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Quelles alternatives à la lutte chimique pour le contrôle des cercosporioses du bananier?

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Academic year: 2021

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Allo-inoculum Latence ascospores Sporulation Ascospores Contami nation Pénétrat ion Latence conidies Sporulation conidies contagion

Quelles alternatives à la lutte chimique pour le contrôle des

cercosporioses du bananier ?

Claire Guillermet1, Eric Fouré2, Marc Dorel3, Thierry Lescot2, Luc de Lapeyre de Bellaire2

1 CIRAD-UPR Systèmes bananes et ananas, CAEC - 97285 Le Lamentin Cedex 2, Martinique, 2 CIRAD-UPR Systèmes bananes et ananas, TA B-26 / PS4, Bd de la Lironde, 34398 Montpellier , 3 CIRAD UPR Systèmes bananes et ananas, Neufchâteau - 97130 Capesterre, Guadeloupe

claire.guillermet@cirad.fr luc.de_lapeyre@cirad.fr

Contacts

Des connaissances et des innovations à développer

Evaluer ces prototypes dans une gamme variée de conditions épidémiologiques (conditions plus humides, comme la Martinique), et dans le cadre de systèmes de production biologiques.

Mieux comprendre les phénomènes de compensation et de remobilisation des réserves au sein de la plante, sur plusieurs cycles de culture, pour préciser l’impact de l’effeuillage et des pratiques de gestion du niveau des “Puits”

(ablations différentielles au niveau du régime) sur le rendement.

Etudier l’impact de l’effeuillage sur la dynamique du pathogène et son mode d’infection de la plante, ainsi que l’importance de l’allo-inoculum (contaminations extérieures à la parcelle) et son impact sur les pratiques.

Simuler différents scénarios grâce à l’utilisation de modèles afin d’optimiser la mise en place des différentes pratiques.

Introduire de nouvelles pratiques potentielles au sein de ces prototypes de systèmes de culture, comme l’introduction de biodiversité (mélanges variétaux ou d’espèces), ou l’application de stimulateurs des défenses naturelles.

Un exemple concret, en

République dominicaine

(Essai dans la Région Nord Ouest, 700 mm de pluviométrie par an)

- Les pratiques culturales mises en place

+ Effeuillage des stades nécrotiques

+ Fertilisation optimisée pour maximiser l’émission foliaire + Gestion de l’irrigation, du parasitisme tellurique

+ Apports de potentiels éliciteurs de défenses naturelles (paille de riz riche en Silicium)

- Les résultats

+ une décroissance de la surface foliaire importante après floraison, mais variable suivant les cycles, et la pression de maladie

+ des pertes de poids de régime de 0% (1er cycle) à 15% (2nd cycle)

+ des Durées de Vie Verte importantes de 40 à 50 jours, sur le Témoin et le Prototype

 DVV maintenue grâce à l’élimination continue des nécroses

 Dans des conditions de croissance non stressantes, des compensations de

la perte de surface foliaire existent pour limiter l’impact sur le rendement.

Limiter les dégâts de la maladie

 En agissant sur des pratiques agronomiques de conduite

de la plante

Limiter les attaques de la maladie

 En agissant sur le cycle de développement parasitaire

du pathogène Gestion du territoire Destruction de foyers Variétés résistantes Effeuillage Effeuillage

Climat et micro climat densité, architecture Résistance variétale Eliciteurs de défenses Discontinuités spatiales Obstacles/interception Biomasse Répartition Rejet Feuilles Bulbe Fruits

Surface

photosyn-thétique

active

Surface nécrosée DVV Gestion agronomique sans stress Ablations de mains Stade de récolte Effeuillage CYCLE 1 CYCLE 2

Une gestion intégrée face à une menace et des contraintes

La Maladie des Raies Noires, causée par Mycosphaerella fijiensis, est la principale maladie foliaire du bananier. Son arrivée récente aux Antilles (2010 en Martinique, 2012 en Guadeloupe) menace les filières de production locales, en réduisant le poids des fruits et surtout leur aptitude à la conservation (DVV), indispensable à leur export. Avec des préoccupations environnementales et sanitaires grandissantes, et une législation de plus en plus restrictive, la recherche d’alternatives aux traitements fongicides classiques est un challenge important, tout particulièrement aux Antilles. La conception de nouveaux systèmes de culture, limitant ou excluant le recours au contrôle chimique, implique une gestion intégrée de la maladie, grâce à une combinaison raisonnée de pratiques permettant de réduire le développement de la maladie, et son impact sur la qualité du fruit.

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