• Aucun résultat trouvé

De quelques biotopes larvaires de Culicoides Cératopogonidés étudiés en Alsace, dans les Vosges et en Lorraine

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "De quelques biotopes larvaires de Culicoides Cératopogonidés étudiés en Alsace, dans les Vosges et en Lorraine"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Annales de Parasitologie (Paris), 1974, t. 49, n° 5, pp. 639 à 640

DEUXIEME PARTIE

Chorologie, biologie, écologie et transmission des virus

De quelques biotopes larvaires de Culicoides Cératopogonidés étudiés en Alsace,

dans les Vosges et en Lorraine

par J. CALLOT, M. KREMER et B. MOLET

Institut de Parasitologie, Faculté de Médecine, 3, rue Kœberié, F 67000 Strasbourg

Résumé.

Remarques sur divers biotopes larvaires de Cératopogonidés et sur les espèces rencon­

trées.

Summary.

Larval biotops of Culicoides in Alsace, Vosges and Lorraine (France).

Notes on some larval biotops of Ceratopogonides and on found species.

Depuis de nombreuses années, nous récoltons des échantillons de boues dans des endroits susceptibles d’être des gîtes larvaires de Culicoides. Ces prélèvements sont rapportés au laboratoire, mis dans des bocaux recouverts d’une plaque de verre et les adultes qui en éclosent sont capturés et montés en vue de leur détermina­

tion. Nous rapportons ici quelques particularités des différents gîtes ainsi explorés et indiquons les conditions propices au développement de formes larvaires, en parti­

culier dans les Vosges et en Alsace.

Article available athttp://www.parasite-journal.orgorhttps://doi.org/10.1051/parasite/1974495639

(2)

640 J. CALLOT, M. KREMER ET B. MOLET

Nous avons prélevé les bords de mares, d’étangs, les berges de ruisseaux et de sources et le sol de marécages et de tourbières. Nous nous sommes intéressés aux collections d’eau temporaires telles qu’ornières, flaques, ainsi qu’à du matériel végé­

tal en décomposition : souches pourries, crottins ou bouses de vache, champignons en décomposition. Enfin, à une sorte particulière de gîtes représentée par les trous d’arbres.

Un certain nombre de ces prélèvements n’ont donné lieu à aucune éclosion, ce sont ceux présentant un matériel trop sec. De même, les champignons se sont toujours révélés négatifs.

Le crottin et les bouses ont donné éclosion à C. chiopterus et C. dewulfi.

Le pH de nombreux gîtes a été mesuré et il peut varier de moins de 6 pour le sol de tourbières, à 7 pour la majorité des prélèvements constitués surtout de terre, et peut s’élever jusqu’à 8,2 pour le contenu des trous d’arbres.

Certains éléments chimiques ont été mesurés, en particulier, le KaCl qui peut être très variable. On connaît un certain nombre d’espèces halophiles tels C. halo- philus, C. salinarius, C. circumscriptus, C. nubeculosus, C. riethi rencontrés en Lor­

raine et en Alsace. Si on étudie le type de gîtes dont sont issus les espèces de Culi- coïdes, on constate que certaines n’ont pas de préférences particulières quant à la nature du sol où elles se développent, par exemple, C. odibilis qui éclot de gîtes extrêmement variés tels que tourbières, mares de forêts, berge d’étang et C. fasci- pennis sortant de la boue neutre de mares, de ruisseaux très riches en NaCl des régions des mines de potasse, de sol acide des tourbières.

Par contre, d’autres espèces sortent de gîtes bien précis tel C. impunctatus qui n’est trouvé que dans le sol acide des tourbières.

Les trous d’arbres représentent un biotope très particulier et certaines espèces de Culicoïdes leur sont inféodées, en particulier, C. sylvarum, C. fagineus, C. semi- maculatus et, quelquefois, C. obsoletus.

Nous avons prélevé dans des trous de hêtres, de sapins et d’érables. Curieuse­

ment, toutes les espèces écloses de trous d’arbres de nos régions ont les ailes tachetées.

Les Cardaires (Dipsacus silvestris) représentent un gîte particulier pour certai­

nes espèces de Dasyhelea, mais aucun Culicoides n’en est éclos jusqu’ici.

Pour terminer ces brèves remarques, indiquons notre ignorance quasi totale des gîtes d’espèces de Culicoides pourtant fréquemment rencontrées dans notre région : C. obsoletus, C. chaetophtalmus et C. riouxi. Ces espèces habitent-elles des gîtes que nous n’avons pas su reconnaître ou bien nos méthodes d’élevage en labora­

toires ne permettent-elles pas de les faire éclore ? Ceci prouve que si des progrès ont été réalisés dans la connaissance des biotopes larvaires, de nombreuses recher­

ches restent encore à faire pour mieux comprendre la biologie des Cératopogonidés.

Références

Documents relatifs

nivosus dont les captures maxima se situent au niveau du tann ; elles sont moins abondantes en mangrove et dans la forêt claire ;. — le troisième groupe comprend

— Culicoides galliardi (femelle) : espace interoculaire, palpe, premiers articles antennaires, spermathèques.. Tibia antérieur à base plus claire, les médians et

Ailes. Couleur générale brunâtre enfumée, avec de nombreuses tâches disposées de la façon suivante : moitié proximale de l’aile avec des taches brunes, une sur le

partiennent les deux métacercaires étudiées dans ce travail. A ma connaissance, c’est la première fois qu’un Crinoïde est signalé comme hôte intermédiaire. Je

Il est difficile de classer cette espèce dans un groupe de Culicoides ; par ses para- mères elle est à rapprocher du groupe nubeculosus dont la sépare cependant, la

Rappelons qu’on entend généralement par groupe « odibilis » des espèces ayant : des ailes grises à taches claires ; la deuxième cellule radiale (sauf exception)

pictipennis, entamée par ces taches claires ; la lamelle hypopygiale des mâles a de longs processus ; les bords de l’ædeagus sont plus ou moins parallèles et

Nous avons montré ailleurs que cette espèce doit être différente de Culicoides pumilus Winn. avec laquelle certains auteurs l’avaient confondue. Malheureusement, ce