Identification d’un individu par ses empreintes digitales

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07/11/2018 empreintes_digitales.doc 1/3

2^nde Thème : Investigation policière MPS

Physique

Identification d’un individu par ses empreintes digitales

Séance n°2

Vidéo en introduction : https://www.youtube.com/watch?v=PI4PMV4wmpo (C’est pas sorcier) - 3’48’’

 Une empreinte digitale est le dessin formé par les lignes de la peau des doigts, des paumes des mains, des orteils ou de la plante des pieds.

 La probabilité pour que deux personnes aient la même empreinte digitale est très faible, même à l’échelle de la population humaine (plusieurs milliards d’individus). Francis Galton a estimé à 1/64 milliards la probabilité pour que deux individus aient les mêmes empreintes digitales. De plus, son caractère aléatoire s’affranchit des risques de ressemblances entre individus partageant un même patrimoine génétique : des individus homozygotes comme des jumeaux ou des triplés par exemple auront chacun un jeu d’empreintes digitales qui leur sera propre et différent de celui des autres individus de la même fratrie.

 De plus en plus on parle d’empreinte digitale, comme système de sécurité, d’identification, mais aussi dans les films.

Mais qu’est ce qu’exactement une empreinte et quelles sont ces applications.

 Le caractère quasi-unique d’une empreinte digitale en fait un outil biométrique très utilisé pour l’identification des individus en médecine légale et pour la police scientifique. Les empreintes digitales ont complété l’analyse de l’anthropométrie.

Historique

 La première utilisation des empreintes digitales comme moyen d’identification remonte à 1877 aux Indes où le britannique William Herschel eu l’idée de les utiliser pour éviter que les bénéficiaires de pension de l’armée ne la touchent plusieurs fois. À cette époque, elles servent aussi à authentifier des documents officiels.

 Sir Francis Galton améliore cette technique et Scotland Yard ouvrira le premier fichier d’empreintes digitales en 1901 sous la direction du commissaire Edward Henry.

 En France, c’est en 1902, après une enquête policière spéciale, que les empreintes digitales sont devenues l’une des principales preuves lors des enquêtes policières. Le criminologiste Alphonse Bertillon, fondateur de l’anthropométrie suggéra aux artistes en 1914 d’apposer une empreinte digitale sur leurs œuvres pour éviter toute contrefaçon.

 En France, il existe depuis 2003 un fichier automatisé des empreintes digitales, informatisé et centralisé, détenu par les différentes polices françaises.

Biométrie

 La qualité d’image de l’empreinte digitale peut varier selon que la peau du doigt est sale, trop humide ou trop sèche, huileuse ou affligée d’une coupure. La pression que l’on exerce sur le lecteur optique de l’appareil est aussi déterminante quant aux détails qui sont recueillis. Un bon système biométrique tiendra compte de ces facteurs.

 L’empreinte digitale est le modèle du relief cutané des doigts. Ce relief se forme durant la période fœtale. Ses propriétés biologiques sont bien comprises. Employée pendant des siècles, sa validité d’identification est bien établie.

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I. Révélation et transfert d’empreintes digitales

1. Choisir la poudre de révélation d’empreinte en fonction de la couleur de la zone à étudier.

2. Appliquer sur la zone à étudier de la poudre de révélation à l’aide d’un pinceau.

3. Retirer l’excédent de poudre en tapotant/soufflant puis en utilisant le pinceau de manière très superficielle.

Attention à ne pas effacer l’empreinte.

4. Appliquer un transparent adhésif (le transfert) sur l’empreinte et prendre éventuellement une photo à ce stade.

5. Retirer le transparent adhésif et appliquer-le sur une feuille cartonnée propre (blanche ou noire en fonction de la poudre choisie)

6. Numériser l’empreinte obtenu

Protocole

 Effectuer une empreinte de votre pouce gauche sur la verrerie proposée

 Relever cette empreinte à l’aide de la méthode proposée

 Coller le scotch sur la feuille commune n°1

 Relever l’empreinte de ce même pouce avec de l’encre, appliquer celle-ci sur la feuille commune n°2 II. Analyse d’une empreinte digitale

1. La forme générale

 On classe les empreintes selon un système vieux d’une décennie : le système Henry.

 L’analyse de l’empreinte débute par sa forme générale : on peut déterminer le type d’empreinte : en arc, en boucle ou en spires. Ce premier classement permet d’éliminer près de la moitié des empreintes à comparer.

arcs, appelés aussi

arches ou tentes

boucles à droite ou à

gauche

spires, verticilles ou

tourbillons

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 Ces trois types d’empreintes regroupent 95% des doigts humains : 60% pour les boucles, 30% pour les spirales et 5% pour les arcs.

2. Les minuties

 On passe à une étude plus précise qui consiste à détecter les irrégularités des empreintes digitales : les minuties.

On peut détecter des crochets, des terminaisons, des ponts, des bifurcations, des lacs, des îlots.

 Associer chaque représentation à une minutie.

3. Identification des empreintes

 La localisation des différentes minuties permet de dresser une carte précise de l’empreinte digitale. La loi exige la concordance de 12 minuties pour authentifier l’empreinte d’un suspect. L’identification nécessite toujours une validation humaine même si les comparaisons sont établies dans un premier par un logiciel.

3.1. A l’aide du logiciel Mesurim, repérer sur le fichier Empreinte v11.png le nombre de terminaisons, de lacs, de crochets et d’îlots

...

3.2. L’empreinte sur une scène de crime a été scannée : fichiers emp001 et emp002. Trois empreintes de trois individus A, B et C sont disponibles dans le fichier abc001.

Quel est l’individu dont l’empreinte est sur la scène de crime ? Détailler votre raisonnement.

III. Utilisation des empreintes

 Rechercher les utilisations des empreintes digitales et la technologie associée. Donner vos sources.