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Pour commencer, je suis une sorcière, comme mes parents. Pas grand chose d'extraordinaire dans le monde de la magie.

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Chapitre 1 : Prologue : le souvenir de mon premier meurtre

Par tracker07

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Prudence Jedusor. Pas banal comme nom pas vrai ? Jedusor... ça ne vous rappelle rien ? Non

? Et si je vous dis Tom Jedusor, alias Lord Voldemort... vous pensez de suite à un mage noir redoutablement puissant. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, je vous expliquerais. Pour l'instant, tout ce qu'il y a à savoir, c'est que je suis la fille de cet homme et de Rosalie Blade. Et tout comme mon père, très peu de gens m'appellent par ma véritable identité. Là où je vis, tout le monde me connait sous le masque de Tracker.

Et là vous vous dites « génial, mais on n'est pas plus avancé ». C'est normal. Je vis dans l'ombre du milieu criminel. Alors c'est plutôt une bonne nouvelle que vous ne sachiez rien de moi. Mais ça va changer. Parce que je vais vous raconter mon histoire.

Avant de me lancer, je vais quand même me présenter un peu plus, juste ce qu'il faut pour que vous compreniez qui je suis et en quoi je suis exceptionnelle. Je ne dis pas ça par vanité, c'est le constat que font tous ceux qui me connaissent.

Pour commencer, je suis une sorcière, comme mes parents. Pas grand chose d'extraordinaire dans le monde de la magie.

Ce qui me fait vraiment sortir du lot, c'est ma famille, en particulier du côté paternel. Mon père est sans aucun doute le mage noir le plus puissant d'Angleterre. J'ai d'ailleurs hérité de sa puissance magique, et ce dès mon plus jeune âge. Mes pouvoirs sont anormalement

développés. Alors que rares sont les sorciers très expérimentés qui parviennent à user de la magie sans leur baguette, moi j'y arrive pour le déplacement des choses et le contrôle du feu.

Rien que cet atout fait de moi une sorcière assez spéciale.

Et enfin, pour couronner le tout, je suis une tueuse hors paire. J'ai un instinct meurtrier digne d'un prédateur, et l'intelligence froide typique des assassins. C'est vraiment ça qui me rend si différente : je n'ai que seize ans, et je suis pourtant la tueuse à gages la plus redoutable du pays. Aucune cible ne m'échappe, aucun policier ne me soupçonne... je suis un véritable

fantôme, capable de commettre le meurtre parfait en toute circonstance. Voilà ce que désigne « Tracker » : mon identité criminelle. Un surnom que tout le monde dans le milieu associe à l'image de la Mort.

Que dire d'autre... ? Je n'ai que très peu de souvenirs de mon enfance avant mes cinq ans. A

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dire vrai, j'en n'ai aucun. Ma mémoire a commencé à conserver mes souvenirs de manière intacte au soir de mon cinquième anniversaire. C'est à partir de cette date que je me souviens de ma vie. Pourquoi à partir de ce soir précisément ? C'est très simple. Il s'agit du souvenir de mon premier meurtre. Le soir où pour une raison que j'ignore encore aujourd'hui, j'ai tué ma mère au cours d'une attaque. Beau cadeau n'est-ce pas ? Cet épisode fut la première tragédie de ma vie, et en a déclenché de nombreuses autres.

C'était dans la nuit du 6 au 7 février 1965. La soirée avait pourtant bien commencé en ce jour de fête...

| 6 février 1965 |

J'étais au salon avec ma mère, jouant avec ses beaux cheveux en attendant minuit. Si j'étais encore en train de veiller à mon âge, c'est parce que j'allais faire cinq ans dans quelques minutes. Mon impatience n'avait cessé de grandir au fil des heures.

Nous avions passé la soirée toutes les deux. Comme toujours... je ne connaissais personne à part elle. Mon père était parti peu de temps après ma naissance. Si tôt que je n'avais pas le moindre souvenir de lui. C'est dommage. J'aurais voulu le connaître. Mais bon c'est comme ça.

J'eus un sourire en pensant que j'allais avoir un an supplémentaire. Je comptais chaque jour qui me séparait de mon entrée dans le monde de la sorcellerie. Six ans. Encore six ans avant que je puisse aller à Poudlard, la meilleure école qui existe d'après ma mère. J'avais tellement hâte.

En attendant, c'est ma mère qui faisait mon éducation. Pour une raison que j'ignorais, je n'avais jamais mis un pied au-delà du haut portail qui constituait la frontière entre notre immense

domaine et le monde extérieur, dont je ne connaissais strictement rien. Je ne savais ni à quoi il ressemblait, ni de quoi il se constituait... rien. Ma mère me disait toujours que j'apprendrai en temps et en heure, lors de mon entrée à l'école.

Ah, qu'est-ce que j'étais impatiente ! Je voulais tellement découvrir le monde. Apprendre à me servir de mes pouvoirs... même si maman disait que je les maîtriserai bien avant. En parlant avec elle, j'avais appris que normalement, la plupart des sorciers utilisent un bout de bois

appelé « baguette » pour transférer les énergies, accompagnées d'une incantation, formulée ou non, et d'un mouvement de poignet. C'est l'association de ces trois éléments qui provoque des phénomènes magiques sous la volonté d'un sorcier. Pour moi, ce n'était pas toujours

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nécessaire.

Pour faire de la magie, je n'avais besoin que de mon esprit et de mes yeux. Seule la volonté comptait. Je n'avais qu'à me représenter mentalement ce que je voulais faire pour que ça se produise réellement. Mes pouvoirs étaient limités bien sûr, et comme je ne les maîtrisais pas encore très bien, ma mère ne voulait pas trop que j'en fasse usage en son absence. Elle disait que ça pouvait être dangereux. Mais j'étais parfois trop impatiente. Alors, il m'arrivait de

m'enfermer dans ma chambre pour essayer d'apprendre par moi-même. C'est comme ça que je m'étais aperçue que j'étais assez douée pour déplacer les objets sans les toucher. J'étais

persuadée d'en avoir d'autres... j'étais certaine d'en découvrir encore, au hasard de mes débordements d'émotions.

La magie est vraiment fascinante. Je ne me lassais jamais de voir ma mère à l'œuvre.

| Minuit |

- Joyeux anniversaire ma chérie ! - Merci !!!

J'étais excitée comme une puce en entendant l'horloge sonner minuit. Enfin ! Enfin c'était l'heure ! Ma mère me prit dans ses bras pour me chatouiller, me faisant éclater de rire. Elle sourit tendrement et fit apparaître un gâteau devant moi. Ah ! LE moment tant attendu ! Je me tournai vers mon dessert préféré, m'apprêtant à souffler les bougies. Mais ma mère me retint.

Elle posa un appareil en face de nous.

- Tu souffles à trois... un... deux...

Je pris une grande inspiration.

- Trois !

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Je soufflai pour éteindre les bougies, au moment où un flash sortit de l'appareil. Ma mère récupéra la photo qui glissa sur la table. On me voyait dessus en train de souffler les bougies, sur les genoux de ma mère, qui offrait son plus beau sourire. J'aimais beaucoup cette photo.

J'agrandis les yeux de surprise en voyant un cadeau apparaître devant moi.

Je le pris soigneusement et le déballai en essayant de ne pas trop abîmer le papier. Je découvris une peluche. Mon sourire s'agrandit davantage. C'était un loup gris.

- Merci beaucoup maman !! Il est trop beau !!

- J'étais sûre qu'il te plairait.

Comment aurait-il pu ne pas me plaire ? J'adorais les loups ! Je jetai un coup d'œil en direction de la fenêtre, et soupirai en voyant la lune. Cela me rappela que j'avais quelque chose à

annoncer à ma mère.

- Maman, regarde, j'ai un nouveau pouvoir !

Je me concentrai sur les bougies sur le gâteau qui fumaient encore. Elles se rallumèrent...

avant de prendre totalement feu, faisant couler la cire sur le gâteau.

- Prue !!!

- Oups...!

Ma mère éclata de rire devant mon air à la fois désolé et amusé. Son air tendre et doux avait le don de me faire bondir le cœur. Elle sortit sa baguette pour faire disparaître la cire qui avait coulé.

- Sois patiente ma chérie, tu maîtriseras bientôt tes nouveaux pouvoirs. Mais en attendant,

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j'aimerais que tu évites de mettre le feu à la maison. Nos ancêtres te maudiraient jusqu'à la vingtième génération si tu détruisais notre manoir familial.

- Je suis désolée maman. Mais j'ai tellement envie de m'en servir... d'apprendre ! - Je suis certaine que tu seras une excellente élève à Poudlard !

- Six ans... encore six ans à attendre ! C'est trop looong ! me plaignis-je en trépignant.

- ... Tu tiens de ton père, tu sais ? - Ah bon ?!

- Oui. Aussi impatiente que lui. Lui aussi s'amusait à se servir de ses pouvoirs dans sa jeunesse alors qu'il n'en avait pas encore le droit...

Cela me fit sourire. Malgré l'absence de mon père, je trouvais le moyen de lui ressembler.

- Maman ?

- Oui, ma chérie ? - Il est où Papa ?

- ... Je te l'ai déjà dit. Il est parti il y a longtemps.

- Pourquoi... ?

- Ses projets ne lui permettaient pas d'avoir une vie de famille.

- Il ne nous aimait pas ?

- Si. Il nous aimait énormément. Où qu'il soit en ce moment, je suis certaine qu'il pense à toi ce soir... et qu'il aurait voulu être avec nous.

- Alors pourquoi il n'est pas là ?

- C'est compliqué ma chérie... Tu comprendras plus tard.

Voyant qu'elle baissait les yeux, j'arrêtai de lui parler de mon père. Elle n'avait jamais aimé aborder ce sujet, mais l'envie de savoir était toujours aussi ardente. Pourquoi mon père n'avait-il pas pris le temps de me connaître ? Pourquoi était-il parti s'il nous aimait ? Je soupirai. Je

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redemanderai une prochaine fois.

Mon regard fut attiré par du mouvement au-dehors. Je me rapprochai de la fenêtre pour confirmer ma vision. Il y eut un éclair qui me permit de remarquer des silhouettes au loin qui venaient dans notre direction.

- Tu as fait venir des gens pour mon anniversaire ? demandai-je le sourire jusqu'aux oreilles, enthousiaste à l'idée de faire de nouvelles rencontres.

Les beaux traits du visage de ma mère se tirèrent légèrement.

- Non. Non, je ne fais venir personne, qu'est-ce que tu racontes ?

- Il y a des gens dehors qui viennent. Regarde, ajoutai-je en pointant le doigt vers eux.

Ma mère se leva d'un bond de sa chaise et se planta devant la fenêtre.

- Monte dans ta chambre, me dit-elle.

- Mais pourquoi ?

- Fais ce que je te dis. C'est... C'est une surprise ! - Oh chouette !

Je montai deux à deux les escaliers mais m'arrêtai au premier palier. La curiosité était l'un de mes défauts. Je m'accroupis et attendis avec impatience. Ma mère sortit sa baguette, chose qui me parut assez bizarre pour accueillir des gens.

Il y eut un coup de tonnerre au même moment où une explosion fit voler la porte d'entrée en éclats. Ma mère atterrit sur une commode avec vitrine qui se brisa. Des silhouettes

encapuchonnées entrèrent. Des lumières de différentes couleurs commençaient à sortir de leur baguette, mais maman les renvoyait toutes.

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« Joli feu d'artifice...mais pourquoi ne m'a-t-elle pas demandé de redescendre pour y assister ?

»

Un rayon de lumière atteignit ma mère qui fut expulsée contre le mur. Elle retomba sur le sol dans un bruit sourd.

- MAMAN !! criai-je.

- PRUE, SAUVE-TOI !!!

J'étais paralysée. Je ne comprenais pas très bien ce qu'il se passait... Les silhouettes avaient reporté leur attention sur moi. L'un d'eux pointa sa baguette dans ma direction. Je compris alors que ça n'avait rien d'un jeu... L'homme sortit un couteau, m'accélérant davantage le cœur. J'étais incapable de me détourner de la redoutable lame qui brillait avec la lumière. L'homme murmura quelque chose, et je vis la lame fuser sur moi.

- NOOON !

Instinctivement, je fis un mouvement de bras pour renvoyer l'arme, tout en m'accroupissant en me protégeant la tête. Je fermai les yeux, complètement apeurée.

Le calme s'était imposé quelques secondes avant que les hommes se mettent à rire. Je

n'entendais plus ma mère. Je relevai la tête et mon cœur se souleva devant la vision d'horreur que m'offrait la scène. Ma mère était allongée au sol, inerte, le couteau planté dans le cœur. Le couteau que JE lui avais envoyé...

- Tu nous as facilité le travail jeune fille... A ton tour maintenant ! Attrapez-là !

Si j'étais paralysée par mon geste, mon sang ne fit qu'un tour en voyant les hommes se ruer vers moi. Je finis de monter les escaliers deux à deux, réfléchissant à un endroit où me mettre à l'abri tout en courant dans le couloir. Je me cachai dans le grenier, dans une vieille armoire. Je regardai par la fente, le cœur battant, affolée. Je serrai fort la peluche du petit loup contre moi, essayant de me redonner courage. Mais comme je le craignais, les hommes arrivèrent dans la pièce, et la peur ne s'en fit que plus poignante.

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- Où es-tu jolie poupée... ? Je sais que tu es là. Aller petite, montre-toi...

L'homme balayait la pièce du regard. Je remarquai un tatouage sur son épaule musclée. On aurait dit une tête de mort, transpercée par... Je ne vis plus rien. L'homme se tenait devant l'armoire.

« C'est fini... »

Je fermai les yeux. Terminé. C'était terminé. Alors que je m'attendais à être découverte,

j'entendis des hurlements de terreur. Je rouvris les yeux, paniquée. Qu'est-ce que c'était ? Les hommes tombaient un à un, frappés par une étrange lumière verte.

Une personne entra dans mon champ de vision. Elle regardait les assaillants tombés au sol, baguette le long du corps, enjambant lentement chaque cadavre pour venir jusqu'à moi. Je ne savais pas si cette nouvelle personne me voulait du bien ou pas. J'essayais de contrôler ma respiration, mais j'étais terrorisée. Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. Les battements effrénés de mon cœur m'affolaient. La porte s'ouvrit lentement, dans un grincement qui me glaça jusqu'aux os. L'homme me découvrit, le visage noyé de larmes et toute tremblante.

- N'aie pas peur, murmura-t-il.

Sa voix était basse mais gardait quelque chose de menaçant. Il ne me rassurait pas du tout. Au contraire. Il portait un masque, et rien que ses yeux froids me donnaient la chair de poule.

- Qui... Qui êtes-vous ? demandai-je dans un sanglot.

- ... Ton père...

- P...Papa ?!

J'étais tellement surprise que j'en oubliai d'avoir peur. Pourquoi revenir maintenant après toutes ces années d'absence ?

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- Viens, sors de là.

J'obéis, sortant de ma cachette. Je sentis un frisson me parcourir en regardant au sol. Tous les hommes qui avaient attaqué étaient là, allongés, les bras en croix. Je croisai le regard figé de celui qui était le plus proche de moi. Je ne pus me détacher de ses yeux. C'était horrible, j'avais l'impression qu'il me regardait. Je sursautai en sentant une main se poser sur mon épaule. Je me retournai vivement.

- Ne regarde pas Prue...

J'acquiesçai lentement. J'avais l'esprit complètement brouillé par la rapidité des évènements...

mais une chose me revint en tête.

« Maman ! »

Je me mis à courir, échappant à mon... père. Je dévalai les marches, manquant plusieurs fois de tomber. La peur remonta en flèche lorsque j'aperçus le corps de ma mère. Je me jetai au sol, à ses côtés. Elle était allongée sur le dos, baignant dans son sang. Un filet avait coulé de sa bouche. Ses yeux n'exprimaient plus leur douceur habituelle... ils étaient indéchiffrables, fixant le vide. Comme les hommes allongés à l'étage.

- Maman ?

Elle ne bougea pas. Je vis alors le couteau planté dans son cœur. Je paniquai davantage.

- Maman ? Réponds-moi ! Maman !

Toujours rien. Les larmes revenaient... ma voix se brisait... Je me mis à la secouer de toutes mes forces.

- MAMAN !!!! hurlai-je désespérée.

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Deux bras m'encerclèrent puissamment et me tirèrent en arrière, me soulevant du sol pour m'empêcher de continuer. J'agitai mes jambes en essayant de donner des coups de pieds à mon père pour qu'il me lâche.

- MAMAN ! MAMAN REVEILLE-TOI !! REVEILLE-TOI ! criai-je en me débattant désespérément.

- Arrête... !

Sa voix froide m'avait stoppé nette. Il me reposa au sol.

- Maman... murmurai-je.

- Elle est partie. Cesse de l'appeler ainsi elle ne t'entend pas.

Il s'agenouilla près du corps de ma mère et prit son pouls. Je vis mon père fermer ses yeux pendant plusieurs secondes. Lorsqu'il les rouvrit, il leva une main légèrement tremblante sur le beau visage de ma mère pour lui cacher les yeux avec sa main.

- Repose en paix... mon amour, murmura mon père.

Je fronçai les sourcils en voyant sa main glisser sur le visage de ma mère avec toute la délicatesse du monde. Ce geste eut pour l'effet de redoubler mes larmes.

- Viens, dit mon père en se relevant.

- ... Où ça... ? pleurai-je.

- Avec moi.

- NON !!! Je veux rester avec maman !

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Mon père s'accroupit.

- Ta mère...

Il s'interrompit, cherchant ses mots.

- Ta mère est montée au ciel. Tu ne peux pas rester avec elle, tu dois la laisser maintenant.

- Mais pourquoi ?

Il me prit la main et m'amena dehors.

- Regarde le ciel. Tu vois ces étoiles ? - ... Oui.

- Ta mère est l'une d'elles désormais. Elle te regarde.

Je levai mes yeux pleins de larmes vers le ciel et les regardai. Ma vue était trouble. Je ressentais une douleur sans nom. J'avais du mal à respirer.

- Ce n'est pas ta faute si elle est morte. C'était un accident. Le fait est qu'elle n'est plus là. Alors maintenant, à toi de voir... ou tu viens avec moi, ou tu restes ici. Mais sache que ta mère

n'ouvrira plus jamais les yeux. A toi de choisir.

Mes larmes s'étaient arrêtées de couler. Quelque chose s'était réveillé au plus profond de moi...

quelque chose que je n'avais jamais ressenti auparavant. Je fis demi-tour et retournai auprès de ma mère. Je m'agenouillai et posai un bisou sur son front glacé. Mon regard se posa à

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nouveau sur le couteau, et j'esquissai un faible sourire. Je jetai un dernier coup d'œil devant moi, vers la cuisine, avant d'aller rejoindre mon...père.

- Je savais que tu reviendrais...

Je ne répondis rien. Je n'avais plus la force de rien faire...

Il m'amena chez lui et m'installa près du feu pour faire cesser mes tremblements. Je mis

énormément de temps à retrouver mon calme. Je n'arrivais pas à réaliser la tournure qu'avaient pris les évènements. Je me sentais vidée.

- Papa ? appelai-je, la voix étranglée.

Il se tourna vers moi. Il avait enlevé son masque. Ses traits étaient fins. Il avait du charme mais était...dangereusement beau.

- Oui ? Qu'y a-t-il ?

- Maman ne m'a jamais dit comment tu t'appelles...

Il regarda à nouveau par la fenêtre, pensif.

- Tom... Tom Jedusor... Héritier d'une illustre famille. Tu es ma fille... je veillerai à ce que tu sois digne de ce nom.

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Les univers et personnages des différentes oeuvres sont la propriété de leurs créateurset producteurs respectifs.

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