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Précis d'une histoire du terrain houiller des Alpes

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Reference

Précis d'une histoire du terrain houiller des Alpes

FAVRE, Alphonse

FAVRE, Alphonse. Précis d'une histoire du terrain houiller des Alpes. Bulletin de la Société Géologique de France , 1864, vol. 22, 2e série, p. 59-65

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:107941

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1 / 1

(2)

NOTtr DE

il.

TÀVNE.

EXTRAIT DU BULLETIN DE LA SOCIETÉ GÉOLOGIQUE DE trNANCD,

2" série, t, XXII, p. 59, séance du

2l

novembre.tg64,

59

ilNvrnsrrË ae GENÈVE

[.lB0rir,Tt

I ft E

nr

fi

i 010ût

E

Bâtiment d'Hygiène Quai de.l'Écolo do Môdoclf

I

Précis cl'une histoire du terrain houillu des ,:llpes;

par

M.

Atphonse Favre, professeur à I'Acarlémie de Grnôve

(lj.

Dans cstte

histoire

des travaux

lelatifs

au terrain

houiller

des Alpes, longtemps nornnré

teirain

anthracifère,

il

m'a paru conve-

nable d'établir des,divisions. Je ne veux

pas

les

baser

sur

les mémoires

qui ont

joué,un

rôle

plus ou

moins important

dans la géologie des Alpes, rnàis

sur

les obser.vations

et sur

les

faits. Il

me semble natulel

clès

lors de comprendre

dans

la

pr.ernière partie toutes

les

obselvations anciennes sur les anthracites et sur les végétaux

qdils

les accolnpagnent, en

y

ajoutant les remargues faites sur: I'in{luence

de la

géologie anglaise

qui avait pour but la

compataison des

telrains

des Alpes ay€c

ceux de la

Grunde, Bretagne. Cette division s'arrête en {827.

(t\ L'Ilistoire

du

terrain

houiller des Alpe.e

, gui

va bientot ôtre publiée, renferms I'analyso d'uno centaino

do

mémoiros et I'opinion d'environ soixante-dix savânts, était trop longue pour êtro présentée à la Sooiété; j'en ai extrait ces pages ci-jointes.

(3)

60

sÉ^NcE DU

l'1

NoyrMtsRE 4.864..

Dans la seconde

paltie,

de 1828 à

{8iT, jedonne

le r'ésuuré de ce cJui a été

fait

depuis

la

découvelte des Bélernnites claus

la tlop

célèbre.localité

de

Petit-Cæur. près 1!loutier.s

en

I'arenraise,

jus- qu'au rnoment gui

précède celui

où le terlain tliasique a

été leconuu dans les Alpes.

La

troisième partie,

qui ne

cornprend

que

les années

{85g

à

1860, renfelrne les observations

qui servilentà

constatel

la

pr'é- sence

du terlain triasique et

celle

de I'infi.a-lias, ainsi que

les conséquences

qui

en résultèrent.

La

quatlièure paltie

s'étend

de

1860

à {868. Elle

cournrence à

la

découvelto de

Nunrrnulitcs

dc

la l\laurienne

et s'étend jus-

qu'à

la clôture de

la

discussion.

Poul

résurner

en

quelques rnots

la

nranière

dont cette lutte

s'est terrninée, je

dilai

que I'un des partis publia une glande abon- clance de rnémoires, et que I'autre n'en

publia

que

peu;

le nom- bre des géologues rangés dans le premier a été gi'and, tanclis

qu'ii

était petit clans le second; enfin, on verra que

la

présence du ter.-

raiu triasique et

celle

de I'infraJias, ainsi que Ia position

des Nurnrnulites, concoul'ent, avec les caractères minéralogiques des loclres,

leur

positiou str.atigr.aphique, si longtemps méconrrue, et les fossiles qu'elles renfelnrent, À dérnontreu la présence

du

vrai terrairr

houiller

dans les Alpes.

Pendaut

la

clur'ée des débats

qui

eurent

lieu,

nous tr.ouverons

plusieuls

sâvants

d'une

grande

distinction dont I'opinion

s'est plofoudérlrent rnodifiée sous I'influence des nouveaux arguments

qni alrivaient

au jour.. C'est tout à

fait

à

tort

que

I'on

érig;e quel- quefois en reproche.ces changernents

d'opinion. Ils

sont, à inon avis, toujours

la

preuve

d'un

esprit distingué et

travailleur qui

se

tient

au cour'ant des plogrès de la science.

fls

tlrontrent égaleinent

une loyauté et une

indépendance

de

caructère

qui

honorent I'homme dont les opinions se modiûent d'après des rnotifs

pure-

ment scienti6ques ({ ).

Pour qu'un historiel olli.e

quelques lCsultats utites,

.il

faut qu'on puisse conrptcl srlr son

irnpartialité.

IVlais cette

impartialité

ne consiste pas

à lnettle au

rnêrne niveau les opinions des deux

paltis

qu! ont discuté ensernble, eu

annulant

son propre avis et

. (-l)Jo

ne voudrais-pas qu'on pritoes réflorions pour

une

oritiquo indirocto do

la

conduito dos hommos

qui n'ont

jroint modifié lôur manièro de

voir.

On on trouvo dans los deux partisi et

il

est trop évi- de.nt quo los profondos convictions sont trop respéotables pour

qu'il

eoit nécessairo d'on parler.

(4)

NOTE DE

Ir. FAYIIE.

6T sorl iugcurelrt.

Non, j'ai toujouls

eu

urlc

opirriou

alr.ôtie

tlaus ce débat, et

jc

ure soucie

pcu

de

la

cacLer.

llais I'iurpartialité

con- siste à

faile

conuaîtle paruri les arg;uruenls de ses advelsair.es ceux

qu'ils

ont

clu êtle

lcs plus puissants et les plus décisifs err faveur

deleur opinion.

C'estce qrre

je

rne suis e{lolcé cle fair.e.

Le

rrorrr-

ble

consiclér'able cles

citations

gue

j'ai iutloduites

dans cette

lris- toile

est uu gage de cette

irlpartialitcl, (lont

ou trouvera, j'cspèr.e , leo preuvee daus I'enseurl-rle

dn tlavail.

{790 ri '1827.

- Si, dularrt

les anuées qLii précèelent

lc

siècle orï nous soluules,

il y

eut des iclécs saiues sur. celtairrs poirrts tle I'histoiLe tie

la telle,

si quelques savanls, à

I'esplit justc

et clair.- voyant, fir'cÛt dcs conquêtes r.éelles et solides sur. I'iDcur.ie

qui

les entl:ayait,

iI y avait

dans

la

scierrce

bou norrrble tle points qui

étaient oltsculs

ct sur

lcsquels nous somures srrr.pr.is de

voil

des honrrres d'rrriuenLs plon6és rlans uue glande

iuceltitude.

L'Listoilc

cles corrrbust.ibles fossiles nons eu

olh'c un

exenrl,lr.

[Iaùy, le célèble IJaùy (1), et Playfair'(2), dont les

uoms our laissé dc glantles

tlaccs

dans Ia scicrrce, r'egaldaient I'anlbr.acite comnle ayant été folmée

autitieulerneut

aux aninraux et aux vé- gétaux. Cepcndent

clc

Sanssnle,

en 1796, en avait parld

d'urre nranièr'e

qui ne

laisse pas

tle

doutes

sril I'origine

végétalc

qu'il lui attlibuait (3). Ilrochant tle Yilliels

nons

apptend

que .Dolo- rrrieu (â) <lis:rit cluc

I'anthlacite

( se tl'ouvait eu coucbesou en filous

"

clans tles scbistes rnicacés qr.r'il

tegaltlait

conrure

lrlirnitil's

u.

Itru 1800, Bclt.r'and tlécicle, apl'ès

rnril

cxallre n, que I'antlrr.ric.ite est

un

nrir)ér'al. l\lais, eu

{803,

IIér'icalt

de'fhuly

prouve c1u'elle a été fornréc

pal la destluctiou

cles êtles org,anisris; puis

clle lut

classée tlaus

lc tcrrain tle

t.r'ansition

pal Bloclant

rle

Yilliers,

et ce saeant chelcba

à uroutlt:r' rlue

les

tellains

des Alpes

ne

fai..

saient pas exceptiou arrx tellairrs cles autles r'égions.

Buchland

ne

sut

pas

leconnaîtle le

tr:r'r'ain

houillcr.

tlaus lt.s Alpes,

tludis que

sorl

colnpatliote

Bahevcll

leconnall,

en 1823,

le terlain houillel

daus

le tellairr

antlrlacifèr'e,

le

ter.r.aiu

tria-

sique dans les gypses

et le lias

dans

lcs

calcailes

et lcs

sclristts à lJtllenrrritt's.

1828 à,1857.

-

Orl en était

là,

lolsque

U. Étie

cle Bcaurrrorrt ddcouvlit en 1828

la

localité tle

lletirCæur,

clans

llquelle

orr voir

(l)

J,turn. d(',ç ,)tin('.\, ,l 796-l i9'7 1

t.

T.

(2)

En 1802. Huttort.

trad

par liasset, p.

(3)

I.'oyrtrts, 1t. 2'JtL, no 33 et suivnlts.

1L) J,,urtt. rlc.s ttit.tt'.t,1809,

t. X\Xlll,

p

5B

:JLI,

(5)

62

sÉÂNCB

iru

2:L

rrovsnsnr {864.

urre couche de végétaux foesiles du

terrain houiller

placée entte deux couchcs

à

Bélemnites.

Il conclut gu'il n'y

a pas daus les Alpes de couches plus ancieunes que celles à Bélemnites et

que

la

folrnation qui renfennait

I'association de ces auirnaux et des vé- gétaux fossiles pr'ésentait une épaisseur. de 2000 nrètres,

Pendant plusieurs annéesces idées ne fnrent pascornbattues, Elles tt ouvèrent des adeptes dans M

Il

. de la Bèche, Sternbelg, Bertuand-

Gesliu, de llforrtalernbert, S. Gras,

Sisrnoncla,

l{ariilton,

etc.

M. Yoltz

est

le

prenrier.

qui réagit contle

elles

en

faisant corn-

prentlre

que la disposition

indiquée

par

M. Éti" d*

Beaurnont pouvait être expliquée par des contoulncrncnts. Quclques aunées plus tard, je tléveloppai

la

mêrne idée sans

avoir

r:u connaissance

du travail

de

il{.

Voltz.

tI.

Gueyrnar.d se

joignit

à ce clernier,. En Angleterre,

sir

Challes

Lyell

disait

aux

savints

qui

achnettaient

la co'teurpo.a.éité des iJéler''ites et

cles végéiaux

ho'ilre's

r

"

Je lc.clois parce que c'est vous

qui

I'avez

vu;

mais si

je

I'eusse vu._rnoi-même, je ne

lc

cr.oir.ais pas.',

On

cliscutait

cette questiorr,[uo,

toutes les Sociétés s;rvântes!

à-la Société géologique réunie à Grenoble en j.glr0, au congr.ès cle

'I'urin

la urêrne année, à la Société géologigue r.assemblée à

bharu-

béry, en

l8/rtr,

au cougr.ès

de

Gêries,

eic., et

pendanr Plusieuls auuées nous voyons bon nornbre cle savants

lutter

dans un cclcle dont les lirrrites

n'on[

été fr.ancbies quc bien lalernent.

La

découverte du

riche

gisernerrt des fossiles liasiques

tlu

col des Encornbres ne put éclaii'er cerrx

qui

u'admettaienf pas la pr'é- sence

du terlain houiller,

pas plus que les détetminatiorrs tles vé- gétaux fossiles si bien faites

par Mli. Ad.

Br.ongnialt, Bunbury et .Heer'. Ccpendant un des tr.avaux cle ce clernier'

fit

pénétler

la

lier- suasiou-daus

I'esplit

rle Léopol,l de Buc[r,

qui

cle ce

rnomentclut

à la pr'éseuce

du telrain Louiller

daus les Aipes.

En

1857, un sa- vant distingué pul-rlia son premier nrémoile sur ce sujet.

M. Lory

adolrta I'irlée

de

la présence

du terlain

houiller.clarrsio,r Esqtissc {éologirlue

tiu

Dauphiné,

qui fut suivie

peu après

par

un grantl ouvraBe

sul

le rnêure

sujet.

Les sâvûnts

qui

r.efusaient d'adopter cette idée

fuleut

peu à peu conduits à ranger.daus

la

nrêrne

for-

rnation le

tetlain

houiller.,,

le

ten.ain jurassique, le

terraiu num- rnulitique

et mêrne les rrollasses tertiaires.

I)ans cette pér.iode nous

tlouvons

treaucoup de bons travaux, trlars nous De voyons aucunc observation trùs-clécisive.

{858

à 1860.

-

Err 1858 trne

idée

nouvelle se

faitjour

pour

la

géologie des Alpes occiderrtales. C'est

celle

de

la

pr.ésence de

I'infla-lias et tlu

ter.r.ain tr.iasiqne. La préscr:ce de ces deux ter-

(6)

NOI'E DE

rr. ïÀVRE. 63

raius créait cntre

le

lias

et

le tet'rain

houiller

une séparation telle,

qu'on

ne

pouvait

plus

admettre gu'ils

fissent partie

d'un

même

terrain.

On

tlouva

rnême

le

trias à Petit-Cæur, en solte que cette localité ne peut plus

êtle

invoguée en faveur de

I'union

du lias et

du terrain houiller,

et que

le

champ

de

bataille de cette querelle singulière

fut

transporté en Maurienne.

{860 à

1863.

-

La cause de ce changenreDt se

tlouve

dans un mémoire ile

M.

A. Sisrnonda,

qui

décrivait la

lllaurienneet

<lans la clécouverte des Nunrrnulites de

Montricher faite

par

M. Pillet

et annoncée

par M. Lory.

Ces fossiles

ont

été rencontrés dans uu

terrain

que

M.

Scipion Gras classait dans

le

ten'ain anthracifère,

II

devenait alors évident que sa classification devait être urodifiée.

La position de ces fossiles courbinée avec celle du terrain

houiller, du terrain,triasique et du terrain

jurassique,

rnontrait qu'il

y avait en Maurienne uue succession régulière dans les terrains lors-

qu'on admettait I'idée

des contournernents soutenue en premier

lieu

par

Voltz et

par

rl'autles.

On

publia

plusieuls rnénroires sur cette

questiou, et un gratd nornbre de

géologues

purelrt

exa-

rninel

ensernble ce pays penclant

la réunion

de la Société gdolo- gique cle Flar:ce à Saint-Jean cle lVlaulicnne, en

l86l

. Cette réunion

rlDena

des résultats

cl'autant

plus renrarquables que pas

un

des géologues

qui niaient la

présence du

telrain houillel

ne s'y t'en-

dit

ou ne

publia

de rnémoire daus son sens. Les résultats obtenus

ont

étégéuér'alisés et étendus dans

le

Dauphiné et la tr)rovence, et, tous les faits étant d'accold entle eux, orr ne peut plus diIIér'er que

sul

quelques détails.

Eufin, Ill.

Heer',

à qui

la

flore

fossile de la Suisse a déjà révélé tant de seclets, publia en

t863,

sur les végétaux

du terrain houiller

de la Suisse et de la Savoie, une notice dans laquelle

iI rnontre

que pas

uue

seule plante clu

telrain

houiller:

dcs Alpes r)e se

tlouve

dans

le lias, ni

dans

le tlias. Un

peu plus tard

il

trouva avec ces vé5;étaux

un

insecte fossile

du

ten'ain

houiller, qui

est

bien

sans aucun

doute le plus

aucien des

ani-

rnaux

qui ait

vécu en Suisse et qrri soit conrru rnaintenaut.

Tel

est le précis de

I'histoire

de cette singulière discussion, dortt

j'ai

retracé les divelses phases iurpaltialerr.rent, j'espèr'e.

N'cst-il

pas

culieux qu'il ait fallu

ttente-cinq années de luttes

et

de plai- doyers pour

éclailcir

un

point

de la géologie cles Alpes ? En e{l'et, les cliscussions

ont

été vives

de

4828 à 1863. Ce

fait

est d'autant

plus

rerrralquable qu'avant cette époque

la

géologie de ces nror,- tngnes fnisait des progrès assez semblables à cellc cles.autles pays.

Il

a

faltu

tl'ente-cinq alls

poul

l'arnener cette brarrche de la sciencc au

point ori

elle étail. en

{827;

nrais cette conqnête, cepenclant, est

(7)

6h

sÉaNcr DU 24. NoyBMBnE

{864.

plus soliilernent établie qn'elle ne l'était alors; ou èn conuaît ruieu:ç tous les détails.

Lesquestions relatives

â

l'âge de

la fonnation

peuvent nrain- tenant se r'ésoucL'e dans les Alpes, aussi bieu que dans les contr.ées voisines, et

I'on

ne peut plrrs

dire que la

génlogie des Alpes est arliérée. O'était

ce qu'en

18112

un juge

tr'ès-conrpdtcnt avançait, en clisant que certairrs

points de la

g;éologie cles

Alpes

u sont

(

eucore

plutôt

cles culiosités

poul.le

géologue que des points de

> repèr'e...

palce qu'ils

pr.ésentel)t

toujouls

dans

lerrr

assem-

"

blage des anorualies avec nos connaissances paléontologiques du u leste de l'.8ulope >

(l). Oo

nc

ticndra

plus uraintcnant lc rnênre langage.

I)urant ces tlente-cincJ années, cinquante géologues ontété enga- gés daus la discussion, et la plupart d'entle eux ont publié plusieurs Inémoires.

On a vu

que

d'un

côté étaient rangés

lVll\l. Bliè

de lleautnont, Bertrand.Geslin, Scipion G r.as, Arr ge Sisrnonda, Rozet, de Collegno,

Hernilton,

etc.

I)e

I'autr.e étaient placés MiVI. llake- well,

Yoltz,

Gueyrnalcl, Holner,

Mulchison, Lyell,Ilwald,

l\{iehe-

lin,

Léopokl cle Buch, Pareto, Bunbur.y,

Schlagintweit,

tl'Or bigny,

Albin Glas, Lory,

cl'Archiac, Héber.t,

Triger, Pillet, Vallet,

de

Moltillet,

Baudinot, etc., ainsi que tous les géologues suisses

qui

se sont ocôupés

de

cett,e guestion,

savoil l\Illl.

Studer, Bchec de

la Linth, Heei, Lardy,

lVlollot, erc.

Poulquoi tant de savants se sont-ils occupés de cette qrrestion ?

C'est

qu'ils n'y

voyaieut pas seulenrent

la

déterurination plus ou moins exacte de que.lques tellaius.

II y

avait plus que cela dans la question de

Petit-Cæul

et dans celle de I'âge

du terrain arrthla-

cifèr'e. Ou discutait ponr. savoil

s'il y

avait dans les Alpes

uu

ter'-

laiu

exceptionnel, <liffér'ent de ce

qui

était connn dans

le

leste du rnoude; et, si

on était

alr.ivé

à

délnontl.el

la

présence d'une

for-

rnation spéciale dans ces nrontagues, on aur.ait été disposé à ad- rnettre des folurations exceptionnelles dans clracune des gtandes chaînes. On ne petrt calculer qu'elleg auraierrt été les conséquences

d'un pareil

r;ésultat.

On discutait encole

une

questioD paléontologique d'nne haute ituportance,

relative à la

durée des faunes

et

des flores,

Si

ello

avait

leçu une solution différente de

celle qui

a

teluriné Io

dis- cttssion,

elle aurait

profondément nrodiÊé

la

paléontologie; Bn effet,

s'il

avait été r'econnu que les végétaux

houillels

vivaient

(,1

)

Boué, Bu Il, Sor:. gt:ctl. dc l'rancc, I'n sôr. I I B./r9, t. X I I

I,

p.,l 36.

(8)

ITOTIJ DII

!r. FÂYRE.

ô5 encol'e à l'époque

du lias, la botanique

fossile

pouvait

conser,-

vel de llintérêt,

rnais

ne pouvait plus

servir.

à

calactér'iser un

tel'rain.

On

discr"rtait

encole une.question de stratigraphie qni

avait

nne.impor.tance générale, celle des contournenrents.

Tels étaient les intérêts qui

se

sont

débattus

à

petit_Cæur

en

Talantaise et en

Maurienne.

fh touchaient aux

bases

de

Ia science.

-

-On a

dit

que

I'illustre

W'erner

avait

pensé

que le

monrle était

fait sur le

modèle de Ia Saxe; mais ce

..pro"ùu

n'a pas été assè2.

grâve

pour

empêcher

son

nom d.'être rangé parnri

àeux

des sa_

vants les plus célèbres du siècle

dernier; n. ."rrit-on

pas en dr.oit de

dire

que les géolo,grres,qui ne voulaient

pu, ...onrr'"ître

la pr.é_

sence du terrain houiller. dans les Alpes, ontpensé que cette cl,aîno était faite

sur

le rnodèle de

Petit-Ceur?

I I

Paris.

-

Imprimerie de E.

Mlnrnut,

rue lltignon, 2.

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