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A propos de l'analyse de la cassitérite, SnO
2WENGER, Paul Eugène Etienne, ROGOVINE, Eugénie
WENGER, Paul Eugène Etienne, ROGOVINE, Eugénie. A propos de l'analyse de la cassitérite, SnO
2. Helvetica Chimica Acta , 1927, vol. 10, no. 2, p. 244-245
DOI : 10.1002/hlca.19270100124
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:94860
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Tirage à. p�t de
HELVETICA CHIMICA ACTA
Volumen X Faaciculus Secundus.
A propos de l'analyse de la cassitérite, Sn0
2par P. Wenger et Mlle. E. Rogovine.
(17.JI. 27.)
La cassitérite, Sn02, le principal minerai d'étain, n'est pas solu
bilisée par les acides; la littérature nous indique un certain nombre de méthodes d'attaque qui ne sont pas toutes également bonnes. Dans ces attaques, on a beanoo'U p u ilisé ·omm agent d ·. agrégeant le mélange.: carbonate de oditun et s ufr.. mol l sohlbilistttion se révèle absolument in. nffisant, t mêm n pl'Océ Jan à plasieurs attaques successives, il subsiste toujours un résidu insoluble. Une étude approfondie nous permet de conclure à l'alJan fon de ce procédé�
Par contre, à notre avis, la désagrégation au peroxyde de sodium (N a202) est la meilleure et la plus rapide. Bien que cette méthode soit connue dans son principe, il nous paraît utile de rapporter ici les modifications qui nous ont permis de doser tous les constituants.
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du minerai sur une seule prise et d'apporter une simplification importante aux opérations de l'analyse.
Nous prenons comme exemple le cas le plus fréquent: une cassitérite contenant comme éléments accessoires: cuivre, fer, manganèse, zinc, calcium et silice.
Le minerai, finement pulvérisé, est désagrégé au peroxyde de sodium (une partie de sui tauc pour dix parties de peroxyde de sodium) dans un creuset cl'a.rgen1j ou de nickel. La masse fondue est reprise par l'eau, f l"Ù on ajoute 1 à 2 gr. de peroxyde, pour décomposer le manganate ou permanganate formé.
On chauffe au bain-marie jusqu'à décomposition compléte de l'eau oxygénée et on filtre.
Le précipité contient les oxydes de cuivre, de fer, de zinc et de calcium (plus ceux de l'argent ou du nickel provenant de l'attaque du creuset).
La. liqneu1' renferme le silicate et le stannate de sodium.
Celle-ci est acidulée par l'acide chlorhydrique, puis on insolubilise la silice par plusieurs évaporations à sec en présence d'acide chlor- hydrique, on filtre et on dose Si02 comme à l'ordinaire. Le filtrat contenant l'étain est précipité par l'hydrogène sulfuré, le sulfure d'étain formé est filtré, puis transformé en bioxyde d'étain, Sn02
et dosé comme tel.
Le premier précipité est dissous dans l'acide chlorhydrique chaud (1 : 2) sur le filtre, s'il y a de l'oxyde d'argent, il reste insoluble sous forme de chlorure. On fait du filtrat une liqueur contenant 5% d'acide chlorhydrique et on la traite par l'hydrogène sulfuré à chaud. Le sulfure de cuivre précipite, il est filtré et dosé par une des méthodes connues. La liqueur résultant de la filtration du sulfure de cuivre con- tient encore ies sels de fer, de zinc, de nickel ( éventuel) et de calr-ium.
Après avoir oxydé les sels ferreux, on les sépare des ions bivalents par la méthode au carbonate de baryum que nous estimons la meilleure, puis on dose comme oxyde ferrique, Fe203 , un·e fois sépare.
Les ions de zinc, de nickel et de calcium sont séparés dans la liqueur et dosés par les m th des usuelles.
Genève. Laboratoire de Chimie analytique de l'Université.
Février 1927.