1.2. Définition de l’analyse financière
Plusieurs définitions peuvent être données à l'analyse financière.
1.2.1. Définition de LOHILLE Jean Pierre
Selon LOHILLE Jean Pierre l’analyse financière peut être définie comme : « une démarche qui s'appuie sur l'examen critique de l'information comptable et financière, fournie par une entreprise à destination des tiers ayant pour but d'apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique (rentabilité et choix de gestion), sa solvabilité (risque potentiel qu'elle présente pour les tiers), et enfin son patrimoine ». 3
cent que dans les entreprises o ` u l’interrelation entre employ ´es, le partnership, la pression des pairs et les incitatifs cohabitent, on peut penser que l’effet n´egatif du resquillage sera r ´eduit.
Il devient donc difficile de s’avancer a priori sur l’impact qu’auront les int ´eres- sements. C’est une question qui est enti `erement empirique et `a ce niveau un consensus ´emerge : il existerait un lien positif entre les diverses formes de r´emun ´eration incitative et la performance organisationnelle. Weitzman et Kru- se [41] font un portrait de l’analyse empirique r ´ecente. Entre autres, Bhar- gava [5] remarque que le fait d’adopter de telles pratiques a un effet positif de pr `es de 5 pour cent sur la profitabilit ´e `a court terme, `a partir des ´etats financiers de 114 entreprises britanniques. FitzRoy et Kraft [13] notent que les incitatifs encouragent la coop ´eration et la motivation au sein des 65 entre- prises m´etallurgiques allemandes de leur ´echantillon. Ils estiment l’apport des int´eressements `a la production `a pr`es de 3 pour cent, sans toutefois pouvoir af- firmer la causalit´e entre ces r ´egimes et la productivit ´e en raison de la faiblesse des instruments utilis´es pour expliquer leur pr ´esence. Kruse [27] remarque, dans une analyse multisectorielle, qu’il existe un lien positif entre les RI et la productivit ´e. Pour son ´echantillon d’entreprises am ´ericaines, l’impact des RI serait de 2,8 `a 3,5 pour cent pour les entreprises du secteur manufacturier et l´eg `erement plus variable pour les entreprises non manufacturi `eres, de 2,5 `a 4,2 pour cent.
La séparation du contrôle et de la propriété est devenue une priorité. Elle se caractérise par la création de comités spécialisés. 87.5% des sociétés du CAC 40 ont au moins un comité et environ 15% d’entre elles ont mis en place ceux préconisés par le rapport Viénot (comité d’audit, des rémunérations, des nominations). Si cette évolution répond à un cadre légal en mutation, la création de comités supplémentaires commence à répondre à une adaptation de la structure de l’organe d’administration aux besoins spécifiques de la société. Par exemple, 2.5% des groupes ont créée un comité des investissements, un comité scientifique, un comité d’éthique, un comité de consultation des actionnaires ou un comité des risques ; 5% des sociétés ont un comité des conventions ou un comité chargé du développement international. La volonté de rendre la frontière entre contrôle et propriété plus claire s’accompagne également d’une information de plus en plus précise quant à l’organisation du conseil d’administration, à l’identité de ses membres et au cumul des mandats. En outre, le pouvoir de décision des administrateurs indépendants au sein des comités est un sujet abordé par 17.5% des groupes en 1999, c’est-à-dire par une minorité. La présence plus que majoritaire d’administrateurs réciproques par nature fort dépendants des relations sociales entretenues par le groupe n’est également pas évoquée directement, l’information étant à reconstituer à l’aide des données disponibles dans les biographies des administrateurs. Si l’acception du gouvernement d’entreprise évolue considérablement dans la communication financière et la pratique, certaines caractéristiques d’un système de gouvernement d’entreprise dit « fermé » subsistent : l’indépendance de l’administrateur est-elle effective ? Pourquoi la séparation des fonctions de Président et de Directeur Général n’est elle pas évoquée ?
Le stock d’actifs financiers regroupe différents éléments du patrimoine de l’entreprise, à savoir les actifs immobilisés et circulants, qui sont les contreparties du financement de l’entreprise en capitaux propres et dettes. Le fonds de roulement (FR) d’une exploitation, indicateur structurel, représente la différence entre les ressources stables et les emplois stables de l’entreprise dont dispose l’exploitation pour faire face aux besoins liés à son activité. Le besoin en fonds de roulement (BFR) d’une exploitation, indicateur conjoncturel ou saisonnier, traduit quant à lui les besoins en disponibilités de l’entreprise pour financer les décalages de paiements et les stocks. Une exploitation qui vend au détail encaisse directement le produit de ses ventes, sans décalage, ce qui, toutes choses égales par ailleurs, devrait se traduire par un BFR (et donc un FR) plus faible que les autres exploitations. Pour autant, cet effet est contrebalancé par le poids des stocks que doit détenir une entreprise qui écoule sa production au détail et qu’il convient de financer.
• les problèmes d’asymétrie d’information entre les exploitants et les investisseurs.
Pour le producteur, la création d’une coentreprise indique qu’il a des motivations dont les retombées l’emportent sur la réticence habituelle des producteurs agricoles à partager le contrôle et la propriété de leur entreprise. Le désir de croissance qui est fréquemment freiné par des ressources limitées et la diminution du risque financier sont au cœur de ses motivations dans les très petites entreprises (Jaouen, 2004). D’autres motivations peuvent également être à l’origine des coexploitations telles que la réduction des coûts, l’élargissement des marchés, l’amélioration de la compétitivité, de la rentabilité, des flux d’informations et du positionnement stratégique (Jaouen et al., 2005), la mutualisation des approvisionnements ou de la commercialisation, la diversification des risques ainsi qu’une gestion des partenaires plus efficace au sein d’un réseau (Cheriet et al., 2014). Plus spécifiquement pour les coentreprises alliant acteurs financiers et firme existante, la littérature reconnaît des motivations particulières telles que l’accès à des ressources financières ou technologiques, la mutualisation des activités aux extrémités des filières (approvisionnement et commercialisation), la sécurisation des choix d’investissement, notamment en matière de croissance de l’activité, et enfin le partage de certaines connaissances et des pratiques entre les partenaires (Doz et al., 2000). Ce type de coentreprises peut également conduire à des actions spécifiques portant sur des activités annexes comme la négociation avec des fournisseurs ou des prestataires sous-traitants, la rationalisation financière par groupement de certaines dépenses, la spécialisation des activités agricoles, l’exploitation d’une marque commerciale commune, etc.
∆ = + ∗ + + + ! (1)
Avec, ϑ comme effet individuel l'inobservable pour chaque entreprise de l’échantillon et qui ne varie pas au fil du temps ;ϑ est l’effet temporaire spécifique ; enfin, ω est un terme d'erreur.
L'estimation du modèle (1) se focalise sur le coefficient ", supposé être positivement significatif et proche de 1. Par la suite, la variation du ratio d’endettement sur l'année serait principalement expliquée par le déficit de financement, ce qui correspond aux prédictions de la théorie du Pecking Order. Cependant, nos équations souffrent probablement d’un problème d’endogénéité induit par la simultanéité des décisions d’investissements et de financements, et le biais de sélection.
La planification est influencée par le dynamisme interne et externe de l’organisation, tel que résumé par Gendron (2004) au tableau 2.1. À l’heure actuelle, une organisation se doit de faire une étude de marché pour dégager les tendances, analyser les stratégies des compétiteurs et en identifier leurs points forts et faibles en matière de gestion de l’énergie pour pouvoir les surpasser. Les facteurs d’influence peuvent venir aussi des investisseurs qui veulent s’assurer que l’entreprise est un bon citoyen corporatif (Gendron, 2004). De plus, la pression peut provenir de l’importance de l’image de l’entreprise perçue par le public. Ainsi, une entreprise polluante telle que l’industrie papetière ou pétrolière aurait matière d’améliorer son image en investissant dans la communauté et dans l’environnement (Halley, 1999). De plus, la planification stratégique doit également tenir compte de quatre facteurs internes propres à l’entreprise qui influencent les décisions, dont la situation financière, la relation avec les clients, le processus d’affaires interne ainsi que la formation et le développement personnel des employés (Melnik, Lukishina et Khabibrakhmanov, 2013).
Afin de répondre à cette question, nous avons opté pour une méthode de recherche de type qualitative qui s’appuie sur l’analyse du contenu dans laquelle nous avons utilisé un guide d’entretien.
Selon les réponses obtenues, l’entreprise EROE est bien gouvernée, le directeur général prend en considération l’avis des associés ainsi que celui des autres responsables afin de prendre des décisions efficaces qui servent à améliorer la performance financière de cette dernière. Après avoir analysé la performance financière de l’entreprise EROE selon plusieurs méthodes, on a constaté qu’elle n’est pas en bonne situation financière, mais ce n’est pas lié à un problème de gouvernance mais plutôt à d’autres facteurs.
Le choix de ce sujet et de l’organisme n’est pas le fruit du hasard mais d’une décision plutôt objective. En premier lieu, ce sujet est lié directement à notre spécialité ‘’Finance d’Entreprise’’ qui est une discipline dont l’objet d’étude s’étend à l’ensemble des problèmes financiers d’une firme (Elle s’intéresse à l’étude des besoins ressentis par les entreprises et d’où tiré les ressources pour les satisfaire). En deuxièmes lieu, l’analyse de la structure financière et de la rentabilité permet de dégager les informations pertinentes pour apprécier l’équilibre financier d’une entreprise, nécessaire à sa survie et à son épanouissement. Enfin, le choix d’ELECTRO-INDUSTRIES comme lieu de recherche est motivé par le faite qu’elle représente l’une des grandes entreprises qui occupe une place importante dans l’économie Algérienne. Par ailleurs, les entreprises du secteur industriel sont les plus confrontés aux problèmes financiers.
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Par ailleurs, le développement des marchés boursiers peut inciter les agents économiques à allouer des ressources de plus en plus importantes dans la recherche d'information sur les entreprises dans le but de pouvoir réaliser des profits dans un marché assez liquide et volumineux. Cependant, pour Stiglitz (1985), les marchés financiers révèlent rapidement l'information aux investisseurs, ce qui ne les incite pas à allouer des ressources financières ou du temps matériel à la recherche d'information sur les entreprises. Il se pose alors un problème de passager clandestin. Si un investisseur acquiert des informations (qui ont un coût) sur une entreprise, les autres vont observer le résultat de ses recherches lorsqu'il achète (ou vend) des actions sur le marché. Ce qui peut pousser les autres investisseurs à faire de même, par exemple à acheter les mêmes actions. Ainsi le prix de l'action augmente, et au final l'investisseur de départ paiera l'action plus chère que ce qu'elle aurait été s'il n'y avait pas de problème de passager clandestin. Ce cas de figure se pose moins dans un SDB puisque les banques peuvent investir sans rendre immédiatement publiques leurs décisions.
Dans ce deuxième chapitre, après avoir décrit l'importance d'une saine gestion financière de l'entreprise, nous allons préciser l'importance et la pertinence d'un o[r]
créances qu’il veut titriser et reçoit en contrepartie la valeur de ces actifs (lorsque l’émission obligataire est finalisée). Lors des premières titrisations, les créances étaient immobilières. Il s’agissait de prêts à long terme (30 ans) bénéficiant d’une hypothèque. Pendant longtemps, l’habitude a été conservée d’avoir des créances à long terme (même si leur échéance était inférieure à 30 ans). Par la suite, et de manière progressive, les opérations de titrisation furent adossées à des créances à court terme, voire à très court terme (crédit revolving et encours de cartes bancaires). Pendant longtemps, les créances cédées devaient être homogènes (créances hypothécaires destinées au financement de l’immobilier résidentiel, crédits destinés à l’achat de voiture, etc.). Les titrisations furent par la suite adossées à des portefeuilles diversifiés et à des actifs hétérogènes. Pendant très longtemps, les actifs sur lesquels les titrisations étaient adossées devaient être des créances nées ou des titres négociés sur le marché des capitaux. Il est désormais possible d’adosser des titrisations sur des créances qui n’existent pas, mais qui vont naître dans un avenir rapproché, consécutivement à une prestation qui n’est pas encore effectuée, mais le sera prochainement. Sont aussi titrisables des droits d’auteurs sur des œuvres artistiques qui n’ont pas encore été vendues ou diffusées. Sont, enfin, titrisables les cash-flows à venir d’une entreprise dans le cadre d’une whole business securitization.
entreprises lean , il est une question de mois avant qu'un concurrent sorte une version similaire. Puisqu'il devient extrêmement difficile de conserver un avantage concurre[r]
une entreprise de reproduire la même adéquation des individus aux postes d'une période à l'autre. Les besoins de main d'oeuvre, qui fixent les contraintes d'encadrement, et les disponibilités en hommes évoluent selon des processus de natures différentes. Les contrats employeurs-employés, ne permettent pas un recours facile au marché externe pour rétablir des adéquations besoins-ressour- ces lorsque des écarts apparaissent. Une certaine flexibilité s'impose pour assurer la durabilité des contrats de travail et l'adéquation, quantitative et qualitative, jugée satisfaisante entre disponibilités et besoins. Cette flexi- bilité concerne sans doute davantage les correspondances entre niveaux d'ex- périence ou de formation et emplois que les correspondances entre spécialités d'emplois et individuelles plus faciles à repérer et peut-être plus rigides. Elle peut se traduire par une variabilité des perspectives offertes aux cohortes
SOMMAIRE EXÉCUTIF (suite)
L’optique retenue pour l’analyse financière consiste à simuler le tarif moyen pouvant rendre le projet d’assainissement financièrement rentable. Plusieurs niveaux de tarifs ont été simulés, sur la base du nombre de logements touchés par le projet, afin d’obtenir un taux de rendement financier réel de 13,73%. Il a été calculé que le tarif moyen mensuel doit être de 13 $US par ménage ce qui représente 3,85% du revenu mensuel moyen des ménages. Il appert que ce tarif mensuel par ménage est trop élevé par rapport à la capacité de payer des ménages. En effet, la capacité de payer des ménages bénéficiaires du projet serait, selon des critères internationaux, située aux alentours de 6,80 $US par ménage. Le projet, en respectant la capacité de payer des bénéficiaires, n’est donc pas financièrement rentable.
Le présent projet s'est intéressé à la récupération de la chaleur des condenseurs d'un aréna pour le chauffage de l'air de ventilation. Ce projet s'inscrivait dans la démarch[r]
La propriété est l’élément central de cette conception de la liberté, car c’est avec celle-ci que l’individu peut être considéré comme autonome et indépendant, deux valeurs[r]
Key words: Collective process, socio-technical process, design, modeling
*Ce
texte
original
a
été
produit
dans
le
cadre
du
congrès
de
la
Société
d’Ergonomie
de
Langue
Française
qui
s’est
tenu
à
Paris
du
28
au
30
août
2013.
Il
est
permis
d’en
faire
une
copie
papier
ou
digitale
pour
un
usage
pédagogique
ou
universitaire,
en
citant
la
source
exacte
du
document,
qui
est
la
suivante
:
Fréard,
D.
&
Barcellini,
F.
(2013).
Vers
la
modélisation
des
processus
sociotechniques
:
Analyse
du
processus
collectif
de
conception
des
procédures
d'une
entreprise.
constituer une source de biais. • Comme mentionné ci-dessus, le marchandiseur détermine une quantité en fonction de la présentation du produit choisie et du nombre d'unité[r]
Cet élément est aussi relevé par les employeurs impliqués en alternance travail-études au secondaire au Canada (Emploi et Immigration Canada, 1994). Cependant, les emp[r]