughter et al., 2008; Christensen et al., 2009). Pour que la gestion des mauvaisesherbes soit possible en agriculture de précision, l’acquisition d’un grand nombre de données précises est essentielle. Plus la connaissance du champ est précise plus les interventions pourront être ciblées (Srinivasan, 2006). Ainsi, un élément clef de cette façon de faire de l’agriculture est l’acquisition de connaissances, dans ce cas précis, la détection des mauvaisesherbes. Les différentes recherches qui ont été faites en ce sens n’ont cependant pas encore abouti à un outil pouvant être commercialisé parce que cette technologie rencontre de nombreux défis (Slaughter et al., 2008).
au jeunes âge, une fructification maximale, un ramassage et une récolte facile des fruits et ainsi qu’une bonne résolution du problème de la perte de la qualité et la quantité des produits de culture (Tani et al., 2011), (Traore et al.,2005). Cependant, Les mauvaisesherbes appartiennent à plusieurs familles et possèdent de biologies très variées d’une espèce à une autre en raison de leur écologie et physiologie (Sciences et al., 2012). En 2010 , Kazi , Le Bourgeois et Munoz montrent que la connaissance de la composition de la flore des mauvaisesherbes et son évolution sous l’effet des facteurs environnementaux et agronomiques est un préalable indispensable à toute mise au point de stratégies de lutte intégrée afin d’obtenir des plants au jeunes âge, une fructification maximale et de faciliter la récolte et le ramassage des fruits et ainsi résoudre le problème de la perte de qualité et quantité des produits de culture.(Tani et al.,2011), (Traore et al., 2005). L’élimination de la végétation adventice dans une
production de riz biologique. L’ensemble des préoccupa- tions techniques sont donc principalement liées à la maî- trise de l’enherbement. L’objectif de ce document est de décrire la diversité des pratiques, de relier les ques- tionnements et les avis des riziculteurs aux premiers résultats de recherche. Ainsi, les différents chapitres de ce document s’articulent autour de deux pôles. Le premier pôle est constitué de témoi- gnages recueillis au cours de rencontres avec 23 rizicul- teurs bios. Ils apparaissent exactement retranscrits, en italique, entre guillemets et en couleur …. Le second pôle présente les résultats issus du traitement statistique de données (concernant le sol, le climat, les pratiques, l’évo- lution du développement du riz et des mauvaisesherbes) recueillies par J.C. Mouret et R. Hammond dans le cadre d’un suivi de parcelles chez une quinzaine de produc- teurs. Ces premiers résultats ne sont ni définitifs ni adaptés à toutes les situations. Ils reflètent des tendances sta- tistiques observées dans l’é- chantillon. Loin de fournir des «recettes», ce document a pour objectif de préparer la poursuite des premiers échanges entre riziculteurs et chercheurs initiés lors de la rencontre du 18 juin 2003. Riziculture biologique
Dans les travaux récents, la phytosociologie stigmatique rencontre de sérieuses difficultés avec la banalisation de la flore (Maillet, 1980), ceci conduit à éliminer beaucoup de relevés pauvres qui se placent difficilement dans un quelque syntaxon.
La notion des groupes écologiques, qui tend à réunir les espèces qui réagissent de façon similaire aux principaux facteurs du milieu, est souple puisque son but n’est pas classer les espèces mais de les ordonner le long de divers gradients. Elle peut déboucher sur la notion de groupes en écaille (Godron, 1966). Une ordination multifactorielle fait également apparaître des groupements nettement dissociés et des groupements intermédiaires. Parmi les travaux consacrés à l’élaboration des groupes écologiques des mauvaisesherbes des cultures, nous mentionnons ceux de Delpech, 1980 ; Montégut, 1981 ; Maillet, 1981,1992 en France et Chetou et Taleb, 1982 ; Belaid, 1982 ; El Antri, 1983 ; Tanji, 1988 ; Loudyi, 1985 au Maroc.
Importance des mauvaisesherbes dans l’étude
Les indicateurs végétaux d’état de fertilité des sols permettent, grâce à leur pouvoir discriminant élevé, de séparer les parcelles en deux groupes distincts au niveau du premier axe factoriel (figure 1 et 2). Ils représentent le premier facteur de différenciation des parcelles dans cette étude. Sur le plan pratique, c’est l’association entre les deux groupes (« espèces guides » et « espèces indicatrices ») qui permettra de différencier le niveau de fertilité d’un sol cultivé.
Des mesures de contrôle indirect peuvent être prises. Il s’agit de pratiques agronomiques augmentant la compétitivité de la culture par rapport aux adventices et/ou modifiant le développement de ces dernières. En effet, certaines pratiques culturales peuvent influencer le potentiel de multiplication et/ou de survie des mauvaisesherbes en perturbant des éléments de leur cycle de vie (germination, développement, floraison, reproduction). Parmi celles-ci, nous pouvons citer celles liées à la conduite culturale et à l’implantation des cultures telles que le choix de la rotation, le choix de cultivars plus compétitifs ou tolérants, l’utilisation de semences de qualité, la modification de la date et de la densité de semis ainsi que l’espacement des lignes, ou encore la gestion des apports nutritifs. Des méthodes telles que la couverture du sol à l’interculture ou les associations culturales peuvent également limiter le développement des plantes indésirables.
Résumé :
L'objectif de cet article consite à presenter la liste de quelques espèces d'Alticinae capturées sur les mauvaisesherbes des céreales cultivées dans la region de Sétif. Pour chaque insecte capturé nous avons rapporté, le site de récolte et la plante hôte. Les résultats montrent que ces espèces d'Alticinae (Coleoptera, Chrysomelidae) capturées peuvent être proposées comme une alternative à la lutte chimique pour le contrôle des mauvaisesherbes de différentes cultures.
Korichi H., 1988 – Contribution à l’Etude biologique des deux espèces de saurelsTrachurus (Linné, 1758) et Trachurusmedeterranueus, Alger 260 p
Lebrun, 1966. Les formes biologiques dans les végétations tropicales. Bull. Soc. Bot. de Lonchamp et Gora, 1980. Effet de l’enfouissement sur les exigences germinatives des mauvaisesherbes. Colloque Int. Ecol. Syst. Mauvaise herbes, Montpellier, 133-122. Loussert R., 1987 – Les agrumes Arboriculture .Ed. Lavoisier. Paris, Vol n ⁰ 1, 113 p Maillet J. 1981. Evolution des peuplements dans le Montpellieraie sous la pression des Mamarot et Rodriguez, 1994. Salissement des terres par le jachère. Une étude en Midi- pyrénées.
L’une des contraintes du climat sahélien réside dans la grande variabilité de l’apport en eau, en termes de quantité et de répartition dans l’espace et dans le temps. Cette irrégularité, conjuguée avec d’autres facteurs écologiques et socio- économiques, s’est traduite sur la longue durée par l’alternance de bonnes et mauvaises années agricoles. Pour s’adapter à ce milieu et faire face à des situations de pénurie, les sociétés sahéliennes ont dû mettre en œuvre des stratégies de subsistance et de survie. Une connaissance fine du climat et des ressources en eau ainsi que différents modes de prévision météorologique occupent une place importante parmi les savoir-faire qu’elles ont ainsi élaborés.
1. Rechercher une offre de covoiturage ou une demande de trajet; 2. Publier une offre de covoiturage ou une demande de trajet; 3. Organiser le covoiturage une fois un trajet compatible trouvé.
Lors de la réalisation de ces scénarios, chaque page visitée dans un site a été analysée en profondeur afin de relever tout élément d’interface pouvant constituer une bonne ou une mauvaise pratique de conception selon un ou plusieurs sous-critères de la grille de persuasion technologique. Ainsi, l’évaluation a été réalisée en considérant des scénarios précis et l’ensemble des sous-critères de la grille de persuasion technologique. Une fois cette première évaluation terminée, une seconde évaluation a été effectué afin de déceler d’autres bonnes et mauvaises pratiques de persuasion dans le site évalué. Lors de cette seconde évaluation, chacun des sous- critères de la grille a été inspecté alors que nous explorions le site de façon libre. Cette inspection avait pour but d’une part de consulter à nouveau les pages visitées lors de la réalisation des scénarios d’utilisation, mais également de visiter l’ensemble des autres pages du site pouvant contribuer à l’atteinte des buts visés par les différents sous-critères de la grille de persuasion technologique.
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II-5) Les différentes options de prise en charge face à une réponse ovarienne insuffisante :
On estime que 5 à 18% des FIV sont compliquées d’une réponse ovarienne insuffisante attendue ou non, ce qui en fait une des préoccupations quotidiennes des centres de reproduction. Si l’objectif d’hyperstimulation contrôlée en FIV n’est pas atteint : ≥ 3 follicules matures le jour du déclenchement, il semble légitime de discuter l’intérêt de maintenir l’indication de FIV. Une décision doit donc être prise parmi les trois stratégies possibles : maintenir la ponction folliculaire, convertir la tentative en IIU ou annuler le cycle. En raison de l’hétérogénéité de la population prise en charge en PMA, il n’existe pas une seule et meilleure approche quant à la gestion de ces « mauvaises répondeuses » et malgré les progrès de l’AMP et les nombreux protocoles de stimulation envisagés ces dernières ann ées, aucun n’a révolutionné leur prise charge [26]. Ces situations représentent en effet une importante problématique en fécondation in vitro.
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40%. Ainsi, la compétition par la lumière ne serait pas un facteur limitant pour la croissance de l’épinette hybride.
Par contre, la croissance en longueur internodale s’est révélée être plus importante au sein des sites pâturés à partir du deuxième passage du troupeau. D’abord, lorsqu’on réalise un dégagement de la végétation compétitrice, les jeunes plants ont besoin d’une période (même de plusieurs années) pour reprendre leur rythme de croissance (Lieffers et coll. 1993), qui peut se traduire auparavant par un arrêt de croissance ou un taux de croissance faible. Il est de même possible qu’un seul passage du troupeau soit insuffisant à l’élimination de la compétition, d’où la nécessité d’un deuxième passage. La tendance des deux courbes à se séparer plus on s’éloigne des années où le pâturage a eu lieu (Figure 4) laisse penser que cet avantage en croissance de la longueur internodale des épinettes sur les sites pâturés pourrait se traduire en une croissance globale supérieure de l’arbre à un âge plus avancé de la plantation. Nous pouvons conclure que notre hypothèse selon laquelle « la gestion des herbes adventices par les moutons favorise la croissance des jeunes conifères » est partiellement vérifiée. Pour qu’elle soit totalement vérifiée, le pâturage aurait dû favoriser la croissance globale de l’arbre.
Un tel régime foncier, également observé dans quelques terroirs du Rwanda et du Burundi, relève de l’exception en Afrique, plus souvent marquée par une propriété collective au sein de [r]
Ainsi, le « community based tourism » devrait accroître la part des dépenses touristiques qui reviendrait à la communauté locale ; il conduirait à plus d’activi[r]
pressions découleraient du fait de la rencontre de deux êtres humains dont l’un d’eux est en souffrance et de la formation qu’a reçu l’autre protagoniste (Buckman, 2007). Ces difficultés seraient liées pour l’auteur à la peur de faire mal, à la problématique de l’empathie, à la peur des reproches (culpabilité du messager, la peur de l’échec thérapeutique, le contexte médico-légal), à la peur d’un domaine non étudié, à la peur de provoquer une réaction chez le patient, à la peur de sa propre finitude, d’avouer son ignorance, à la peur d’exprimer des sentiments ou la peur de la hiérarchie médicale. Cette liste serait donc autant d’obstacles à la communication de mauvaises nouvelles, une communication aux proies à des réalités et des traditions propres à la pratique médicale. Rouy (2004) souligne que tout a été fait durant les années de médecine pour que l’affectivité personnelle du médecin n’intervienne pas (ou le moins possible) dans son activité médicale. L’accent aura été mis sur la dimension biotechnique de son métier. Cet auteur ira même jusqu’à dire qu’on fait comprendre promptement au médecin de façon plus ou moins explicite qu’il devrait, pour se préserver, agir en « technicien froid ». Buckman (2007) quant à lui précisera qu’à aucun moment le médecin ne se doit d’avouer une quelconque ignorance – « je ne sais pas est banni » (p.22). L’étudiant en médecine apprendra à éviter une réponse de ce type, au risque de paraître incompétent. Dire la vérité aux patients s’inscrit dans un contexte clinique et éthique qui promeut l’autonomie du patient (Schattner & Tal, 2002; Tuckett, 2004), mais aussi les bénéfices psychologiques et physiques de cette posture médicale. Lamont & Christakis (2001) ont mis en évidence que les praticiens préféreraient ne pas communiquer l’espérance de vie dans 22,7% des cas, se disent satisfait de l’espérance de vie
[105] Bonnes et mauvaises fortunes : à qui profite la guerre ?
L’alliance scellée entre les délégués espagnols et certains trafiquants a débouché sur des résultats très variables.
L’apparente confusion dans laquelle sont menés les achats durant les premières semaines du conflit a causé d’énormes difficultés au gouvernement espagnol. Inexpérimentés pour les achats d’armes et faisant face au refus des grandes démocraties de leur apporter un soutien matériel, les délégués espagnols se voient dans l’obligation de se tourner vers des intermédiaires pouvant effectuer les achats à leur place. L’ambassade espagnole signe à cette fin un contrat d’exclusivité avec la Société Européenne d’Étude et d’Entreprise pour les achats d’armes, de vivres et de matières premières le 8 août ; le jour où le gouvernement français refuse définitivement de venir en aide à l’Espagne républicaine 59 . La Société dirigée par Simon
INTRODUCTION
L’âge moyen de la première grossesse n’a cessé d’augmenter durant les dernières années dans les pays industrialisés (1), avec en parallèle une augmentation du recours des couples à la procréation médicalement assistée (PMA), en particulier pour les patientes de 40 ans et plus (2). Certaines de ces patientes présentent une mauvaise réponse ovarienne (poor ovarian response POR) après stimulation ovarienne pour fécondation in vitro (FIV). Ces femmes présentent souvent une diminution de la réserve ovarienne (DRO). Ferraretti et al (3) ont montré une augmentation de la prévalence de la DRO avec l’âge ; elle toucherait plus de 50% des femmes après 40 ans. En 2011, L’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) a publié des critères précis permettant de définir ces patientes « mauvaises répondeuses ». Les patientes sont qualifiées de POR si elles remplissent 2 des critères sur les 3 suivants:
1 À la fois livre de recherche et guide d’action à l’attention des travailleurs sociaux, La
fabrique des mauvaises filles propose une réflexion sur l’étiquetage des jeunes filles des
cités et ses conséquences sur leur intégration sociale. En s’appuyant sur son expérience d’éducateur dans les cités et sur la lecture d’écrits pluridisciplinaires, Calvin Thomas Djombe souhaite participer aux débats sur l’éducation des jeunes filles et démontrer que la cité et les codes de vie qui y règnent, en tant qu’ils sont dominés par le masculin, ont des conséquences négatives directes sur leur développement et leur comportement. Leur « féminité » devient en effet la cause de stigmatisations et de contraintes multiples au sein de leur famille et de la « cité ».