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Tensimètre différentiel sans robinet et note préliminaire sur la tension de vapeur de différents deutérates de sulfate de cuivre

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00233360

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233360

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Tensimètre différentiel sans robinet et note préliminaire

sur la tension de vapeur de différents deutérates de

sulfate de cuivre

H. Perpérot, F. Schacherl

To cite this version:

(2)

TENSIMÈTRE DIFFÉRENTIEL

SANS ROBINET

ET NOTE

PRÉLIMINAIRE

SUR LA TENSION DE VAPEUR DE

DIFFÉRENTS

DEUTÉRATES

DE SULFATE DE CUIVBE Par MM. H.

PERPÉROT

et F. SCHACHERL.

Travail exécuté au Laboratoire de Chimie Minérale de l’Ecole de

Physique

et de Chimie Industrielles de Paris. Sommaire. - Nous nous sommes proposés d’étudier au tensimètre les différents deutérates formés

avec le sulfate de cuivre anhydre et l’oxyde de deutérium. A cet effet, nous avons imaginé un appareil

différentiel sans robinet et nous avons vérifié son bon fonctionnement à l’aide des hydrates du sulfate de cuivre, corps bien connus.

Désirant suivre la

décomposition

des deutérates

formés avec le sulfate de cuivre

anhydre

et

l’oxyde

de

deutérium,

nous avons choisi de

préférence

la méthode

tensimétrique

et

différentielle, permettant

de comparer la tension de la vapeur d’eau pure avec celle des

hy-drates ou deutérates étudiés.

Fig. i ,

Le tensimètre que nous avons

imaginé (fig. 1)

pos-sède trois

caractéristiques :

1° Il n’a pas de robinet, le mercure

manométrique

en

faisant

fonction;

2° Le

dispositif

de condensation de l’eau par refroi-dissement

énergique

d’une

partie

de

l’appareil,

nous

dispense

d’utiliser un

déshydratant,

comme dans le tensimètre de Brémer par

exemple ;

3° Avec cet

appareil

on

peut

recueillir les

liquides

condensés dans un très

grand

état de

pureté,

ce

qui

permet

de les soumettre à des mesures

physiques

ou à

des recherches

chimiques

si on le

juge

nécessaire.

Voici le détail de son maniement :

On met le mercure en

quantité

suffisante pour

em-plir

la moitié du manolnétre

(1)

dans la boule

supé-rieure droite

(fig. 2), l’hydrate

du sulfate de cuivre

Fig. 2.

pulvérisé

dans

l’ampoule

inférieure

gauche,

on fait le vide dans tout

l’appareil

et on le scelle. On

plonge

l’ampoule

droite, pendant

quelques

heures dans un

mélange

de

neige carbonique

et d’acétone

jusqu’à

ce

que la

quantité

d’eau condensée soit suffisante pour que cette

partie

de

l’appareil

soit

remplie

de vapeur d’eau saturante.

Renversant

l’appareil,

on laisse couler le mercure

dans la

partie manométrique (2) (fig.

3),

on

plonge

tout

l’appareil

dans un thermostat et on observe de

temps

en

temps

la différence des

pressions.

Si l’on veut continuer la

déshydratation,

on ramène le mercure dans la boule droite

supérieure

(~)

et l’on

(t) Pour les mesures jusqu’à la température de 40 C environ, il suffit d’une échelle manométrique de 60 mm, la vapeur d eau

pure ayant à cette température une tension de 55,324 mm.

(~) Dans cette opération on observe une petite dénivellation du mercure si la pression dans l’appareil est voisine d’une

aLtno’phère mais quand le vide est parfait, cette dénivellation devient négligeable.

(3) Pendant cette opération il est possible que le mercure par suite de la différence de pression pénètre dans l’ampoule

gauche. Pour obvier à cet inconvénient nous avons donné à

l’ampoule gauche la même forme qu’à l’ampoule droite. Le

mercure pénétrant dans l’ampoule gauche vient s’arrêter dans

la boule supérieure gauche.

(3)

440

plonge

l’ampoule

droite inférieure dans le

mélange

de

neige carbonique

et d’acétone comme

précédemment.

Pour contrôler le bon fonctionnement de notre appa-reil nous avons mesuré de cette manière les tensions

de vapeur du

pentahydrate

et du

trihydrate

de sulfate de cuivre à la

température

de 25° C. Nous avons obtenu des résultats

qui

sont en bonne concordance avec ceux

des autres

expérimentateurs

récents,

c’est-à-dire

7,8

mm et

5,6

mm, les auteurs

plus

anciens donnant des valeurs

plus

basses.

Fig. 3,

Nous avons

préparé

d’autre

part

un

pentadeutérate

de sulfate de cuivre en dissolvant le sulfate de cuivre

anhydre

dans 3 cm3

d’oxyde

de deutérium à

99,2

pour 10U

d’oxyde

vrai

(~~1,1049),

provenant

des usines de Norsck

IIyùro-Elektrisk

Kvoelstofaktieselskab à

Oslo,

le laissant cristalliser et sécher.

Cette

opération,

a été

effectuée

dans un tube en U

renversé,

dont une branche fermée était

remplie

par la solution de sulfate de cuivre dans

l’oxyde

de deuté-rium.

Après remplissage

le vide était fait dans tout

l’appareil

et on scellait la branche restée ouverte. Dans cette dernière

partie

du

tube,

refroidie par un

mélange

de

neige carbonique

et

d’acétone,

venait se condenser

l’oxyde

de deutérium

d’évaparation

provenant

de la solution de sulfate de cuivre dans l’eau lourde ce

qui

évitait la

perte

d’un

produit

rare et coûteux.

La couleur de la solution et du sel cristallisé diffère

un peu de celle du vitriol bleu

ordinaire,

elle est

plus

verdâtre. Nous avons

entrepris

l’examen

spectral

de la

dissolution de ce sel dans

l’oxyde

de deutérium et

nous en

publierons

les résultats dans un

prochain

mémoire.

Les nombres

obtenus,

pour la mesure des tensions de vapeur des

deutérates,

à l’aide du tensimètre

pré-cédemment

décrit,

en

prenant

comme tension de

va-peurs

d’oxyde

de deutérium les valeurs trouvées par

G. N. Lewis et R. T. Macdonald

(J.

Amer. Chern.

Soc.,

1933, 55,

p.

30~7),

sont

plus

bas que ceux de

l’hydrate

ordinaire à 5 et 3HIO

(5

mm pour le

pentadeutérate

et

3,6

mm pour le trideutérate au lieu de

7,8

mm et

5,6

mm pour le

pentahydrate).

Ceci est du reste d’accord avec ta théorie

proposée

par G. N. Lewis et P. W. Schuls

(Y.

Chena.

Soc.,

1934,

56,

p.

49M002)

d’après laquelle

la tension de vapeur, s’abaisse

quand

le deutérium vient

rempla-cer

l’hydrogène.

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