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Chapitre III Méthode Numérique

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Academic year: 2021

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III-1- Introduction :

La résolution des équations de conservation d’un phénomène physique se fait par l’utilisation d’une méthode numérique bien déterminée. Cette dernière consiste à développer les moyens de la résolution de ces équations. A cette étape, intervient le concept de la discrétisation des équations différentielles, qui a pour résultat, un système d’équations algébriques non linéaires, ces équations décrivent les propriétés discrètes du fluide dans chaque nœud du domaine étudié. Il existe plusieurs méthodes numériques de discrétisation des équations différentielles aux dérivées partielles, les plus utilisées sont:

La méthode des éléments finis ; La méthode des différences finies ; La méthode des volumes finis.

Dans la présente étude, on a utilisé la méthode des volumes finis avec des volumes de contrôle quadrilatéraux et un maillage structuré, resserré près des parois. Le schéma de discrétisation employé est de type polynomial et le couplage vitesse-pression est calculé selon l’algorithme SIMPLE, développé par Spalding et Patankar [29], sa simplicité de mise en œuvre l’a rendue très populaire chez les scientifiques depuis les années 1970-1980.

III-2- Procédure numérique :

Afin de résoudre numériquement les équations différentielles aux dérivées partielles, établies dans le chapitre précédent, nous allons procéder à leur discrétisation pour obtenir un système d’équations algébriques, dont sa résolution permet de déterminer les champs de toutes les variables du problème considéré. La méthode des volumes finis a été utilisée pour accomplir cette discrétisation, ainsi que l’algorithme SIMPLE [29] [30] pour la correction de pression. La méthode des volumes finis a été décrite pour la première fois en 1971 par Patankar et Spalding et publiée en 1980 par Patankar [29]; le principe de cette méthode repose sur une technique de discrétisation, qui convertit les équations différentielles aux dérivées partielles en équations algébriques non linéaires, qui peuvent par la suite être résolues numériquement. Elle se distingue par sa fiabilité aux résultats, son adaptation au problème physique, sa possibilité de traiter des géométries complexes, sa garantie pour la conservation de masse et de quantité de mouvement et de tout scalaire transportable sur chaque volume decontrôle, dans tout le domaine de calcul, ce qui n’est pas le cas pour les autres

(2)

Le domaine de calcul est divisé en nombres finis de sous-domaines élémentaires, appelés volumes de contrôle, chacun de ces derniers englobe un nœud, dit nœud principal, comme il est indiqué sur la Figure (III-1). La technique des volumes finis comporte essentiellement les étapes suivantes :

La division du domaine considéré en volumes de contrôle;

La formulation intégrale des équations différentielles aux dérivées partielles;

Ecriture des équations algébriques aux nœuds du maillage ; Résolution du système algébrique non linéaire obtenu.

Figure III-1: Volume de contrôle

Pour un nœud principal P, les points E et W (Est et Ouest) sont des voisins dans la

direction x, tandis que N et S (Nord et Sud) sont ceux dans la direction y. Le volume de contrôle entourant P est montré par des lignes discontinues, alors que les faces sont

localisées aux points e et w dans la direction x, n et s dans la direction y.

Dans ce mémoire, la résolution du problème est effectuée par le logiciel FLUENT, qui est basé sur la méthode des volumes finis, en utilisant le schéma « loi de puissance » pour la discrétisation de l’équation de quantité de mouvement et de l’énergie.

III-3.1Maillage :

C’est la subdivision du domaine d’étude en grilles longitudinale et transversale, dont l’intersection représente un nœud, où on trouve le point central P et les composantes u et v du vecteur vitesse, qui se trouvent au milieu des segments, reliant deux nœuds adjacents.

(3)

FigureIII-2 : maillage de l’enceinte

Donc, la discrétisation du domaine est obtenue par un maillage, constitué d’un réseau de points (nœuds).

Les grandeurs scalaires : pression, température, énergie cinétique et taux de dissipation sont stockées dans le nœud P du maillage, représenté par la Figure (III-2-a), tandis que les grandeurs vectorielles u et v sont stockées au milieu des segments reliant les nœuds.

L’équation générale de transport est intégrée sur le volume de contrôle, associé aux variables scalaires et les équations de quantité de mouvement sont intégrées sur le volume de contrôle, associé aux composantes de vitesse.

Le volume de contrôle de la composante transversale u est décalé suivant la direction x par rapport au volume de contrôle principale (voir la Figure (III-2-b)), celui de la composante longitudinale v est décalé suivant la direction y (voir la Figure (III-2-c)). Ce type de maillage, dit « maillage décalé », permet d’avoir une bonne approximation des flux convectifs et une meilleure évaluation des gradients de pression, ainsi qu’une stabilisation numérique de la solution.

Figure

(4)

(III-3) : Schéma du volume de contrôle (a), maillage décalé pour ue (b), maillage décalé pour vn (c).

Dans ce mémoire, nous avons opté un maillage structuré, non uniforme dans les deux

directions, horizontale et verticale, resserré près des parois actives, vu les gradients de température élevés comme le montre la Figure (III-3).

III-3-2.Discrétisation des équations :

Les équations de conservation, présentées précédemment peuvent être écrites sous une forme commune. Cette formulation permet de ne pas réitérer la discrétisation pour chaque équation. Donc, ces équations peuvent être réduites en une seule équation générale en coordonnées cartésiennes sous la forme suivante :

∂t(ρ∅)+

j=1

∂ xj

(

ρ uj

)

=

j=1

∂ xj

(

Γ∂ xj

)

+s (III. 1) T C D S

T: Terme transitoire ; C: Terme de convection ; D: Terme de diffusion ; S: Terme source.

Pour chaque variable, l’équation de transport s’écrit dans le cas stationnaire, bidimensionnel de la manière suivante :

∂t(ρμ∅)+

∂ y(ρv∅)=

∂ x

(

∂ x

)

+∂ y

(

∂ y

)

+S (III. 2)

Le tableau ci-dessous représente les différentes valeurs de la variable ϕ et ses coefficients pour chaque équation de conservation.

Grandeur transportée ∅  S

Conservation de masse 1 0 0

Quantité de mouvement selon x U Pr −∂ P

∂ X

Quantité de mouvement selon y V Pr ∂ P

∂ X RaPrθ

Energie θ 1 0

(5)

Tableau (III-1) : Différents termes de l’équation de transport.

L’équation (III.2) est discrétisée selon la technique des volumes finis et le système d’équations retenu est résolu pour chaque valeur successive de . En intégrant l’équation (III.2) sur un volume de contrôle, nous obtenons l’équation suivante:

[

∂ t(ρμ∅)+

∂ y(ρv∅)]d v=

[¿∂ x

(

∂ x

)

+∂ y

(

∂ y

)

]+∫ Sd v

¿

(III. 3)

s n

w

e

[

∂ t (ρμ∅)+

∂ y(ρv∅)

]

=

ns

we [∂ x

(

r∂ x

)

+∂ y

(

r∂ y

)

]dxdy

sn

we Sdxdy (

III. 4)

s n

(ρμ∅) e −(ρμ∅) w ¿dy+

w e

(ρμ∅) n −(ρμ∅) s]dx=

(

r∂ y

)

¿

s n

¿

e

(

r∂ y

)

w ¿dy+

we [∂ x

(

r∂ x

)

+∂ y

(

r∂ y

)

]+

cn

we Sdxdy (III. 5)

De même pour les gradients : (

∂ x ) e, (

∂ x ) w, (

∂ x ) n, (

∂ x ) s.une interpolation linéaire nous donne :

(

∂ x ) e ¿ρ w Up−Ue 2

(∂ x) w ¿ρ w Uw−Up 2 (III. 6)

(

∂ x ) n ¿ρ n Up−Un 2

(

∂ x ) s ¿ρ s Us−Up 2

(6)

Le problème majeur est d’approximer les valeurs des fonctions e, w, n et s aux interfaces des volumes de contrôle par rapport aux nœuds du maillage. Différents schémas sont disponibles dans la littérature : amont (upwind), hybride, loi de puissance, QUICK…etc.

III-4.Procédure de résolution :

Le résultat de la discrétisation des équations de conservation est un ensemble d’équations algébriques non linéaires. Si on divise le domaine de calcul en N mailles selon x et en M mailles selon y, on aura un système de N×M équations algébriques non linéaires pour chaque variable considérée. Rappelons que les variables , dans notre problème sont la température T et les deux composantes de la vitesse u et v. Un problème subsiste du fait qu’il n’existe pas d’équations donnant directement le champ de pression, pour cette raison, il faut faire appel à une méthode itérative.

La pression est indirectement spécifiée par l’équation de continuité. Le champ de pression correct est le champ qui, lorsqu’il est introduit dans l’équation de conservation de la quantité de mouvement a un champ de vitesse associé, qui satisfait l’équation de continuité.

Toutes les trois équations (continuité et Navier-Stokes) sont couplées parce que chaque composante de la vitesse est présente dans toutes les équations.

Comme le champ de pression est une partie de la solution globale du problème, le gradient de pression n’est pas connu.

Si l’écoulement est incompressible comme le présent cas, alors la densité est constante et elle n’est pas liée à la pression. Dans ce cas, le couplage entre la pression et la vitesse introduit une contrainte sur la solution du champ d’écoulement : si le champ de pression correct est introduit dans les équations de conservation de la quantité de mouvement, le champ de vitesse qui en résulte vérifie l’équation de continuité.

De ce fait, le problème sera surmonté par l’utilisation d’une procédure itérative, comme l’algorithme de Patankar et Spalding, appelé l’algorithme SIMPLE. Dans cet algorithme, le flux convectif par l’unité de masse, F, à travers les interfaces du volume de contrôle est évalué à partir d’un champ de vitesse estimé.

III-5.Algorithme SIMPLE :

L’algorithme SIMPLE (Semi-Implicit Method for Pressure-Linked Equations) a été créé par Patankar et Spalding en1972 [26]. C’est une procédure itérative pour calculer la pression, en utilisant le maillage décalé.

La discrétisation de l’équation de transport sur le volume de contrôle par la méthode des volumes finis fait intervenir les valeurs des vitesses aux interfaces des volumes. Il est donc intéressant de calculer ces vitesses directement sur les interfaces (sans avoir effectuer l’interpolation). D’autre part, la discrétisation de l’équation de continuité et du

(7)

gradient de pression avec l’utilisation d’une interpolation linéaire peut induire des erreurs importantes, du fait qu’une répartition de pression ou de vitesse est vue comme un champ uniforme. Pour contourner ces difficultés, on préfère utiliser des grilles décalées, l’une vers la droite et l’autre vers le haut pour le calcul des vitesses horizontale et verticale.

La discrétisation des équations de quantité de mouvement sur les deux grilles donnent respectivement :

a

e

u

e

=a

ee

u

ee

+a

w

u

w

+a

ne

u

ne

+a

se

u

se

+b

u

+(p

p

-p

E

)A

e (III. 7)

a

n

v

n

=a

nn

v

nn

+a

s

v

s

+a

ne

v

ne

+a

nw

v

nw

+b

v

+(p

p

-p

N

)A

n (III. 8)

Avec Ai les surfaces ( Ae=∆ y ) et ( Ae=∆ x ) de sorte que ( PP−PN ) ∆ y représente la force de pression sur le volume de contrôle de la vitesse u. Et (bu , bv) contient tous les termes source de l’équation.

Ceci s’écrit aussi sous la forme condensée classique :

{

aaenvune==

aavoisinsvoisinsuvvoisinsvoisins+(+

(

PPPP−P−PNE)

)

AAen+b+buv (III. 9)

Le principe de l’algorithme SIMPLE consiste à partir d’un champ de pression estimé P¿ au départ ou à l’itération précédente et d’en déduire un champ de vitesse u¿ et v¿ à l’aide des relations. On a donc :

{

aaneuv¿¿en==

aavoisinsvoisinsuv¿¿voisinsvoisins+(+

(

PP¿P¿P−PP¿N¿E)

)

AAne+b+buv (III. 10)

La pression est ensuite corrigée d’une quantité p' qui induit une correction sur les vitesses u' et v' de sorte que les nouveaux champs s’écrivent :

{

P=v=u=uPv¿¿¿+++uvP''' (III. 11)

Les corrections sur les vitesses se déduisent facilement en soustrayant membre à membre les systèmes (III.43)-(III.44). On obtient alors :

{

aaenuv''en==

aavoisinsvoisinsuv''voisinsvoisins+(+

(

PP''PPPP''EN)

)

AAne (III. 12)

(8)

À ce moment une approximation est introduite: les termes

avoisinsu'voisins

et

avoisinsv'voisins sont négligés pour simplifier l’équation (III.46). L’omission de ces termes est la principale approximation de l’algorithme SIMPLE. On obtient :

{

uv''en==dden+(+

(

PP'P'P−PPE''N)

)

(III. 13) Où : de=Ae

ae ;dn=An an

Des expressions similaires sont bien sur obtenues pour uw et vs.

L’équation (III.47) décrit les corrections qui doivent être appliquées aux vitesses à travers les formules de vitesse (III.45), ce qui donne :

{

uvee=u=ve¿¿n+(+

(

PP''PPPP''EN)

)

(III. 14)

L’équation de continuité intégrée sur le volume de contrôle montré dans la Figure III-2 (a) est:

ρuA

¿¿

¿

(III. 15)

En regroupant les différents termes de cette équation peut être finalement mise sous la forme standard :

apPp=aEP'E

+aWPW'

+aNPN'

+aSPS'

+b (III. 16) Avec :

{

aaEN=(=(ρAdρAd))ee;a;aWS==ρAdρAdws (III. 17) aP=aE+aW+aN+aS (III. 18) b=(ρ u¿A)w−(ρ u¿A)e−(ρu¿A)s−(ρu¿A)n (III. 19)

Cette équation est appelée équation de correction de la pression.

L’algorithme SIMPLE se résume aux les étapes suivantes :

 Estimer le champ de pression p*,

 Calculer les coefficients pour les équations de quantité de mouvement et déterminer les

(9)

vitesses u* et v*,

 Calculer les coefficients pour l’équation de pression et obtenir le champ de pression,

 Évaluer la source b et pour p'.

 Corriger le champ de vitesse, en utilisant des équations comme l’équation (III-48).

Corriger le champ de pression en utilisant l’équation (III-45), avec la modification discutée dans le paragraphe ci-dessous.

 Résoudre les autres équations de ; mettre à jour les propriétés, les coefficients, etc.…

 employant le p trouvé dans l'étape 4 comme nouveau p*, revenir à l'étape 2. Faire un cycle par cette boucle jusqu'à ce que convergence soit réalisée.

La séquence des étapes dans l’algorithme SIMPLE est présentée à la Figure III-7 :

début

p' Estimation initiale

u¿, v¿

(10)

Figure III-

4 :L’algorithme SIMPLE

Pou r obtenir l’équation, les termes termes

avoisinsu'voisins et

avoisinsv'voisins doit être

négligé. Cette approximation résulté des valeurs de p' trop

grandes, et ceci cause une convergence lente ou

divergence du cycle décrit ci-dessus. Pour traiter ceci, Patankar [31] a

Supposé une valeur de aP dans la gamme de (0.3-0.8), et une sous- relaxation de la correction de pression en remplaçant l’équation (III.45) par :

P¿P¿+a P' (III. 20) Etape 1 : Résoudre les équations de conservation q.d.m

ai , Jui ,J¿ =

avsuvs¿+

(

PI−1, J

¿P¿I , J

)

Ai ,J+bi ,J aI , juI , j¿ =

avsu¿vs+(P¿I , J−1PI , J¿ )AI , j+bI , j

Etape 2 : Résoudre l’équation de correction de pression aI , JP'I , J=aI+1,JP'I+1, J+aI−1,JP'I−1, J+aI , J+1PI ,J' +1+aI ,J−1PI ,J−1' +bI , J'

Etape 4 : Résoudre l’équation de conservation de l’énergie aI , JTI ,J=aI+1, JTI+1, J+aI−1,JTI−1, J+aI , J+1TI , J+1+aI , J−1TI ,J1+bI , J'

Etape 3 : Correction la pression et las vitesses PI , J=PI , J¿

+PI ,J'

ui , J=ui , J¿

+di , J(P'I−1, J

−PI , J'

) vi , J=vi ,J¿ +dI , j(P'I ,J−1−PI , J' )

Actualiser P¿=P , u¿=u v¿=v , T¿=T Oui

P ,u , v , T¿

Convergence

Non T

Fin

(11)

III-6. Résolution des systèmes d’équations linéaires

Considérons la notation indicielle, utilisée en raison de faciliter la programmation des étapes de calcul. La forme de l’équation de discrétisation de l’équation générale de transport sous la nouvelle notation est :

(

Ai , jSpi , j

)

i , jAi , j−1i , j−1Ai , j+1i , j+1=Ai+1,ji+1,jAi−1,ji−1,j++Sc 4 (III. 21) Avec : 1≤ i≤ N et : 1≤ j ≤ M (III. 22)

Figure III-5 : Domaine de calcul

Les coefficients de l’équation précédente sont fonction des variables de transport , une méthode de résolution itérative doit être utilisée à cause de la non-linéarité. Le système (III.52) est écrit sous la forme matricielle suivante :

[A][]=[S] (III. 23) Où : [A] est une matrice et [] est le vecteur des inconnues ∅(i , j)

La technique de balayage permet de transformer le système (III.23), en un système tridiagonal qui peut être résolu par l’algorithme de Thomas TDMA (Tri Diagonal MatrixAlgorithm).

Considérons le balayage Ouest-Est :

On attribut à la variable ∅ pour les lignes i 1et i 1, ses valeurs obtenues lors de l’itération précédente, on aboutit au système suivant :

djj=cj+bjj−1+ajj+1 (III. 24) Les coefficients de cette équation sont exprimés comme suit :

(12)

aj=Ai , j+1 (III. 25) bj=Ai , j−1 (III. 26) Avec cj=Ai+1,ji+1,j+Ai−1,ji−1,j+Sc (III. 27)

dj=Ai , jSpi , j (III. 28) Cette technique de balayage permet une convergence plus rapide. Le choix de la direction de balayage exigé par les conditions aux limites. La méthode TDMA est utilisée après chaque balayage pour résoudre les systèmes d’équations correspondantes. Dans l’équation (III.54), ∅j est fonction de ∅j+1 et ∅j−1 or une équation correspondante au nœud (i, j) peut être écrite de la manière suivante :

j=Pjj+1+Qj

(III .29) Une équation correspondante au nœud (i, j-1) est de la forme :

j−1=Pj−1j+Qj−1 (III. 30) En introduisant l’expression précédente dans l’expression (III.54), nous aurons :

j= aj

dj−bjPj−1j+1+Cj+bjQj−1 dj−bjP−1

(III. 31) De telle façon que :

j= aj

dj−bjPj−1 et j=Cj+bjQj−1

dj−bjP−1 (III. 32)

Donc il faut calculer P1 et Q1 , ensuite P2 et Q2 jusqu’à PN et QN . (III. 33)

P1=a1

d1 , Q1=C1

d1 , PN=0 , QN=∅N

(III. 34)

(13)

La valeur de QN étant connue d’après les conditions aux limites, on déterminera par retour en arrière ∅N−1,N−2,… … …… …..2 ( Q1 étant connue aux limites), nous balayons dans le sens inverse.

III-7. Critère de convergence

La convergence est quantifiée par l’intermédiaire de résidus normalisés (définis pour chaque grandeur ∅ comme la somme, sur tous les volumes de contrôles, des erreurs sur le bilan de ∅ rapportée à la somme des termes de l’équation discrétisée qui concernent le centre des volumes. Ils permettent de suivre la convergence des calculs au fur et à mesure des Itérations. Ce résidu est défini par :

R=

∑ |

nb anbnb+Sc−apQp

|

F¿,

(III. 35) Ou :

R : est la somme absolue des résidus correspondant à la variable ; F¿, : est le flux total à l’entrée de la variable ∅ .

La convergence des résultats est testée selon deux critères : pour chaque grandeur calculée, les résidus normalisés doivent être inférieurs à 10-4 et des itérations supplémentaires ne doivent pas modifier les résultats une fois la convergence atteinte.

III-7-1. Résolution des systèmes d’équations linéaires

Considérons la notation indicielle, utilisée en raison de faciliter la programmation des étapes de calcul. La forme de l’équation de discrétisation de l’équation générale de transport sous la nouvelle notation est :

(

Ai , jSpi , j

)

i , jAi , j−1i , j−1Ai , j+1i , j+1=Ai+1,ji+1,jAi−1,ji−1,j++Sc 4 (III. 36) Avec : 1≤ i≤ N et : 1≤ j ≤ M

(14)

Figure III-6 : Domaine de calcul

Les coefficients de l’équation précédente sont fonction des variables de transport , une méthode de résolution itérative doit être utilisée à cause de la non-linéarité. Le système est écrit sous la forme matricielle suivante :

[A] []=[S]

Où : [A] est une matrice et [] est le vecteur des inconnues ∅(i , j) La technique de balayage permet de transformer le système (III.53), en un système tridiagonal qui peut être résolu par l’algorithme de Thomas TDMA (Tri Diagonal Matrix Algorithm).

Considérons le balayage Ouest-Est :

On attribut à la variable ∅ pour les lignes i 1et i 1, ses valeurs obtenues lors de l’itération précédente, on aboutit au système suivant :

djj=cj+bjj−1+ajj+1

Les coefficients de cette équation sont exprimés comme suit : aj=Ai , j+1

bj=Ai , j−1

Avec cj=Ai+1,ji+1,j+Ai−1,ji−1,j+Sc dj=Ai , jSpi , j

Cette technique de balayage permet une convergence plus rapide. Le choix de la direction de balayage exigé par les conditions aux limites. La méthode TDMA est utilisée après chaque balayage pour résoudre les systèmes d’équations correspondantes. Dans l’équation (III.54), ∅j est fonction de ∅j+1 et ∅j−1 or une équation correspondante au nœud (i, j) peut être écrite de la manière suivante :

(15)

j=Pjj+1+Qj

(III .37) Une équation correspondante au nœud (i, j-1) est de la forme :

j−1=Pj−1j+Qj−1 (III .38) En introduisant l’expression précédente dans l’expression (III.54), nous aurons :

j= aj

dj−bjPj−1j+1+Cj+bjQj−1 dj−bjP−1

(III .39) De telle façon que :

j= aj

dj−bjPj−1 et ∅j=Cj+bjQj−1

dj−bjP−1 (III .40)

Donc il faut calculer P1 et Q1 , ensuite P2 et Q2 jusqu’à PN et QN . P1=a1

d1 , Q1=C1

d1 , PN=0 , QN=∅N

(III .41)

La valeur de QN étant connue d’après les conditions aux limites, on déterminera par retour en arrière ∅N−1,N−2,… … …… …..2 ( Q1 étant connue aux limites), nous balayons dans le sens inverse.

III-7-2. Critère de convergence

La convergence est quantifiée par l’intermédiaire de résidus normalisés (définis pour chaque grandeur ∅ comme la somme, sur tous les volumes de contrôles, des erreurs sur le bilan de ∅ rapportée à la somme des termes de l’équation discrétisée qui concernent le centre des volumes. Ils permettent de suivre la convergence des calculs au fur et à mesure des Itérations. Ce résidu est défini par :

R=

∑ |

nb

anbnb+Sc−apQp

|

F¿,∅ (III .42)

(16)

Ou :

R : est la somme absolue des résidus correspondant à la variable ; F¿, : est le flux total à l’entrée de la variable .

La convergence des résultats est testée selon deux critères : pour chaque grandeur calculée, les résidus normalisés doivent être inférieurs à 10-4 et des itérations supplémentaires ne doivent pas modifier les résultats une fois la convergence atteinte.

Conclusion :

A travers ce chapitre, nous avons présenté brièvement la méthode des volumes finis, les étapes de discrétisation du modèle mathématique, ainsi que la résolution des équations algébriques.

Une résolution numérique bidimensionnelle des équations de conservation de la masse, de quantité de mouvement et de l’énergie a été mise en œuvre pour simuler la circulation de l’air et le champ de température dans l’enceinte. La résolution est effectuée par le code CFD

« FLUENT », basé sur la méthode des volumes finis. Les résultats obtenus par ce code sont présentés dans le chapitre suivant.

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