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Mesure du tenseur de perméabilité des ferrites à 3 000
et 8 500 mégacycles par seconde
F. Dachert, A. Schmouchkovitch
To cite this version:
57
MESURE DU TENSEUR DE
PERMÉABILITÉ
DES FERRITESA 3 000 ET 8 500
MÉGACYCLES
PAR SECONDEPar F. DACHERT et A.
SCHMOUCHKOVITCH,
Compagnie
Générale de T. S. F.,Département de
Physique
Appliquée, Corbeville par Orsay (S.-et-O.).Résumé. 2014 On décrit dans cet article un appareillage destiné à la mesure des tenseurs de
per-méabilité des ferrites à 3 et 10 cm de longueur d’onde. Le
dispositif
utilisé à 10 cm est original.On donne à titre d’exemple les résultats de séries de mesures faites à 3 000 et 8 500 Mc/s sur des ferrites de manganèse-magnésie.
Abstract. 2014 This article describes
apparatus for the measurement of the
permeability
tensor of ferrites at wavelengths of 3 and 10 cm. The device used at 10 cm is novel. As an example,results are given of a series of measurements made at 3 000 and 8 500 Mc/s on manganese-magnesia
ferrites.
PHYSIQUE PHYSIQUE APPLIQUÉE
SUPPLÉMENT AU N° 3.
TOME 21, MARS 1960, PAGE
Introduction. - Des mesures du tenseur de
per-méabilité des ferrites en
hyperfréquences
ont étédécrites par
plusieurs
auteurs[1], [2], [3].
Les résultatspubliés jusqu’ici
font étatd’expériences
faites à 3 cm delongueur
d’onde. Le domained’application
des ferrites s’étendant à des fré-quencesde
plus
enplus basses,
il nous a paruintéressant d’étudier comment évoluent en
fonc-tion de la
fréquence
les différentescomposantes
dutenseur de
perméabilité.
Nous donnons ici lesrésul-tats de séries de mesures faites à 3 000 et
8 500
mé-gacycles
par seconde sur les mêmes variétésd’échantillons de ferrites.
Principe
de la mesure. -Si l’on
prend
pour axedes z un axe
parallèle
auchamp statique
Jeo les
tenseurs de
susceptibilité X
et deperméabilité ’fï
du ferrite s’écrivent enadoptant
des unitésration-nalisées.
PU et x
étant liés par :Pour
déterminer 9
il faut mesurer les 3gran-deurs y,
k,
y*qui
sont fonction de l’intensité duchamp
magnétique
statique J6o.
ti,k,
yz sont desqrandeurs
complexes :
Six séries de mesures sont donc
théoriquement
nécessaires pour déterminer entièrement le tenseur
de
perméabilité.
En fait yz étant toujours voisinde l’unité on s’est limité à la mesure de
y’y",
k’k".La détermination du
tenseur x
se fait par uneméthode de
perturbation :
onplace
unesphère
de ferrite dans une cavité en un maximum dechamp
magnétique
hyperfréquence.
Lasphère
estsuffi-samment
petite
vis-à-vis de lalongueur
d’onde pour que l’onpuisse
supposerl’amplitude
duchamp
magnétique
constante dans toutle
volume de lasphère.
La cavité estplacée
entre lespièces polaires
d’un électro-aimant defaçon
que l’échantillon de ferrite soit soumis enplus
duchamp
hautefré-quence de la cavité à un
champ magnétique
sta-tique dirigé perpendiculairement
auplan
depolari-sation du
champ
de hautefréquence.
Calcul de
perturbation.
-- Afin deséparer
leseffets
électriques
etmagnétiques,
lasphère
de fer-rite estplacée
dans unerégion
où lechamp
élec-trique
est nul et lechamp magnétique
maximum.Dans ces
conditions,
un calcul deperturbation
exposé
dans la référence[1]
montreque la fréquence
de résonance
oej2r
de la cavitéperturbée
estdonnée par la formule :
en
désignant
par Ho
etCùo le
champ
magnétique
etla
fréquence
de résonance de la cavité nonper-turbée,
Ilv le volumeoccupé
par l’échantillon deferrite,
Vle volume de la Cavité.Hô
est lecomplexe
conjugué
deHo.
-L’expression
HOXH*
fait intervenir leten-seur x.
Les vecteurs propres du tenseur de
susceptibilité
sont les vecteurs
(1, i, 0), (1, 2013i, 0), (001).
Levecteur
(1, i, 0) représente
une ondepolarisée
circu-lairement à
droite,
la valeur propre associée58
est x + k que l’on
désigne
parx+.
Auvec-teur
(1,
-i, 0) qui
correspond
à une ondepolarisée
à
gauche,
est associé la valeur propre x k que l’ondésigne
parX-.
Si
Ho
est un, vecteur propreHô
de valeurpropre
X-1:.
et
Une mesure de la
qualité
de la cavitésucces-sivement en
polarisation
droite etgauche,
va nousdonner les valeurs propres du
tenseur x
qui
setrouve ainsi
parfaitement
déterminé.Remarque.
- Onpeut
se demander si enutili-sant une onde
polarisée
rectilignement,
il ne seraitpas
possible
de déterminer les éléments du tenseur. de
perméabilité.
SiHo
estpolarisé rectilignement,
l’expression
(5)
s’écrit :Le tenseur
x
étantantisymétrique,
l’élément nondiagonal
kdisparait
dansl’expression (6).
Plus
généralement
dans le cas d’une ondepola-risée
elliptiquement
l’expression
(5)
s’écrit :L’examen de la formule
(7)
montre lasimpli-fication introduite par l’utilisation d’une onde
pola-risée circulairement
[Hx = Hy, cp
= ±
n/2].
Dansce cas la formule
(4)
devient :Comme le volume Av de l’échantillon de ferrite
est très
petit
il estlégitime
de supposer lechamp
Ho
constant dans tout le volume de l’échantillon etégal
à sa valeur maximumHm.
On pose :Pour
séparer
dansl’équation
(7)
lesparties
réelles desparties imaginaires,
on écrit :On trouve alors :
Dans le cas’ du mode TEll, utilisé :
L =
longueur
de lacavité,
1) = (lianiètre de lacavité.
Calcul de la
qualité
Q
de la cavité àpartir
de lapuissance
réfléchie. - Lepouvoir
réflecteur R dela cavité est déterminé de la
façon
suivante : SoitPo
lapuissance
réfléchie par uncourt-circuit,
elle est détectée par un cristal
qui
fonctionne endétecteur
quadratique,
on lit sur ungalvanomètre
la déviation ao.
Sans rien
changer
aumontage,
onremplace
le court-circuit par la cavité de mesure. Lapuissance
réfléchie est P la déviation du
galvanomètre
aPour déduire de
IR12
lespertes
magnétiques,
nous
partons
de la formuleclassique
donnantl’impédance
d’une cavité auvoisinage
de laréso-nance.
Qo
facteur dequalité
dû auxpertes
etQ,
celui dû aucouplage
de la cavité à laligne
d’impédpnce
caractéristiques Zo
-- Z estJ’impédance
norma-lisée parrapport
àZo.
Z et R sont liés par :
On en déduit :
après
avoirposé :
en
supposant
Q,
CQo
et
FIG. 1. - Variation du coefficient de réflexion
en fonction de la
désadaptation.
On a tracé
(fig. 1)
lareprésentation
graphique
de la fonction
IRI2.
On mesure[Rm)2
et lalargeur
Quand
on aplacé
dans la cavité une bille deferrite dont les
pertes
varient en fonction duchamp magnétique
appliqué
Jeo,
le coefficient de surtensionQo
doncRm
varieQ,
restant fixe.à
représentant
une différence finie :Q,
se déduit de 21.En définitive pour connaître les
paramètres X’,
x",
k’k" onappliquera
les formules :Dispositif
expérimental.
-- Les formules 25 et 26montrent que pour déterminer le tenseur de
per-méabilité d’un ferrite il faut : savoir exciter une
cavité de sorte que dans un certain volume le
champ
magnétique
soitpolarisé circulairement ;
pouvoir
mesurerl’énergie
Rm
réfléchie par la cavité et lafréquence
de résonancef
de cettecavité ;
déterminer
Qe,
1J, Av.Aux deux
fréquences
de mesure la cavité est unecavité
cylindrique
derayon R
résonnant sur le modefondamental T Eu,
quand
on excite cette cavité pardeux ondes
polarisées rectilignement
àangle
droitet
déphasées
de7r/2.
Il existeautour
de l’axe duFIG. 2. - Taux
d’ellipticité
en dbà la distance p de l’axe du
guide.
cylindre
une zone depolarisation
circulaire. Lafigure
2 donne le tauxd’ellipticité
en fonction de ladistance p à l’axe du
guide.
Le mode d’excitation de la cavité est différent
siiivant la
longueur
d’onde utilisée.10
Le schéma
del’appareillage
utilisé à 3 cm estdonné
figure
3,
il diffère peu dudispositif
décrit par Artman et Tannenwald(référence 1).
Fie. 3. -
Dispositif de mesure du tenseur de perméabilité
à 8 500 Mc/s.
L’onde
produite
par ungénérateur
classique
après
traversée d’une lamequart
d’onde se trouvepolarisée circulairement,
ellepénètre
dans la cavitéaprès
avoir traversé 2 coudes. Le tauxd’ellipticité
du
dispositif
est inférieur à0,4
db dans la bande de la cavité. Le taux d’ondes stationnaires à J’entrée dudispositif
reste inférieur à1,2
même à la fré-quence de résonance de la cavité cequi
montre quemalgré
sa forte surtension(de
l’ordre de 5000)
cette dernière introduit très peu
d’ellipticité :
eneffet
l’énergie
réfléchie par la cavitéaprès
êtrepassée
à nouveau par lepolariseur,
se retrouvepolarisée rectilignement
mais à 900 de l’ondeinci-dente,
iln’apparaît
de taux d’ondes stationnaires que s’il y aellipticité.
Onpeut
ainsiséparer
l’éner-gie
réfléchie del’énergie
incidente. Une lameabsor-bante disposée
defaçon
convenableempêche
touteFIG. 4. - Cavité utilisée à 8 500
Mc/s.
réflexion de
l’énergie
réfléchie par la cavité tout en60
dans la masse. La cavité s’ouvre suivant un
plan
qui
ne coupe pas leslignes
de courant. Lafréquence
de résonance du mode
TE,,,
est 8500,
lasurten-sion 4
230,
lecoefficient 7)
vaut48,9 10-6 mm-3,
lecoefficient
Q,
estégal
à 15 640.2° Le schéma de
l’appareillage
utilisé à 10 cmest donné
figure
5,
ledispositif
d’Artman etFIG. 5. -
Dispositif
de mesure du tenseur deperméabilité
à 300 Mc/s.
Tannenwald nécessiterait à 10 cm un
électro-aimant de dimensions considérables. Pour
sup-primer
les coudes on a été amené à utiliser un autredispositif.
L’excitation dela cavité se fait par deux antennes
à
angle droit,
elles sont alimentées par deux câblescoaxiaux dont les
longueurs électriques
diffèrent d’unquart
delongueur
d’onde. Ces câbles abou-tissent aux bras 2 et 3 d’un Témagique
attaqué
en 1. Les
énergies
réfléchies de la cavité vers cesdeux bras
présentent
entre elles une différence dephase
de 1800. Toutel’énergie
réfléchie par la cavitépart
par le bras 4. Le Témagique
utiliséprésente
undécouplage
de 20 db entre les bras 2 et3,
36 db entre les bras 1 et4,
le T. 0. S. des bras 1 et 4 est inférieur à1,1.
Fin. 6. -
Cotipe de la cavité utilisée à 3 000 Mc/s.
La coupe de la cavité est donnée
figure
6. La fré-quence de résonance du modeTE,,,
est 2 980MHz,
sa surtension
5 400,
soncoefficient 11
vaut2,8
10-6 mm-3 etQe est égal
à 10 800.Remarque.
-- Si les deuxantennes ne sont pas bien
réglées,
lafréquence
de résonance de la cavitéatta-quée
par l’antenne 1 n’est pas la même que la fré-quence de la cavité excitée par 2puisque
les coef-ficients decouplage
ne sont pas les mêmes. Lacourbe de résonance
présente
alors deux bosses. Lacavité n’est
plus dégénérée.
,
Le
champ
magnétique
Jeo
estproduit
par unélectro-aimant dont les
pièces polaires
ont 14 cmde
diamètre.
Lechamp
est mesuré par unflux-mètre étalonné par résonance nucléaire.
Résultats
expérimentaux.
-Nous avons étudié
cinq qualités
de ferrite mises aupoint
auDépar-tement de
Physico-Chimie
de laCompagnie
Géné-rale de T. S. F. par le laboratoiredirigé
par M.Vas-FIG. 7.
siliev. Il
s’agit
decéramiques polycristallines
com-mercialisées par COFELEC sous les
appellations
U 10, U 20’ U 21,
U30i
U31
Ce sont descompositions
dudiagramme
des ferritesmanganèse-magnésium
avec addition éventuelle d’alumine
( U3o,
U 31).
Lessphères
nécessaires aux mesures sont taillées par la méthodeclassique qui
consiste à envoyerdans le
cylindre
abrasif où l’on a introduitl’échan-tillon à
façonner
unjet
d’aircomprimé.
Ledia-mètre des billes est de l’ordre de 2 mm pour les
mesures faites à 10 cm, elles sont réduites à
0,6
mmde diamètre pour les mesures à 3 cm.
FIG. 9.
FIG. 10.
FIG. 11.
FIG. 12.
62
Les courbes des
figures
7 à 16 donnent la varia-tion dex’+
etx"+
en fonction duchamp
magné-tique
Jeo.
Les courbesx’-
etx’’°
aux erreurs de mesureprès
sont confondues avec l’axe deschamps.
FIG. 14.
FIG. 15.
Les billes de ferrite sont introduites dans la cavité
à l’aide d’une vis en
nylon qui
leur sert desupport.
Une variation de l’enfoncement de 1 mm entraineun écart de 2
%
sur les valeursmesurées,
c’estl’ordre de
grandeur
des erreurs de mesure.,Le tableau 1 donne pour les
cinq
variétés deferrite : a e
point
de Curie et le momentmagnétique
à saturation41tJJJs
du ferrite mesuré par desmé-Fie.. 16.
Lhodes
statiques ;
lalargeur
AII des courbes derésonance ;
Jefacteur g
apparent.
Si Woet.Ho
sontrespectivement
lapulsation
et lechamp
deréso-nance on a :
le moment de saturation
Ms
que l’onpeut
déduiredes formules de
Bloembergen qui
montrent queen
appelant
(x"
+k")M
la valeur maximale deX"
+ k".Interprétation
des courbes relevées à 3 000 Mc-s.- On constate
l’apparition
depertes
auxchamps
faibles pour les variétés de ferrite dont le moment à saturation est tel que :
.
Ces
pertes
auxchamps
faiblespeuvent
êtredis-tinctes des
pertes
à la résonance(variété
U3o)
ounoyées
dans lespertes
à la résonance(variétés
Uio
-U 20
-U 21).
Dans ce dernier cas la notionde
largeur
de raie de résonance n’aplus qu’une
signification expérimentale.
Pour les deux variétés
( U3o,
TI31)
où les courbes de résonances sont encore bien définies le AH estplus
faible à 3 000Mc/s
qu’à
9 000Mc/s,
L’apparition
depertes
auxchamps
faibless’accompagne
d’unedissymétrie
dans la courbe deTABLEAU 1
Tableau donnant la température de Cure (Tc) le moment magnétique (4n Msj mesuré par méthode statique. Le
facteur g ; la largeur AH en oersted de la courbe de résonance et le moment 4n Mg déduit de formule de Bloembergen pour les 2 fréquences de mesures - 3 000 et 8 500
Mc/s.
Les mesures sont faites à 1 %, mais des échantillons tirés d’un même lot peuvent présenter, entre eux, des dispersions
plus
importantes. Les chiffres donnés ici ne doivent pas être considérés comme des constantes caractérisant un matériaubien défini du moins, à l’époque où ces mesures ont été faites.
L’apparition
de cettedissymétrie
peut
s’expli-quer à
partir
des relations,de
Kramers-Kronig (1)
qui
relient lapartie
réelleà
lapartie
imaginaire
de lasusceptibilité :
Les relations de
Kramers-Kronig qui
sontéqui-valentes aux relations de Bode pour les circuits
peuvent
s’énoncer en disant que lapartie
réelle de lasusceptibilité : x’
est la transformée de Hilbertde la
partie imaginaire
x".
La formule
(29)
nous montre que si nouspossé-dons un
développement
dex"(H)
nous obtiendrons undéveloppement
en série dex’(H),
les fonctionsde base du second
développement
étant lestrans-formées de Hilbert des fonctions de base du
premier.
Dans notreproblème
ledéveloppement qui
s’im-pose est ledéveloppement
en série de fonctionstranslatée
(2)
enprenant
pour fonction de base lafonction de Lorentz :
dont la
transformée
de Hilbert est :Remarque.
Enposant :
(1) Voir, par exemple, la première
partie
de la Thèse de Mme Soutif (référence 4).(2) Voir Arsac (M.), Sur
l’approximation
d’une classe de fonctions au moyen de translatées d’une fonction donnée,à
paraître
dans les Annales de Radioélectricité.on retrouve les
expressions qui figurent
dans lesformules de
Bloembergen.
Bornons-nous au cas où le
développement
necomprend
que 2termes,
lepremier
représentant
lespertes
à larésonance,
le deuxième lespertes
auxchamps
faibles centrées sur xo = 0Dont la transformée est :
Nous avons tracé
( fig. 17)
lescourbes y
et Y entrait
plein
et enpointillé
les courbes élémentairesdont elles sont la somme. On
s’aperçoit
que lathéorie rend assez bien
compte
de l’allure des64
Conclusion. - Le tenseur de
susceptibilité
d’uncertain nombre de ferrites du
diagramme
des ferrites demanganèse-magnésie
a été mesuré à 3 000Mc/s
et 8 500
Mc/s.
On a constaté une diminution de lalargeur
de la courbe de résonancequand
onpassait
de 8 500 à 3 000
Mc/s.
Pour les variétés de ferrite àhaut moment de saturation il
apparaît
unedissy-métrie dans la courbe de
dispersion.
Cettedissy-métrie
peut
s’expliquer
àpartir
des formules deKramers-Kronig.
Manuscrit reçu le 21 décembre 1959.
RÉFÉRENCES
[1] ARTMAN et TANNENWALD, JAP, 1955, 26, 1124-1132.
[2] VON AULOCK et ROWEN, BSTJ, 1957, 36, 427.
[3] LE CRAW et SPENCER, IRE Convention Record, part, 5, 1956, p. 66-74.