Dossier de presse
Comité montpelliérain Un bateau français pour Gaza
Conférence de presse 11 janvier 2011 à 11h00 À l’Espace Martin Luther King 27, Bld Louis Blanc ‐ Montpellier
Contact Presse
Julien Colet UL CGT Montpellier 06.85.39.82.15 ulmontpellier@cgtmontpellier.com Robert Kissous AFPS34 06.11.55.08.38 afps34@orange.fr
Sommaire
Création du « Comité montpelliérain Un bateau français pour GAZA ». Page 3
Appel du Collectif national et de la Plateforme Page 4
Appel de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine Page 6
Appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre
Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) Page 8
Communiqué de la Coalition de la Flottille de la Liberté Page 9
Blocus de la bande de Gaza : un « allègement » trompeur Page 10 (Extrait d’Infos Palestine n°32 – le bulletin de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine).
Gaza, plus que de simples vœux ! Page 11
Pour soutenir l’appel national lancé le 13 octobre par 60 organisations et lors d’une conférence de presse à l’Assemblée Nationale,
des organisations de Montpellier créent le
« Comité montpelliérain Un bateau français pour Gaza »
Dans tout le pays de nombreuses associations, partis politiques, comités d’entreprises et syndicats se mobilisent ensemble pour la levée du siège de la bande de Gaza. Ils appellent à soutenir « un bateau français pour Gaza », aux côtés d’initiatives européennes, pour participer à une prochaine Flottille de la liberté au printemps.
Face à la poursuite du siège de la Bande de Gaza, quelques mois après l’assaut de la « Flottille de la liberté », qui a constitué selon le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU une « violation grave des droits de l'Homme », des associations, syndicats et partis politiques, membres du « Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et de la « Plateforme des ONG françaises pour la Palestine », lancent la campagne « Un bateau français pour Gaza » à laquelle se sont jointes d’autres organisations locales.
Ses signataires, soucieux du respect du droit international, dénoncent le siège de la bande de Gaza, punition collective à l’origine d’une situation humanitaire dramatique.
Celle-ci n'est pas le résultat d'une catastrophe naturelle, mais le produit d’une politique, illégale, d’enfermement et d'actions militaires. Elle n'aurait pas été possible sans la passivité de la communauté internationale, en particulier de l’Union européenne, dont la France.
Il est temps que le gouvernement français et la communauté internationale agissent pour la levée du siège de la bande de Gaza, qu’ils ont eux-mêmes condamné.
Les associations, syndicats et partis politiques signataires de l’appel, avec le soutien d’élus et de personnalités publiques, enverront un bateau français au printemps 2011 aux côtés de bateaux d’une vingtaine de pays, en lien avec des organisations locales de la société civile, membres du Réseau palestinien des organisations non gouvernementales (PNGO) dont le Centre palestinien pour les droits de l’Homme (PCHR).
A Montpellier aussi.
Un « Comité montpelliérain Un bateau français pour Gaza » s’est créé le 22 décembre 2010.
Il s’inscrit dans le cadre exclusif de la campagne nationale « Un bateau français pour Gaza ».
Il fonde son unité d’action sur les mots d’ordre de l’initiative nationale, pour une campagne d’information et pour collecter des fonds qui seront remontés au MRAP, chargé sur un plan national de la trésorerie de l’initiative.
PREMIERS SIGNATAIRES par ordre alphabétique :
Association France Palestine Solidarité 34 (AFPS34) ; Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF34) ; Centre de Documentation Tiers Monde 34 (CDTM34-Réseau Ritimo) ; UL CGT Montpellier ; Comité Jumelage Coopération Montpellier Palestine ; Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique Montpellier Centre (FASE) ; Jeunesses Communistes 34 ; Ligue des Droits de l’Homme Montpellier (LDH Montpellier) ; Mouvement pour le Désarmement, la Paix, la Liberté (MDPL) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples 34 (MRAP34) ; Mouvement de la Paix Montpellier ; Montpellier Palestine Solidarité Rurale, Parti Communiste Français section Montpellier (PCF) ;Solidaires 34 ;
Contact presse :
Julien Colet UL CGT Montpellier 06.85.39.82.15 ulmontpellier@cgtmontpellier.com Robert Kissous AFPS34 06.11.55.08.38 afps34@orange.fr
APPEL DU COLLECTIF NATIONAL ET DE LA PLATEFORME DES ONG
Le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, conformément à leurs chartes respectives, lancent l'initiative : UN BATEAU FRANCAIS POUR GAZA.
En s'engageant dans cette voie pacifique, nous voulons aujourd'hui : Dénoncer et briser le siège israélien contre Gaza ;
Promouvoir et faire respecter le droit international ;
Répondre à la crise humanitaire que subissent un million et demi de Palestiniens de
Gaza.
Un Bateau français pour Gaza, un acte citoyen !
Parce que nous refusons de voir 1 million 500 000 personnes sous blocus ;
Parce que la communauté internationale doit imposer la levée totale du blocus de Gaza ;
Parce que nous n’acceptons pas que nos Etats se contentent de paroles jamais suivies d’actes ;
Parce que la première Flottille de la liberté a montré qu’une action citoyenne peut rompre le mur de l'indifférence.
Nous nous associons à l’initiative « Un bateau français pour Gaza », pour briser le siège illégal de la bande de Gaza, au nom du droit et de la justice.
Rejoignez‐nous!
60 associations, syndicats et partis politiques, avec le soutien d’élus et de personnalités publiques, enverront un bateau au printemps 2011 aux côtés de bateaux d’une vingtaine de pays.
Pour faire un don
En ligne : www.unbateaupourgaza.fr/ Puis cliquer sur la rubrique « Je donne »
Ou directement : http://secure.mrap.fr/Un‐bateau‐pour‐Gaza.html
Chèque
Chèque à libeller à : « MRAP – Un bateau pour Gaza France » Adresse : MRAP ; 43 boulevard Magenta ; 75010 Paris
Virement
Titulaire du compte : MRAP – Un bateau pour Gaza France Domiciliation: CREDIT COOP GARE DE L’EST
RIB
Code Banque Code Guichet N° de compte Clé
42559 00003 41020017913 71
SIGNATAIRES DU COLLECTIF NATIONAL (CNPJDPI)
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) ‐ Alliance for Freedom and Dignity (AFD) ‐ Américains contre la guerre (AAW) ‐ Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) ‐ Association des Tunisiens en France (ATF) ‐ Association France Palestine Solidarité (AFPS) ‐ Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) ‐ Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) ‐ ssociation pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) ‐ Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) ‐ Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) ‐ Cedetim / IPAM ‐ Collectif des Musulmans de France (CMF) ‐ Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non‐ violence ‐ Collectif Interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes(CICUP) ‐ Collectif Judéo‐Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) ‐ Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint‐Denis)‐
Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche‐Orient (CVPR PO) ‐ Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche‐Orient du 5e arrt (CJPP5) ‐ Confédération Générale du Travail (CGT) ‐ Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives (FTCR) ‐ Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) ‐ Fédération Syndicale Unitaire (FSU) ‐ Génération Palestine ‐ La Courneuve‐Palestine ‐ Le Mouvement de la Paix ‐ Les Alternatifs ‐ Les Femmes en noir ‐ Les Verts / Europe‐
Écologie ‐ Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ‐ Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) ‐ (LIFPL) ‐ Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ‐ Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ‐ Organisation de Femmes Egalité ‐ Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) ‐ Parti Communiste Français (PCF) ‐ Parti de Gauche (PG) ‐ Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) ‐ Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) ‐ Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS‐France) ‐ Union Juive Française pour la Paix (UJFP) ‐ Union syndicale Solidaires
SIGNATAIRES DE LA PLATEFORME DES ONG FRANÇAISES POUR LA PALESTINE.
Membres : Association France Palestine Solidarité (AFPS) ‐ Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) ‐ CEDETIM/IPAM ‐ Cimade ‐ Comité catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire (CCFD ‐ Terre Solidaire) ‐ Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP) ‐ Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient (CVPR‐PO) ‐ Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) ‐ Comité Pays de Loire Gaza Jérusalem Méditerranée ‐ Génération Palestine ‐ Ligue Internationale des Femmes pour la paix et la liberté ‐ section française (LIFPL) ‐ Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ‐ Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ‐ Mouvement International de la Réconciliation (MIR) ‐ Pax Christi France ‐ Terre des Hommes France ‐ Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
Observateurs : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT‐France) ‐ Afran Saurel ‐ Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) ‐ Centre de Recherche et d’Information sur le Développement (CRID) – Collectif judéo‐arabe et citoyen pour la Paix ‐ Strasbourg ‐ Groupe d’Amitié Islamo‐Chrétienne (GAIC) – SIDI
Autres signataires : Collectif Lyonnais pour la Palestine, Coalition contre Agrexco, Corsica Palestine
Appel de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
Campagne des Bateaux pour Gaza‐France Brisons le siège israélien de Gaza !
En Novembre 2010, la population de la bande de Gaza aura passé trois années et demi sous blocus, coupée du monde extérieur. L’attaque de décembre 2008 / janvier 2009 a aggravé une situation déjà intolérable. Selon le rapport de la mission des Nations unies menée par le juge Goldstone :
« des actes assimilables à des crimes de guerre et peut‐être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité ont été commis par les forces armées israéliennes ».
1.410 personnes ont été tuées, dont 82% de civils, 4.100 logements détruits, 17.000 endommagés.
Aujourd’hui le blocus se poursuit et la reconstruction de la bande de Gaza n’est pas possible. « Sur une liste de 4.000 produits autorisés par Israël (avant le siège imposé en juin 2007) 30 à 40 seulement sont tolérés »1; les exportations sont quasiment inexistantes ; l’économie est sous asphyxie.
Violation du droit international humanitaire
Le blocus de la bande de Gaza est imposée par le gouvernement israélien au vu et au su du monde entier. Il est une punition collective imposée à l’ensemble de la population civile. Israël a transformé la bande de Gaza en une prison de plus de 1,5 millions de personnes.
Si l'ONU, les Etats‐Unis, ainsi que l'Union Européenne2, et notamment le gouvernement français, ont appelé à plusieurs reprises Israël à la levée du blocus, ces déclarations n’ont pas été suivies d’actes concrets de la part de la communauté internationale et le monde contemple !
Or, il est urgent que l’UE agisse concrètement pour que les droits humains et le droit international soient au cœur du processus de paix au Moyen‐Orient.
Des bateaux pour Gaza : une mobilisation citoyenne
Face à cette situation, des associations, syndicats et des citoyens du monde entier veulent agir en envoyant du matériel sur des navires qui feront escale et partiront de villes côtières européennes et internationales (en Suède, Grande‐Bretagne, Irlande, France, Espagne, Italie, Grèce, Allemagne, Suisse, Turquie, Algérie, Liban...) pour l’amener à bon port à Gaza !
Dès à présent, une grande campagne populaire est lancée afin d'affréter un navire depuis la France pour se joindre à la seconde Flottille de la Liberté pour Gaza. Par cette action, les associations et citoyens interpellent leurs représentants et leur demandent d’agir et de prendre des mesures pour la levée immédiate et sans conditions du siège illégal de la bande de Gaza. Ils demandent aussi un appui fort de la part du gouvernement français pour permettre aux bateaux d'accoster à Gaza.
Ils veulent témoigner de leur solidarité avec la population de la bande de Gaza isolée du monde, en leur envoyant un message clair : Vous n’êtes pas seuls !
Ils veulent apporter un soutien humanitaire en faisant entrer le matériel nécessaire à la reconstruction de la bande de Gaza.
1 Comme l’ont dénoncé 56 lauréats du Prix Nobel et 202 eurodéputés signataires de l’appel « Ouvrez les portes »
2 Par exemple, le Conseil des ministres de l'UE déclarait en décembre 2009 que "le maintien du bouclage est inacceptable et contre-productif du point de vue politique" et appelait à une « ouverture immédiate, durable et sans condition de points de passage [vers] Gaza »
Organisateurs internationaux :
La coalition de la flottille de la liberté pour Gaza a été créée en avril 2010. Cette coalition a été à l'initiative de la première flottille qui a été attaquée par l'armée israélienne dans les eaux internationales le 31 mai 2010. Fondée au départ par 5 organisations : Free Gaza Movement, IHH, Ship to Gaza‐Sweden, Ship to Gaza‐Greece, The European Campaign to end the Siege on Gaza, la flottille de la liberté rassemble aujourd'hui des dizaines d'organisations et de coalitions européennes et internationales. Cette opération se fait en lien avec des organisations de la société civile dont le PNGO (Réseau Palestinien des Organisations Non Gouvernementales) et un de ses membres, le PCHR (Centre Palestinien pour les Droits de l'Homme).
En France : La Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine appelle à une large mobilisation pour briser le blocus de la bande de Gaza, en complémentarité de la décision du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens de faire partir un bateau français pour Gaza et rejoindre la deuxième flottille de la liberté.
Signataires :
1. Association France Palestine Solidarité (AFPS) 14. Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP)
2. Cedetim/IPAM 15. Mouvement International de la
Réconciliation (MIR) 3. Comité catholique contre la faim et pour le
développement‐Terre Solidaire (CCFD ‐ Terre Solidaire)
16. SolidaritéInternationale pour le Dévelop‐
pement et l’Investissement (SIDI)
4. Cimade 17. Ritimo
5. Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient (CVPR‐PO)
18. Collectif judéo‐arabe et citoyen pour la paix
6. Union Juive Française pour la Paix (UJFP) 19. Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
7. Comité Gaza Jérusalem Méditerranée 20. Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes françaises (AJPF)
8. Pax Christi France 21. AFRAN SAUREL
9. Comité Inter‐universitaire de Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP)
22. Agir ensemble pour les droits de l’Homme (AEDH)
10. Action des chrétiens pour l’abolition de la torture‐France (ACAT‐France)
23. Terre des Hommes – France 11. Groupe d’amitiés islamo‐chrétienne (GAIC) 24. Génération Palestine
12. Ligue des femmes pour la paix (WILPF) 25. Ligue des Droits de l’Homme 13. Centre de Recherche et d’Informations sur le
Développement (CRID)
Appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI)
Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), conformément à sa charte, lance l'initiative :
« Un bateau français pour Gaza »
Au moment où Gaza est assiégée depuis plus de trois ans, les organisations du collectif national (CNPJDPI) s'engagent à rejoindre la deuxième flottille de la liberté qui partira pour Gaza dans quelques mois en affrétant un ou plusieurs bateaux français.
En s'engageant dans cette voie pacifique, nous voulons aujourd'hui :
• Dénoncer et briser le siège israélien contre Gaza
• Promouvoir et faire respecter le droit international
• Répondre à la crise humanitaire que subissent un million et demi de Gazaouis Conscient de l'ampleur de l'initiative et de son coût, le collectif développera cette campagne dans la transparence avec un souci d'élargissement et de coopération avec toutes les forces qui souhaiteraient s'y associer.
Le collectif met à disposition des citoyens ainsi qu'à tout donateur institutionnel le compte bancaire suivant pour soutenir ce projet.
Chèque à libeller à « MRAP ‐ un bateau pour Gaza France », doit être adressé au MRAP, 43 boulevard Magenta, 75010 Paris.
Signataires :
1. Alliance for Freedom and Dignity (AFD) 2. Association France Palestine Solidarité (AFPS)
3. Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR)
4. Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) 5. Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC)
6. Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) 7. Cedetim / IPAM
8. Collectif des Musulmans de France (CMF)
9. Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non‐ violence 10. Collectif Judéo‐Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP)
11. Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint‐Denis)
12. Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche‐Orient (CVPR PO) 13. Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche‐Orient du 5e arrdt (CJPP5) 14. Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) 15. Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE)
16. La Courneuve‐Palestine 17. Le Mouvement de la Paix 18. Les Alternatifs
19. Les Femmes en noir 20. Les Verts
21. Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) 22. Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
23. Organisation de Femmes Egalité
24. Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) 25. Parti Communiste Français (PCF)
26. Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) 27. Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT)
28. Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS‐France) 29. Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
30. Union syndicale Solidaires
Communiqué de la Coalition de la Flottille de la Liberté
La Flottille de la Liberté prend de l’ampleur à Athènes
Action légale, politique et populaire pour mettre fin à l’impunité d’Israël
La Coalition de la Flottille de la Liberté vient d’achever sa rencontre d’Athènes. Nous y avons évalué les développements liés aux efforts que nous menons pour mettre fin au blocus criminel de Gaza et aux autres politiques illégales infligées au peuple palestinien. Nous avons affirmé que nous ne laisserons pas la violence d’Israël contre la première flottille arrêter nos efforts citoyens pour nous dresser contre l’intransigeance israélienne et nous ne le faisons pas. Ces trois derniers mois, nous avons été rejoints par des coalitions nationales en Italie, Suisse, France, Espagne, Canada, Norvège, Belgique, Autriche, Etats‐Unis et d’autres encore.
Chacune de ces coalitions travaille à faire partir un bateau pour Gaza. A l’heure où nous parlons, un bateau juif est en route vers Gaza, affirmant ainsi au monde qu’Israël n’agit pas au nom des juifs du monde entier et que le blocus de Gaza ne vise pas à protéger les juifs. Les gens de Gaza attendent son arrivée avec impatience. Nous avons lancé un mouvement qu’Israël, malgré toutes ses armes, ne peut arrêter. Nous avons été contraints de le faire parce que nos gouvernements ne sont pas disposés à tenir Israël pour responsable de ses violations systématiques des droits humains des Palestiniens. Nous attendons de nos dirigeants qu’ils soutiennent nos actions non violentes en faveur du droit international et qu’ils prennent des mesures quand leurs citoyens sont brutalement attaqués, frappés, arrêtés ou tués.
Nous avons perdu 9 des nôtres à cause de la violence insensée d’Israël et cela n’est qu’une fraction de la violence que les Palestiniens subissent depuis plus de 60 ans. Aujourd’hui la Commission d’enquête nommée par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies rend les conclusions de ses investigations sur l’attaque de la Flottille de la Liberté. Son rapport conclut que les troupes israéliennes ont fait usage de « violence incroyable » contre nous, commettant de « graves violations » du droit international. Le rapport dit aussi qu’il existe « des preuves évidentes à l’appui de poursuites » contre Israël pour « meurtre » et torture commis quand ses soldats ont attaqué notre flottille en mai dernier. La Grèce, signataire du Statut de Rome, a le droit d’amener cette affaire devant la Cour criminelle internationale.
Nos pays respectifs ont la possibilité d’invoquer les juridictions universelles afin de tenir Israël pour responsable de ses crimes. Israël essaie toujours de traiter de “terroriste” toute personne ou tout groupe qui agit pour défendre les droits des Palestiniens. Il a lancé une campagne de diffamation contre nos partenaires turcs. Le rapport des Nations unies sur la Flottille rejette la notion que l’intervention de la société civile pour répondre à une crise humanitaire est une ingérence. Il appelle à laisser du champ à la fois à l’intervention humanitaire pour soulager la crise à Gaza et à l’action politique pour traiter les causes de la crise. C’est l’objectif de la deuxième Flottille, actuellement en préparation, comme ça l’était pour la première, attaquée si violemment par Israël. En attendant, nous appelons nos pays à utiliser tous les moyens légaux et politiques à leur disposition pour faire en sorte qu’Israël arrête d’agir au dessus des lois, de façon à ce que nous n’ayons plus à risquer nos vies pour ce faire.
Nous prendrons la mer jusqu’à la libération de la Palestine : Athènes, 27 septembre 2010
Blocus de la bande de Gaza : un “allègement“ trompeur
(Extrait d’Infos Palestine n°32 – le bulletin de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine)
En juin dernier Benjamin Nethanyahou, sous la pression internationale, a pris la décision d’« alléger » le blocus de la bande de Gaza. Depuis juin, le nombre de camions entrant dans Gaza a augmenté mais il reste largement insuffisant par rapport aux besoins de la population qui ne peut toujours ni sortir ni exporter ses produits.
Des besoins encore très importants
943 camions rentrent par semaine dans la bande de Gaza, ils étaient 552 avant la décision israélienne. Au vu de ce chiffre, on peut légitimement penser que la situation s’améliore mais un examen plus attentif de l’“allègement“ montre que la décision israélienne relève plus d’un effet d’annonce. Tout d’abord le nombre de camions entrant dans la bande de Gaza ne répond qu’à 30% des besoins de la population, ensuite il ne correspond pas à la priorité des habitants : la reconstruction. Comme l’affirme l’ONU3, “si l’allègement du blocus a réactivé quelque peu l’activité du secteur économique, la capacité des agences humanitaires de répondre aux énormes besoins de la population en termes de logements et de services reste gravement limitée en raison de l’impossibilité d’importer des matériaux de construction“. 60%
des biens qui rentrent sont de la nourriture (contre 20% avant Juin 2007). L’importation de fuel est aussi largement insuffisante et ne répond qu’à 60% des besoins, en conséquence la population de la bande de Gaza subit entre 8 et 12 heures de coupure d’électricité par jour.
Pas d’exportations
Autre limite importante à cet allègement, il ne concerne pas le mouvement des Palestiniens vers et depuis la bande de Gaza qui reste toujours entièrement coupée de la Cisjordanie. Le passage de Rafah, à la frontière égyptienne, a été ouvert en continu depuis le 2 juin par les autorités égyptiennes mais il reste réservé aux cas humanitaires ou médicaux, aux étudiants inscrits dans des universités étrangères et aux détenteurs de passeports étrangers4. Si le passage vers l’Egypte a été temporairement ouvert, les exportations restent elles toujours interdites. Les entreprises de la bande de Gaza font donc face à un marché local saturé par les produits israéliens ou chinois, qui ont commencé à entrer dans la bande de Gaza, sans pouvoir exporter leur production.
Le blocus demeure illégal
La décision d’alléger le blocus occulte l’essentiel : elle ne change rien à l’illégalité de ce blocus qui prive les habitants de la bande de Gaza de leurs droits les plus fondamentaux, comme la liberté de mouvement, le droit à la santé, à l’éducation et au travail. Le blocus israélien a pris une autre forme, il faut espérer que la communauté internationale ne s’en contentera pas.
3 The Humanitarian Monitor | August 2010
4 http://www.ochaopt.org/documents/ocha_optprotection_of_civilians_2010_06_25_english.pdf
Gaza, plus que de simples vœux !
Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, Plateforme des ONGs françaises pour la Palestine...
La campagne "Un bateau français pour Gaza" s’accélère.
Alors que nous nous apprêtons à célébrer les fêtes de fin d’année, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser qu’un million et demi de Palestiniens continuent de subir un inqualifiable blocus à Gaza.
Il y deux ans, l’armée israélienne a mené pendant plus de trois semaines une agression de grande intensité que le juge d’enquête onusien Goldstone a qualifiée de « crime de guerre voire crime contre l’humanité ».
Pas plus tard que cette semaine, le chef de l’armée israélienne d’occupation a menacé tout simplement de mener une nouvelle attaque contre Gaza. L’AP a fait état cette semaine « d’une opération israélienne d’une ampleur inhabituelle ».
Alors que ce blocus dure depuis juin 2007, et que, après l’agression israélienne et au mépris des conclusions/recommandations du rapport de Goldstone, aucune mesure concrète n’a été prise pour juger les crimes commis, nous ne pouvons que constater l’absence de volonté réelle de la part des Etats les plus influents du monde, en tête desquels la France, d’agir de manière efficace pour mettre fin à ce conflit.
Face à ce constat d’incapacité et de renoncement des Etats à faire respecter le droit international, l’action citoyenne n’a pas attendu pour prendre les devants.
Il y a un an, ce sont plus de 1400 citoyens venus du monde entier qui ont essayé, en vain, de se frayer un chemin depuis le Caire vers Gaza.
Quelques mois plus tard, c’est la Flottille de la liberté, ses 700 passagers représentant 40 pays qui sont venus, malgré un nième crime de l’armée israélienne, démontrer au monde entier que la détermination citoyenne peut déranger le statu quo.
En France, en s’engageant dans l’initiative « Un bateau pour Gaza », plus de 60 organisations de sensibilités diverses appellent à la levée immédiate du blocus, au respect du droit international et à apporter une aide humanitaire nécessaire pour Gaza.
En développant une campagne populaire pour que le bateau français puisse voir le jour et s’associer à d’autres venant de plusieurs pays, nous envoyons plus qu’un simple vœu aux habitants de Gaza. Nous leur disons notre solidarité et notre exigence que dans ce monde où nous vivons ensemble la justice et le droit prévalent sur la force brutale et l’occupation.
Plus d’infos sur le site de la campagne : www.unbateaupourgaza.fr