A NNALES SCIENTIFIQUES
DE L ’U NIVERSITÉ DE C LERMONT -F ERRAND 2 Série Mathématiques
B ERNARD B RUNET
Sur la compactification de Stone- ˇ Cech d’un espace de convergence
Annales scientifiques de l’Université de Clermont-Ferrand 2, tome 82, série Mathéma- tiques, n
o22 (1984), p. 79-87
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SUR LA COMPACTIFICATION DE STONE-CECH D’UN ESPACE DE CONVERGENCE
Bernard BRUNET Université de CLERMONT II
Le
problème
de lacompactification
de Stone-Cech d’un espace de convergence a notamment été abordé par G.D. Ridchardson et D.C. Kent. Dans[ 7],
ces deux auteurs ontprouvé .que
si un espace de convergencerégulier possédait
unecompactification régulière,
ilpossédait rune compactification régulière
deStone-Cech.
La démonstrationqu’ils
donnent dece résultat repose sur le théorème suivant : «Dans un espace de convergence
compact régulier l’opération
adhérence estidempotente»,
théorème lui-même déduit d’un résultat obtenu par G.D. Ridchardson[6 ],
à savoir que tout espace de convergencerégulier possède
unecompactification (non
nécessairementrégulière)
deStone-ëech.
Dans le
présent
article quej’ai
pu écriregrâce
auxprécieuses
remarques de L. Haddad-
qu’il
en soit toutparticulièrement
remercié ici - en donnant une démonstration directe du théorème citéprécédemment
et en montrantplus généralement
que dans un espace de convergence de Grimeisencompact, l’opération
adhérence étaitidempotente, je
propose80
v
une construction
plus
rationnelle de lacompactification
de Stone-Cech d’un espace de conver- gence.§
0. Notations etRappels.
Dans tout ce
qui suit,
le terme espacesignifie
espace de convergence. D’autrepart
lesdéfinitions et notations sont celles utilisées dans
[ 1 ].
Enparticulier,
nousdésignerons
pour toute structure .de convergence q sur X :par lim e
l’ensemble des valeurs limites(d’adhérence)
pour q d’un filtre 4sur X.
- par
AdhqA
ou A l’adhérence pour q d’unepartie
A de X.- pour tout
filtre 4
surX, par Î
le filtre de base]
- parT(q)
latopologie
associée à q.Nous
désignerons ,
d’autrepart,
pour touteapplication
f de A dans X et toute structure de convergence(topologie T)
sur X par f* q(f* T)
la structure de convergence(topologie)
induite de
q(T)
par f.Nous
rappelons
par ailleurs que :- un espace
pseudotopologique (X, q)
est ditprétopologique
si et seulement si l’une des 3 conditionséquivalentes
suivantes(résultat
dû à G.Choquet [ 2 ] )
est vérifiée :i)
Pour toutpoint
x deX,
le filtre desq-voisinages
de x(c’est-à-dire
le filtre intersection des filtresqui convergent
pour q versx)
converge pour q vers x.ü)
Pour tout filtre 1 surX, adhq ’
1F
üi)
Pour tout ultrafiltre ql surX, lim
qCU= n U.
- une
application
continue f d’un espace(X, q)
dans un autre(X’, q’)
est ditepropre (*)
si et seulement si l’une des 2 conditions
équivalentes
suivantes est vérifiée :i)
Pour tout ultrafiltre U sur X et toute valeur limite x’ pourq’
def( ql),
il existeune valeur limite x pour q de Al telle que x’ =
f(x).
ü)
Pour tout filtre 1 sur X et toute valeur d’adhérence x’ pourq’
def(1 ),
il existeune valeur d’adhérence x pour q de 1 telle que x’ =
f(x).
...
(*) Cette
définition permet degénéraliser [1]
aux espaces de convergence les résultats concernant lesapplications
propres d’un espacetopologique
dans un autre(N.
Bourbaki,Topologie
Générale1, 10).
- on
appelle compactifié
de(X, q)
toutcouple (i, (X, q))
tel que(X, q)
soitcompact
et i soitune
application injective
de Xdans X
telle quei*4
= q etAdhA [i(X) =X.
q
V A
- on
appelle compactifié
de Stone-Cech de(X, q)
toutcompactifié (i, (X, de
cet espacetel que, pour tout espace
compact (Y, r)
et touteapplication
continue f de(X, q)
dansdans
(Y, r),
il existe uneapplication
continue et uneseule,
g, de(X, q)
dans(Y, r)
telle quegoi=f.
- on
appelle grille
surX,
tout ensemble non vide ~ departies
non vides de X, saturé parinclusion,
satisfaisant à la condition : A U si et seulement si ou§
1.Espaces
presqueréguliers.
On dira
qu’un
espaceséparé (X, q)
est presquerégutier
si et seulement si pour tout ultrafiltre U sur Xconvergeant
pour q vers x, lefiltre U
converge pour q vers x.Il est trivial que tout espace
régulier
est presquerégulier.
D’autrepart, puisque
pourtoute
application
continue f de(X, q)
dans(X’, q’)
et tout ultrafiltre lu surX,
le filtref( Ag
est moins fin que le filtre tout sous espace d’un espace presquerégulier,
toutproduit d’espaces
presqueréguliers
sont des espaces presqueréguliers.
Notons par ailleurs
qu’un
espacecompact
n’est pas nécessairement presquerégulier.
Soit pour cela
(X, T)
un espacetopologique compact
et q la structure de convergence sur X définiepar e
q x si et seulement si ~ est un ultrafiltre sur Xconvergeant
pour T vers x ;(X, q)
est un espacecompact,
et, si(X, T)
n’est pasdiscret, (X, q)
n’est pas presquerégulier.
Proposition
1.1.Si
(X, q)
est un espacecompact
presquerégulier, l’opération Adhq
estidempotente
(et
par suite pour toutepartie
A deX, Adhq
A =A).
Soient A une
partie
de X et x un élément de A. Il existe un ultrafiltre 1 sur Xconvergeant
pour q vers x et contenant A.
Considérons i
= B, B §~ ~ . ~
est un filtre sur X moins finque D . Comme,
d’autre
part,
tout élément de 1 rencontreA,
il existe un ultrafiltre ’U sur Xplus
finque 0
et contenant A.
(X, q)
étantcompact, ’U
converge pour q vers unpoint
y de X.(X, q)
étantpresque
régulier, U
converge pour q vers y.Comme fi
est moins finque 1, 1
converge pour q vers y.(X, q)
étantséparé,
on en déduit que x = y et par suiteque U
convergepour q vers x. Comme A
appartient à ’U ,
xappartient
àA,
d’où le résultat.82
Corollaire 1.2.
Si
(X, q)
est un espacecompact
presquerégulier,
pour toutepartie
A deX, T (i ~ q) = i * T (q), (i désignant l’injection canonique
de A dansX).
Proposition
1.3.Si (X, q)
est un espacecompact
presquerégulier,
unultrafiltre
converge pour q vers unpoint
x si et seulement si il converge pourT(q)
vers x.On sait
déjà
que tout ultrafiltrequi
converge pour q vers x converge pour T(q)
vers x. Soitalors OU un ultrafiltre
convergeant
pourr(q)
vers x. Il résulte de laproposition
1.1 que xappartient
à et parsuite,
que le filtre ’U est moins fin que l’ultrafiltre trivial X.U E U
Comme
(X, q)
estcompact, ’U
converge pour q vers unpoint
y de X.(X, q)
étant presquerégulier, U
converge pour q vers y. Il en résulteque x
converge pour q vers y et, parsuite,
que x = y.Corollaire 1.4.
Si (X, q)
est un espacecompact
presquerégulier, (X, T(q))
est un espacetopologique
compact.
Il est en effetséparé d’après
laproposition précédente.
§
2.Espaces
de Grimeisen.Généralisant les définitions de
[ 5 ] ,
nous dirons que :- Etant donné un espace
(X, q),
uneapplication
9 de X dans l’ensemble des ultrafiltressur X est admissible si et seulement
si,
pour toutpoint
x deX,
l’ultrafiltre o(x)
converge pour q vers x.
- Un espace
(X, q)
est de Grimeisen si et seulementsi,
pour tout ultrafiltre U sur X et touteapplication
admissible 9 , l’ensemble des valeurs limites pour q de l’ultrafiltre U ~P(y)
est inclus dans l’ensemble des valeurs limitesYE F
pour q de CU .
Proposition 2.1 ~ ~
Tout espace presque
régulier
est de Grimeisen.(’~)
Cetteproposition
et laproposition
2.3ci-après généralisent
aux espaces de convergence des résultats obtenus dans le castopologique
par L. Haddad[ 5 ] .
Soient
(X, q)
un espace presquerégulier, ’U
un ultrafiltre surX,
9 uneapplication
admissible et x une valeur limite pour q de l’ultrafiltre U n ~P
(y). (X, q)
étant__________ FERL
Y EF
presque
régulier,
le filtre U no (y)
converge pour q vers x. Comme ce filtre est F GWYEF
moins fin
que ’U ,
on en déduitque ‘~
converge pour q vers x.Lemme 2.2.
Si (X, q)
est un espaceprétopologique
deGrimeisen,
unpoint
x de X est adhérent à unepartie
A de X si et seulement s’il existe uneapplication
admissible ~P tel que x soit valeurd’adhérence pour q du
filtre
n~P(y).
y EA
La condition est trivialement nécessaire. Montrons
qu’elle
est suffisante.Supposons
doncqu’il
existe uneapplication
admissible o telle que x soit valeur d’adhérence pour q du filtreConsidérions S est une
grille.
Parsuite,
il existe un ultrafiltre au sur X tel
que ’U
soit inclus dans Y et Aappartienne
à ’U . Soit alors~
= ~ ~g(y).
Comme pour tout élément Fde ’U ,
xappartient
àF,
et commey E
Uv
(X, q)
estprétopologique, CU
converge pour q vers x.(X, q)
étant deGrimeisen,
on en déduitque ‘~
converge pour q vers x et parsuite,
que x est adhérent à A.Proposition
2.3.Si f est
uneapplication
propresurjective
d’un espaceprétopologique (X, q)
dans unautre
(Y, r)
et si(X, q)
est deGrimeisen,
il en est de même de(Y, r).
Soient ~Y un ultrafiltre sur
Y,’ *
uneapplication
admissible sur Y et y une valeur limite de l’ultrafiltre(b). Quel
que soit Bappartenant à ’~ , y
est alorsBOT b EB
valeur d’adhérence du
filtre ~
- ~ ~(b).
Comme f estsurjective,
pour tout élément b deb EB .
B,
il existe un ultrafiltrea b
sur X tel que(b). Comme (b)
converge vers b et comme f est propre, on en déduitqu’il
existe un élémentx(b)
de X tel que« b
converge versx(b)
et f(x(b))
= b.Soit alors A=
(x(b) ;
b EB l
et soit pl’application
de X dans l’ensemble des ultra- filtres sur X définie par~p(x) _ «b
si x =x(b)
et par 9(x) =
x sinon. Par construction84
o est admissible. Posons alors a= n cp
(x).
Comme le filtref(a )
est moins finque
yx EA
est valeur d’adhérence de f étant propre, on en déduit
qu’il
existe unpoint
x de X tel quex soit valeur d’adhérence de a et tel que y =
f(x).
Comme(X, q)
est un espaceprétopologique
de
Grimeisen,
il résulte alors du lemmeprécédent
que x est adhérent à A et parsuite, puisque
B =
f(A)
que y est adhérent à B. On a donc montré que y était adhérent à tous les éléments(Y, r)
étantprétopologique,
il en résulteque ’Y
converge vers y et par suite que(Y, r)
est de Grimeisen.
Proposition
2.4.Si
(X, q)
est un espace de Grimeisencompact, l’opération Adhq
q estidempotente (et
_
par suite pour toute
partie
A deX, Adhq
A =Adh T(q) A).
Soit x un élément de A. Il existe_
alors un ultrafiltre O sur X tel que x soit valeur limite de e et A
appartienne
à O .Soit y l’application
admissibleet soit
Comme Il
est un ultrafiltre et(X, q)
estcompact,
il existe unpoint
z de X telque Î
convergevers z. Comme
(X, q)
est de Grimeisen et comme D converge vers x, il en résulte que z = x.Comme A
appartient
au filtren
etA à
Aappartient
à Ô . Il en résulte que xy ~ A appartient
à A.N.B. La
conjonction
de 2.1 et 2.4permet
de retrouver 1.1.Proposition
2.5.Tout espace
prétopologique
de Grimeisen.compact
estSoient
(X, q)
un espaceprétopologique
de Grimeisencompact et 1
un filtre sur Xconvergeant
pour q vers x. Montronsque F
converge pour q vers x. Soit pourcela U
unultrafiltre
plus
finque
Comme(X,q)
estcompact, U
converge vers unpoint
y de Y.CU
étant plus
finque i
y est valeur d’adhérence de 10 et par suite yappartient
àn
F, (X, q)
étaht de Grimeisencompact,
il résulte de laproposition précédente que
yFEI ,
appartient
à n &P. D bù, puisque (X, q)
estprétopologique,
que yest
valeurd’adhérence FE-
’ que y
es.
du filtre ~ . Comme par
hypothèse e
converge vers x et comme(X, q)
estséparé,
on en déduitque y= x, ce
qui implique que ’u
converge vers x, et par suiteque e converge
vers x.Problème :
’
Construire un espace de Grimeisen
compact qui
ne soit pas presquerégulier.
’4
§
3.Compactification
de Stone-Cech d"un espace presquecomplètement régulier.
Soit
(X, q)
un espace presquerégulier. Supposons
que(X, q) possède
uncompactifié
presque
régulier (i, (X, q)). il
résulte alors de 1.3 queq
etT (4)
ont les mêmes ultrafiltresconvergents ;
q etT(q)
ontdonc
les mêmes ultrafiltresconvergents puisque i*^q
= q .A ^
D’autre
part,
commed’après 1.4, (X,
r(q))
estcompact
et, commed’après 1.2,
A’
i* t(q)
= T(q), (i, (X, T(q))
est uncompactifié
del’espace topologique (X, t(q)).
On estpar suite conduit à donner la définition suivante :
On dira
qu’un
espace(X, q)
est presquecomplètement régulier
si et seulement si les 3 conditions suivantes sont vérifiées :i) (X, q)
est presquerégulier.
ii) (X, r (q))
est un espacetopologique complètement régulier.
iii)
Un ultrafiltre converge pour q vers unpoint
x de X si et’seulement s’il converge pour T(q)
vers x.Notons que tout espace
compact
presquerégulier
est presquecomplètement régulier
et que,si
(X, q)
est presquecomplètement régulier,
pour toutepartie
A deX, AdhqA
=Adhr(q)
A.Théorème 3.
Tout espace
presque complètement régulier possède
uncompactifié
de Stone-Cech presquerégulier.
A A
Soit
(X, q)
un espacepresque complètement régulier. Désignons par (i, (X, T))
. . ,
le
compactifié
de Stone-Cech de(X, r(q))
etpar q
la structure de convergencedéfinie
"
°
sur X
par 1 et
x si et seulement si ;~ A A
a)
Il existe un ultrafiltre ’U sur X telque ’U
converge pour T vers î et telque b
soitplus
fin que le filtre de baseAdh~ U ; U ECU)
noté Clt ’U
ou bien :
b)
Si x =i(x)
eti(X) appartient
à1, i-1(o)
converge pour q vers x.A
Par
construction, 4
estplus
. fine que q - et, par Tsuite, (X, q)
estséparé.
86
D’autre
part, d’après a)
et la conditioniii)
de la définition d’un espace presquecomplètement
A /1
régulier, q
et T ont les mêmes ultrafiltresconvergents.
Par suite(X, q)
estcompact
et pour toutepartie
A deX, Adh^
A =Adh T’
A. Comme ce dernier résultatimplique
que pour,
"
q _ J(q)
,tout filtre ’y sur
X, CI" B}1 = B}1 ,
T(X, q)
est presquerégulier.
A
,
Prouvons maintenant que i est un
plongement
de(X, q)
dans(X, q): D’après b),
i est continue.Soient alors 1 un filtre sur X et x un
point
de X tels quei( e) q i(x).
Montronsque e
q x.Ecartons le cas trivial
o Ù i- 11 i15
q x.Supposons
doncqu’il
existe un ultrafiltre ’U surX
- A
tel que
i( 1)
soitplus
fin que et telque ’U
converge pour T versi(x).
Comme^
T
A "
AdhTi(X)= X,
il existe un ultrafiltre If sur X contenant les éléments de CUqui
sont ouverts^ ^
pour T et
i(X).
u converge pour T versi(x),
et parsuite, puisque i*T
^=T (q), i’1 ( lt )
convergepour r
(q)
vers x. q etT(q) ayant
les mêmes ultrafiltresconvergents
et(X, q)
étant presquerégulier,
on en déduit que1"1 ( 1J)
converge pour q vers x. Commei-1 ( Is = i-1 (1i)
et commeÙ est moins fin
que ’U ,
lui-même moins fin que i( ~),
il en résulte quei-1 [ i (1)]
c’est-à-dire le converge pour q vers x.^ ~
(i , (X, q))
est par suite uncompactifié
presquerégulier
de(X, q).
Soient alors(X, q)
~
un espace
compact
presquerégulier
et f uneapplication
continue de(X, q)
dans(X, q).
~
~
~
Comme f est une
application
continue de(X, ’r (q))
dans(X,
T(q))
et comme(X,
T(q))
est~
compact,
il existe uneapplication
continue g de(X, T)
dans(X,
r(![))
telle que g o i = f.1B ~
Montrons que g est une
application
continue de(X, q)
dans(X, q).
Soit pour cela 0 un filtreconvergeant
pourq
vers X.A A
a)
S’il existe un ultrafiltre ’U sur Xconvergeant
pour T vers k et telque-4
soitplus
fin que2013 ^
~
~
= Rl , comme g est une
application
continue de(X, T)
dans(X,
r(q)),
g(IU
T
converge pour
T (Ç)
versg(x). (X, q)
étantcompact
presquerégulier,
on en déduit queg(Al )
et par suite g
( fll)
converge pour q versg(x).
Comme g( 1)
estplus
fin que g( ~ ,
lui-mêmeplus
fin que g(IU),
on en déduit que g(,D)
converge pour q vers g(x).
b)
=i(x)
eti(X) appartient à 0 , ~)
converge pour q vers x. f étantcontinue,
il enrésulte que f
(i’1 (1»
converge pourq
versf(x),
c’est-à-dire que g( 1)
convergepour q
vers g(X).
Comme
d’après
le théorème duprolongement
des identités( ~1~, 2-1),
g est la seuleapplication
continue de
(X, q)
dans(X, q)
telle que o i =f,
il résulte de cequi précède
que(i, (X, "))
est le
compactifié
de Stone-Cech de(X, q).
REFERENCES
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propres dans lacatégorie
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Clermont,
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GRIMEISEN -«Gefilterte
Summation von Filtern und iterierteGrenzprozesse I » ;
Math.
ann. 141, (1960),
318-342.[4] G.
GRIMEISEN -«Gefilterte
Summation von Filtern und iterierteGrenzprozesse II»
Math.
Ann.,142, (1961),
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HADDAD - «Sur troisquestions
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Ann. Sci.Univ.
Clermont,
SérieMath.,
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Soc., 25, (1970), 403-404.
[7] G.D.
RIDCHARDSON et D.C. KENT -«Regular compactifications of
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31, (1972),
571-573.[8] O.
WYLER - «TheStone-Cech compactification for
limit spaces» ; Notices Amer. Math.Soc., 15, (1968), 169.
Université de
Clermont II,
U.E.R.Sciénces, Mathématiques Pures,
631 70Aubière,
France.Adresse