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Tablat (Médéa) Un réseau spécialisé dans la fabrication de faux billets neutralisé

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Tablat (Médéa)

Un réseau spécialisé dans la fabrication

de faux billets neutralisé

N° 3208 - Jeudi 6 septembre 2018 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr

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L’activité en hausse de plus de 25% en août

P 2

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé hier à Pékin que l’Algérie et la Chine sont animées d’une «volonté partagée» d’aller de l’avant dans leur coopération bilatérale.»Il

y a une volonté partagée des deux pays d’aller de l’avant dans leur coopération bilatérale», a déclaré M. Ouyahia au terme de sa visite à Pékin.

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Algérie-BM

Ouyahia l’a affirmé à Pékin

Crânes de résistants algériens

Raouya reçoit le vice-président de la Banque mondiale de la

région Mena

Benghebrit préside à Mascara le lancement

de la nouvelle année scolaire 2018-2019

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«Volonté partagée d’aller de l’avant dans la coopération

algéro-chinoise

Un travail législatif «en cours» pour les sortir du domaine public français

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B ourse d ’A lger

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A C T U A L I T E Jeudi 6 Septembre 2018

Une nouvelle année de perdue pour les réformes économiques

L’année économique et sociale 2018 -2019 a commencé officiellement cette semaine avec la rentrée du gouvernement et les déclarations que beaucoup de commentateurs ont jugés très « rassurantes » du

ministre des Finances Abderahmane Raouya.

d

e toute évidence, la période qui s’étend jusqu’à l’été 2019 sera placée sous le signe des élections présidentielles du prin- temps prochain. Si on avait encore quelques doutes à ce sujet, il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter aux décisions qui vont encadrer l’ac- tion gouvernementale au cours de cette période. Qu’il s’agisse de la LFC pour l’année 2018 adoptée au cours de l’été, de l’avant-projet de Loi de fi- nances pour 2019 – dont le contenu a été révélé par TSA -, ou encore des dernières assurances du ministre des Finances, tout indique que le gouver- nement, et plus largement les cercles dirigeants nationaux, ont fait le choix du maintien d’un statu quo écono- mique complet au moins jusqu’à l’été prochain.

La LFC 2018 avait donné le ton Les prochaines échéances électorales, qui de façon évidente ne plaident pas en faveur de réformes nécessaire- ment impopulaires, ne sont d’ailleurs désormais plus seules en cause pour inciter le gouvernement à temporiser.

Le redressement des cours pétroliers depuis le début de l’année ainsi que les perspectives dans ce domaine pour les prochains mois vont alléger fortement les contraintes qui pèsent à court terme sur les finances pu- bliques.

Avec des recettes de fiscalité pétro- lière nettement plus importantes que prévu (environ 400 milliards de dinars rien qu’au premier semestre ), le gou- vernement aurait pu , ainsi que l’y in- vitait beaucoup d’experts nationaux et étrangers , décider de réviser en baisse le déficit du budget et par rico- chet le niveau du recours à la planche à billets .

Et bien pas du tout. Les économies réalisées sur le financement du déficit ont été consacrées à la dotation du Fonds National d’Investissement , à hauteur de 500 milliards de dinars, et le programme de financement non conventionnel est maintenu intégra- lement . Déjà plus de 3500 milliards de dinars ( 30 milliards de dollars ) ont

été mis à la disposition du Trésor pu- blic par la Banque d’Algérie à fin juin 2018. Le FMI qui vient juste de conseiller au gouvernement de profi- ter de l’embellie du marché pétrolier pour abandonner le recours à la planche à billets dès 2018 n’a pas été écouté.

De façon très classique, le nouveau contexte pétrolier ne va pas seule- ment favoriser le maintien d’un ni- veau élevé de dépenses publiques, il va également permettre de différer les réformes de structure « promises

» depuis des années. Dans ce do- maine aussi, la LFC 2018 avait donné le ton. La quasi-totalité des proposi- tions de nouvelles taxes destinées à muscler la fiscalité ordinaire ont été abandonnées en chemin. Sans parler des éphémères projets de mise en concession des fermes d’Etat qui ont connu le même sort que le modeste programme de privatisation proposé par Ahmed Ouyahia en début d’année .

Des dépenses publiques maintenues en 2019 En 2019, le gouvernement n’a mani- festement pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Et il semble avoir bien entendu le message venu des plus hautes sphères dirigeantes du pays. A la fin de l’année dernière, de nombreux spécialistes avaient relevé une annonce surprenante du gouver- nement à propos de l’année 2019 . La trajectoire budgétaire annexée à la loi

de finance 2018 promettait très so- lennellement, sans doute pour faire passer la pilule d’un gonflement considérable des dépenses publiques

« un retour à la discipline budgétaire dès 2019 avec des dépenses qui de- vraient être réduites à 7.500 milliards de dinars en 2019 » ( contre 8600 mil- liards de dinars prévus cette année) . Une promesse totalement oubliée par le gouvernement .L’avant projet de loi de finances pour 2019 table sur des dépenses de 8.502 milliards de di- nars.Un niveau quasiment inchangé par rapport à 2018. Ce sont de sur- croit les dépenses de fonctionnement qui connaitront une hausse sensible.

Les engagements sur la réduction des dépenses sont désormais renvoyés à 2020 et 2021.

Pas de nouvelles taxes en 2019 Une évolution confirmée ces derniers jours. Le ministre des Finances, Ab- derrahmane Raouya, très sollicité ce lundi par la presse à propos de l’avant- projet de loi de finances pour l’année prochaine, a expliqué avec un large sourire que le gouvernement « ne prévoit absolument aucune taxe en- vers les citoyens, en tout cas dans l’avant-projet de loi de finances ». « Cette loi est dénuée de toute taxe nouvelle», a-t-il encore précisé en écartant une quelconque augmenta- tion des prix de l’électricité , du gaz et même des carburants . « Il a été dé- cidé de n’apporter aucune augmenta- tion par rapport aux prix de la

consommation de ces produits éner- gétiques ni à ceux des carburants », a- t-il affirmé .Pas question de contrarier qui que ce soit au cours de cette pé- riode très sensible .

La réforme des subventions toujours « à l’étude » La question de la réforme des subven- tions apporte une autre pièce au dos- sier de l’ajustement de la position du gouvernement en contexte pré élec- toral .

Au mois de juillet dernier, les médias nationaux reprenaient en chœur les déclarations du ministre des finances qui évoquaient une possible réforme du système de subventions « dès 2019 » .Une liste de produits étaient déjà prête dans laquelle figuraient au premier rang les tarifs de l’électricité et le prix des carburants et même « peut être » ceux de l’eau .

« Il est clair que cela ne peut pas continuer comme ça pour une simple question d’équité sociale.», avait dé- claré avec beaucoup de conviction ap- parente , Abderrahmane Raouya, le lundi 2 juillet, à la Chaîne III de la radio nationale. Pour preuve du sérieux de cette annonce, le ministre avait ajouté qu’une commission travaillait sur ce dossier qui s’est même fait aidé

« un peu » par la Banque Mondiale.

Pour se convaincre que l’année éco- nomique et sociale 2018- 2019 a toute les chances de prolonger l’exer- cice de surplace et de maintien du statu quo de l’économie algérienne , il suffit de prêter une oreille attentive aux dernières déclarations du minis- tre des finances.

Concernant les subventions, M.

Raouya a indiqué lundi dernier que

“le gouvernement ne prendra aucune disposition s’il n’y a pas un ciblage de la population qui mérite d’être aidée”.

Le ministre des Finances a précisé que le travail pour mettre en place un mé- canisme de ciblage se poursuit. “C’est pour cela que nous ne prévoyons aucun dispositif maintenant”, a-t-il ajouté.

TSA

l’

activité du parquet de la bourse d’Alger, pour le mois d’août, a enregistré une hausse notable par rapport au mois de juin.En effet, le montant global des transac- tions s’est élevé à 28 531 000 DA, soit une hausse de l’ordre de 25,34% par rapport au mois de juillet, où il a été observé une valeur transigée globale de 22 762 080 DA, selon la bourse d’Alger.En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 24 343 actions au mois de juillet, à 26 644 actions au mois d’août, soit une hausse de l’ordre de

9,45%.Rappelons que l’activité de la bourse d’Alger, pour le mois de juillet, avait enregistré une hausse par rapport au mois de juin où le montant global des transactions s’était inscrit à 22 762 080 DA, soit une hausse de l’ordre de 22,01% par rapport au mois de juin, où il a été observé une valeur transigée globale de 18 655 760 DA.En ce qui concerne le volume tran- sigé global, il est passé de 19 222 actions au mois de juin, à 24 343 actions au mois de juil- let, soit une hausse de l’ordre de 26,64%.No- tons que la Société de Gestion de la Bourse

des Valeurs, sous la forme abrégé SGBV, est une société par actions au capital social de 475 200 000, 00 DA, créée par le décret législatif n°93-10 du 23 mai 1993 et constituée le 25 mai 1997 ; elle constitue un cadre organisé et réglementé au service des IOB en tant que professionnels pour leur permettre d’exercer leurs missions conformément aux lois et règle- ments en vigueur.Depuis sa création, elle s’est attelée à mettre en place les dispositifs opéra- tionnels et techniques nécessaires aux trans- actions sur les valeurs mobilières admises en

Bourse.La SGBV prend en charge plusieurs les activités à savoir l’organisation pratique de l’in- troduction en Bourse des valeurs mobilières;

l’organisation matérielle des séances de Bourse et la gestion du système de négociation et de cotation; a publication d’informations re- latives aux transactions en Bourse et l’édition d’un Bulletin Officiel de la Cote (BOC).Les mis- sions de la société sont exercées sous le contrôle de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB).

B ourse d ’A lger

L’activité en hausse de plus de 25% en août

P étrole

Le Brent à plus de 77 dollars hier à Londres

A lgérie -BM

Raouya reçoit le vice- président de

la Banque mondiale de

la région Mena

l

e ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a reçu hier à Alger le vice- président de la Banque Mon- diale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Ferid Belhaj, a indiqué le ministère dans un communiqué.Nommé à ce poste le 1er juillet 2018, M.

Belhaj est en visite en Algérie du 4 au 7 septembre «dans le cadre des échanges réguliers de l’Algérie avec la Banque Mondiale», précise la même source.Cette visite, ajoute le ministère, vient confirmer la volonté de consolider les liens de coopération de l’Algérie avec cette institution finan- cière internationale et confor- ter son appui à l’Algérie et sa volonté «pour l’accompagner dans la consolidation et la poursuite de ses efforts de di- versification de son écono- mie».Cette rencontre entre M. Raouya et le représentant de l’institution de Bretton Woods a été l’occasion pour les deux parties de faire le point sur l’état de la coopéra- tion et d’examiner les moyens de la renforcer et d’identifier les moyens les plus appropriés pour la développer, souligne le communiqué.En outre, les principaux axes de partena- riat, qui caractérisent l’action de la Banque mondiale en Al- gérie, ont été passés en revue lors de cette rencontre.Il s’agit d’actions qui s’inscrivent dans le cadre de l’économie du sa- voir et, particulièrement, le projet «Vision de l’Algérie à l’horizon 2035» entrant dans le cadre du nouveau modèle de croissance économique qui s’étalera jusqu’à horizon 2035.

l

es cours du pétrole régres- saient, hier en cours d’échanges européens, la vi- gueur du dollar pesant sur le pou- voir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.A la mi- journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novem- bre valait 77,30 dollars sur l’Inter- continental Exchange (ICE) de

Londres, en baisse de 87 cents par rapport à la clôture de mardi.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat d’oc- tobre cédait 94 cents à 68,93 dol- lars.»Les gains du billet vert, qui profite de son statut de valeur re- fuge, ont pesé sur les cours du

baril», a commenté un analyste.Mardi, les prix avaient été dopés par la perspective d’une perturbation de l’activité pétro- lière du Golfe du Mexique avec l’arrivée de la tempête tropicale Gordon, mais n’a au final pas af- fecté durablement l’industrie de la région.Mais le baril gagne surtout du terrain depuis mi-août, quand

les investisseurs ont commencé à se focaliser sur les exportations ira- niennes.»Le contrat de référence pour le Brent est passé à novem- bre, ce qui représente la mise en place officielle des sanctions amé- ricaines contre l’Iran» visant direc- tement les exportations de pétrole, ont commenté d’autres analystes.Hier soir, les marchés

prendront connaissance des don- nées hebdomadaires de la fédéra- tion professionnelle de l’American petroleum institute (API) sur les stocks des Etats-Unis, à la veille des chiffres officiels de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).Ces données ont été retardées d’une séance en raison d’un jour férié lundi aux Etats-Unis.

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3 Jeudi 6 Septembre 2018

A C T U A L I T E

d

ans l’intervention pronon- cée à cette occasion, la mi- nistre a évoqué les challenges que doit rele- ver son secteur. «Le premier défi concerne la qualité de l’école algé- rienne qui est tributaire de la qualité de l’encadrement devant contribuer à la lutte contre l’échec scolaire», a- t-elle estimé.»Ce défi repose sur une ouverture sur les progrès enregistrés en matière d’ouverture pédagogique et ce, par le biais d’une formation continue, d’une mise à niveau des connaissances et de l’amour de la profession», a souligné la ministre.Mme Benghebrit a rappelé que les efforts déployés par l’Etat au profit du secteur de l’éducation n’ont jamais cessé, en consacrant d’impor- tants budgets et de grands investis- sements. «Ce soutien a été toujours constant même en cette conjonc- ture économique difficile que

connaît le pays», a-t-elle rappelé dans ce contexte.La ministre a éga- lement souligné que l’enseignement de l’histoire politique, sociale et cul- turelle du pays a été l’une des prio-

rités du secteur de

l’éducation.Concernant le choix du

slogan de cette nouvelle année sco- laire, elle a expliqué que «l’objectif est de jeter les assises d’une société éprise de paix et de démocratie, ou- verte sur le monde, sur le progrès et la modernité».La rentrée scolaire concerne, cette année, plus de 9 mil-

lions d’élèves au niveau national, ré- partis sur 27.351 établissements des trois paliers scolaires. Les effectifs du palier primaire occupent le plus im- portant taux avec 48,8 %. Les élèves sont encadrés par 749.232 fonction- naires dont 89,9 % de l’encadrement pédagogique et 10,1 % administra- tifs, selon le ministère du secteur.Le programme de la visite de la minis- tre dans la wilaya de Mascara pré- voit l’inspection de plusieurs établissements éducatifs et une cé- rémonie de signature d’un accord de coopération entre les directions de l’éducation, des moudjahidine, de la santé et celle de l’environnement.En outre, la ministre présidera, à la po- lyclinique de la cité 400 logements à Mascara, une rencontre sur la santé scolaire, avec la participation des ca- dres des secteurs de la santé et de l’éducation et des représentants des associations des parents d’élèves.

Benghebrit préside à Mascara le lancement de la nouvelle année scolaire 2018-2019

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a procédé hier à partir du CEM «Derdara»

dans la commune de Ghriss (wilaya de Mascara) au lancement solennelle de la nouvelle année scolaire 2018-2019, placée sous le slogan «Faire du vivre ensemble en paix un acquis et un principe éducatif».

Le ministre espagnol des Affaires étrangères en visite de travail en Algérie

Identification du terroriste neutralisé lundi par des unités de l’ANP à Sidi Bel Abbès

l

e ministre espagnol des Affaires étran- gères, de l’Union européenne et de la coopération, Josep Borrelli Fontelles ef- fectuera demain une visite de travail en Algérie à l’invitation de son homologue algérien, Ab- delkader Messahel, a indiqué hier un commu- niqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).»A l’invitation de M. Abdelkader Mes-

sahel, ministre des Affaires étrangères, M.

Josep Borrelli Fontelles, ministre des Affaires étrangères, de l’Union européennes et de la Coopération, du Royaume d’Espagne effec- tuera une visite de travail en Algérie le 6 sep- tembre 2018», a précisé la même source.Cette visite s’inscrit dans le cadre de «la poursuite et de l’approfondissement du dialogue politique

et de la concertation entre les deux pays et in- tervient dans le prolongement de la 7ème réu- nion de Haut niveau qui a eu lieu à Alger» le 3 avril dernier, a ajouté la même source.A cette occasion, les deux parties examineront «l’état et les perspectives des relations bilatérales, notamment la coopération économique et commerciales et aborderont également les

grandes questions régionales et internatio- nales d’intérêt commun, en particulier la crise libyenne, la situation au Mali et au Sahel, le dossier du Sahara occidental, les perspectives de coopération euro-méditerranéennes, les relations euro-africaines ainsi que la situation au Proche-Orient», a souligné le communiqué du MAE.

l

e terroriste neutralisé lundi par les unités de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la zone de Tafassour, wilaya de Sidi Bel Abbès a été identifié,aindiquéhier le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

«Dans le cadre de la lutte antiterro- riste et suite à l’opération que mè- nent toujours nos unités dans la zone de Tafassour, wilaya de Sidi Bel Abbès (2e Région militaire), ayant

permis, le 3 septembre 2018, la neutralisation d’un terroriste et la récupération d’un pistolet mitrail- leur de type Kalachnikov et d’une quantité de munition, il a été pro- cédé à l’identification de ce crimi- nel», précise la même source. «Il s’agit du terroriste -Ghalem El At- taoui- alias -Haydara-, qui avait ral- lié les groupes terroristes en 2009», ajoute le communiqué. Par ailleurs et dans le même contexte, un déta-

chement de l’Armée nationale po- pulaire «a découvert et détruit, dans la même zone à Sidi Bel Abbès (2e RM), trois (3) casemates conte- nant cinq (5) bombes de confection artisanale, des subsistances de vivre et d’autres objets», tandis que des détachements combinés de l’ANP

«ont appréhendé, à Sétif (5e RM) et Sidi Bel Abbès (2e RM), quatre (4) éléments de soutien aux groupes terroristes».En outre, dans le cadre

de la lutte contre la criminalité or- ganisée, des éléments de la Gen- darmerie Nationale «ont arrêté, à Batna (5e RM), deux (2) individus en leur possession un fusil de chasse, (488) kilogrammes de pou- dre noire et de substances chi- miques servant dans la fabrication de munition, (2.804) cartouches et divers outils de leur remplissage».D’autre part, un déta- chement de l’ANP «a intercepté, à

Bordj Badji Mokhtar (6e RM), un vé- hicule tout-terrain, huit (8) mar- teaux piqueurs et cinq (5) groupes électrogènes», alors que des élé- ments de la Gendarmerie nationale

«ont saisi, à Tlemcen (2e RM, (19,5) kilogrammes de kif traité». «De même, treize (13) immigrants clan- destins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen, Aïn Té- mouchent et Laghouat», rapporte le communiqué.

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«Volonté partagée d’aller de l’avant dans la coopération

algéro-chinoise

l

e Premier ministre, Ahmed Ouya- hia, a affirmé hier à Pékin que l’Al- gérie et la Chine sont animées d’une «volonté partagée» d’aller de l’avant dans leur coopération bilaté- rale.»Il y a une volonté partagée des deux pays d’aller de l’avant dans leur coopération bilatérale», a déclaré M.

Ouyahia au terme de sa visite à Pékin où il a pris part aux travaux du 3ème Forum sur la coopération sino-afri- caine (FOCAC), en sa qualité de repré- sentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.Il a ajouté que

«cette volonté partagée s’accompagne d’actes concrets, puisque nous allons passer désormais à des projets de par- tenariat dans lesquels vont s’associer des sociétés chinoise et des sociétés algériennes», citant, dans sens «deux projets-phare», en l’occurrence le Port centre de Cherchell et le projet de dé- veloppement de l’exploitation des phosphates et de leur transformation en engrais à travers trois complexes à l’est du pays.Il a indiqué que «ce projet gigantesque qui va mobiliser 6 mil- liards de dollars et sera une source de création de 20.000 postes d’emploi, ce permettra à l’Algérie de diversifier en- core plus son économie».Pour M.

Ouyahia, «c’est là le nouveau saut qua- litatif des relations algéro-chinoises, frappées du sceau de la globalité et du caractère stratégique dans tous les do- maines de coopération».Il a relevé qu’au moment où les deux pays s’ap- prêtent à célébrer le 60eme anniver- saire de leurs relations diplomatiques, sous la direction de leurs Présidents Abdelaziz Bouteflika et Xi Jinping, ils sont en train d’accomplir «un saut qualitatif de grande importance à leurs relations». S’agissant du 3ème FOCAC, M. Ouyahia a indiqué que l’Algérie a été un «acteur actif» dans ce rendez- vous, eu égard, a-t-il dit, à «la qualité de ses rapports avec la Chine, mais aussi à sa solidarité permanente avec l’Afrique». Le Forum a été conclu par des résultats «très élogieux et très pro- metteurs», a fait remarquer le Premier ministre, relevant «l’approche complé- mentaire» donnée par la Chine à celle adoptée à Johannesburg en 2015 avec

«un important volume financier qui ai- dera beaucoup de pays africains à dé- velopper leurs capacités». Il a ajouté que ce Forum a été «élogieux» aussi pour l’Afrique, qui «a parlé d’une seule voix et est repartie de Pékin avec un surcroit de moyens pour son dévelop- pement intégrée».

Le ministre de la Communication effectue une visite

au CNDPI

l

e ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a effectué hier une visite au Centre national de documentation de presse d’images et d’information (CNDPI), où il a tenu une séance de travail avec son direc- teur général, Oussedik Mohamed Saïd, in- dique le ministère de la Communication dans un communiqué. Le ministre a, à cette occa- sion, fait le tour des différents services où «les documentalistes, techniciens et autres profes- sionnels de la numérisation oeuvrent à l’exé- cution des missions dévolues au Centre», note la même source. Le CNDPI est «un acteur im- portant dans le dispositif médiatique algérien, car il est le lieu de la mémoire documentaire nationale», a rappelé le ministre, ajoutant que ses missions, «pour traditionnelles qu’elles soient, n’en nécessitent pas moins une adap- tation continuelle des moyens et des compé- tences qui doivent sans cesse s’imprégner du développement de l’information et de la com- munication à l’ère du tout-numérique».Cette visite «vient éprouver et conforter le proces- sus professionnel qui articule les missions du CNDPI, lesquelles consistent à collecter, à conserver et préserver l’ensemble du patri- moine scriptural, photographique et audiovi- suel national», souligne la même source.

Ouyahia reçoit le Haut Représentant de l’Union africaine pour les relations Union

européenne UA post-2020

l

e Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu hier à Pékin, le Haut Représentant de l’Union africaine pour les relations Union européenne-UA post-2020, Carlos Lopez.La rencontre a eu lieu en marge du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) auquel M. Ouyahia représente le pré- sident de la République, Abdelaziz Bouteflika.Cette rencontre a donné lieu à un

échange de vues sur la position africaine com- mune qui doit servir de socle de référence pour la partie africaine dans le cadre de ses discus- sions avec l’UE ainsi que sur les négociations qui devront aboutir à un renouvellement de l’Accord de Partenariat Afrique- Caraïbe-Paci- fique post 2020.L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

Medelci reçoit l’ambassadeur d’Espagne

l

e président du Conseil constitutionnel, Mou- rad Medelci a reçu, hier à Alger, l’ambassa- deur du royaume d’Espagne en Algérie, Santiago Cabanas, qui lui a rendu une visite d’adieu au terme de sa mission en Algérie, a indi- qué un communiqué du Conseil. M. Medelci a

passé en revue avec l’ambassadeur espagnol « l’état des excellentes relations unissant les deux pays, ainsi que les voies et moyens de les promou- voir, notamment entre le Conseil constitutionnel algérien et la Cour constitutionnelle espagnole», conclut la même source.

Le FCE apporte son soutien à un 5e mandat pour Bouteflika

l

e Conseil exécutif du FCE, réuni hier, a apporté son soutien à un 5e mandat pour le président Boute- flika.« Une lecture du bilan du président de la république a été faite. Ses réalisations pour l’entreprise algérienne ont été

listées. Après, les membres du Conseil exécutif ont spontané- ment dit que nous pouvons que soutenir la candidature du président pour un 5e man- dat », précise Mohamed Bairi, vice-président du FCE, dans une déclaration à TSA.

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4 Jeudi 6 Septembre 2018

A C T U A L I T E

c râNes de résistANts AlgérieNs

Un travail législatif «en cours» pour les sortir du domaine public français

Un travail législatif est en cours pour la sortie du domaine public les restes humains de résistants algériens conservés au musée de l’homme de Paris, a-t-on appris hier de source officielle.

e

n effet, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a été saisi en juillet dernier par une question écrite à ce sujet par la députée d’origine algérienne Fadi- laKhattabi (LREM), a-t-on si- gnalé.Dans sa question, la députée a interpellé le ministère sur les critères du modus ope- randi adopté pour la restitution des crânes de résistants (chou- hada) algériens du 19e siècle, conservés au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), et ré- clamés officiellement par l’Algérie, ainsi que sur les délais de sa mise en œuvre.L’historien et anthropo- logue algérien, Ali Farid Belkadi, à l’origine de cette découverte, avait indiqué à l’APS, en avril der- nier, qu’il y a au musée de Paris 70 crânes qui appartiennent aux résis- tants de Zaâtcha (Biskra), alors que le ministère des Moudjahidine a re- censé 31 chouhada algériens recon- nus par leurs crânes.»Les 70 crânes de Biskra, sont bel et bien ceux de résistants de Zaâtcha, qui furent dé- capités à la fin du siège de l’oasis par les soldats du corps expéditionnaire français», avait précisé le cher- cheur.Dans sa réponse, publiée au Journal officiel français, le 28 août dernier, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a rappelé que le 7 décembre 2017, lors du Co- mité intergouvernemental de haut

niveau, présidé par les Premiers mi- nistres des deux pays, la France et l’Algérie se sont accordées «sur la nécessité de mettre en place une commission chargée d’identifier ces restes et de faire évoluer le cadre ju- ridique français sur cette ques- tion».C’est dans ce cadre que l’Algérie avait adressé au gouverne- ment français une demande offi- cielle de restitution de ces restes mortuaires le 26 décembre 2017.»Le processus de restitution de ces restes humains est complexe car, au- delà de la problématique politique et mémorielle, il touche au statut ju- ridique de ces restes humains qui

ont été intégrés aux collections pu- bliques nationales. Ceux-ci relèvent à ce jour de la domanialité publique et sont, à ce titre, inaliénables, insai- sissables et imprescriptibles», a ex- pliqué le Quai d’Orsay, soulignant que d’autres restes mortuaires né- cessitent un travail d’identifica- tion.»Il s’agit donc de travailler sur deux plans en parallèle : d’une part, en faisant évoluer le cadre législatif français pour permettre la sortie du domaine public de ces restes hu- mains, et d’autre part en conduisant, avec les autorités algériennes, le tra- vail scientifique nécessaire à leur identification au moyen d’un comité

conjoint», a-t-il ajouté, indiquant qu’au mois de mai 2018, ce modus operandi, qui associe étroitement le ministère de la Culture et le Muséum national d’histoire naturelle, a été pré- senté à la partie algérienne qui «a fait part de son accord à travers un échange de lettres entre les deux ministres des Affaires étran- gères».Pour ce qui est du comité scientifique conjoint, le ministère a annoncé qu’un premier rendez- vous de travail est prévu en amont de la prochaine rencontre des deux ministres des Affaires étrangères à l’occasion du Comi- témixte économique franco-algé- rien (COMEFA), qui doit se réunir cet automne.»Ce processus s’ins- crit dans la démarche d’examen lucide et apaisé de la mémoire partagée et l’approfondissement du partenariat d’exception entre la France et l’Algérie», a conclu le mi- nistère français des Affaires étran- gères dans sa réponse.Selon un recensement établi par le chercheur Ali Farid Belkadi, au 18 avril 2018, il existe plus de 500 crânes et osse- ments venant de toutes les régions d’Algérie, dont notamment de Khen- chela, d’Oran, de Batna, de Skikda, d’El-Kala et d’Alger. Parmi ces crânes et ossements figurent ceux d’hommes préhistoriques, qui sont certes «très peu nombreux», d’après le chercheur.

P

lus de 4 millions d’euros, et d’autres sommes en dollars et livres sterling, ont été saisies, lors de 5 opérations de contrôles, durant les 8 premiers mois de l’an- née, a indiqué hier, le directeur de la communi- cation des douanes algériennes, M.DjamelBrika, rapporte le site d’El Massa. Considérant, que ces résultats ont été réalisés grâce aux mesures en- treprises par l’administration des douanes en matière de contrôles. Indiquant que ces chan-

gements ont engendré une nouvelle dyna- mique, et sont à l’origine des résultats obtenus sur le terrain. Ainsi que le renforcement des contrôles, et la coordination avec les autres corps de sécurité, qui ont été déterminant dans le succès des opérations. Le même responsable indique, que ces opérations se sont basées es- sentiellement sur l’exploitation des banques de données des douanes algériennes. Par ailleurs, et en dépit des remarques émises par les

contrôleurs, sur l’exploitation des facilitations des formalités, comme occasion pour passer il- légalement, de l’argent ou d’autres produits, ces mesures restent toujours en vigueur. Ceci étant, M.Brika a indiqué, que mesures sont prises pour moderniser les traitements douaniers à travers internet, afin de faciliter, notamment, aux opé- rateurs économiques, leurs transactions, et per- mettre de meilleurs résultats en matière de contrôle.

d ouANes A lgerieNNes

Saisie de 4 millions d’euros sur les 8 premiers mois de l’année 2018

d irectioN géNérAle de lA Pêche et de l AquAculture

Nécessité d’acquérir un matériel de pêche autorisé pour remplacer les filets dérivants

l

a Direction générale de la pêche et de l’aquaculture compte subventionner l’ac- quisition de matériels de pêche autorisés pour limiter l’usage des filets dérivants, occa- sionnant des dégâts sur la biodiversité marine, a-t-on appris de cette administration.»Nous voulons introduire un nouveau soutien pour permettre aux pêcheurs qui pratiquent la pêche aux filets maillants dérivants d’acquérir de nouveaux équipements, la palangre notam- ment», a indiqué l’APS, le Directeur général de cette instance, Taha Hammouche.»Cette re-

commandation est en cours d’étude», a-t-il précisé, soulignant que l’usage des filets déri- vants, même s’il n’est pas interdit en Algérie, est soumis à une réglementation rigoureuse.La méthode de pêche à l’aide de filets dérivants est pointée du doigt par les spécialistes pour le fait qu’elle permet la capture d’espèces non ciblées, comme l’explique, pour sa part, le Pr.

Mouloud Benabdi, un expert en biodiversité marine de l’Université d’Oran.»En Méditerra- née, les filets dérivants sont utilisés pour la pêche des gros pélagiques comme le thon et

l’espadon. Toutefois, ils capturent également des espèces marines non visées, comme la tor- tue et le dauphin, mettant l’avenir de cette faune en danger», explique-t-il encore.Le même spécialiste a ajouté qu’une partie de ces équipements abandonnés finissent par se per- dre pour se transformer en filets fantômes pê- chant indéfiniment le poisson.A ce sujet, Mouloud Benabdi a rappelé que le phéno- mène des filets fantômes est fréquemment est plus répandu à l’Ouest par rapport aux régions Est et Centre du pays. Il a expliqué que la rè-

glementation en vigueur n’est souvent pas res- pectée quant à l’usage de ce type de matériel.

«Alors que la longueur de ces filets est limitée à 2.5 km, certains pêcheurs utilisent des moyens atteignant souvent les 7 km de lon- gueur», a-t-il précisé.Cet expert a estimé que le passage à la pêche à la palangre nécessite non seulement des subventions pour l’acqui- sition du matériel nécessaire mais également une formation adéquate des pêcheurs car, «la méthode est très technique», a-t-il relevé.

A

u total, 266 000 passagers et environ 100 000 voitures ont été enregistrés durant la pé- riode allant de janvier à août, a ré- vélé hier, M. Karim Bouzenad, directeur commercial de la compa- gnie nationale de transport mari- time et de voyageurs, lors de son passage à la chaîne de télévision En- nahar. M. Bouzenad a déclaré que la compagnie maritime a transporté 96 000 passagers et 30 000 voitures

durant le mois d’août, en soulignant que ces chiffres enregistrés pen- dant le mois d’août représentent plus 30% du nombre de passagers enregistré durant les 8 derniers mois. « Entre le 15 juin et le 15 sep- tembre, l’essentiel de notre activité se réalise pendant cette période », a-t-il souligné. Par ailleurs, M. Bou- zenad a indiqué que certains voya- geurs embarquaient des denrées alimentaires en grande quantité et

de toutes sortes dans leurs bagages, telles que la farine, l’huile, des pommes de terre, des oignons et du poivre. M. Bouzenad a souligné que les services des Douanes saisissent ces produits, car cette pratique est considérée comme de la contre- bande. La plupart de ces produits vont en France en grande quantité.

Pour rappel, l’administration des Douanes algériennes a installé de- puis 2013 un couloir vert au niveau

des enceintes portuaires pour faci- liter le passage des Algériens établis à l’étranger durant la saison esti- vale. En effet, dans un souci de faci- liter le passage des membres de la communauté nationale établie à l’étranger durant la période des grandes vacances, le gouvernement avait pris la décision de réduire le délai du contrôle douanier, en le fixant à 3 heures au maximum. Par ailleurs, plusieurs mesures de facili-

tation ont été prises par la Direc- tion générale des douanes pour les voyageurs durant la saison estivale 2017. Ces mesures visaient les na- tionaux désireux de passer leurs va- cances en Tunisie, en leur offrant la possibilité de procéder électroni- quement à l’accomplissement de la procédure du Titre de Passage en Douanes via le site internet des douanes algériennes.

eNtMV

266 000 passagers transportés durant les huit derniers mois

Le choléra s’invite à l’Assemblée

nationale

l

es députés ont retrouvé lundi dernier les bancs de l’hémicycle sur fond de crise politique et sanitaire, puisque la réapparition du choléra, maladie qu’on croyait dispa- rue à jamais, s’est invitée au parle- ment. En effet, la rentrée parlementaire 2018-2019 a été en- tachée par l’épidémie du choléra.A ce propos, le groupe parlementaire du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a interpellé le gouverne- ment sur le début d’une épidémie de choléra en Algérie à l’occasion de la rentée parlementaire. En effet, un député du Mouvement a demandé au Premier ministre, Ahmed Ouya- hia, de révéler la véritable cause de l’épidémie, tout en s’interrogeant sur les précautions prises par le gou- vernement pour éviter la réappari- tion du l’épidémie en Algérie.Le groupe a souligné dans sa lettre au Premier ministre, AmhedOuyahia, à la veille de l’ouverture de la session parlementaire, l’échec et l’absence d’une véritable vision politique et économique pour l’avenir du pays, compte tenu de la confusion de l’exécutif et de sa faible réaction face à l’épidémie du choléra, ainsi que le manque d’une prise en charge les ci- toyens.Par ailleurs, les députés du groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) ont boycotté l’ouverture de la session législative 2018-2019, et ont appelé à l’ouver- ture d’une enquête sur les raisons de l’émergence de l’épidémie de Choléra.La rentrée parlementaire a été aussi entachée par le règlement intérieur du parlement qui prévoit, entre outre, des sanctions contre les députés, notamment pour absen- téisme. Le nouveau règlement inté- rieur oblige le député à assister aux séances plénières de l’Assemblée et aux travaux des commissions, dont il est membre, sous peine de se voir infliger des sanctions financières.

Cependant, le texte relatif au règle- ment intérieur de l’Assemblée a sus- cité de nombreuses interrogations de la part des députés de l’opposi- tion qui ont dénoncé une tentative de vouloir verrouiller la parole du parlement.

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Jeudi 6 Septembre 2018

La 5

l’ assassinat de Mariano Blanco, premier ma- gistrat de la ville méri- dionale de Ronda, est le dernier en date d’une série de meurtres d’élus, soupçonnés pour certains de jouer un rôle dans le trafic de stupéfiants.La vie politique aux Philippines est traditionnellement émaillée de violences, parfois de meurtres, mais les organisations de dé- fense des droits de l’homme es- timent que la situation a pu être aggravée par la campagne meurtrière contre la drogue menée par le président Rodrigo Duterte. La victime de 59 ans a été tuée par des inconnus après minuit alors qu’il se trouvait dans son bureau, a dit à l’AFP le chef de la police locale, l’inspec- teur Jayr Palcon. «Des témoins ont raconté que quatre per- sonnes armées sont descen- dues d’une camionnette blanche et sont entrées dans la mairie. Le maire était là et dor- mait dans son bureau», a dit le policier.D’après l’inspecteur Pal-

con, le nom de Mariano Blanco figurait sur la liste dressée par le président Duterte d’élus soupçonnés d’être des consom- mateurs, des dealers ou de pro-

téger le trafic. Ces informations ont été confirmées par l’Agence philippine de lutte contre les stupéfiants (DEA). M. Blanco a été abattu près d’un an après

que la Commission policière na- tionale lui eut retiré ses pou- voirs sur la police locale car il était soupçonné «de mener des activités illégales en rapport

avec le trafic de drogue», a dit un porte-parole de la DEA.Ce meurtre porte à au moins six le nombre de maires ou de maires adjoints tués depuis le mois de mai dans l’archipel. En juillet, Antonio Halili, premier magis- trat de Tanuan, au sud de Ma- nille, avait été abattu par un sniper en pleine cérémonie à la mairie. Depuis l’arrivée au pou- voir de M. Duterte fin juin 2016, la police déclare avoir tué 4.410 trafiquants et toxicomanes pré- sumés. Les ONG disent qu’il faut tripler ce chiffre et évo- quent un possible crime contre l’humanité. Ils accusent la po- lice et des milices d’abattre les gens sans même avoir de preuve sur leur participation éventuelle au commerce de la drogue.

En février, le neveu de M.

Blanco et maire adjoint de Ronda, un avocat, avait égale- ment été abattu par des incon- nus au sortir d’une audience où il défendait un client soupçonné d’être un baron de la drogue.

Philippines: meurtre d’un maire sur la «narco-liste» de Duterte

Un maire philippin dont le nom figurait sur une liste d’élus accusés par le président Rodrigo Duterte d’être mêlés au trafic de drogue a été abattu dans son bureau hier, a annoncé la police.

Enquête en Belgique sur la mort d’un homme d’affaires belge à Moscou

l a justice belge a ouvert une enquête sur le décès d’un homme d’affaires belge retrouvé au pied de son im- meuble à Moscou et veut notamment au- ditionner son chauffeur, témoin de la chute mortelle, a appris l’AFP hier auprès du parquet fédéral belge. «Le chauffeur est belge. Ça nous semble logique qu’on fasse entendre le chauffeur quand il ren- trera à la maison», a affirmé Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral, sans être en mesure de donner une date.Il a expliqué que le parquet fédéral avait ouvert une enquête comme c’est l’habitude en

c a s

de «mort violente» d’un ressortissant belge à l’étranger. «On va prendre contact avec les enquêteurs russes, on a un pro- tocole (de coopération, ndlr) avec le par- quet de Moscou», a poursuivi M. Van Der Sypt.Bruno Charles De Cooman, ancien professeur d’université à Gand (nord de la Belgique) puis en Corée du Sud, était de- puis 2017 un des vice-présidents du groupe sidérurgique russe Novolipetsk Steel (NLMK), en charge de la Recherche- développement. Il a été retrouvé mort le 29 août à la mi-journée au pied de l’im- meuble historique dans lequel il vivait dans le centre de Moscou, non loin du Kremlin.En Rus- sie, la thèse du suicide est

pour l’instant «la version privilégiée» des enquêteurs, selon l’agence de presse offi- cielle TASS. D’après la police russe, le corps présentait les marques d’une chute d’une grande hauteur et aucune trace de lutte n’a été découverte dans l’apparte- ment. En Belgique, la famille de l’homme d’affaires ne veut pas croire au suicide et a réclamé l’audition par les enquêteurs belges de son chauffeur, qu’elle présente comme un témoin clé du drame, suscep- tible d’invalider cette hypothèse.En repas- sant par son domicile à l’improviste en pleine journée, le dirigeant «a dit à son chauffeur de l’attendre cinq minutes» en bas, a expliqué son frère, Pierre De Coo- man, à des médias flamands. «Quelques instants plus tard, il est tombé de sa fenê-

tre du neuvième niveau. Le chauffeur a vu Bruno tomber», a-t-il ajouté. C’est ce que le chauffeur a expliqué également aux en- quêteurs à Moscou, selon des médias russes.La mère du défunt s’est dite de son côté convaincue que son fils était attendu par plusieurs individus en haut. «Ils l’ont assommé et l’ont jeté par la fenêtre», a af- firmé Marie-Madeleine Meunier à la chaîne flamande VTM. «Je veux connaître la vérité et ça c’est dans les mains de Pou- tine», a-t-elle ajouté en allusion au prési- dent russe Vladimir Poutine.NLMK, qui appartient à Vladimir Lissine, l’un des plus hommes les plus riches de Russie selon le magazine Forbes, emploie près de 2.500 personnes en Europe, dont un millier en Belgique.

États-Unis: la tempête Gordon arrive sur les côtes, un mort

l a tempête tropicale Gordon a continué de se renforcer en se rapprochant des côtes américaines du Golfe du Mexique, qu’elle devait atteindre mardi soir, peut- être après s’être transformée en ouragan. Selon un premier bilan donné par les autorités, la tempête a fait sa première victime, un enfant et prive» actuellement d’électricité des milliers de personnes.Les autorités ont déclaré l’état d’urgence dans la ville de La Nouvelle-Orléans (Louisiane), dévastée en 2005 par l’ouragan Katrina et ont encouragé les personnes vivant en dehors de son système de digues à évacuer les lieux. Le coeur de la tempête devrait toucher terre à l’est de la ville.Selon le bilan à 21h GMT (22h en France) du Centre national des ouragans (NHC), Gordon se trou- vait à 155 kilomètres au sud-est de Biloxi (Mississippi) et à 145 kilomètres au sud de Mobile (Alabama). Il se déplace assez rapidement, à 24 km/h.Ses vents soufflaient à 110 km/h en moyenne et pourraient se renforcer, au point qu’il se hisse en ouragan de catégorie 1 (entre 119 et 153 km/h) avant d’atteindre la côte, mais ils devraient «ra- pidement s’affaiblir» en remontant hier la vallée du fleuve Mississippi, a précisé le centre basé à Miami.La tempête s’est formée lundi près de l’archipel des Keys, au sud de la Floride.

Une «alerte ouragan» a été mise en place entrel’embouchure de la rivière aux Perles (Pearl River) - à la frontière entre les Etats de Louisiane et du Mississippi - et la frontière entre l’Ala- bama et la Floride.

La Norvège construit la plus haute tour en bois

A vec une hauteur de 84,5 mètres, la Norvège est en train de construire le plus haut bâtiment en bois au monde, un matériau vanté pour sa faible empreinte climatique et sa résistance au feu.Située près d’un lac dont elle porte le nom, à une centaine de kilomètres au nord d’Oslo, la

«tour de Mjøs», qui a reçu sa dernière poutre hissée par une grue cette semaine, compte 18 étages. Le choix du matériau permet de réduire les émissions de CO2 par rapport à un immeuble en béton, selon les promoteurs. «Construire en bois, c’est aider à respirer dans un monde meilleur», a déclaré dans un communiqué l’homme d’affaires Arthur Buchardt, qui dit avoir lancé le projet en s’inspirant del’accord de Paris sur le changement climatique.

Pour désarmer d’éventuelles craintes, les maîtres d’oeuvre assurent que l’édifice est conçu pour résister à un incendie: comme des souches impossibles à enflammer sans fagot, un départ de feu ne ferait, selon eux, que carboniser superficiellement les épaisses poutres en bois lamellé-collé, sans les embraser. À son ouverture prévue en mars 2019, la tour éclipsera les 49 mètres de Treet («l’arbre» en norvégien), un bâtiment également situé en Norvège à Bergen et détenteur actuel du re- cord. Comprenant appartements, piscine intérieure, hôtel, bureaux, restau- rant et espaces communs, le nouvel édifice devait initialement se dresser à 81 mètres de hauteur mais a finalement pris quelques mètres sup-

plémentaires avec l’installation d’une pergola au sommet.

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Jeudi 6 Septembre 2018

r é g I o n s 6

illizi

Une école primaire dotée d’équipements fonctionnant à l’énergie solaire

L’école primaire Mohamed Farhi de la commune d’Illizi a été dotée d’équipements fonctionnant à l’énergie solaire dans le cadre de l’exploitation des énergies renouvelables,

a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya.

t rois nouveaux transforma- teurs électriques ont été, dernièrement, installés et mis en service à Oran, afin d’amé- liorer la distribution de l’énergie électrique, a-t-on appris, mardi de la chargée de communication de la société de distribution de l’élec- tricité de l’Ouest (SDO).Ces trans-

formateurs ont été installés dans les zones connaissant une cer- taine tension dans la distribution de l’énergie électrique, à l’instar de la rue des Aurès, au centre- ville, le quartier Mahieddine Be- narba et Haï Emir Abdelkader, trois zones qui enregistrent une surconsommation de cette éner-

gie, a précisé Mme. Fatima Fel- lahi.La même source indique que cinq autres transformateurs ont été dotés de nouveaux équipe- ments afin d’améliorer leur per- formance, les anciens ne pouvaient plus répondre à la de- mande. Ces nouveaux équipe- ments ont permis de réduire de

24% le nombre des pannes élec- triques enregistrées dans cer- taines zones, durant cette saison estivale, en comparaison avec la même période de la saison précé- dente, a ajouté la même respon- sable.D’autre part, quelque 14 km du réseau électrique de basse et moyenne tensions ont été renou-

velés par la SDO au niveau d’El- Hamri, d’Es-Seddikia, d’El-Othma- nia, d’El-Menzah et de Haï Khemisti.Cette partie du réseau faisait l’objet de pannes à répéti- tion dues à des agressions sur le réseau et des travaux d’excava- tion, endommageant les installa- tions, explique Mme Fellahi.

u n (1) collège d’enseignement moyen et deux (2) groupements scolaires ont été réceptionnés dans la nouvelle ville Drâa Errich de la wi- laya d’Annaba en prévision de la nouvelle rentrée 2018/2019, a-t-on appris di- manche auprès de la direction de l’édu- cation.Ces établissements, qui accueilleront pour la première fois les en- fants scolarisés de ce pôle urbain, «sont en phase de parachèvement des travaux d’aménagement extérieur», ont indiqué

les responsables de ce secteur qui ont souligné que «toutes les mesures néces- saires ont été prises en vue de faciliter les démarches d’inscription et de transfert des scolarisés des familles récemment relogées».La nouvelle ville Drâa Errich a connu depuis le début de la saison esti- vale une vaste opération de distribution de logements de différentes formules, notamment celle de l’attribution d’un lot de plus de 3.000 logements publics loca- tifs (LPL) qui relève d’une programme de

réalisation de 7.000 unités LPL, desti- nées aux habitants de la ville d’Annaba.Au cours de la saison scolaire 2018-2019, ces nouvelles infrastructures seront renforcées à la faveur de la récep- tion de deux (2) nouveaux groupements scolaires, a-t-on fait savoir .Un nouveau lycée ainsi que plusieurs infrastructures scolaires ont été inscrits pour réalisation dans ce pôle urbain qui a bénéficié d’un programme de réalisation d’un total de 50.000 unités d’habitat destinées à abri-

ter plus de 250.000 âmes, a-t-on souli- gné.Il est à noter que le secteur de l’édu- cation de la wilaya d’Annaba a été renforcé à la faveur de la réception de quatre (4) nouveaux groupements sco- laires dans la commune de Sidi Amar ainsi que l’extension de plusieurs infra- structures scolaires et l’aménagement de 29 nouvelles classes en vue d’absorber la pression dans certains établissements des communes d’El Bouni, d’Oued El Aneb, d’Ain El Barda et de Sidi Amar.

Annaba

Réception d’un CEM et de deux groupements scolaires à la nouvelle ville Drâa Errich

oran

Mise en service de trois nouveaux transformateurs électriques pour améliorer la distribution de l’énergie

d’ un investissement

de huit (8) mil- lions DA, cette opération s’inscrit dans le cadre du programme du ministère de l’Intérieur, des Col- lectivités locales et de l’Aména- gement du territoire concernant la transition énergé- tique qui s’assigne comme ob- jectif l’utilisation rationnelle de l’énergie électrique au niveau des structures des collectivités locales, a expliqué le directeur de l’administration locale (DAL).L’école Mohamed Farhi a été retenue comme établisse- ment pilote dans la wilaya d’Illizi pour mettre en œuvre ce pro- gramme national, avant d’élar- gir l’opération à travers les établissements scolaires de la

wilaya, a expliqué Abderrah- mane Benemebirik.Cette opéra- tion donnera lieu à la mise en

place des plaques photovol- taïques pour l’exploitation de cette énergie propre dans

l’éclairage et le chauffage, a ajouté le même responsable, qualifiant ce projet d’un «plus»

en terme d’orientation dans l’exploitation des énergies re- nouvelables à travers les struc- tures et installations publiques dans l’optique d’économiser cette énergie.Lors de sa tournée dans le cadre des préparatifs de la nouvelle rentrée scolaire 2018/2019, le wali d’Illizi, Aïssa Boulehya, a souligné la néces- saire contribution à la générali- sation de ce programme pour cibler les différentes structures pédagogiques de la wilaya, ap- pelant à mobiliser tous les moyens nécessaires pour met- tre en œuvre cette nouvelle orientation de l’Etat en matière de transition énergétique.

el tarf

Prévision de

récolte de 16.000 quintaux de liège

Une récolte de pas moins de 16.000 quintaux de liège est at- tendue, cette année, dans la wi- laya d’El Tarf, a indiqué, dimanche, le conservateur des forêts, Mounder Ounada.Les 14 chantiers ouverts dans diffé- rentes subéraies dont celles d’El Kala et de Hammam Beni-Salah, au titre de l’actuelle campagne de déliégeage ont récolté 12.000 quintaux a déclaré la même source, soulignant que la récolte de liège, entamée au mi- juin dernier, se déroule dans «de bonnes conditions».Deux cent trente-deux (232) emplois sai- sonniers ont été créés dans le cadre de la campagne de dé- masclage (enlèvement de l’écorce des arbres), a signalé le même responsable qui a précisé que 10.000 quintaux sur un total de 12.000 quintaux sont en dépôt.Les travaux, confiés à l’en- treprise régionale du génie rural Babors de Jijel, se poursuivront jusqu’au 15 septembre courant, conformément aux clauses contractuelles du cahier des charges, a -t-on précisé, ajoutant que la campagne de déliégeage a atteint près de 70% de taux d’avancement.Rappelant la

«très bonne qualité» du liège produit à El Tarf, le même res- ponsable a signalé que le mon- tant généré par la vente des produits récoltés est estimé à 100 millions de dinars.La wilaya d’El Tarf compte plus de 74.000 hectares de subéraie représen- tant près de 60 % de la superfi- cie forestière globale estimée à 165.000 hectares.

P as moins de 959 contrats de travail sont réservés au titre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) dans la wilaya de Relizane, en vue d’assurer la gestion des cantines scolaires et la surveillance dans les écoles primaires à partir de la rentrée scolaire 2018-2019, a révélé dimanche de l’Agence de wilaya de l’emploi (AWEM).»L’agence a pro- cédé dernièrement à l’accueil des dossiers de ceux désirant obtenir ces contrats via les agences locales de l’emploi des dairas de Ma-

zouna, Ammi Moussa, Oued Rhiou et Reli- zane», a indiqué le chargé d’information à l’AWEM, Abdelkader Douis.Ces nouveaux postes sont destinés aux jeunes chômeurs dé- tenteurs de qualification en spécialités de chefs cuisiniers, cuisiniers, assistants, agents de net- toyage, notamment les diplômés des établisse- ments de formation professionnelle, a-t-il précisé.Les contrats de travail temporaires de gestion des cantines scolaires seront répartis à travers les 38 communes pour assurer des

repas au profit des élèves au niveau de 457 éta- blissements du cycle primaire.Pour rappel, une réunion de concertation s’est tenue la semaine dernière présidée par le Secrétaire général de la wilaya pour donner des instructions aux communes en concert avec les agences locales de l’emploi, afin d’accélérer les procédures liées aux postes avant la prochaine rentrée sco- laire et la coordination avec les centres et ins- tituts de formation professionnelle en vue du recrutement des stagiaires concernés.

relizane

Près de 960 contrats de travail

pour encadrer les cantines scolaires

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Jeudi 6 Septembre 2018

7

m o n d E

A

deux jours de cette rencon- tre des parrains des belligé- rants de Syrie, l’ONU a mis en garde contre un «bain de sang» à Idleb, craignant en cas d’of- fensive dans cette région du nord- ouest une catastrophe humanitaire d’une ampleur inédite depuis le début du conflit en 2011.Washington a convoqué une réunion vendredi du Conseil de sécurité. Le régime a en effet massé ces dernières semaines des renforts aux abords de la pro- vince frontalière de la Turquie, domi- née par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), organisation jihadiste créée par l’ex- branche d’Al-Qaïda.Mais c’est bien le sommet de Téhéran réunissant les présidents iranien Hassan Rohani, russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan, qui pourrait détermi- ner l’ampleur et le calendrier de l’of- fensive.Même si le régime et son indéfectible allié russe multiplient les déclarations va-t-en guerre, ils de- vront tenir compte de la position de la Turquie, soutien des rebelles qui dispose de troupes à Idleb et craint un afflux massif de réfugiés à sa fron- tière.»La situation à Idleb sera l’un des sujets principaux de discussions»

du sommet à Téhéran, a déclaré le porte-parole du Kremlin. «Nous sa-

vons que les forces syriennes s’apprê- tent à régler ce problème».

«L’heure zéro»

Conquis en 2015 par les insurgés, Idleb est le dernier grand bastion in- surgé en Syrie. C’est là qu’ont été en- voyés des dizaines de milliers de rebelles et de civils, évacués d’autres bastions de l’opposition repris par le régime à travers le pays.La Turquie, la Russie et l’Iran, autre allié d’Assad, ont acquis un rôle incontournable dans le conflit, à travers leur appui militaire crucial aux protagonistes et

le lancement du processus d’Astana, qui a éclipsé les négociations sous l’égide de l’ONU.Alors que plane la menace d’une offensive, Damas, Moscou et Ankara ont été le théâtre

d’un intense ballet

diplomatique.Selon le quotidien pro- étatique Al-Watan, les résultats des discussions seront présentés à la ren- contre de Téhéran où les trois puis- sances «décideront de l’heure zéro de l’opération de l’armée syrienne, qui devrait intervenir immédiatement après le sommet».La province d’Idleb et les poches rebelles adjacentes ac-

cueillent aujourd’hui une population de trois millions d’habitants, dont la moitié sont des déplacés, d’après l’ONU.Selon des experts, une offen- sive pourrait prendre pour cible cer- tains secteurs périphériques d’Idleb.

Moscou s’irrite notamment des drones envoyés par les rebelles vers sa base militaire de Hmeimim, dans la province voisine de Lattaquié.Ce sont principalement les jihadistes de HTS qui sont dans le viseur. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a fait état d’efforts en cours pour «sé- parer au sol (...) les opposants armés normaux des terroristes».

«Bain de sang»

Le centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a noté les «efforts intensifs» de la Turquie pour «débar- rasser la région des jihadistes, mettre fin aux attaques de drone contre la base aérienne (de Hmeimim) et don- ner au régime le contrôle des princi- pales autoroutes d’Idleb».»Quelles mesures peuvent être prises (à Idleb), que pouvons-nous faire ensemble contre les organisations terro- ristes ?», s’est interrogé lundi le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavu- soglu, soulignant que les discussions avec l’Iran et la Russie se poursui-

vaient.En cas d’offensive, les Nations unies et les organisations humani- taires ont mis en garde contre une ca- tastrophe humanitaire de grande échelle, dans un pays où le conflit a déjà fait depuis 2011 plus de 350.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes.Le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que son pays voulait aider à chasser les insurgés d’Idleb

«avec le moins possible de pertes hu- maines».Mais l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mis- tura, a exhorté mardi les présidents russe et turcs «à parler et (...) trouver une solution» pour éviter un «bain de sang» à Idleb.Les craintes se sont multipliées quant à une possible at- taque chimique à Idleb, faisant crain- dre la répétition d’un scénario similaire à celui de la Ghouta orien- tale. Dans cet ex-bastion rebelle, le régime a été accusé en avril d’avoir utilisé ces armes, et les Occidentaux avaient mené des frappes de repré- sailles.»Si le président Bachar al- Assad décide d’utiliser une nouvelle fois des armes chimiques, les Etats- Unis et leurs alliés répondront rapide- ment et de façon appropriée», a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

syrie

Le sort d’Idleb en jeu lors

d’un sommet tripartite à Téhéran

Les présidents d’Iran, de Russie et de Turquie se retrouvent demain à Téhéran, pour un sommet qui devrait déterminer le sort de la province d’Idleb, ultime grand fief rebelle de Syrie sous le menace d’un assaut du régime.

etats unis

Trump veut une pression maximale sur l’Iran lors de l’Assemblée générale de l’ONU

l

e président américain Donald Trump doit diriger fin septem- bre une réunion du Conseil de sécurité sur l’Iran, bête noire des Etats-Unis accusée par Washington de déstabiliser le Moyen- Orient.Cette session, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, est prévue le 26 septembre en pleine semaine d’Assemblée géné- rale annuelle des Nations unies, a précisé mardi l’ambassadrice améri- caine à l’ONU, Nikki Haley.Donald Trump doit également présider, deux jours plus tôt, une autre réu- nion du Conseil de sécurité consa- crée au trafic de drogues dans le monde, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse.Interrogée sur une participation du président ira- nien Hassan Rohani à la réunion du 26 septembre, Nikki Haley a ré- pondu qu’il «avait le droit» d’en faire partie.Le président iranien Has- san Rohani doit prononcer un dis- cours devant l’Assemblée générale

de l’ONU le 25 septembre, après des interventions de ses homologues américain ou français.»Il est difficile de trouver un endroit (dans le monde) où l’Iran n’est pas dans un conflit», a justifié Nikki Haley. «Nous ne cherchons pas un résultat concret» à cette réunion, qui a pour principal objectif de faire compren- dre à l’Iran «que le monde regarde»

ses activités «déstabilisatrices» dans le monde, a-t-elle précisé.Depuis l’entrée en fonctions du président Trump début 2017, l’Iran est dans le collimateur de Washington. Les Etats-Unis accusent Téhéran de chercher à se doter d’une arme nu- cléaire, dénoncent le développe- ment de ses capacités balistiques et son influence grandissante au

Moyen-Orient -Syrie,

Yémen...- qu’ils jugent néfaste.»Il y a une inquiétude croissante à l’égard de l’Iran», a déclaré Nikki Haley. «Si vous regardez le soutien de plus en plus actif de l’Iran au terrorisme, les

essais balistiques auxquels ce pays procède, les ventes d’armes aux Houthis au Yémen, ce ne sont que des violations de résolutions du Conseil de sécurité», a estimé la di- plomate.»Il ne s’agit que de me- naces à la région qui doivent être discutées par la communauté inter- nationale», a ajouté Nikki Haley.Lors d’une réunion mardi matin du Conseil de sécurité, consacrée au programme de travail des Etats-Unis pour septembre et inhabituellement publique, la Russie s’est élevée contre la tenue de cette session spé- ciale sur l’Iran.

Controverses à venir Moscou a souligné qu’une discus- sion du Conseil de sécurité sur l’Iran ne pouvait intervenir que dans le cadre de la résolution ayant enté- riné en 2015 un accord international avec Téhéran visant à s’assurer que les activités nucléaires iraniennes n’ont qu’un objectif civil.Si une réu-

nion sur l’Iran doit se tenir, il faudrait qu’elle permette de parler des conséquences négatives du retrait cette année des Etats-Unis de cet accord international, a fait valoir Di- mitri Polyanski, ambassadeur russe adjoint à l’ONU.Sur décision de Do- nald Trump, ce retrait américain a provoqué une profonde fracture entre Washington et ses alliés euro- péens et a porté un coup qui pour- rait être fatal à l’accord avec Téhéran.La présidence américaine du Conseil de sécurité en septembre risque de se traduire par plusieurs controverses avec les quatorze par- tenaires de Washington au Conseil de sécurité.Outre l’Iran, la première pomme de discorde est venue d’une décision américaine d’organiser ce mercredi une réunion sur les mani- festations sanglantes au Nicaragua.

La Russie, la Bolivie ou la Chine ont critiqué cette mise à l’agenda, ju- geant que la situation au Nicaragua ne menaçait pas la sécurité et la paix

internationales.Ces pays ont refusé de se joindre au consensus qui pré- vaut habituellement en début de mois pour l’approbation du pro- gramme de travail d’une présidence du Conseil de sécurité.Ce consensus relève de la «pratique» et «n’est pas une obligation», a tranché Nikki Haley, en confirmant la tenue de la réunion à 14H00 GMT.La présidence américaine du Conseil de sécurité a aussi convoqué une réunion ven- dredi sur Idleb en Syrie, dont le ré- gime syrien veut reprendre par la force le contrôle avec le soutien de la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité. Moscou devrait à nouveau s’opposer à Washington et à ses alliés européens lors de cette rencontre.L’ambassadrice américaine a aussi annoncé une réu- nion le 10 septembre sur le «Vene- zuela et la corruption», qui devrait aussi susciter la même opposition au Conseil que celle qui a été expri- mée pour le Nicaragua.

irak

L’ONU appelle au calme après une journée sanglante dans le sud

l

e représentant de l’ONU en Irak a appelé hier au calme à Bassora, ville du sud du pays théâtre la veille de nouvelles manifes- tations ayant fait six morts, la journée la plus meurtrière depuis le début d’un mouvement de contestation.Les autorités ont affirmé dans le même temps prendre des mesures pour mettre fin à la crise sanitaire qui frappe cette province pétrolière, sans toutefois donné de détails.Bas- sora, d’où est parti le 8 juillet un mouvement ré- clamant des services publics et des infrastructures plus performants, était hier matin quasiment déserte.De nombreux maga- sins n’avaient pas ouvert, tandis que des pneus brûlés gisaient sur les artères de la ville, selon

un correspondant de l’AFP.Le siège du gouver- norat, principal point de ralliement des manifes- tants qui conspuent l’Etat et ses dirigeants prévaricateurs, portait encore les traces des in- cendies provoqués par les jets de cocktails Mo- lotov et des bâtons de feux d’artifice jetés par des manifestants jusque tard dans la nuit.C’est devant ce bâtiment que mardi soir, «six mani- festants ont été tués et plus de 20 blessés», selon Mehdi al-Tamimi, chef du Conseil gouver- nemental des droits de l’Homme dans la pro- vince.Des sources médicales ont confirmé ce bilan à l’AFP.M. Tamimi a accusé les forces de l’ordre d’avoir «ouvert le feu directement sur les manifestants».Mercredi, le représentant des

Nations unies en Irak Jan Kubis a appelé «au calme», exhortant «les autorités à éviter de re- courir à une force létale disproportionnée contre les manifestants».Avant l’annonce des six morts, le Premier ministre Haider al-Abadi avait affirmé avoir ordonné qu’»aucune balle réelle ne soit tirée».Le leader chiite Moqtada Sadr, vainqueur des législatives qui tente désormais de former un gouvernement avec M. Abadi, a dénoncé dans un tweet des «vandales infiltrés»

parmi les manifestants, reprenant la thèse dé- fendue par les autorités depuis le début de la contestation.Ailleurs dans la province, où la pol- lution de l’eau a conduit plus de 20.000 per- sonnes à l’hôpital, des manifestants ont coupé

des routes en brûlant des pneus dans la nuit, selon le correspondant de l’AFP.M. Abadi a an- noncé avoir rencontré à Bagdad les députés de la province de Bassora. Il a de nouveau assuré que des mesures seraient prises, sans préciser lesquelles, pour régler la question de l’eau pol- luée.En juillet, le gouvernement avait déjà an- noncé un plan d’urgence de plusieurs milliards de dollars pour le sud du pays, épargné par la guerre contre le groupe Etat islamique (EI) mais délaissé sur le plan des infrastructures.Mais les protestataires se méfient des promesses faites par un gouvernement sur le départ, alors que les difficiles tractations se poursuivent pour re- nouveler la direction du pays.

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